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Quimper, les quai près de la cathédrale.
Des assiettes en faïence de Quimper ornent la façade de ce magasin qui fait face à la cathédrale St Corentin. J'ai 74 ans et je crois l'avoir toujours connu ainsi décoré.
Quimper, la cathédrale Saint Corentin.
Quimper, la cathédrale Saint Corentin vue depuis la rue Kéréon.
Sous l'impulsion de l'évêque de Cornouaille Bertrand de Rosmadec, la première pierre de la façade est posée le 26 juillet 1424. La nef et le transept sont construits de 1424 à 1485, après démolition de la cathédrale romane. Les portails nord (portail des Baptêmes) et sud (portail Sainte-Catherine) sont en place avant 1433. Après 1460, la nef vient se greffer sur le chœur par l'intermédiaire du transept, que surmonte un clocher central de 16 mètres. Les voûtes de la nef, enduites d'ocre et tracées à l'imitation d'un assemblage de briques, ne sont complètement posées qu'entre 1486 et 1493.
La cathédrale a un plan en croix latine et possède la particularité d'avoir une déviation vers la gauche de l'ordre de 10° de l'axe du chœur par rapport à la nef. Plusieurs hypothèses ont été données pour expliquer ce « désaxement » : choix symbolique de rappeler la position de la tête du Christ sur sa croix ; plus vraisemblablement contrainte due à la configuration du terrain (« désaxement » pour éviter le sol humide trop instable proche de la rivière) qui empêche de modifier l’axe de la cathédrale romane ; choix rationnel de raccorder l'édifice à la chapelle romane de la « Victoire » qui était alors une structure indépendante et un symbole important de la mythologie comtale (mémorial de la victoire du comte de Cornouaille Alain Canhiart sur son suzerain Alain III en 1031) avant de devenir la chapelle axiale ; présence du palais épiscopal au Sud et de l'urbanisme naissant, avec ses axes comme la rue Kéréon et la place sur laquelle la façade de la cathédrale ne pouvait être placée en biais, ce qui interdit de prolonger l’axe gothique du chœur et impose de conserver l’orientation de la nef romane.
Le porche sud a été réalisé par l'atelier ducal du Folgoët. Les vitraux anciens furent réalisés par Alain Cap, un célèbre peintre verrier.
Réplique de la Mise au tombeau de Bourges. Ce groupe sculpté de la Mise au Tombeau à huit personnages est un moulage unique réalisé par Froc-Robert d'après le sépulcre du XVIème siècle qui orne la crypte de la cathédrale de Bourges. Il a été installé à la cathédrale de Quimper en 1868 à la demande de l'évêque de l'époque, Mgr. Sergent. De gauche à droite : Joseph d'Arimathie, Saint Jean l'Evangéliste, Marie mère de Jésus, Marie Madeleine, Marie Salomé, Marie mère de Jean, Nicodème.
La chapelle de la Passion, vitrail détaillant la condamnation et la mort de Jésus.
Cathédralr Saint Corentin de Quimper, la chapelle de la dévotion à Notre Dame de Lourdes.
Monument au clergé victime de la guerre et la mosaïque de Maurice Denis (1924).
Gisant en Bronze de Monseigneur Duparc (mort en 1946 et évêque de Quimper pendant plus de 30 ans). Le gisant en bronze est de F.Bazin.
Confessionnaux sous le vitrail de Saint Anselme.
Cathédrale St Corentin de Quimper, le vitrail de Saint Anselme.
Le vitrail de Saint Benoit, cathédrale de Quimper.
Autel d'onyx de Poussielgue.
Détail des médaillons: St Jean s'appuyant sur l'épaule de Jésus lors de la Cène.
Apparition du Sacré Coeur à Marguerite Marie.
Vitrail biblique illustrant les signes prophétiques de l'eucharistie.
Statuette de Sainte Anne et vitrail: l'éducation de Marie.
Cathédrale Saint Corentin de Quimper, Autel et peinture de la chapelle Sainte Anne. (avec détail du haut de la peinture, ci-dessous)
Cathédrale Saint Corentin de Quimper, la chapelle St Joseph et le vitrail retraçant la vie de St Joseph.
Ci-dessus et ci-dessous, la chapelle Saint Joseph, les peintures de droite et de gauche.
La chapelle Saint Jean Baptiste de la cathédrale St Corentin, les peintures de droite et de gauche et le vitrail retraçant la vie du saint.
Chapelle de St Jean Baptiste, tombeau et gisant de l'évêque Bertrand de Rosmadec (1444).
Chapelle de St Paul et peinture de Yann Dargent illustrant sa conversion et sa prédication.
