26 septembre 2016
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SÉLECTION DE TRÈS BELLES AFFICHES PUBLICITAIRES ANCIENNES, TOUS THÈMES CONFONDUS...
Voici une toute nouvelle sélection d'affiches anciennes. Quel plaisir de retrouver ces vieilles affiches vantant des marques qui, pour certaines, n'existent plus et avec des graphismes superbes (voir aussi à taper dans le cadre recherche: anciennes affiches, boissons, alimentation, vélo, divers...). Prenez la peine de regarder les signatures, vous finirez vite par reconnaitre certains grands affichistes comme Cappiello, Cassandre, rené Vincent, Mich, Savignac, Mucha, Jean Carlu, Jean Adrien Mercier, Hansi, Géo Ham,Ogé, Jean d'Ylem...
Commencez aujourd'hui par déguster sans modération quelques belles affiches de celui qui reste mon affichiste préféré: Cappiello !
Leonetto Cappiello, né à Livourne le 6 avril 1875 et mort à Cannes le 2 février 1942, est un peintre, illustrateur, caricaturiste et affichiste italien, naturalisé français en 1930.
Cappiello est considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française.
Le jeune Cappiello fait ses études à Livourne et publie en Italie, à l'âge de vingt ans, un premier album de caricatures. Installé en 1898 à Paris, où il commence sa carrière comme dessinateur humoriste, il collabore à de nombreux journaux, dont Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. Un an plus tard, en 1899, il obtient un énorme succès en publiant un album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche.
Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Il reste fidèle à l'imprimerie Vercasson jusqu'au début des années 1920, poursuit chez les Imprimeries réunies et commence, à la même période, à travailler régulièrement pour l'éditeur Devambez, avec qui il signe, de 1921 à 1936, un contrat d'exclusivité.
Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes JOB (1912), Parapluie Revel (1922), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932). Son style graphique, à partir des années 1910, s'épure, jusqu'à parfois ne laisser apparaître qu'un concept et la marque (comme dans la série Bouillon Kub).
Cappiello est également connu pour ses statuettes caricaturales, de glaise ou de plâtre, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.
Il est membre du jury de Miss France 1936.
Il fut d'abord inhumé au cimetière du Grand-Jas à Cannes, puis transféré en février 1956 au cimetière de Senlisse (Yvelines), dans la tombe où repose aussi sa femme Suzanne.
Je ne sais si vous avez apprécié ce défilé d'affiches anciennes de Cappiello, si oui, sachez que vous en trouverez d'autres dans les différents articles sur les affiches anciennes et il y en a sans doute beaucoup d'autres à découvrir !...
Après les affiches de Cappiello, voici maintenant celles de "Mich", un affichiste que j'aime beaucoup également, il a aussi réalisé quelques étiquettes de bouteilles de vin...
Sur les illustrations de Mich figure assez souvent un petit chien. Chez d'autres affichistes comme Théophile Alexandre Steinlen, c'est le chat qui est l'animal de prédilection...
Jean-Marie Michel Liebeaux dit Mich (1881-1923) est un caricaturiste, un affichiste et un dessinateur français de publicités, qui connut un certain succès au début du XXe siècle, puis dans les années 1920.
Né à Périgueux le 3 juillet 1881, Michel Liebeaux fait des études de peinture à Nantes. Amateur de cheval, il fait son service militaire dans la cavalerie.
Élève du peintre Chaudron, il commence par publier des petites satires locales. En 1904, il s'installe à Paris où ses dessins s'inspirent du style de Sem, né comme lui à Périgueux, en moins acide.
Devenu affichiste et dessinateur publicitaire sous le nom de Mich, au service de nombreuses marques, liées essentiellement au monde du cycle et de l'automobile : outre l'affiche pour l'embrocation Chanteclair (1910), il est le père du bonhomme stylo pour Onoto et du rémouleur accompagné de son chien pour les pneus Hutchinson. Il fut à l'origine de plusieurs affiches pour de grands constructeurs automobiles, en particulier pour Citroën.
Après les affiches de Cappiello et de Mich, voici celles de Cassandre, un autre Grand de l'affiche!. Par rapport aux affiches que vous venez le voir, le style change !.
Cassandre, pseudonyme d'Adolphe Jean Marie Mouron (né le 24 janvier 1901 à Kharkov, Ukraine, mort le 17 juin 1968 à Paris) est un graphiste, affichiste, décorateur de théâtre, lithographe, peintre et typographe français. Il est principalement connu pour ses affiches publicitaires pour l’Étoile du Nord, Dubonnet, ou du paquebot Normandie, réalisées dans les années 1930.
Né en Ukraine de parents français, après une enfance partagée entre la Russie et la France où il s'installe finalement en 1915, il fait un bref passage aux Beaux-Arts à Paris en 1918. Il y étudie la peinture et notamment l'impressionnisme, avant de rejoindre Lucien Simon à l'académie Julian.
Il s'intéresse très tôt au Bauhaus, dont l'influence transparaît dans ses compositions. En 1922, devant s'assumer financièrement, il est embauché par le studio de création indépendant Hachard, où il réalise ses premiers travaux publicitaires (margarine Sacac, pâtes Garres), qu'il signe du nom d'artiste de « Cassandre » en 1922 (parfois associé avec « Mouron » jusqu'en 1928).
Il ne voit initialement dans cette activité qu'un emploi alimentaire lui permettant de subsister en attendant de pouvoir vivre de sa peinture. Très lucide, il dira notamment : « La peinture est un but en soi. L'affiche n'est qu'un moyen de communication entre le commerçant et le public. » C'est la volonté de produire un message clair et facilement compréhensible qui l'amèneront à appliquer à ses visuels des conceptions empruntées à l'architecture et la géométrie. Le graphisme publicitaire, dont il deviendra un des maîtres incontestés, exerce une fascination croissante et il vient à y voir progressivement un moyen « de retrouver le contact perdu [de l'artiste peintre] avec un large public ».
En 1925, il est récompensé par le grand prix de l'Exposition internationale des arts décoratifs pour la création d'une publicité pour un magasin de meubles, Au Bucheron (1923), qui assure sa notoriété. Cette consécration est également l'occasion de faire la rencontre de Charles Peignot de la Fonderie Deberny et Peignot.
En 1926, il fonde l’agence « Alliance graphique ». Il travaille notamment pour l'agence de publicité Damour, dans les années 1930, en compagnie de Leonetto Cappiello et d'Albert Chavepeyer, le peintre des Gilles de Binche, originaire de Châtelet (Hainaut, Belgique) et avec l'agence Wallace & Draeger.
Il s'installe aux États-Unis, où il collabore au magazine Harper's Bazaar en 1936-1937, remplaçant Erté, et en réalise de nombreuses couvertures.
Entre 1928 et 1937, Il collabore avec la Fonderie Deberny et Peignot, pour qui il crée les polices de caractères Bifur (1929), Acier Noir (1935) et Peignot (1937).
