Le Quillio était renommé pour la fabrication de mouchoirs et le blanchissage des toiles...
L'église paroissiale du Quillio...
Entrée de l'enclos paroissial, la grille proviendrait de l'abbaye de Bon repos...
Le calvaire date XVI ème siècle est dit "en lampe de procession" : un fût unique supporte les personnages à l'exception de la piéta...
Le porche d'entrée de l'église du Quillio...
Le porche d'entrée...
L'église du Quillio... Le choeur et la charpente lambrissée.
La voute lambrissée et peinte du l'église du Quillio...
Lutrin d'époque Louis XV en forme d'aigle...
Les personnages peints sont clairement identifiés...
Eglise du Quillio: Vitrail...
Statue de l'église du Quillio...
Quelques photos de l'intérieur de l'église du Quillio... La voute de la chapelle latérale...
Eglise du Quillio, la chaire à prêcher...
L'église paroissiale du Quillio... Les sablières.
Détail des sablières de l'église du Quillio...
Confessionnal de style baroque...
Le Quillio, les fonds baptismaux de l'église paroissiale...
Eglise du Quillio : détails du porche extérieur...
Le Quillio: La fontaine dans le bas du bourg...
Le Quillio: Le site très reposant au milieu des bois de Notre Dame de Lorette. Ce site domine le pays de Loudéac, on peut compter pas moins de dix sept clochers !.
Quelques photos de l'intérieur de la chapelle Notre Dame de Lorette...
Au bout du chemin menant à la chapelle, la fontaine de Notre Dame de Lorette... (Le Quillio).
L'église de St Thélo...
L'église paroissiale de St Thélo...
Le tissage, évocation du passé de St Thélo...
Alexandre Glais Bizoin, homme politique et député des Côtes du Nord est petit fils d'un négociant en toile de Saint-Thélo...
Hémonstoir, l'édifice des 3 fontaines (il n'est pas à son endroit d'origine). A gauche, St André invoqué pour guérir de la coqueluche...
Chapelle sur la route d'Hémonstoir à Loudéac...
L'église de La Prénéssaye sur son promontoire...
Ci-dessus, l'église de Querrien et dessous la fontaine...
L'église de Querrien: diverses images de son intérieur...
Le site de Querrien...
Le site de Querrien, dans le bas du village...
Plussulien (22) : Piéta en granit près de l'église paroissiale dans le bourg...
la chapelle Notre-Dame de Seleden ou Sélédin (1392 - 1783), restaurée en 1783 (inscription au-dessus de la porte) après un incendie. Cette chapelle remplace un autre lieu de culte du XIIème siècle. De fondation fort ancienne, elle fut détruite pendant les guerres de succession de Bretagne et reconstruite en 1392 et 1640, incendiée et restaurée en 1783. Le pape lui accorde une indulgence en 1392. Le fenestrage sud date de 1392. Le 11 mars 1783, la chapelle est détruite par un incendie et relevée la même année. Vendue comme bien national, la chapelle est achetée en 1806 par Jérôme Menguy et Jeanne Keranterff, qui la cèdent à la fabrique paroissiale en 1806 (ou 1807). L'édifice actuel, en forme de croix latine, comprend un clocher-mur avec arc de décharge bandé entre de puissants contreforts. La porte réemployée date du XVème siècle. Le chevet date de 1500 environ. Le retable du maître-autel, oeuvre de Bertho, date de 1814. La table de communion, la tribune des chantres, la chaire à prêcher, datent du début du XIXème siècle. Sur la chapelle se voient cinq écus aux armes de la famille Le Galloudec, dont l'un parti à dextre d'un croissant qui se retrouve seul sur un sixième écusson, un huitième, tenu par un ange, porte 7 mâcles, qui peut-être du Quellenec ou de Rohan. Les Galloudec, anoblis en 1423, durent s'éteindre peu après 1640, car ils ne figurent pas à la réformation de la Noblesse de Bretagne de 1669 ;
