25 septembre 2015
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Dimanche 20 septembre 2015:
Le programme: Le haut Trégor, La Roche derrien, Lannion et Brélévénez, La Clarté Ploumanach, Trégastel, Pleumeur Bodou, Trébeurden, Ploumilliau...
La Roche Derrien (22): La chapelle du calvaire.
La Roche Derrien vue du ciel...
La Roche Derrien, La chapelle de la Pitié blanche, carte postale ancienne...
En 1394, le duc de Bretagne Jean V s'empara de La Roche et fit détruire le château. Le connétable de Clisson fit alors fortifier l'église pour que les marchands venant trafiquer à La Roche aient un refuge, aussi la sentence arbitrale entre le duc et Clisson, du 24 janvier 1395 (n. s.) stipulait-elle que l'église pourrait demeurer fortifiée jusqu'à la reconstruction du châtel ou des fortifications de la ville.
L'édifice actuel comprend une nef avec bas côtés de trois travées, puis un choeur avec bas côté nord de trois travées ; et, au sud, une grande chapelle privative, flanquée elle-même à l'ouest d'une autre chapelle communiquant avec elle par trois arcades et, avec le choeur par une. Il date des XIVème et XVème siècles avec quelques restes du XIIIème siècle.
En 1793, la destruction par la foudre du clocher, entraînera la destruction de la chapelle du côté Nord. L'édifice a été restauré en 1820 et en 1890, et la flèche du clocher, renversée à nouveau par la foudre en 1853, a été relevée aussitôt. Au bas de la nef le porche est accosté du clocher et d'une chapelle moderne. Une seconde chapelle sur la longère nord [Note : La chapelle du Rosaire a été reconstruite en 1894] et la sacristie sont également modernes. Le porche midi, du XVème siècle, présente des niches identiques à celles de Kermaria Nisquit, en Plouha.
L’édifice, aux dimensions imposantes (environ 35 mètres de longueur sur 30 mètres de largeur) a été classé le 4 septembre 1913.
Église de La Roche Derrien, le chœur vu depuis l'orgue...
L'orgue de l'église de La Roche Derrien a une histoire, il provient de la cathédrale de St Brieuc qui le céda à la paroisse lors du changement d'orgue à la cathédrale. Avant d'arriver à St Brieuc, une partie était en place à l'abbaye de Westminster à Londres... Le buffet a été réalisé sur place.
Découverte de l'orgue de l'église de La Roche Derrien lors de ces journées du Patrimoine 2015...
Le chemin de croix de l'église...
17° Vitrail moderne de l'église représentant la reddition de Charles de Blois lors de la bataille de La Roche-Derrien en 1347. Carton de H. Magne. On y voit les armes de Bretagne, de Montfort, de Blois et de la Roche-Derrien. En partie inférieure se voit les blasons du Pape Pie XI et de l'évêque Monseigneur Serrand.
Vitrail moderne de l'église représentant la reddition de Charles de Blois lors de la bataille de La Roche-Derrien en 1347. Carton de H. Magne. On y voit les armes de Bretagne, de Montfort, de Blois et de la Roche-Derrien. En partie inférieure se voit les blasons du Pape Pie XI et de l'évêque Monseigneur Serrand.
Dalle funéraire du XVème siècle portant les statues tumulaires d'un chevalier et de sa femme. Il s'agit de l'écuyer François de Kerbouric (enterré là le 19 janvier 1680, par M. Fouësou, recteur de Langoat) et de son épouse Mlle. Louise de Kersalliou (ou Kersaliou), dame de Kerbouric, demeurant au manoir de Roc'hélec'h, en Langoat). " L'enfeu qui renferme la dalle funéraire des seigneurs de Kerbouric, s'ouvre d'un côté dans la chapelle du Rosaire et donnait de son côté fermé dans l'ancien cimetière qui entourait l'église " (M. Charant). Le chevalier est représenté couché, en armure, les mains jointes, l'épée entre les cuisses et les pieds appuyés sur un lion couché.
Les fonts baptismaux...
Les bannières de l'église...
Les stalles du choeur...
La chaire à prêcher...
Détail de panneaux sculptés...