À partir des années 1940, il délaisse la publicité et devient créateur de décors de théâtre et revient à la peinture.
En 1924, il épousa Madeleine Cauvet, dont il eut un fils, Henri Mouron, avant de divorcer en 1939. Il se remaria en 1947 avec Nadine Robinson, dont il divorça en 1954. Il sombra progressivement dans la dépression et se suicida à Paris, le 17 juin 1968, après une première tentative l'année précédente.
Jean d'Ylen, né le 7 août 1886 et mort le 21 novembre 1938 (à 52 ans), est un peintre, illustrateur et affichiste français, l'un des rares dessinateurs à utiliser dès 1924 une imagerie très proche du surréalisme, surtout pour la société Shell.
J'espère que vous avez aimé ma sélection d'affiches anciennes signées Jean d'Ylen, il y a, pour beaucoup d'entre elles, quelques similitudes avec les affiches signées Cappiello... Voici maintenant, à suivre, une sélection d'anciennes affiches signées Eugène Ogé, un autre grand de l'affiche que j'aime beaucoup...
Eugène Ogé (Paris, 5 mai 1861 - mai 1936) est un affichiste et illustrateur français.
Selon Anne-Claude Lelieur (1998), il est un « affichiste important de la Belle Époque, son style, d'abord influencé par celui de Chéret, a peu à peu évolué vers les scènes de genre, l'humour et la caricature ».
Eugène Ogé débute comme apprenti chez l'imprimeur parisien spécialisé dans les affiches, Charles Verneau. Il devient ouvrier lithographe. Durant cette période, il croise des artistes comme Willette, Forain et Steinlen.
Durant ses heures libres, il étudie à l'Académie Julian : il veut devenir artiste, et admire beaucoup Jules Chéret qui commence à révolutionner l'affiche.
Au milieu des années 1890, il ouvre son propre atelier et commence à dessiner des affiches d'abord sous contrat avec Verneau puis avec l'imprimeur Vercasson. Sous l'influence de Chéret, il compose des images avec des femmes opulentes. Son style évolue et il commence à avoir un certain succès. Ogé se consacre alors entièrement à cet art.
En 1900, il s'oriente vers un style plus caricatural : c'est la fameuse affiche Billards Brunswick avec ses trois vieillards à tête chauve, qui l'établit définitivement comme un des grands du genre.
En 1902, il collabore à La Lanterne, produisant des caricatures anticléricales : l'étendard de ce périodique est une reproduction de l'une des affiches d'Ogé, une représentation caricaturale d'un prêtre aux traits simiesques, coiffé d'un chapeau noir1.
Au cours des années qui précède la Première Guerre mondiale, il produit une centaine d'affiches, caricaturant souvent les grands de ce monde : la reine Victoria et la président Paul Kruger pour les pilules Dum Dum, les chefs d’États réunis au tribunal de La Haye pour la menthe-pastille de Giffard, etc.
Des marques importantes lui passe commande, son sens de l'humour séduit : Bouillon Maggi, Gellé frères, Bicyclette La Guêpe, Bazar de l'Hôtel de Ville, Réglisse Zan, Bec Auer, Thé Lombart, etc.
Durant le premier conflit mondial, Ogé ne fait presque plus d'affiches puis se tourne vers d'autres techniques, réalisant des maquettes de caoutchouc et des motifs destinés aux ballons publicitaires.
Hélas non datée (Lyon, 1910 ?), son affiche Teinture idéale s'inscrit dans une perspective prometteuse, celle des arts décoratifs des années 1920-30.
René Vincent, également connu sous le pseudonyme de Rageot, est un peintre, aquarelliste, dessinateur et affichiste français né en 1879 à Paris et mort en 1936 à Sarzeau.
Illustrateur dans plusieurs revues des XIXe et XXe siècles (L'Illustration, Lectures pour tous, La Vie parisienne ou Le Rire), il est aussi l'auteur de très nombreuses affiches publicitaires destinées, par exemple, à de grands magasins parisiens (Le Bon Marché), à des constructeurs automobiles (Peugeot, Bugatti) et à des marques de cigarettes (Gitanes, Balto). Il a également participé à la création d'un album pour la source Évian-Cachat (eau d'Évian).
Jean-Jacques Waltz, alias Hansi ou Oncle Hansi, né le 23 février 1873 à Colmar et mort le 10 juin 1951 à Colmar, est un artiste illustrateur français. (Voir une biographie assez longue dans Wikipédia...).
Eugène Noack (Colmar 1908, - Colmar 1985), dit Scheni était un artiste-peintre et un illustrateur alsacien.
Il est connu en Alsace, notamment pour ses représentations de petits garçons polissons au teint rougeaud et à la tête toute ronde, pilleurs de vergers, adeptes de l'école buissonnière. Ses scènes villageoises, truculentes, pleines de joie de vivre, rappellent parfois le style de Brueghel.
Hansi et Noack ne figurent pas dans la liste des affichistes mais, ma sélection ne reflète que mes gouts personnels et j'aime beaucoup ces deux dessinateurs alsaciens que j'ai appris à connaitre grâce à ma collection d'étiquettes de vins!.
Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901, au château Malromé à Saint-André-du-Bois, est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français. (Voir Wikipédia pour sa biographie...).
Robert Wolff dit Robys...
JOE BRIDGE:
Affichiste, dessinateur humoriste, professeur de dessin. - Collaborateur de nombreux journaux illustrés. - Compositeur de chansons. - En 1947, il devient président du syndicat autonome des dessinateurs journalistes. - Pseudonyme de Jean Barrez
New York 1886 - Paris 1967
Benjamin Rabier né le 30 décembre 1864 à La Roche-sur-Yon, mort le 10 octobre 1939 (à 74 ans) à Faverolles (Indre), est un illustrateur et auteur de bande dessinée français, qui s’est notamment rendu célèbre pour le dessin de La vache qui rit, et pour le personnage du canard Gédéon.
Il est considéré comme un des plus grands dessinateurs animaliers européens. L’univers de Benjamin Rabier est parsemé d’animaux. En 1906, Benjamin Rabier publie chez Jules Tallandier une édition entièrement illustrée des Fables de La Fontaine. Il illustra aussi le Roman de Renart et l’Histoire Naturelle de Buffon. En 1921, Léon Bel s’inspira d’un dessin de Benjamin Rabier comme logo de sa marque « La vache qui rit ». Cette vache décorait les camions de transport de viande fraîche pendant la Première Guerre mondiale et était surnommé la « Wachkyrie ». Mais son personnage de bande dessinée le plus célèbre reste Gédéon le canard, dont les histoires ont été publiées entre 1923 et 1939 en 16 albums. Il a aussi dessiné la célèbre baleine des Salins du Midi.
Georges Goursat dit Sem, né le 23 novembre 1863 à Périgueux et mort le 24 novembre 1934 à Paris, est un illustrateur, affichiste, caricaturiste, chroniqueur mondain, et écrivain français.
