1ère étape : SAINT MEEN LE GRAND... Rond Point en centre ville.
L’hôtel de Ville de St Méen le Grand... Il me fera toujours penser au château de la Belle au bois dormant !.
L'abbaye de St Méen le Grand, la plus ancienne du département d'I et V...
Visite de l'intérieur de l'abbatiale...
Quelques stations du chemin de croix...
Verrière de l'abbatiale de St Méen le Grand...
Le tombeau de Saint Méen dans l'abbatiale...
L'un des deux châteaux d'eau peints de St Méen le Grand. Sur celui-ci, c'est le chantre breton Théodore Botrel (la Paimpolaise, entre autres) qui est honoré... Il passait ses vacances à St Méen, chez sa grand-mère Fanchon. Théodore Botrel est né à Dinan...
C'est Louison Bobet, le multiple vainqueur du Tour de France, qui a les honneurs du 2ème château d'eau. Louison Bobet est né le 12 mars 1925 à St Méen le Grand, comme son petit frère Jean, coureur cycliste lui aussi...
MAURON (56) : Le clocher de l'église... Il date de 1713.
Le portail sud date de 1525...
L'église de Mauron, le choeur de l'église...
L'église de Mauron: Gros plan sur les vitraux...
Mauron : intérieur de l'église...
Eglise de Mauron: le confessionnal...
Mauron (56) : la chaire de l'église paroissiale...
Mauron, l'église, station du chemin de croix...
L'église Saint-Armel de Ploërmel... Le clocher.
Au-dessus des portes, s'élèvent des fenêtres ogivales ornées de statuettes.
La fenêtre de droite, on y trouve la représentation des sybilles (prophétesses païennes qui, d'après la tradition, auraient annoncé quelques traits de la vie du Christ).
La fenêtre de gauche, On y retrouve les Apôtres, en alternance avec un personnage juif. On devine St André avec sa croix, St Jacques avec un bâton de pèlerin, St Pierre nimbé, avec des clefs...
Le trumeau séparant les deux fenêtres est lui aussi couvert de statuettes représentant des saints. On reconnait St Etienne avec ses cailloux, St Jean Baptiste avec un agneau, St Armel avec son dragon, St Laurent avec son gril...
L'église Saint-Armel de Ploërmel c'est plus qu'une église c'est presque une cathédrale !... Le magnifique portail nord, Cette port présente de très nombreuse sculptures en tout genre. L'un des vantaux du portail date de 1533. On remarque trois espèces de cintres: le plein cintre, l'arc en tiers-point ou ogival et l'arc en anse de panier...
L'arc triomphal est formé de deux guirlandes de feuillage qui partent du bas du portail et s'arrondissent en plein cintre au-dessus des fenêtres.
Le portail nord se compose de deux portes en arc surbaissé. Les vantaux de ces portes sont ornés de personnages un peu raides, représentant les Apôtres (on reconnait Paul avec l'épée et Pierre avec les clefs). Parmi les Apôtres, on trouve Saint-Armel à la droite de Saint Paul. Au-dessus de la petite porte d'entrée est représentée l'Annonciation à Marie.
Au-dessus de l'arcature des deux portes, court une frise aux personnages finement sculptés: elle représente des scènes de l'enfance du Christ comme l'Annonciation, la Visitation, Joseph s'entretenant avec Marie, la Présentation au Temple, la Nativité, l'Adoration des Mages,, A la cour du roi Hérode, l'Annonce aux bergers, la massacre des enfants, la fuite en Egypte.
Le pilier prismatique est situé entre les deux portes... Sur la face du devant sont figurés: la mort - la résurrection - le Christ en gloire du jugement; à sa droite, les élus, palmes à la main; à sa gauche, les réprouvés précipités dans des gueules de monstres. Au sommet du pilier, les quatre évangélistes (Mathieu, Marc, Luc et Jean) à leurs pupitres; près de chacun, l'attribut qui le carctérise (le lion pour St Marc, le boeuf pour St Luc, l'aigle pour St Jean et l'ange pour St Mathieu). Le nom est gravé sous chaques statuette. De chaque côté du pilier, courent deus séries de niches dans chacune desquelles est sculptée une figure de femme représentant une vertu et foulant aux pieds la personnification du vice contraire:
A droite; la Force, l'Espérance, la Prudence:
A gauche: la Charité, la Tempérance, la Justice, la Foi.
Des niches s'étagent de chaque côté de l'arc triomphal, elles sont malheureusement vides depuis la Révolution.
Les arcs des portes sont surbaissés. Au centre - dessus de chaque porte - une série d'anges portant une banderole.
Dans les voussures de la porte droite, on reconnait Ste Marie Madeleine avec un vase de parfum et, lui faisant pendant, Ste Véronique avec le voile où sont reproduits les traits du visage de Jésus.