Nota : Sa fondation est fort ancienne ; car, détruite pendant la guerre de Succession du duché, le pape donnait, le 22 avril 1392, une bulle d'indulgences en faveur de la reconstruction de cette chapelle, dite de la Bienheureuse Vierge Marie de Seucledin. Reconstruite à nouveau en 1640, elle fut incendiée en 1783 et réédifiée la même année, ainsi que l'indique l'inscription suivante sur la porte : « Le 11 mars 1783, cette chapelle a été incendiée et elle a été relevée la même année ». Elle fut donnée à la fabrique le 20 mai 1807 par Jérôme Menguy et Jeanne Keranterf qui l’avaient achetée le 29 octobre 1806. L’édifice actuel, en forme de croix latine, comprend un clocher-mur avec puissants contreforts entre lesquels est bandé un arc de décharge. La porte, du XVème siècle, est réemployée. Le pignon de l'aile sud est éclairé par un fenestrage du XIVème siècle et le chevet plat par un de la fin du XVème siècle ou des premières années du XVIème siècle. Le chevet, le pignon ouest et la longère de la nef sont en grand appareil, le reste en blocage. Sur les portes de la chapelle armes des Gallouedec, pleines et avec alliances. Mobilier : Banc d'oeuvre avec pupitre du XVIIème siècle ; balustre du XVIIème siècle ; statues de la sainte Vierge, sainte Anne, saint Joachim, sainte Barbe et son père, saint Lubin, sainte Appoline, saint Yves, sainte Marguerite, saint Jean-Baptiste, saint Mathurin, saint Eloi, saint Sébastien, saint Joseph, sainte Elisabeth, Crucifix. Sur le placître, croix datée de 1631 ; et, non loin, fontaine avec statue de la sainte Vierge (R. Couffon).
Plussulien: Village de Sélédin, la fontaine en contrebas de la chapelle...
C’est dans les Côtes d’Armor, à Roc’h Pol en Sélédin-Plussulien, au sud de Corlay, que se trouve un site remarquable où, pendant 2000 ans les hommes du néolithique ont exploité une carrière de dolérite (métadolérite), roche dure et dense pour la fabrication de haches. La zone rocheuse s’étend sur 1 km2, et comprend les ateliers de taille situés dans la partie boisée attenante. Ce vaste ensemble archéologique est devenu propriété du Conseil Général.
L’exploitation de cet affleurement aurait débuté vers 4200 avant J.C. pour se terminer avec la fin du néolithique et un abandon définitif, après plusieurs phases d’occupation, aux environs de 2000 avant J.C.
Il s’agissait d’un des plus grands sites européens de production de haches taillées et polies. On peut chiffrer à quelque 6 millions le nombre de pièces sorties des ateliers de Sélédin en Plussulien sur une période de 2000 ans. Ces outils se retrouvent ensuite dans tout le nord-ouest de la France, mais aussi en Alsace, la vallée du Rhône, l’Angleterre.
C’était une monnaie d’échange très prisée qui permettait, en autre, par le système du troc de se fournir en roches et minéraux inexistants dans nos régions comme par exemple les pierres des régions alpines pour la confection des objets de prestiges tels ceux trouvés dans certaines tombes dites « princières », qui accompagnaient le défunt. Rappelons-nous ces magnifiques haches en jadéitite (matière qui se confond avec la jadéite mais qui est plus dense et plus translucide), venant de Kerham en Ploemeur, objets qui sont de véritables œuvres d’art.
Le site de Sélédin-Plussulien fut découvert en 1964 par l’archéologue Charles-Tanguy Le Roux qui mena pendant cinq années, de 1969 à 1976, une importante campagne de fouilles lui permettant de reconstituer le fonctionnement de ces ateliers lithiques : l’extraction et le débitage de la roche, le façonnage des haches qui se faisait sur place comme l’attestent les milliers de débris, les chutes de taille, les ébauches ratées jonchant le sol sur plusieurs couches. Il y avait énormément de déchets, pour une pièce de quelques centaines de grammes il fallait partir d’un bloc d’une dizaine de kilos, il en reste encore de nos jours ! .