Langoat (22): L'église Sainte Pompée...
l'église Sainte-Pompée (1768-1778) qui a remplacé un édifice ancien du XIIIème siècle. Sainte Pompée (épouse d'Hoël Ier qui régna sur la Bretagne au VIème siècle) est la mère de Saint-Tugdual, premier évêque de Tréguier. Construite sur les plans de Jacques François Anfray, l'église a été consacrée en 1782. La voûte est décorée de représentations des douze apôtres. A l'intérieur de l'église se trouve le tombeau de sainte Pompée, en tuffeau et granit, qui date de 1370 et qui a été restauré en 1846 : autour du tombeau des bas-reliefs sculptés représentent des scènes de sa vie et un gisant en décore le couvercle. L'ancienne église qui menaçait ruine dès 1751, fut interdite par l'évêque le 16 mars 1763. Plusieurs recteurs de Langoat sont inhumés dans l'église : Ollivier Paris (décédé le 27 juin 1822), François Benoist (décédé le 18 avril 1872), Yves Rivoalan (décédé le 5 mai 1884), Yves-Marie Geffroy (recteur de 1812 à 1837), Jean-François Parco (recteur de 1937 à 1954), etc ..... Les seigneurs de Coscaradec, Trévenou (ou Treveznou), Kermouster, Launay-Trolong, Kerprigent en Minihy-Tréguier, avaient jadis des prééminences dans l'église de Langoat ;
Encore un cadran solaire au-dessus de la porte latérale de l'église...
Langoat, la voûte de l'église avec la représentation des 12 apôtres...
Langoat: Le tombeau de Sainte Pompée qui était l'épouse d'Hoël 1er qui régna sur la Bretagne au VI ème siècle. Sainte Pompée était la mère de St Tugdual, le 1er évêque de Tréguier.
Stalles du choeur de l'église de Langoat...
Quelle tranquillité le dimanche matin pour visiter le vieux LANNION... Voici quelques photographies de vieilles maisons du centre ville...
Lannion (22): Les maisons à pans de bois du début du 17ème siècle, composées d'un rez-de-chaussée en granite surmonté de deux étages en encorbellement coiffés par un pignon d'ardoise en double ressau.
Détails des sculptures de la façade...
Carte postale ancienne, vieilles maisons de Lannion...
Lannion, les vieilles maisons, carte postale ancienne...
Les métiers que l'on a peut-être oublié ?... Le commerce des pommes et du cidre.
Rien d'extraordinaire sur le plan architectural sauf que... Si vous le l'avez pas remarqué, voyez le chat au-dessus du vide!.
Lannion: L'église St Jean du Baly...
Le cadran solaire de 1668...
Le rétable du Rosaire... Sur le tableau central, sont représentés, la Vierge, St Dominique et Catherine de Sienne... A gauche, la statue de Ste Anne avec Marie et à droite, celle de Joseph avec l'enfant Jésus.
Statue de Sainte-Anne...
Le vitrail représentant la Visitation...
Statue de la Vierge...
La Nativité du Christ...
Le vitrail: la circoncision de Saint-Jean-Baptiste...
Lannion, le Maître-autel de 1787...
Le vitrail du Choeur...
Saint-Joseph...
Saint-Joachim...
L'église de Lannion: Le rétable du Sacré-Coeur, avec au centre le tableau représentant le baptême du Christ, à gauche la statue de Saint-Jean Discalcéat et à droite, celle de Saint-Jean Baptiste...
La chaire à prêcher...
La piéta...
La Vierge...
Les fonts baptismaux...
Lannion, la chaire à prêcher de l'église...
Les belles sablières de la voûte de l'église de Lannion...
L'église de Lannion, suite de photos des sablières de la voûte...
Les sablières de la voûte...
Ecce Homo...
La statue de Saint-Roch...
Le Christ en croix...
Le buffet d'orgues...
Eglise de Lannion, la chaire à prêcher...
La chaire à prêcher...
Pilier creux avec un escalier...
Eglise de Lannion, le vitrail de l'Annonciation...
Affiche ancienne représentant l'escalier de Brélévenez, joignant Lannion à l'église de Brélévenez...