Toute sa vie, Sem a donné des réponses graphiques à des situations de communication diverses, qui vont de la presse à la publicité en passant par la création d’albums qui seront sa marque de fabrique. Il accompagne la mutation des supports au tournant du siècle, renouvelant la vie des images, créant et usant de nouvelles pratiques, multipliant les supports d’images comme la publicité sur le lieu de vente. Dans un appétit de création qui ne s’embarrasse pas des frontières arts appliqués - arts plastiques, il contribue à la montée de nouveaux usages, accompagnant les débuts de ce qui deviendra la communication visuelle. De ce point de vue, il appartient entièrement à son époque, qui tente en ce début de siècle de faire une synthèse des arts et de faire communiquer industrie et expression artistique.
Sem devient parisien en 1900, il a trente-sept ans et maîtrise parfaitement son style ; sa signature est fixée, Georges Goursat est devenu Sem, en hommage à Amédée de Noé dit Cham dont il admire l’œuvre. S’il s’éloigne de la tradition satirique et du maître Cham, c’est pour un traitement original de la caricature, à mi-chemin entre portrait in situ et portrait charge. Une représentation synthétique très lisible : aplats de couleur cernés de noir, utilisation de fonds colorés avec personnage en premier plan, forment un vocabulaire efficace et esthétique. Aplats de couleur et traits de contour nerveux vont remplacer peu à peu les personnages lilliputiens à tête géante, hérités de la tradition caricaturale.
La presse est un passage obligé de tous les dessinateurs. Après Périgueux, sa ville natale, Bordeaux et Marseille, où il a su montrer les figures locales, femmes et hommes de peu, travailleurs des rues, messieurs du barreau, en revue dans les journaux locaux, Sem se confronte à la vie parisienne, (Maxim's, Longchamp Hippodrome de Longchamp, ...). Autodidacte, c’est son succès auprès des lecteurs de la presse locale et l’engouement des albums bordelais qui lui donnent légitimité pour poursuivre son chemin. Il profite de l’âge d’or de la caricature, et trouve dans le dessin des silhouettes, l’objet de son travail. Il apportera à la caricature la caution esthétique du genre qu’on a pu définir comme un art sans art. La presse parisienne accueillera ses dessins avec intérêt. Ils trouveront écho chez un public friand d’images, de portraits de personnalités. Au printemps 1900, Sem arrive en pleine exposition universelle. Paris entend faire la démonstration de sa puissance, à la veille de la Première guerre Mondiale. L’exposition coloniale, vitrine d’une France riche d’un large empire et d’une industrie florissante qui sait contribuer à l’essor des arts, occupe tous les Parisiens.
Sem va embarquer dans cette effervescence, et contribuer à forger les mythes du début du XXe siècle : foi en la modernité et aux conquêtes du progrès. C’est avec l’album Le Turf qu’il va conquérir Paris. (Extrait d'une biographie sur Wikipédia).
« Issu d’une famille d’industriels, Jean Colin (1911-1982) trouve sa voie très tôt et décide de suivre les cours des Arts décoratifs, d’où il sort en 1933. Il y est successivement élève de Cassandre et de Carlu. En 1935, il entre dans l’atelier du dessinateur et éditeur Raymond Gid. Il y reste jusqu’en 1939. En 1937, année de l’exposition parisienne internationale des Arts et Techniques, il collabore aux panneaux publicitaires réalisés par Gid pour le pavillon de l’Enseignement.
De 1941 à 1950, Jean Colin est l’auteur d’une quarantaine d’affiches pour le cinéma très représentatives du style graphique des années 1940. Avant même sa sortie de l’École des arts décoratifs en 1932, il signe sa première affiche pour le film d’Edmond T. Greville Plaisirs de Paris. Il ne dessine sa seconde affiche pour le cinéma que dix ans plus tard. Dans l’intervalle, Jean Colin travaille pour la société de production Films Orange. Il réalise des invitations, des pages publicitaires et des photomontages qui paraissent dans la revue Le Film, qui remplace La Cinématographie française lors de son interruption durant la Seconde Guerre mondiale, entre 1940 et 1944 […] Ces réalisations l’amènent à travailler pour des films documentaires dont la société Arts-Sciences-Voyages assure la promotion.
En 1943, il obtient le grand prix de l’Académie de l’affiche pour la reprise d’un film de 1936, L’Appel du silence, consacré à la vie du père de Foucauld. Il n’abandonne pas pour autant le domaine de la fiction, et produit de très belles affiches composées d’un mélange de dessins et de photographies pour des films aussi célèbres que Les Anges du péché de Robert Bresson en 1943, Le Ciel est à vous de Jean Grémillon en 1943, ou encore, la même année, Le Voyageur sans bagages, de Jean Anouilh et Jean Aurenche. Après la guerre, sa carrière dans ce domaine se poursuit avec, entre autres, des affiches pour Sortilèges de Christian-Jaque (1945), la ressortie de Zéro de conduite de Jean Vigo en 1945, La Marie du port (1950) et Les Portes de la nuit de Marcel Carné (1946). Sa dernière affiche est celle d’Odette, agent S 23 d’Herbert Wilcox (1950), qui est une quintessence de son art graphique.
À partir des années 1950, Jean Colin travaille essentiellement pour l’affiche publicitaire. Ses principaux clients sont Air France, la SNCF et les boissons Perrier, Cinzano ou Coca-Cola. Une de ses affiches les plus célèbres est celle du zèbre Cinzano. Il signe également des affiches pour des marques de cigarettes (Gitanes, Gauloises, Balto) ainsi que pour des marques d’électroménager (Philips, Laden). »
Paul Hubert Colin, né le 27 juin 1892 à Nancy et mort le 18 juin 1985 à Nogent-sur-Marne, est un artiste peintre, dessinateur, costumier, scénographe et affichiste français, l'un des plus novateurs et influents de la première partie du XXe siècle.
Élève d'Eugène Vallin et de Victor Prouvé, Paul Colin s'affirme après la Première Guerre mondiale comme le chef de l'école moderne de l'affiche lithographiée (ou passant par de nouvelles techniques de reproduction faisant appel à l'héliogravure et la sérigraphie). Il est l'auteur de plus de 1 400 affiches, de décors de théâtre et de costumes.
Révélé en 1925 par son affiche pour la Revue nègre, qui contribue à lancer la carrière de Joséphine Baker, il travaille pendant près de quarante ans pour les arts de la scène et le monde du spectacle.
Son style, au début très marqué à la fois par l'Art déco et la Nouvelle Objectivité, devient rapidement très personnel et difficile à faire entrer dans une simple catégorie : la justesse synthétique de ses portraits, la force d'évocation de ses affiches pour les grandes causes en font un maître de la communication visuelle dont l'œuvre reste aujourd'hui exemplaire et très actuelle.
Son album Le Tumulte noir (1927), magnifiant Joséphine Baker et les musiciens de jazz de la Revue nègre, constitue sans doute un chef-d'œuvre.
Il est le fondateur et directeur d'une école de dessin (1929-1970) sur le boulevard Malesherbes à Paris. (Wikipédia).