D’après Charles-Tanguy Le Roux la confection d’une hache pouvait se faire dans un délai très court :
« Taille de l’ébauche à l’aide d’un percuteur, une heure environ.
Retouches, une heure également.
Bouchardage, c’est à dire martèlement à la massette sur toute la surface de la pièce pour amener la future hache vers sa forme définitive, deux à quatre heures selon les dimensions et la qualité de la pièce.
Polissage, de quelques heures à un ou deux jours selon la qualité de la finition et l’importance de l’objet. »
Une cuvette de polissage est encore visible sur le site.
Texte pris sur le net...
Laniscat (22): la fontaine St Gildas...
LANISCAT (22): L'église paroissiale... Une grosse surprise pour ceux comme nous qui visitons les églises et chapelles (entre autres), elle est fermée en ce dimanche d'août, comme le seront celles de Sainte Tréphine (à côté) et la chapelle de Mur de Bretagne, Bravo pour le Tourisme en Centre Bretagne!!!.
Le très beau clocher de l'église de Laniscat...
Laniscat: dessus de porte de l'église paroissiale...
Sainte Tréphine (22): Même punition qu'à Laniscat, un dimanche d'août l'église est fermée!!!.
Sainte Tréphine (22):
L’église édifiée en l’honneur de Sainte Tréphine date du 15 et 16ème siècle, fondée par le seigneur Kerlabour. Elle fût restaurée dès 1660 puis en 1834. Le clocher, quant à lui fût reconstruit en 1912.
L’église contient les reliques de Sainte tréphine, présent dans un sarcophage.
La chapelle Saint Trémeur, présente également dans l’enclos, est élevée en 1577 sur le sarcophage de Trémeur. Elle est bénie le 22 juin 1880.
Cet enclos est lié à la légende Ste Tréphine, fille du roi Warich, martyre de Conomor, son mari cruel.
MUR DE BRETAGNE (22): La chapelle Sainte Suzanne... Encore une déception, elle aussi est fermée à la visite ce dimanche d'août... Les offices de tourisme en centre Bretagne ont vraiment un effort à faire !.
La chapelle Sainte-Suzanne fut construite au XVIe siècle sur les vestiges d’un petit château de la famille de Rohan. Restaurée de 1694 à 1722, les travaux lui donnent son aspect actuel. Son intérieur est notamment remarquable pour ses lambris peints en 1722-1723 par Delaporte, qui représentent la Passion du Christ et la vie de Sainte-Suzanne. D’ailleurs, la chapelle est classée Monument Historique.
Intérieur de Ste Suzanne (image prise sur le Net).
Intérieur de la chapelle Sainte Suzanne de Mur de Bretagne...
Monument aux mort dans l'enclos de la chapelle Ste Suzanne à Mur de Bretagne...
L'enclos de Sainte Suzanne à Mur de Bretagne est bordé de superbes arbres centenaires...
Face à Ste Suzanne à Mur de Bretagne... Ce qui motive ma photo, ce n'est pas le cimetière mais l'imposante chapelle (du moins, je suppose que c'est une chapelle!).
Le lac de Guerlédan (image du Net)...
Le lac de Guerlédan, image de l'assec de 2015...
Le lac de Guerlédan vu du ciel (image du Net)...
Quel beau ciel ce dimanche après-midi!...
Croix, près de Saint-Thélo (22).
Classée Monument Historique en 1981
Façade sud à l'Inventaire des Monuments Historique en 1926
Jusqu'aux années 1980, on savait l'église de Langast particulièrement ancienne : les éléments architecturaux des 15e et 16e siècles révélaient une reconstruction partielle sur des éléments beaucoup plus anciens, "romans" disait-on, datants du Haut Moyen-Age en tous les cas. Une partie de la maçonnerie est réalisée en opus spicatum dit aussi "en arêtes de poisson", technique de construction héritée des gallo-romains.