L'escalier vu depuis l'église de Brélévenez...
Vieille porte face à l'église...
Le clocher de l'église de Brélévenez...
Chevet roman de la fin du XIIème siècle (1190) et du début du XIIIème siècle. Le porche Sud est de la même époque que le chevet. Les trois colonnes dominant le porche sont datées de 1639. L'Ossuaire en granit (venant de l'ancienne paroisse du Rusquet) date du XVème siècle. La Tour "Plomb", peut-être ancien clocher, a servi de tour de guet et fut fortifiée contre les Anglais par le connétable de Clisson en 1386 (guerre de Succession de Bretagne). En 1395, celui-ci a dû tout remettre en état, ce qui a obligé à refaire en partie nef et bas-côtés au XIVème et XVème siècles. La tour, le clocher, le porche ouest et la chapelle-ossuaire sont du XVème siècle. La grande verrière de la façade Sud, de style gothique flamboyant, comporte des vitraux de l'atelier Hubert de Sainte-Marie de Quintin (1956).
La voûte de l'église de Brélévenez...
La statue du Christ aux liens ("Ecce Homo") en bois serait du XIIIème ou du XVème siècle.
La statue de St Yves...
Saint Antoine de Padoue...
Eglise de Brélévenez, la chaire à prêcher...
Le Maître-autel comporte un retable baroque fait en 1660 par Olivier Martinet, de Laval, à la demande du comte Claude (ou Pierre) de Lannion (voir les armoiries, au-dessus des deux niches). Le tableau central représente la descente de croix trinitaire (le Christ, mort, soutenu par Dieu le Père et surmonté de la colombe du Saint-Esprit).
La cuve des fonts baptismaux (XVème siècle) est ornée sur chaque face, de têtes d'anges sculptées et d'écussons martelés. Elle aurait été achetée au XIXème siècle à la paroisse de Plestin les Grèves pour la somme de 100 francs.
La Chapelle du Mont Carmel ou des fonds Baptismaux, ajoutée au XVIIIème siècle du côté Nord. Elle possède un autel de granit surmonté d'un retable représentant la Vierge donnant le scapulaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. Au pied de cet autel est inhumé messire Guillaume Rolland, recteur de Brélevenez et fondateur de la confrérie du Mont-Carmel, décédé le 20 mai 1716.
Quelques stations du chemin de croix de l'église de Brélévenez...
Le lutrin...
Le buffet d'orgue et quelques détails à suivre...
Le groupe sculpté de l'Ascension au-dessus de la porte de la sacristie (reconstruite en 1845), date du XIIIème siècle. On y voit la Vierge et six apôtre le jour de l'Ascension du Christ.
Un confessional...
Cette plaque rappelle le souvenir de l'abbé Jacques Jan (vicaire à Brélévenez lors de la Révolution), décédé de faim et misère le 14 juillet 1794
Les bannières de l'église...
La Crypte a été refaite vers la fin du XVIIIème siècle (ou vers 1809 lors des travaux du choeur par Mgr Caffarelli, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier) en remplacement de celle du XIIème siècle. Le groupe de la Mise au tombeau est du XVIIIème siècle et vient sans doute de l'atelier Guérin.
Les boiseries e droite et de gauche du choeur au-dessus des escaliers menant à la crypte...
La Chapelle Sud, dédiée à la Trinité, est construite au XIII et XIVème siècle. Le retable en bois est du XVIIème siècle et a été offert par la corporation des tisserands de Crec'h Tanet. Leurs navettes ornent les blasons au-dessus de chacune des niches. Un groupe sculpté surplombe le tableau central reproduisant la Pentecôte (la Vierge entourée des apôtres recevant les dons de la colombe du Saint-Esprit... Et Ex-voto au premier plan.
Voûte céleste de la chapelle de la Trinité...
La chapelle de la Trinité, détail du tableau représentant la Pentecôte...
La chaire à prêcher et les détails à suivre...
Gros plan sur la chaire à prêcher de Brélévenez...
Rétable de la confrérie des trépassés...
Nous sommes en pays breton !...
Je me suis amusé à chercher sur le Net s'il y avait d'autres affiches, en voici deux...
