28 août 2018
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Emmanuelle et sa petite Famille vient de nous quitter pour un certain temps. Après Orange, Saumur, Naples, Paris, les voici partis pour Norfolk en Virgine. Cette fois, la distance qui nous sépare, c'est l'océan Atlantique et je ne sais pas nager !.
Voici les premières photos depuis leur arrivée, c'est gentil à ma fille de me les envoyer régulièrement.
Ci-dessus et ci-dessous, 4 photos de la fin septembre 2018. Cette photo et celles qui suivent sont de Marine...
Les papillons...
L'écureuil gris, un familier de leur maison...
Visite de Wahington avec les images que ma fille a eu la gentillesse de m'envoyer.
Les maisons de couleurs de Washington...
Visite d'un village amish, près de Washington...
Les Amish sont une communauté religieuse anabaptiste, fondée en 1693 en Alsace par Jakob Amman (le mot amish est dérivé du nom d'Amman). La communauté amish est aujourd'hui présente surtout en Amérique du Nord, vivant de façon simple et à l'écart de la société moderne.
La première règle amish est : « Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure ».
Qui sont les Amish?
23 Mai , 2017
Les Amish sont une communauté religieuse, dont les membres vivent en marge de la société actuelle, sans haute technologie et parfois même sans électricité ou voitures. Leur population, souvent moquée ou simplement méconnue, est pourtant conséquente. D’autre part, il est intéressant d’étudier ce mode de vie particulier dans une société aujourd’hui presque entièrement globalisée.
Origines
L’un des premiers préjugés sur la communauté Amish est de penser qu’il s’agit d’une secte. En réalité ils sont anabaptistes, font partie de l’Eglise Chrétienne et se basent sur le Nouveau Testament, mais avec leurs propres croyances et interprétations.
Les anabaptistes ou « rebaptiseurs » ont fait leur apparition en Suisse après la Reformation Protestante au 16ème siècle. Ils étaient nommés ainsi car rebaptisaient les adultes auparavant déjà baptisés enfants, pour témoigner de nouveau leur foi.
De plus en plus influents ils furent violement persécutés et contraints de quitter la Suisse pour l’Alsace, menés par leur leader Jakob Amman, d’où vient le nom « Amish ».
En 1693 a lieu une scission au sein des anabaptistes, entre les fidèles de Jakob Amman, devenant les « Amish » et ses opposants, les « Mennonites » qui trouvaient que ses principes se durcissaient de plus en plus, menant à de nombreuses excommunications.
Ces deux communautés vivent encore aujourd’hui séparément mais sont installés dans les mêmes territoires.
Ils ont ensuite immigré aux Etats-Unis au 18ème et 19ème siècle et sont aujourd’hui environ 308 000, répartis dans 31 Etats mais aussi dans quelques provinces du Canada. Leur population est principalement concentrée en Pennsylvanie, dans l’Ohio et dans l’Indiana.
Des communautés distinctes
La communauté Amish est loin d’être homogène. Il existe différents groupes qui ont différentes traditions, suivant des régulations précises dictées par une congrégation locale. On compte ainsi environ 2 260 congrégations locales qui correspondent à des « Church districts ». Chaque district abrite généralement 20 à 40 familles. On dénombre en tout 509 différentes colonies qui contiennent des districts, ce qui est assez considérable.
Il existe donc des centaines de façons différentes de vivre Amish, même si certains principes et traditions restent communs.
Principes religieux et modes de vie
La langue parlé par les Amish est un dialecte allemand particulier, le « Pennsylvanian Dutch » ou « Swiss Dialect ». Ils lisent ainsi les anciens ouvrages anabaptistes en suisse-allemand du 16ème siècle pour se baser sur leurs préceptes.