A l'extérieur, avec le porche, la maçonnerie en pierre de taille, les éléments de décoration, comme à l'intérieur, avec les engoulants, les vitraux, tout indique une reconstruction au début du 16e siècle. Le choeur notamment est entièrement reconstruit à cette époque.
C'est au cours de travaux de rénovation, débutés en 1980, que l'on découvre à l'intérieur les premières traces de peintures recouvertes par plusieurs couches d'enduit de chaux. Rapidement, les services des Monuments Historiques supposent que les fresques recouvrent la quasi totalité de la surface interne des parois, et c'est ce qui apparaît en effet par les premiers sondages. Les travaux prenent alors une nouvelle tournure : on sait que la fermeture de l'église sera beaucoup plus longue que prévue car la mise à jour de telles fresques peut prendre plusieurs années.
Les églises et cathédrales médiévales étaient peintes, que ce soit sur les façades ou à l'intérieur. Habitués à la nudité de la pierre, nous avons parfois du mal à nous les représenter "barriolées" de couleurs vives : rouge, bleu, jaune, vert... mais de nombreux édifices ont conservé des traces de polychromie, et non loin d'ici, à Morieux, l'église vient également de rouvrir suite à la mise en valeur des fresques qu'elle renfermait.
Avec la restauration "normale", c'est-à-dire de l'architecture de l'édifice (implantation de piliers en béton dans le sous-sol instable), l'église Saint-Gal ne rouvre ses portes qu'en 1990.
La restauration de l'édifice fait maintenant place à l'étude des fresque. Dans l'euphorie, elles ont été qualifiées de "romanes" et on n'a pas hésité à affirmer qu'elles dataient du 9e siècle !
Mais les travaux de Mme Catherine Hervé-Commereuc ("Cahiers du Patrimoine"), ainsi que ceux de M. Marc Déceneux ("Armen" n°118), ont bien montré qu'il n'en était rien. L'essentiel des fresques date probablement du 12e siècle ; certaines (les rinceaux) ne datent que du 16e.
Mais au-delà de la datation, c'est le programme iconographique qui retient l'attention des chercheurs.
La découverte de fresques médiévales aussi bien conservées permet de mieux connaître le sens qu'elles pouvaient prendre pour les fidèles d'alors : à Langast, on observe ainsi une progression, au fur et à mesure que l'on avance dans la nef, du monde sauvage (naturel), au monde des hommes et des princes, puis à celui des saints et des anges. La reconstruction du choeur ne nous permet pas de savoir si cette 3e étape était une fin ou si elle ne faisait que précéder la représentation du monde divin.
Parmi les personnages bibliques identifiés sur les fresques de Langast, Meldisedech et Michel apparaissent comme étant les principales "clés" permettant la compréhension de la réalisation iconographique. Saint Michel est représenté portant un personnage, symbolisant une âme, dans un linge. Cette représentation de saint Michel psychopompe est extrêmement rare : on ne la trouve que sur deux autres exemplaires provenant d'Irlande et d'Angleterre.
Langast (22): le clocher de l'église Saint Gal...
Eglise de LANGAST (22) : Le vitrail.
Eglise de LANGAST (22): La voûte de la nef de l'église.
Eglise de LANGAST (22): Les fresques des arcades de l'église de LANGAST, (10e, 16eme siècle)...
LANGAST: Les fresques des arcades de l'église ...
Langast (22) : L'église St Gal, La voûte et les sablières...
Langast (22): Les sablières de l'église St Gal...
LANGAST (22): La grande verrière derrière le chœur, dans l'église St Gal.
Eglise Saint-Gal de LANGAST (22), les statues de l'église...
LANGAST (22): Détail des maçonneries, vues depuis la nef, elles remplaçent les anciennes fenêtres...
LANGAST (22): Détails de la chapelle latérale gauche...
TREGENESTRE (22) : L'église paroissiale et son if sur la droite.
L'if dans le cimetière de TREGENESTRE (22).
MESLIN (22): L'église.