Albert Dubout, né à Marseille le 15 mai 1905 et mort à Saint-Aunès (Hérault) le 27 juin 1976, est un dessinateur humoriste et peintre français caractérisé par son trait contourné et ses personnages caricaturaux, petits messieurs à chapeaux et très grosses femmes en robes.
Albert Dubout est né le 15 mai 1905 à Marseille. Après des études au lycée de Nîmes où il a pour camarade Jean Paulhan, puis à l'école des Beaux-Arts de Montpellier, où il rencontre sa première épouse, Renée Altier. Il monte à Paris à 17 ans. Ses premiers dessins sont sortis dans L'Écho des étudiants de Montpellier en 1923.
En 1929, Philippe Soupault, directeur littéraire aux éditions Kra, lui fait illustrer son premier livre : Les Embarras de Paris de Boileau. Il effectue son service militaire à Saint-Cloud au 6e groupe GAA.
Il illustre près de quatre-vingts ouvrages, dont dix-huit recueils de dessins, dont des livres de Boileau, Beaumarchais, Mérimée, Rabelais, Villon, Cervantes, Balzac (Les Cent Contes drolatiques), Racine, Voltaire, Rostand, Poe, Courteline et simultanément des textes officiels (code des impôts) et de nombreux romans (dont les « San Antonio »). Il donna des dessins pour Clochemerle de Gabriel Chevallier.
Il collabore à divers journaux et revues dont Le Rire, Marianne, Éclats de Rire, L'os libre, Paris-Soir, Ici Paris…
Il réalise aussi des affiches de cinéma et de théâtre ainsi que des décors. Il travaille dans la publicité, fait de la peinture à l'huile (il a réalisé soixante-dix tableaux), dessine de nombreuses couvertures de livres et des pochettes de disques, ainsi que de très nombreux dessins mêlant humour et pornographie.
Au cinéma, il réalise d'abord deux courts films d'animation en 1947, Anatole fait du camping et Anatole à la tour de Nesles, qui mettent en scène le malingre Anatole et son adversaire, le brutal Sparadra. Il scénarise ensuite La Rue sans loi en 1950 et Anatole chéri en 1954 : ces deux films, qui transposent son univers graphique dans le « monde réel », sont des échecs commerciaux.
En 1951, son nom apparaît dans le Petit Larousse. En 1953, le président Vincent Auriol le décore de la Légion d'honneur.
En 1965, il illustre les Aventures de San-Antonio à la demande de Frédéric Dard.
Il est inhumé au cimetière Saint-Fulcrand de Saint-Aunès, où il a été rejoint dans la tombe par sa seconde épouse Suzanne Ballivet, artiste peintre.
Henry LE MONNIER: 1893 - 1978, dessinateur et affichiste, auteur de très nombreuses affiches publicitaires...
Pierre Okley (de son vrai nom Pierre Gilardeau), né à Nantes le 29 novembre 1929 et mort à Guérande le 26 octobre 2007, est un affichiste français, spécialisé dans le dessin de pin-up.
Pierre Okley fait sa carrière à Paris où il a son logement dans le 20e arrondissement.
Les plus célèbres de ses affiches ont été réalisées pour le Moulin Rouge, le Lido, le Châtelet, Mogador et les Folies Bergère. Il représentera parfois sa propre femme dans ses projets d'affiches.
Il fait partie, avec René Gruau, Brenot et Aslan des grands affichistes des années 1950 à 1970 spécialisés dans la représentation de femmes et plus particulièrement de pin-ups (parmi ses nombreux amis a noté the peters sisters, Dalida, Albert de Smet qui lui consacras un article dans paris montmartre). Okley était célèbre pour sa gentillesse et sa simplicité.
Severo Pozzati dit SEPO (1895-1983).
Géo Ham, pseudonyme de Georges Hamel, né le à Laval, mort en juin 1972 à Paris, est un peintre et illustrateur français.
Il est particulièrement connu pour ses illustrations d’avions ou d’automobiles parues dans L'Illustration.
Son père ingénieur-chimiste tenait rue de la Paix à Laval, un magasin de matériel photographique, et sa mère, au même endroit, dirigeait un rayon de parfumerie. Grâce à son père, également éditeur de cartes postales, Georges Hamel allait voir naître en lui une vocation pour le dessin et la peinture.
Enfant, il peignait déjà à la gouache des paysage de la campagne mayennaise et à 13 ans, à l'occasion d'une course automobile organisée le 11 mai 1913 dans le centre-ville, il croqua une série de personnages, confirmant ainsi ses dispositions pour le dessin et la peinture.
Scolarisé de 5 à 8 ans, à l'Immaculée-Conception de Laval, il est également élève au Lycée de Laval de 1912 à 1914. Il partit ensuite pour Angers où il fit la connaissance de jean-Adrien Mercier, qui devint son guide et son conseiller.
En 1918, il fut reçu à l'École des arts décoratifs puis fut nommé Peintre officiel de l'Air en 1931.
Il s'imposa très vite parmi les dessinateurs les plus chevronnés et eut les honneurs d'une couverture dans l'Omnia. Il devint l'un des plus prestigieux champion de l'Art-Disco[Quoi ?].
En 1927, le magazine L'Illustration possédait en lui un collaborateur qui lui coûtait très cher, mais dont la première page était un dessin, une affiche ou une voiture de course signée Géo Ham. Les grandes marques automobiles Amilcar, Rolls-Royce, Talbot, Delahaye, Chenard et Walker bénéficièrent également de son talent.
Géo Ham était aussi un passionné d'aviation, ami de Jean Mermoz et Antoine de Saint-Exupéry. Il devint le peintre officiel de l'armée de l'Air pour l'Aéropostale. Il traversa la Cordillère des Andes à bord d'un avion piloté par Henri Guillaumet. Il partit ensuite en Éthiopie comme envoyé spécial de L'Illustration à l'occasion de la guerre contre l'Italie en 1935. On le retrouva en 1935 avec les troupes du général Franco en Espagne. Il participa également une fois à la course automobile des 24h du Mans en 1933.
Après la guerre, commença pour lui un lent déclin causé par l'arrivée de la photographie dans les journaux. En 1950, il réalisa néanmoins un grand reportage pour le journal Élite française sur Paris, Amsterdam et Téhéran. À la fin des années 1950, on ne vit plus sa signature. Il vivotait, abandonné de tous sauf de son vieil ami Jean-Adrien Mercier. Il vendit la Bugatti qu'il avait achetée dans les années fastes. Célibataire, il s'était fait une réputation de séducteur avec Paul Morand dont il était devenu l'ami.
Jean-Adrien Mercier était à ses côtés quand il mourut au mois de juin 1972 à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. On prétend que seulement 19 personnes assistèrent à ses obsèques. Mort sans héritier, ses œuvres ont été dispersées ou vendues. Il repose au cimetière de Laval.
Pierre Fix Masseau (1905 - 1994), affichiste français, fils du sculpteur Pierre Félix Masseau.