Les anabaptistes accordent la plus grande importance au baptême adulte. En effet, ceux qui prononcent leur vœux de baptême s’engagent à suivre la voie de Jésus et les règles de l’Eglise durant toute leur vie. Si jamais ils renient leur vœux ils doivent affronter l’excommunication et ce que les Amish appellent « shunning » c’est-à-dire l’humiliation infligée aux anciens membres de la communauté qui ont brisé leur vœux. Ils sont mis à l’écart et même leur famille ne sont plus autorisés à leur adresser la parole. Mais s’ils décident de quitter la communauté avant leur baptême cela est toléré -en théorie seulement car il est très difficile de quitter les Amish une fois qu’on y a grandi, ce qui implique de ne plus avoir de contact avec sa famille et affronter seul la société extérieure.
Toutefois à 16 ans a lieu le « Rumspringa » : période de « liberté » pour les jeunes avant de prononcer leurs vœux. Ils peuvent quitter la communauté pour quelques temps, voyager, découvrir la société extérieure.
Une autre particularité de la communauté Amish, et la plus connue, est leur utilisation très sélective de la technologie. Celle-ci dépend des règles de leur communauté mais ils se déplacent généralement à cheval ou en buggy (calèche tirée par des chevaux), ils n’utilisent pas l’électricité délivrée par les lignes publiques et la télévision et les ordinateurs sont strictement interdits.
D’autre part ils vivent tous en régions rurales et ont un certain dress-code : des robes longues et sobres pour les femmes, des chemises, un chapeau et le port de la barbe pour les hommes.
Une communauté grandissante
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la communauté Amish considérés par certains comme « moyenâgeuse » n’est pas en voie d’extinction. La population Amish est même croissante et a doublé durant les 20 dernières années. Cela s’explique par les familles toujours aussi nombreuses avec une moyenne de 7 enfants par famille, qui se déplacent de plus en plus vers l’ouest. Mais aussi par le nombre élevé de jeunes qui décident de rester au sein de la communauté (85% rejoignent l’Eglise).
On pourrait expliquer cela par la difficulté d’intégrer le monde extérieur, aujourd’hui toujours plus ancré dans une société de consommation accrue et l’utilisation toujours plus importante de la haute technologie. Tout cela semble en effet beaucoup à assimiler pour les jeunes Amish élevés dans une communauté aussi restreinte et coupée de la société actuelle.
Ou simplement le fait de devoir quitter l’endroit où l’on a grandi avec ses proches est une décision trop dure à prendre, d’autant plus qu’il est souvent mal vu de quitter la communauté.
D’autre part il y a quelques avantages à vivre chez les Amish.
Le modèle de la communauté Amish : un exemple à suivre ?
Qui n’a pas déjà rêver de s’éloigner de la société actuelle, parfois oppressante et contraignante, juste pour quelque temps ? Les Amish vivent coupés de la société et pourtant semblent très bien s’en accommoder, et cela depuis des siècles.
Vivre en communauté contient en effet des avantages : une solidarité à toute épreuve et une organisation sans faille, chacun a un rôle au sein de la communauté et est un membre à part entière d’une grande famille.
La société actuelle pourrait apprendre de ce mode de vie qui privilégie le partage et l’échange et apprend comment faire des concessions pour vivre en communauté plutôt que faire passer les besoins individuels en premier lieu.
Toutefois on peut observer dans cette communauté de nombreux points négatifs, à commencer par un mode de vie très strict et règlementé.
D’autre part les Amish n’ont pas beaucoup d’éducation, seulement jusqu’à ce qui correspond au collège en France et l’école est instituée par les Amish. Ce qui fait que les jeunes Amish n’ont pas vraiment de connaissances du monde extérieur, et plus inquiétant pour les jeunes filles, aucune connaissance du corps humain, les menstruations, le sexe ou la notion même de viol. Ce qui peut se révéler très dangereux pour elles durant le « Rumspringa ».
Et si l’on ne se sent pas à sa place au sein de sa communauté d’origine, il est en réalité très dur de la quitter et de recommencer une autre vie dans un monde totalement différent.