L'édifice, daté de la grande époque de l'architecture religieuse bretonne, fut commencé en 1445 par "Don Guillaume Quintin, prêtre", et financé par Rolland IV de Coëtmen, vicomte de Tonquédec.
Le sanctuaire fût achevé vers 1610 (la chapelle sud, dite de Saint Samson, semble datée du tout début du XVIIème siècle), la flèche en 1645.
Des moellons venant de la forteresse gallo romaine de Ploumanac'h ont été utilisés pour les dernières parties de la construction, cette forteresse ayant été rasée en 1594 par les troupes fidèles au roi, lors des troubles de la Ligue (épisode des Guerres de Religion).
La croix, située au Sud dans l'enclos, fut érigée en 1630 par les soins du prêtre Guillaume Salaün.
La sacristie, beaucoup plus récente, a été ajoutée en 1830 par les soins, semble-t-il, d'un dénommé N. Le Saux.
Le porche Sud, construit vers 1500 et qui possède une charpente dont une ferme porte la date de 1573, est équipé de deux bancs de délibération. La sculpture très fouillée du linteau représente l'Annonciation et la Pietà. Au-dessus, dans une niche, une Vierge Mère en granite, avec un gracieux mouvement de hanches.
Ce porche abrite de remarquables statues : Vierge entourée d'anges, sainte Anne, saint Pierre et les quatre Evangélistes. Les panneaux de bois sculptés de la porte représentent les saints Pierre et Paul, saint Jean-Baptiste, la Vierge et l'Annonciation.
Le chemin de croix, œuvre du peintre Maurice Denis... Ce chemin de croix est peint sur des plaques de fibro-ciment et a été offert par le peintre en 1931.
- A droite, sortant du mur, un bénitier du XVème siècle est orné de têtes de Maures. A cette époque Constantinople vient de tomber aux mains des Turcs ; l'Islam inquiète la Chrétienté, qui se place sous la protection de Marie.
Quelques ex-votos... des bâteaux puisque nous sommes sur le littoral.
Affiche ancienne tourisme de Perros Guirec... Un reportage a déjà été consacré à Perros Guirec et les 7 îles...
Entre Perros et Ploumanach, la Côte de granit rose...
La côte de granit rose entre Perros-Guirec et Ploumanach...
Ploumanach, ancienne carte postal représentant l'oratoire St Guirec sur la plage...
Ploumanach (22): Le parc des sculptures christian Gad et Daniel Chhe, deux carriers décédés...
Aucun respect pour une oeuvre d'art ou bien au contraire amateur d'art !.
Femme fleur ou femme enceinte de Wattel, granit beige de Bignan.
Nu primitif de Pierre Székely , granit rose de la Clarté...
Jeune goéland argenté mal éduqué !...
Tatsumi Sakaï : La colline et la crique.
Hervé Quéru: La vie au soleil.
Sculpture de Joseph Visy en granit rose de la Clarté, granit bleu de l'île Grande, gabbro noir de Ste Anne à Trégastel. Cette statue Madame et son chien a, dans un premier temps, été installée au parc des sculptures de Ploumanac'h.
Trégastel les rochers, près de la chapelle.
Trégastel (22): La chapelle Sainte Anne des rochers...
La chapelle est fondée par Jean de Lannion, seigneur des Aubays. Vers 1630, il est lieutenant de la maréchaussée de Bretagne, gouverneur de Lannion, capitaine du ban et de l'arrière-ban de l'évêché de Tréguier, chargé de surveiller les côtes. Il a, en outre, une grande dévotion pour sainte Anne, patronne de la Bretagne, ce qui explique la dédicace de cet édifice. La chapelle est reconstruite en 1787 et agrandie par trois fois autour de 1930. Son cachet ancien est préservé grâce au réemploi de pierres provenant du hameau de Keravel. Sur l'un des piliers de l'entrée de l'église, se trouve le torse sculpté d'un Christ mutilé, en granit de Kersanton, provenant du calvaire du bourg, édifié en 1872. C'est tout ce qu'il reste de la grande croix, issue des ateliers d'Yves Hernot de Lannion et frappée par la foudre en 1912.