Fix-Masseau a étudié à l' École Boulle [1] et l' Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris. Il a commencé en 1927 à travailler pour le Nortier d'imprimeur parisien. Un an plus tard , il est devenu un étudiant de l'illustrateur ukrainien-français AM Cassandre [2] à Versailles. Pierre Fix-Masseau applique aux côtés de Rex Whistler (1905-1944) et Cassandre comme les principaux affichistes et concepteurs de son temps, le temps de l' Art Déco . Le trafic était un sujet populaire de l'art déco (par opposition à dynamique, d'exiger le sujet, est la forme géométrique congelée). Entre 1929 et 1939, il a travaillé pour la publication Paris Edita, après la guerre, pour l'éditeur Aljanvic, aussi pour un certain nombre de grandes entreprises (Shell, Air France, Philips) et la Loterie Nationale.
Hervé Morvan, né le à Plougastel-Daoulas (Finistère), et mort le à Paris, est un illustrateur et affichiste français.
Formé à l'École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris où il apprend à maîtriser l'art mural, la fresque et le vitrail, Hervé Morvan choisit de se tourner vers l'illustration publicitaire. Sa première affiche est imprimée en 1942.
Auteur de plus de 150 affiches de films, on lui doit aussi des images pour le vin Gévéor, les cigarettes Gitanes, les montres Kelton, des pochettes de disques pour les sélections sonores Bordas (Corneille, Racine, Molière, Homère, Musset), des affiches promotionnelles pour divers chanteurs, à commencer par Léo Ferré, pour qui il réalise en outre la pochette de deux albums : La Chanson du mal-aimé (1957) et Encore du Léo Ferré (1958).
Il s'est également essayé à l'illustration de livres pour enfants parus aux Éditions P.I.A. en 1953, sur des texte de Jean des Vallières.
Il est l'auteur des versions stylisées de la tête du tirailleurs sénégalais Banania, réalisées dans les années 1950.
Raymond Savignac, dit communément Savignac, né le à Paris et mort le à Trouville-sur-Mer1, est un affichiste français.
On lui doit notamment de nombreuses affiches publicitaires qui font maintenant partie du patrimoine culturel français. Le fil conducteur de ses œuvres est une simplicité efficace et une touche d'humour.
Autodidacte, il commence sa carrière d'affichiste en 1935 à l'Alliance graphique sous la tutelle de Cassandre. Mais c'est en 1949 qu'il rencontre le succès grâce notamment à une fameuse publicité pour les savons Monsavon au lait. Il disait de lui-même : « Je suis né à l'âge de quarante et un ans, des pis de la vache Monsavon. »
À Trouville-sur-Mer, où il s'était retiré en 19791, le musée Montebello lui consacre une salle au sein de la galerie du musée. On y trouve ses œuvres par roulement, un film de 24 minutes où Savignac raconte la création d’une affiche, ses productions trouvillaises, ainsi qu'une borne interactive rassemblant toute la collection du musée.
Une promenade sur la plage lui est également dédiée. On peut y voir quelques-unes des affiches qu'il a consacrées à la station balnéaire normande. Un parcours en ville a été également conçu pour découvrir les murs peints représentant des affiches locales de l'artiste.
Georges Léon Jean Carlu est un dessinateur publicitaire et affichiste français issu d'une famille d'architectes né le à Bonnières-sur-Seine et mort à Nogent-sur-Marne le 1. Son frère Jacques Carlu dirigea la construction du palais de Chaillot à Paris.
Né en 1900 à Bonnières-sur -Seine, Jean Carlu commence sa carrière comme affichiste professionnel en 1919, à la suite d’un concours pour une marque de dentifrice (Glycodont, en 1918). Il assume la fonction d’illustrateur de 1919 à 1921 puis devient dessinateur publicitaire en agence chez Wallace & Draeger2, entre 1921 et 1923 ; il crée ses premières œuvres dans un style Art déco : le Kid de Charlie Chaplin, Dentifrice Gellé frères...
Attiré par le cubisme et par l’œuvre de Juan Gris ainsi que par Albert Gleizes, il fut un des premiers à comprendre que pour fixer l’image d’une marque dans l’esprit du consommateur, il devait procéder par l’utilisation de formes schématisées et de couleurs très expressives. Ces mêmes qualités confèrent à ses affiches leur dimension d'œuvres d’art. On lui doit notamment deux affiches devenues célèbres pour Monsavon et Théâtre Pigalle. Il a aussi travaillé pour Air France comme illustrateur mais aussi comme directeur artistique en 1956.
Jean Carlu a aussi travaillé en Belgique et dessiné une affiche publicitaire de 3 × 4 m pour les usines de peintures Lavenne Frères à Dour, vraisemblablement dans les années 1960. Son épouse est décédée en 1982.
Bernard Villemot, né le à Trouville-sur-Mer (Calvados) et mort en 1989, est un affichiste français connu pour ses affiches engagées comme La Croix Rouge et ses affiches pour Orangina.
Il est le fils du dessinateur et humoriste Jean Villemot. Après des études à l'Académie Julian, il s'inscrit à l'école Paul Colin dans les années 1932-1934.
Sa première affiche date de 1933, affiche pour le Commissariat général à l'Éducation dirigé par Jean Borotra. Dans les années d'après-guerre, en 1945-1946, il réalise de nombreuses affiches pour la Croix Rouge, les Journées des Forces françaises libres, ainsi que pour l'Entraide française.
Tout en continuant de travailler pour les pouvoirs publics, il réalise en 1947-1948 ses premières affiches commerciales, notamment pour Air France, grâce aux Frères Baille qui viennent de créer leur agence de publicité. En 1949, il partage une exposition avec Raymond Savignac à la Galerie des Beaux-Arts. En 1956, il est demandé par la compagnie de transport aérien Air France et dirigé par Jean Carlu de saisir l'esprit de l'Inde. Il collabore avec Jean Laurance, chef de publicité de Gaumont, UGC et Pathé, en réalisant des affiches de cinéma : Nous sommes tous des assassins de Cayatte, puis La Tête contre les murs de Franju en 1959. S'ensuivra une collaboration complice et longue avec Jean Davray pour la marque Orangina. Il crée une image-symbole qui deviendra le logo de la marque universellement reconnue.
1965 est marquée par le début de sa collaboration avec les Chaussures Bally et pour Perrier. À propos des affiches Perrier, il se dit influencé par ses maîtres Paul Colin, Leonetto Cappiello et Cassandre. Il devient professeur à l'École supérieure des arts décoratifs et président de l'Alliance graphique.
Dans les années 1970-1980, il sera, tout comme Savignac, rejeté par le milieu publicitaire. « Nous autres affichistes, nous avons été obligés de prendre le maquis. Le pays était occupé par les armées du marketing. »
Sa ville natale, Trouville-sur-Mer, lui a consacré une exposition rétrospective en 1977. Une autre exposition rétrospective a eu lieu en 1982 à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris. Une troisième exposition s'est tenue à la Bibliothèque Forney, à Paris, du 18 septembre 2012 au 5 janvier 2013.