Un panneau inhabituel, il me rappelle les panneaux "traversée de trolls" en Norvège...
Visite d'une sorte de musée du train. Certains wagons sont transformés en bungalows...
Le phare de Currituek Beach
Les chevaux des Outer Banks forment une population de chevaux sauvages vivant sur les îles-barrières des Outer Banks, en Caroline du Nord. Ils sont petits, robustes, et dotés d'un tempérament docile. Issus d'animaux espagnols domestiques et probablement amenés dans les Amériques au XVIe siècle, leurs ancêtres sont peut-être redevenus sauvages après avoir survécu à des naufrages, ou simplement après avoir été abandonnés sur les îles de l'une des expéditions d'exploration dirigées par Lucas Vázquez de Ayllón ou Richard Grenville. Les populations se trouvent sur l'île d'Ocracoke, Shackleford Banks, Currituck Banks, et dans le Rachel Carson Estuarine Sanctuary.
Bien qu'ils puissent piétiner les plantes et les animaux qui nichent au sol, et ne soient pas considérés comme une espèce indigène des îles, les chevaux des Outer Banks sont autorisés à y rester en raison de leur importance historique. Ils survivent en pâturage sur les herbes des marais, qui leur fournissent de l'eau ainsi que de la nourriture, complétées par des points d'eau douce temporaires.
Pour éviter la surpopulation et la consanguinité, et pour protéger leur habitat de la surexploitation, ces chevaux sont gérés par le National Park Service, l'État de Caroline du Nord, et plusieurs organismes privés. Les maladies, comme l'anémie infectieuse équine, dont une épidémie a été découverte et éliminée sur l'île Shackleford en 1996, sont également sous surveillance. Ils sont protégés de la circulation sur la Highway 12. Les populations iliennes sont limitées par l'adoption et par le contrôle des naissances. Des animaux sont prélevés dans la nature puis dressés pour les loisirs, l'attelage, et occasionnellement des patrouilles montées.
Les chevaux des Outer Banks sont souvent qualifiés de chevaux « sauvages » car ils vivent en liberté. Toutefois, leurs ancêtres étaient domestiqués : il s'agit donc d'un cas de marronnage.
Théories sur l'origine
Ces chevaux sont vraisemblablement arrivés sur les îles-barrières au cours du XVIe siècle. Plusieurs hypothèses sont avancées concernant leurs origines, sans qu'aucune ne soit entièrement confirmée scientifiquement. Des traditions orales se sont tissées entre les habitants des îles et ces chevaux sauvages. D'après les anciens « Ils ont toujours été là, et ont nagé à terre hors de bateaux qui coulaient »2. Un habitant qui a étudié leur population suggère qu'il pourrait s'agir de la plus ancienne population équine d'Amérique du Nord.
Galions naufragés
Selon une théorie, les ancêtres de ces chevaux se seraient échappés à la nage des cales de galions espagnols naufragés. Les vaisseaux retournant en Espagne depuis les Amériques profitent du Gulf Stream et de l'alizé, leur trajet les amène à moins de 32 km des Outer Banks. Les bancs cachés ont coulé de nombreux vaisseaux, au point de valoir à cette région le surnom de « cimetière de l'Atlantique ». Au moins huit épaves découvertes dans la région sont d'origine espagnole, datant d'entre 1528 et 1564. Ces navires ont coulé assez près de la terre ferme pour permettre aux chevaux de gagner le rivage. Il est également possible que, confrontés à des conditions météorologiques dangereuses, des navires se soient réfugiés près de la côte, où les chevaux auraient été lâchés et perdus. Cependant, la présence de chevaux sur les navires espagnols revenant des Amériques reste à confirmer, l'espace disponible à leur bord étant principalement destiné à transporter des richesses comme l'or et l'argent.
Les chevaux sauvages des outers banks de Caroline du Nord...