Dans la porte de gauche, Ste Marthe avec une croix et un glaive - une sirène enlevant un homme par les cheveux puis des personnages et animaux fantastiques.
A noter enfin la guirlande de feuillages sculptés qui remplit la première voussur de chacune des portes. Au milieu de ces feuillages, on peut distinguer une colombe, des escargots, un pourceau mangeant un gland.
Sur la porte ouest: Deux écussons représentent les armes du pape Léon XIII (à droite) et celles de Bretagne (à gauche).
Porte ouest de l'église St Armel à Ploërmel: Deux écussons représentent, l'un les armes du pape Léon XIII (à droite) et l'autre, celles de Bretagne (à gauche).
Les gargouilles : 29 au total.
Les huit verrières anciennes: elles retracent la légende de St Armel...
En bas de droite à gauche:
1 - Comment St Armel prend congé de ses compatriotes
2 - Comment le messager du roi vint quérir St Armel en Bretagne.
3 - Comment St Armel, en la cour du roi et en sa vue, guérit un pauvre
4 - Comment St Armel prit congé de Childebert
En haut de gauche à droite :
5 - Comment St Armel prit la guivre et l'emmena
6 - Comment St Armel jeta la guivre en Seiche
7 - Comment St Armel prêche et guérit un lépreux
8 - Comment l'ange noncia à St Armel sa mort et comment il trépassa
Fragments des XVIe et XVIIe siècles, recomposition de J.Bony (1969-1970). Deux représentations de la Pentecôte.
En bas, inscription latine mentionnant les familles de la Bouëxière et de Menues, propriétaires de Malleville.
Vitrail représentant des scènes de la vie de la bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne, épouse du duc Pierre II.
On y voit sa première communion, son mariage avec Pierre II, son couronnement; l'accueil des reliques de St François Xavier; sa profession religieuse; sa mort.
L'arbre de Jessé, vitrail datant des VI et VIIe siècles...
En bas (panneaux de gauche et de droite): Abraham et son fils Isaac portant le bois de sacrifice.
Au-dessus: Jessé, père de David, étendu sous un riche baldaquin.
Au-dessus de ce baldaquin, David jouant de la harpe.
Et tout en haut Marie tenant dans ses bras l'enfant Jésus (fils de David).
De chaque côté de ces personnages sont représentés les autres rois et patriarches du peuple juif.
Bannière pour les processions...
Tombeau des ducs de Bretagne: Jean II et Jean III...
Tombeau de Philippe de Montauban et de sa femme...
Vitrail dédié à St Armel (1957) : Les quatres panneaux du centre montrent St Armel au milieu des Ploërmelais.
De part et d'autre:
- Armel guérit un pauvre
- Armel capture la guivre
- Armel en sa stalle
- Panneaux du bas : procession des reliques de Saint Armel
Les voûtes de la nef centrale et des bas-côtés sont en bois, ornées de sablières, toutes différentes les unes des autres.
Ci-dessus, voûte en bois de la nef latérale.
Les entrées des poutres de bois sont sculptées et représentent d'immenses têtes de dragons dont les formidables mâchoires mordent les poutres.
Quelques détails des sablières...
Entrée des poutres représentant des têtes de dragons aux machoires imposantes.
Tribune et orgue datent de 1874.
La voûte en bois de la nef...
Piéta en bois polychrome du XVIIIème siècle...
Statue en bois polychrome de Ste Catherine (16ème siècle).
Statue en bois polychrome de Saint Roch (XVIIème)
Statue en bois polychrome de St Jean Baptiste (16è).
Statue en bois de Saint Antoine (17è).
Statue polychrome de Saint Armel...
Statue en bois de Ste Anne (XVIIIè)...
Evocation du Combat des Trente entre Ploërmel et Josselin...
La Maison Bigarrée, rue des Francs Bourgeois à Ploërmel...
Ploërmel, la maison des marmousets, rue Beaumanoir...
Ploërmel : Maison à colombages rue Beaumanoir...
Ploërmel, rue Beaumanoir, gros plan sur la maison des marmousets...
Taupont (tout près de Ploërmel), ancienne église du village...
Ancienne église de Taupont, près de Ploermel (56)...
Sortie de Ploërmel, vieille croix...
Vieille croix près de Quily (sud est de Ploërmel).
Chapelle Saint Gobrien à St Servant sur Oust (56)
A la mort de Saint-Gobrien, évêque de Vannes, en 725, un oratoire est édifié à l’emplacement de sa sépulture. Vers le
XIè siècle, une chapelle a remplacé ce premier édifice. Bientôt devenue insuffisante, elle fut remaniée et agrandie en
1548-1549. La chapelle comprend une nef unique, un transept aux croisillons très débordants et un choeur à chevet plat.