Les œuvres de Bernard Villemot se caractérisent par un dessin épuré, qui privilégie une lecture immédiate. Il utilise surtout des coloris chauds qui accompagnent un message positif sur l'entreprise qui commande l'affiche. La campagne publicitaire pour EDF est typique de cette démarche: l'affiche représente un homme sous une douche d'étincelles et glorifie ainsi l'électricité2.
Bernard Villemot est l'un des derniers artisans de l'affiche publicitaire à résister à l'apparition de la publicité marketing, qui privilégie l'efficacité au détriment du travail artistique. Les éléments publicitaires en eux-mêmes, que ce soit une bouteille Perrier ou Orangina
Lucien Achille Mauzan, né à Gap le et mort le dans sa ville natale, est un peintre, affichiste et sculpteur français, qui a fait partie du mouvement artistique Art déco. Il a accompli ses études de peinture à l'école des beaux-arts de Lyon.
Charles Loupot, né à Nice (Alpes-Maritimes) le et mort aux Arcs-sur-Argens (Var) le (à 70 ans), est un affichiste et graphiste français.
Charles Loupot, dont la carrière s’étende de 1916 jusqu’au début des années 1960, reste dans l’histoire de l’affiche comme un des créateurs majeurs de la période de l’entre-deux-guerres, aux côtés de Cassandre, Jean Carlu et Paul Colin. Il a résidé principalement à Paris, à Montmartre, et possédait une maison de campagne à Chevroches, dans la Nièvre.
Élève de l’École des Beaux-Arts de Lyon, il participe à la Première Guerre mondiale, est blessé en 1914 et réformé. Il rejoint ses parents en Suisse. S'ouvre alors pour lui, jusqu'en 1923, la période suisse. Dans ce pays, il délaisse la peinture et dessine plus de 60 projets d'affiches pour des imprimeurs suisses qui lui enseignent les contraintes et les ressources de la pierre lithographique.
Il revient en France en 1923. Remarqué par les imprimeurs français, il crée une série impressionnante d'affiches, notamment pour les voitures Voisin, les meubles des Galeries Barbès, Peugeot, le thé Twining, les shampoings Dop, Ocap, les peintures Valentine, des produits désormais manufacturés en série. Il s'installe en 1931 dans un atelier à Montmartre. Il est promu chevalier de la Légion d'honneur en 1937.
De 1937 à 1960, c'est la période St Raphaël Quinquina. Pendant vingt-trois ans, il est directeur technique de l'agence de publicité Les Arcs à Paris, rebaptisée après guerre Atelier Loupot (en association avec Werner Häschler et Rolf Ibach). Devenu styliste, il modifie progressivement l'identité visuelle de la marque d'apéritif pour habiller toutes les approches de la firme avec les professionnels et le grand public. Une démarche inconnue à l'époque, demeurant exemplaire.
Pendant l'Occupation, il réside dans sa maison de Chevroches où il pratique surtout la peinture. De 1946 à 1952, dans l'après guerre, il retravaille pour les vins Nicolas et réalise ses dernières affiches notamment pour Vichy Célestin, Lion Noir, la Foire de l'Olive à Draguignan, avant de concevoir le logo de l'Air Liquide illustrant mondialement son talent de synthèse.
Ses parents avaient acquis en 1932 une propriété aux Arcs-sur-Argens dans le Var. Il fait régulièrement des séjours dans cette ville où il s'installe dans ses dernières années. Lorsque la commune décide de restaurer le vieux quartier du Parage, il convainc la municipalité de définir un cahier des charges rigoureux afin que les travaux soient faits de manière harmonieuse. Il joue de sa notoriété pour trouver les premiers acquéreurs, des Parisiens très en vue.
Après sa disparition, le Club Français de la Médaille fait frapper en 1973 une médaille à son effigie, réalisée par Marcel Jacno. Une biographie, par Christophe Zagrodzki, est publiée en 1998 aux éditions du Cherche-Midi. FR3 Bourgogne coproduit en 2000 un film de Jacques Tréfouël, Charles Loupot ou la naissance de l'affiche moderne. Le musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland de Clamecy (Nièvre) consacre à Loupot une salle d'exposition permanente. Les communes des Arcs-sur-Argens, de Clamecy et d’Échirolles donnent le nom de Charles Loupot à une de leurs rues.
O'Galop, pseudonyme de Marius Rossillon, est un artiste peintre, dessinateur humoristique, affichiste et réalisateur français, né le à Lyon et mort le à Carsac-Aillac (Dordogne).
O'Galop travaille pour de nombreuses revues humoristiques : Le Rire, où son frère Ulysse est rédacteur en chef, Le Pêle-Mêle, Le Cri de Paris, Le Charivari...
Il est l'inventeur en 1898 de Bibendum, pour les pneus Michelin, dont il est l'affichiste attitré jusqu'en 1910.
Après avoir réalisé des plaques de verre pour des lanternes magiques, il passe à la réalisation de dessins animés. Il réalise, comme ses amis Émile Cohl et Benjamin Rabier, une trentaine de courts métrages entre 1912 et 1924.
Il est l'auteur de publicités et d'affiches destinées à des marques comme le dentifrice Gibbs (en), les pâtes Lustucru, les stylos Waterman ou l'alcool de menthe Ricqlès.
Il écrit ou illustre des livres pour enfants ainsi que des recueils d'images d'Épinal comme l'album Monsieur Pitoncourt.
Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l'Empire d'Autriche, aujourd'hui se trouve en République tchèque) le et mort à Prague le (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d'intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau.
Francisque Louis Gustave Poulbot, né à Saint-Denis le 6 février 1879 et mort à Paris (18e) le 16 septembre 1946, est un affichiste, goguettier, dessinateur et illustrateur français.
Né dans une famille d'enseignants — ses parents sont instituteurs —, Francisque Poulbot est l'aîné de six enfants. Doué pour le dessin, il n'ose cependant pas se présenter à l'École des beaux-arts. À partir de 1900, ses dessins commencent à être publiés dans la presse. Il s'installe à Montmartre et épouse, en février 1914, Léona Ondernard, avant de partir pour le front ; il est cependant réformé l'année suivante. Durant la Grande Guerre, il signe des affiches et des cartes postales patriotiques, ce qui lui vaudra, pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, d'être assigné à résidence.
Très attaché à la vie montmartroise, Poulbot s'associe, en 1920-1921, à la création de la « République de Montmartre » avec ses amis Adolphe Willette, Forain et Maurice Neumont. Il est à leur côté membre de la goguette du Cornet. En 1923, pour venir en aide aux enfants nécessiteux de Montmartre, il ouvre un dispensaire rue Lepic.
Il meurt dans sa maison, au 13 avenue Junot à Montmartrele 16 septembre 1946 et est inhumé au cimetière de Montmartre.
