20 avril 2018
5
20
/04
/avril
/2018
09:47
Je vous l'avais annoncé, voici une première série de photos prises par Emmanuelle, d'un PARIS insolite que vous ne connaissez peut-être pas... Il y en aura d'autres, beaucoup d'autres à suivre.
Les fontaines Wallace.
Fontaine Wallace relookée...
LE SAVIEZ-VOUS?...
Les cafés, les restaurants de Paris...
Du côté de l'avenue Daumesnil...
La coulée verte...
Promenade le long du canal Saint-Martin...
Monuments du 1er arrondissement...
Le Palais de justice, l'horloge.
Entrée des Tuileries.
L'obélisque de la Concorde.
La tour St Jacques.
Petite promenade au jardin des tuileries...
Le carreau du temple.
Paris, sainte Catherine, rue Sévigné.
L'île Saint Louis.
Eglise Saint Sulpice.
Les ponts de Paris, le pont d'Iéna reliant le Palais de Chaillot et le Trocadéro au champs de Mars et à la tour eiffel.
La passerelle Debilly...
Le pont de Bir-Hakeim
Le pont de Bir Hakeim sous la neige.
Le pont de Bir hakeim, la nuit.
Paris, le pont au change et le palais de justice...
Paris, Le pont des invalides et le palais de la découverte.
Le pont Alexandre III.
Paris, la nuit, le pont Alexandre III
Les Invalides la nuit, depuis le pont Alexandre III.
Le pont Alexandre III, détail.
Le pont royal sur la Seine.
Le pont des arts...
Paris, L'île de la Cité et le pont neuf, le plus ancien pont de Paris.
L’Île Saint-Louis en ayant marre
D’être à côté de la Cité
Un jour a rompu ses amarres
Elle avait soif de liberté.
Francis Claude et Léo Férré.
Le pont neuf sur la Seine, avec ses piles et ses mascarons.
Paris, le pont des arts.
Sainte Geneviève au pont de la Tournelle.
Paris, le pont Louis Philippe relie la rive droite à l'île St Louis.
Miroir commun des amoureux qui l’ont choisie comme témoin de leurs effusions, mais aussi sépulture commune de ceux qui lui ont demandé d’engloutir leurs derniers instants, la Seine accompagne la vie des Parisiens dans une mesure du temps indéfinie.
Néanmoins, tout inscrite qu’elle soit dans une très longue durée, superbe jusqu’à l’indifférence, la Seine a sa vie propre. Il lui arrive d’être sujette à des colères subites, difficiles à juguler, qui rappellent à Paris la présence de la nature. Jusqu’à ce que son cours soit régulé en amont (et encore, pour combien de temps ?), les crues la font souvent déborder. Celle de janvier 1910, qui a envahi une grande partie du centre de la capitale a été l’objet d’une dizaine de chansons d’actualité, certaines vendues au profit des sinistrés, écrites avec le ton grandiloquent des complaintes de naguère sur des airs connus du moment :
Ah ! quel affreux malheur
Ô ! Paris, orgueilleux de la Seine
Elle sème l’horreur
La ruine, la détresse et la peine
Le fleuve a débordé
En jetant partout l’âpre misère
Que d’enfants, que de mères
N’auront plus qu’à pleurer !
Paris, le pont Saint Michel relie la place St Michel au Boulevard du Palais.
La Seine a de la chance, elle n’a pas de soucis.
Elle se la coule douce, le jour comme la nuit.
[…] Et s’en va vers la mer,
En passant comme un rêve
Au milieu des mystères, des misères de Paris
Paris, le pont St Michel à la tombée de la nuit, photo prise depuis le petit pont.
Le pont Mirabeau...
Le Pont Mirabeau
Guillaume Apollinaire
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
Paris, le pont des arts...