La nef s’éclaire de petites baies en plein cintre très ébrasées. Au XVIè siècle elle fut divisée en 2 parties égales par une
grande arcade en tiers-point. Au-dessus de la nef est une chambre haute destinés autrefois aux malades venus prier le
saint. Transept et choeur furent entièrement refaits au XVIè, les baies en tiers-point présentent des réseaux rayonnants et
flamboyants. Un clocher carré et trapu, avec flèche en ardoises, s’élève sur le croisillon nord, seul voûté d’ogives alors
que le reste de l’édifice est couvert d’une charpente lambrissée. Un décor peint orne les lambris du choeur, mal restauré
au début du XIXè siècle.
Alors que la chapelle n’était pas encore classée mais seulement inscrite, elle a fait l’objet de travaux importants de
maçonnerie, charpente, couverture dans les années 1990.
Fontaine près de la chapelle St Gobrien...
St Servant sur Oust, chapelle St Gobrien, quelques photos de l'intérieur de la chapelle et du Jubé...
Chapelle St Gobrien à St Servant sur Oust...
Chapelle St Gobrien à St Servant sur Oust...
GUEHENNO (56): Le Manoir des Lemay...
GUEHENNO (56) : Le manoir des Lemay, le colombier...
GUEHENNO (56) : L'église paroissiale et le calvaire monumental (le seul du Morbihan)...
Entre Vannes et Josselin, bien loin des diocèses de Cornouaille et de Léon, où les plus grands calvaires ont été érigés, le calvaire de Guéhenno est le plus beau et le plus grand du Morbihan.
Le calvaire est érigé
en 1550 par un nommé Guillouic, sous le règne d'Henri II, pendant l'âge d'or de la Bretagne. Une période prospère liée au développement de la culture du lin et du chanvre, de la pomme de terre et du blé noir ...et sans doute à Guéhenno, des carrières de granit. Une aristocratie villageoise émerge alors, soucieuse de laisser une trace de son passage.
Un soir de décembre 1794, en pleine Terreur, le calvaire et son enclos sont pillés et brisés par des soldats, en route vers Josselin. Les habitants en dissimulent les morceaux dans l'ossuaire, les greniers, les champs et les chemins creux.
Particularité architecturale typique de la basse-Bretagne, l'enclos paroissial est toujours constitué des mêmes éléments : un mur d'enceinte avec des échaliers, une porte triomphale, l'église, le cimetière, un ossuaire et bien sûr le calvaire, la pièce maitresse. Le calvaire est un vrai livre d'histoire religieuse, érigé afin de transmettre l'histoire sainte aux paroissiens illettrés.
L'arrivée, en 1853, de l'abbé Jacquot dans la paroisse sonne le renouveau du grand calvaire. Aidé par son vicaire, il entreprend de relever le calvaire et sculpte lui-même certaines statues afin de constituer un ensemble harmonieux. Porté par une inspiration sans limite, il décide d'y ajouter de nouveaux éléments, statues et bas-reliefs. En 1863, il lui adjoint un ossuaire. Epuisé, il s'éteint en 1866, à l'âge de 60 ans.
Ce calvaire est constitué de 2 socles rectangulaires superposés et décorés par des bas-reliefs, illustrant les scènes de la Passion du Christ. Les prophètes Jérémie, Isaïe, Daniel et Ezéchiel sont ajoutés au 19e siècle, devant les apôtres, Mathieu, Marc, Luc et Jean. La Vierge Marie, Jean, Véronique, Jessé, les larrons et le Christ lui-même, s'échelonnent sur le calvaire, amenant le regard vers le ciel et le Christ ressuscité.
Ajoutée par l'Abbé Jacquot, la colonne de la Flagellation porte les Instruments de la Passion. Elle est surmontée d'un coq, en référence au Reniement de Pierre. La tombe de l'abbé Jacquot qui même si elle ne fait pas partie du calvaire, fait aujourd'hui face à ce monument pour rappeler que cet homme se fit sculpteur pour restaurer son enclos paroissial. Un magnifique retable du 15e est adossé à l'ossuaire. Taillé dans seule pièce de granit de 2 mètres, il retrace la Passion du Christ avec une précision remarquable.
Le calvaire est réalisé en pierres de taille de granit, d'un ton beige à grain fin, extraites des carrières de Guéhenno. La qualité du granit permet un travail de la pierre très précis et offre des possibilités d'ajourement et de refouillement étonnantes. Le calvaire est de nouveau restauré en 2002, à partir des techniques minutieusement décrites par l'Abbé Jacquot. Le calvaire fait partie de l'association des 7 calvaires monumentaux (les 6 autres sont tous dans le Finistère : St Jean Trolimon, Pleyben, Plougastel Daoulas, Guimilliau, St Thégonnec et Plougonven).
GUEHENNO: Quelques photos de l'intérieur de l'église paroissiale.
Eglise paroissiale de Guéhenno: Les vitraux...
Guéhenno : La bannière pour les processions...
Guéhenno : La croix dans le bourg...