Le néologisme « poulbot » a été créé en référence à ses nombreuses illustrations représentant des titis parisiens : les gamins des rues. Une illustration de Gavroche, le célèbre personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo, en est le parfait exemple. Il est également à l'origine du couple de poupées fétiches de la Première Guerre mondiale Nénette et Rintintin.
Au 43 bis de la rue Damrémont, on peut voir un remarquable ensemble de faïences murales décorées par Poulbot sur le thème de la vie des poulbots dans le Montmartre de 1910. Cet ensemble décorait l'accès d'un ancien bain-douches.
Publicités publiées dans le journal l'illustration...
ANDRE WILQUIN :
Aslan, ou Alain Aslan, de son vrai nom Alain Gourdon, né à Lormont (Gironde) le et mort le (à 83 ans) à Sainte-Adèle au Canada, est un peintre, illustrateur et sculpteur français. Il est surtout connu en France pour ses pin-up. Son frère aîné, Michel, également illustrateur, a réalisé entre 1950 et 1978 la plupart des couvertures des romans policiers publiés aux Éditions Fleuve noir.
Pierre-Laurent Brenot (né le à Paris et mort le à Loches) est un styliste, affichiste et artiste peintre français. Il est surnommé le « père de la pin-up française ».
Le , Raymond (Pierre-Laurent) Brenot naît au numéro 44 de la rue de Vanves, Paris 14e.
En 1928, il entre à l'École Estienne (École du livre) dont il suit les cours pendant trois ans.
En 1932, il poursuit sa formation de dessinateur avec Fernand Hertenberger. Les dons d'observation et la précision du coup de crayon de Pierre-Laurent Brenot sont de suite remarqués.
Pendant les années mode (de 1936 à 1950), grâce à son audace et à son talent, il est engagé par monsieur Chatard, grand tailleur pour hommes et femmes, dans le cadre de son magasin Fashionable, au numéro 16 du boulevard Montmartre. Il crée alors une ligne de costumes pour hommes. Sur sa lancée, il réalise de nombreux dessins de mode pour d'autres grands couturiers (Christian Dior, Jacques Fath, Cristóbal Balenciaga, Nina Ricci, Jeanne Lafaurie…) ainsi que pour les maisons Lanvin et Rochas, ou pour des modistes (Maude et Mano, Legroux, Paulette).
Il commence par ailleurs à réaliser de nombreux portraits, notamment ceux d'Arletty, de Françoise Fabian, de Boris Vian et de Jean-Claude Brialy.
À partir de 1944, il entame une carrière d'affichiste et d'illustrateur. Toutefois, avec l’essor de la photographie dans les années soixante, cette activité se réduit. Pierre-Laurent Brenot se réoriente alors vers sa vocation initiale d'artiste-peintre.
Le 8 mai 1998, Pierre-Laurent Brenot décède à l'âge de 84 ans, dans sa propriété de Loches.
Jules Chéret, né à Paris le , et mort à Nice le , est un peintre et lithographe français, maître populaire de l'art de l'affiche.
Son père est typographe. À partir de 1849, il reçoit une formation de lithographe pendant trois ans, avant de travailler comme ouvrier dans une entreprise spécialisée dans les images religieuses. Il s'inscrit aux cours du soir de la Petite École à Paris, future École nationale des arts décoratifs, où son maître, Horace Lecoq de Boisbaudran, lui apprend l'esquisse de mémoire et le dessin du mouvement.
Il est admis aux Beaux-arts de Paris, puis part pour l'Italie, voyage typique d'une formation artistique de l'époque.
Après un voyage à Londres en 1854, il réalise en 1858 une affiche très remarquée pour une opérette d'Offenbach, Orphée aux enfers. L'année suivante, il retourne à Londres, où il admire les œuvres de Turner et Constable. Il rencontre également le parfumeur Eugène Rimmel, qui devient son ami et mécène et pour lequel il exécute des étiquettes et des décors floraux en tant que dessinateur. Il reste à Londres près de six ans.
En 1866, de retour en France, Jules Chéret ouvre son premier atelier de lithographie à Paris, où il réalise des centaines d'affiches. Sa première affiche connue est La Biche au bois. En 1881, il cède son imprimerie à la maison Chaix, dont il devient le directeur artistique. Il y fera imprimer la revue Les Maîtres de l'affiche et aura pour élèves Lucien Lefèvre, Georges Meunier et René Péan, parmi les plus brillants.
Ses créations joyeuses, son aisance à aborder différentes techniques, ont naturellement porté Jules Chéret vers l'art de l'affiche dont il fut un pionnier. Les centaines d'affiches qu'il a produites constituent une riche collection, témoignages émouvants des lieux fameux de l'époque : Folies Bergère, musée Grévin, grands magasins, bals.
Admirateur de Watteau, son mot d'ordre semble avoir été la légèreté et le mouvement. Le personnage fétiche de ses affiches est une femme joyeuse, élégante et qui semble toujours en mouvement. On la reconnaît facilement et elle est une des caractéristiques du style de Chéret : c'est la « Chérette ». Cette représentation de femme dont la taille est fortement marquée, qui est toujours quasiment comme en état d'apesanteur et qui dévoile ses charmes dans les extrêmes limites du publiquement acceptable — selon les normes sociales de la Belle Époque — est un formidable outil publicitaire. On la retrouve sur d'innombrables affiches à une époque où l'offre de produits de grande consommation se développe. En l'érotisant, en l'hypersexualisant, « sans tomber dans le graveleux […] Chéret a su cristalliser une somme de fantasmes en une figure parfaitement conformes aux appétences de la domination masculine », dans un climat ambiant oscillant entre célébration de « la » femme et misogynie : elle incarne un objet de désir, qui se transmet à l'objet à vendre2.
L'œuvre de Chéret exerce une influence sur les peintres de son époque : Henri de Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard en France ; Dudley Hardy en Angleterre ; Henri Meunier et Privat Livemont en Belgique.
Germaine Bouret est une illustratrice française née à Paris, le et décédée le . Elle a trouvé l’inspiration dans la rue et les squares en dessinant les enfants, thème quasi exclusif de son œuvre, et rapidement elle s’est spécialisée dans les cartes postales et les gravures en différents formats, qui seront très largement diffusées dans de nombreux foyers français. Elle a également illustré des livres pour enfants comme Alice au pays des merveilles1 et les contes de Perrault2.
Son travail et sa vie sont très étroitement liés à celui de son frère jumeau Marcel Bouret, qui rédigera l’intégralité des légendes de ses dessins, pour une œuvre artistique commune et indissociable.
René Gruau, pseudonyme de Renato Zavagli-Ricciardelli delle Caminate, né le 4 février 1909 à Rimini (Italie), et mort le à Rome (Italie), est un illustrateur, affichiste et peintre franco-italien réputé pour ses illustrations pour la mode et la publicité.