La croix devant la chapelle...
Les deux petits vitraux de la chapelle Ste Anne (très, très sombre!)...
Trégastel, le Père éternel sur son rocher...
Trégastel, la plage...
Trégastel, le château de Costaeres...
Le terme château est galvaudé, c’est en fait un gros manoir de style néo-médiéval caractéristique des grandes maisons de villégiature de la fin du XIXe siècle sur la Côte de granit rose.
L’édifice, à volumétrie complexe issue de plusieurs agrandissements, est réalisé en granit rose issu des carrières de La Clarté, quartier de Perros-Guirec. Le toit est en ardoise.
Son aménagement intérieur a été conçu avec le bois de récupération d'un trois-mâts échoué en hiver 1896, le Maurice
Celui-ci a été édifié sur un îlot acheté par Bruno Abakanowicz (appelé aussi Bruno Abdank, qui a construit un peu plus tard vers 1896 l'Hôtel Bellevue à Ploumanac'h), ingénieur et mathématicien d'origine polonaise à la fin de l’été 1892 au douanier René Le Brozec, un Perrosien qui y cultivait des pommes de terre et faisait sécher du lichen et du poisson. La transaction de l’époque fut de 0,25 franc le mètre carré. Il a été achevé vers 1896 par l'ingénieur Lanmoniez et l'entrepreneur lannionnais Pierre Le Tensorer2.
Après 1900, date du décès du propriétaire, sa fille, Sofia Abakanowicz, devenue madame Poray, fait agrandir la villa d'une aile à l’ouest en retour sur la façade postérieure.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la villa est réquisitionnée par l'armée allemande, et subit quelques dommages intérieurs.
Le 6 septembre 1990, un incendie détruit en partie l'intérieur de l'édifice.
L'image de ce château sur son îlot est souvent utilisée pour illustrer cartes postales et guides touristiques de la Côte de granit rose, des Côtes-d'Armor et de la Bretagne.
Pour la petite Histoire, le romancier Henryk Sienkiewicz séjourna à Costaeres en 1898/1899 et y termina son roman Quo Vadis alors publié depuis 1895 sous la forme de feuilleton, ce roman lui vaudra en 1905, le prix Nobel de littérature...
Vue de Trébeurden...
Trébeurden, le port Milliau...
Le Père Trébeurden...
Le menhir christianisé de St Uzec à Pleumeur Bodou, carte postale ancienne datant de 1930, les peintures étaient encore visibles...
Le menhir de Saint-Uzec fut dressé au Néolithique (5 000 - 2000 ans av. J.-C.). Il fut ensuite christianisé après le VIe siècle.
Son nom vient de celui du moine Duzec qui fonda au VIe siècle un petit monastère sur un territoire très limité allant de la chapelle de Pleumeur-Bodou au menhir.
Le menhir fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 18891 sous le nom de Menhir de Saint-Duzec.
Le menhir pèse 80 tonnes, mesure environ 6 m de hauteur (hors-sol, environ un tiers dans le sol) et 2,6 m de largeur.
Le menhir fût peint et sculpté (probablement au XVIIe ou XVIIIe siècle). Les peintures sont maintenant effacées. Il est surmonté d'une croix. En partant du haut, trois groupes de sculptures et peintures sont présents sur le menhir:
- la partie haute est sculptée et composée d'une lune, d'une femme avec les mains jointes et d'un soleil. Le soleil et la lune sont des symboles païens. La femme peut donc être assimilée à une sculpture païenne : peut-être une déesse-mère celtique. Mais elle peut aussi représenter la vierge Marie en l’associant au second groupe.
- en dessous des sculptures représentent les instruments de la passion du christ (visage entouré d'une couronne, échelle, pince, ...)
- à mi-hauteur était peint un christ en croix qui est maintenant totalement effacé.
Sur la face opposée, l'on note deux éléments importants :
- des rigoles qui partent du haut du menhir ont été creusées par l'écoulement de l'eau de pluie depuis que le menhir est dressé.
- en bas du menhir une marmite indique clairement que la pierre avant d'être dressée était couchée et que cette face était sur le dessus