Renato Zavagli est né d'un père aristocrate italien, le comte Zavagli-Ricciardelli delle Caminate, et de mère française de l'aristocratie parisienne, Marie Gruau de la Chesnaie, dont il gardera plus tard le nom de jeune fille. Le couple se sépare alors que Renato Zavagli est encore jeune enfant ; il vit alors avec sa mère à Milan.
Alors âgé de quinze ans en 1924 et abandonnant son idée de devenir architecte, René Gruau — il utilise le nom de sa mère et francise son prénom —, s'installe à Paris et publie son premier dessin de dessinateur de mode sur les conseils d'une rédactrice de mode italienne. Ses dessins paraissent à la suite en Italie, particulièrement pour le magazine de mode Lidel, mais aussi en Allemagne et Angleterre. À l’époque, les magazines utilisent plutôt des illustrations que des photographies. Dès 1930, il réalise une première illustration pour Balmain.
De 1935 à 1939, sa réputation grandit, il est publié dans Femina, Marianne, Marie Claire, Silhouettes, L'Officiel, le magazine du Figaro, et d'autres publications aux États-unis et en Angleterre.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il vit à Lyon puis à Cannes. Alors installé à Cannes, 1946 marque réellement le début du succès, et sa première collaboration avec International Textiles pour lequel il dessinera toutes les couvertures jusqu’en 1984.
1947 marque le début de sa longue collaboration avec Dior avec lequel il participe à lancer le New Look d'après-guerre. L'année suivante, il part aux États-Unis et travaille pour Harper's Bazaar et occasionnellement pour Vogue, puis devient l'artiste exclusif de Flair.
À partir de 1956, il se consacre aux cabarets du Lido (il dessinera pour cet établissement jusqu'en 1994), du Moulin Rouge à partir de 1961, au Casino de Paris, et collabore avec Jacques Fath, l'entreprise Boussac propriétaire de Christian Dior, Eminence, Blizzand (imperméables). Au cours de sa carrière, ce sont 167 marques de luxe qui utilisent ses illustrations. Il collabore également à de nombreux magazines pour les hommes comme Adam, Club ou Sir. Il dessine également pour le théâtre, des décors et des costumes. Ces années-là marquent la suprématie de la photographie au détriment de l'illustration dans la presse ; René Gruau va alors se spécialiser dans la publicité de mode en plus du théâtre, pour revenir de temps en temps vers le dessin de mode.
De 1950 à sa disparition en 2004 à Rome, celui qui sera surnommé « le dernier survivant des grands illustrateurs de mode» alors que l'illustration a perdu dans les magazines sa prédominance face à la photographie, travaille pour les plus grands noms de la couture, Balmain, Balenciaga, Givenchy, Rochas tout en continuant les dessins de mode pour Elle, Vogue, Madame Figaro, et L'officiel de la Couture.
Dès 1977, mais surtout à partir de 1986, de nombreuses expositions de ses illustrations ont lieu en France ou à l'étranger, retraçant une carrière d'illustrations définies par Stéphane Rolland comme « une grâce infinie, image d'un parisianisme mondain, détaché et insolent. »
L'histoire de René Gruau est intimement liée à la marque Dior et son Couturier : tous deux sont de jeunes illustrateurs d'une vingtaine d'années lorsqu'ils se rencontrent en 1930 au Figaro.
En 1947 son ami Christian Dior, lui commande le dessin publicitaire du premier parfum, Miss Dior, ainsi que de la fameuse veste « Bar » symbole du New Look. Il fait la campagne pour le second parfum, Diorama, la lingerie et les bas… Dans les années 1950, alors qu'il est demandé par tous les couturiers, Gruau dessine l'affiche de lancement de Diorissimo, puis pour le rouge à lèvre Rouge Baiser. Pourtant, la photographie remplace peu à peu l'illustration dans les publicités. Mais Dior reste fidèle. En 1968, c'est la campagne pour Eau sauvage qu'il signe, des dessins transformés en publicité télévisée. D'autres œuvres resteront emblématiques : la ligne de maquillage Diormatic en 1971, le parfum Diorella daté de l'année suivante avec l'image d'une femme moderne en pantalon…
Il restera fidèle pendant quarante ans aux Parfums Christian Dior, jusqu'aux années 1980 où il signera la campagne de publicité du parfum pour homme, Jules René Gruau a, selon John Galliano, « capturé le style et l'esprit Dior », tout en mouvements, avec la représentation d'une Parisienne chic, et à l'aide de ses trois couleurs fétiches : le rouge, le noir et le blanc.
Début 2011, Galliano présente une collection haute couture — sa dernière — en hommage au style fluide, aux effets ombrés contrastés et couleurs en clair-obscur, au trait noir et épais qui cerne la silhouette de l'illustrateur.
Charles LEMMEL 1899 - 1976:
Jean Adrien Mercier, né le à Angers, mort le , est un peintre, affichiste et illustrateur français.
Jean-Adrien Mercier est le fils de Maurice Mercier et de Geneviève Catherine Cointreau.
Il étudie à l'École régionale des beaux-arts d'Angers sous la direction de Charles Berjole, puis à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Mercier commence sa carrière comme affichiste pour le cinéma et la publicité, avant de devenir directeur artistique de la maison Cointreau, sa mère étant une petite-fille du fondateur de cette société et fille du créateur du triple-sec Cointreau.
À sa sortie de l’École des arts décoratifs en 1923, Jean-Adrien Mercier entre à la Guilde des artistes angevins, créée par le poète patoisan angevin André Bruel. Il travaille pour les éditions du Bibliophile angevin également fondées par André Bruel, illustrant de gravures sur bois L’Entarr’ment du père Taugourdeau de Marc Leclerc1.
À l'issue d'un concours, il réalise l'affiche de la première foire-exposition d'Angers en 1924. De 1925 à 1939, il réalise plus de cent dix affiches de cinéma, travaillant pour les plus grands metteurs en scène de l'époque : Jean Renoir, Abel Gance, Sacha Guitry… Parallèlement, il dessine de très nombreuses affiches publicitaires, notamment pour Cointreau, marque à laquelle il collaborera de 1925 à 1965. À la fin des années 1930, il aborde l'illustration de contes pour enfants. En 1940, il est l'auteur d'une affiche pour le Commissariat général à l'éducation générale des sports du régime de Vichy, Le Salut olympique2,3. En 1942, il illustre des contes pour sa fille Sylvie qui paraissent aux Éditions Marcus de Nantes. En 1961, la Compagnie générale transatlantique lui commande la décoration de la salle de jeux des enfants du paquebot France, puis l'illustration des menus de la Compagnie générale transatlantique qui seront diffusés dans le monde entier. Trois ans après sa mort, l'État fait l'acquisition de 94 affiches lithographiques et d'une dizaine d'aquarelles.
Mercier sera mon dernier grand affichiste classé comme tel... J'ai longtemps collectionné livres et publicités illustrés par Jean Mercier et le premier objet de cette collection aura été le premier album d'images des fables de La Fontaine de chez Menier !, Il y a bien longtemps déjà. Le type de publicité Cointreau ci-dessus a paru dans le journal l'Illustration...
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