Vitrail du Père Maunoir réalisé par l'atelier de H. de Sainte Marie de Quintin. (vers 1950).
Tombeau et gisant du chanoine Pierre du Quenquis (1415 - 1459).
Au centre, tombeau de Monseigneur de la Marche, évêque de Léon, mort en 1892.
A gauche, vitrail de St Charles Borromée, neveu de Pie IV et son légat au concile de Trente, avant de devenir évêque de Milan.
A droite, vitrail retraçant l'histoire de Saint René d'Angers.
Peinture murale de Yann Dargent illustrant le Père Michel le Nobletz prêchant sur la mort.
La chapelle des saints anges.
La chapelle des saints anges, rétable en albâtre du 15 ème siècle.
Vitrail retraçant la vie de Saint Louis.
Tombe de Geffroy le Marhec, évêque de Quimper.
Vitrail retraçant la vie de "Santic du" , Jean Discalcéat, frère cordelier du couvent de Quimper.
René du Louet bénissant Michel le Nobletz et le Père le Maunoir, missionnaires de la réforme catholique.
Vitrail de droite, proclamation du dogme de l'immaculée conception. et médaillons des sanctuaires mariaux du Léon.
Vitrail de gauche, la mort de Saint Corentin assisté de Notre Dame, St Guénolé et Gradlon. Les médaillons représentent les sanctuaires mariaux de Cornouaille.
Tombeau de Monseigneur Sergent, restaurateur de la cathédrale (1855 - 1871).
Vitrail de Mgr Conan de Saint-Luc de Hirsch en 1869 : l'évêque conduit par saint Corentin et suivi de saint Pierre remet une protestation contre la constitution civile du clergé décrétée sous la Révolution.
Plaque tombale de Monseigneur Conan de Saint Luc.
Vitrail de gauche: Voeu d'Alain Canhiart après sa victoire sur son suzerain et constitution en prieuré de l'ermitage de saint Ronan.
Vitrail de droite : Donation de la cathédrale à Marie, par Gradlon, assisté des saints Corentin et Guénolé
Tout à gauche, vitrail de St René, évêque d'Angers.
Tombeau de Monseigneur Sergent, restaurateur de la cathédrale de Quimper. 1855 - 1871
Au centre, peinture murale de Yann Dargent: Miracle du Père Maunoir recevant le don de la langue bretonne indispensable à la prédication.
Vitrail des 15 mystères du Rosaire.
Ancien autel paroissial de Saint Ronan.
Cette fenêtre murée et protégée par une grille donnait sur une logette de pierre (1.70m de côté) qu'une porte intérieure mettait en communication avec le couloir de la sacristie.
au-dessus de la porte de la sacristie, armes et devise de Monseigneur de Rosmadec.
Vitrail de gauche: Saint Gwenaël demandant à suivre Saint Guénolé.
Au-dessus de la porte de la sacristie, vitrail de Saint Méloir.
La chapelle de Saint Corentin, les peintures murales de Yann Dargent, le vitrail de la vie de Saint Corentin, Le gisant de Monseigneur Nouvel de la Flèche, bénédictin puis évêque de Quimper (1872 - 1887).
La chapelle de St Roch, elle illustre la vie de ce saint, pélerin de Rome, dévoué aux pestiférés si bien qu'il en meurt abandonné de tous, excepté de ses compagnons, un ange et son chien.
Le vitrail retraçant la vie de St Roch.
La chapelle St Roch, la tombe de Mgr Valleau mort en 1898.
Le côté autel de la chapelle St Roch avec la peinture murale de Yann Dargent.
La chapelle de Saint Frédéric, les peintures murales et le vitrail retracent la vie de ce saint et son martyre, originaire d'Utrecht et évêque de Walachie du temps de Louis le Débonnaire.
Vitrail de la chapelle de Saint Pierre (1856). Il rappelle la construction des flèches de la cathédrale édifiées par Mgr Graveran. Présenté par St Joseph, l'évêque les offre à la vierge et à St Corentin.
Une statue en calcaire signale la sépulture le Mgr Graveran (1855). Et, plaque commémorative de Mgr Fauvel, évêque de Quimper et de Léon de 1947 à 1968.
Peinture murale de la chapelle St Pierre de la cathédrale St Corentin de Quimper.
La chaire à prêcher de style baroque a été réalisée par deux artistes quimpérois en 1769, Jean Michelet, maître menuisier et Olivier Daniel, maître sculpteur. Huit bas reliefs dorés retracent la vie de St Corentin.
La chapelle du transept avec l'autel de la Sainte Croix.
Statues de St Conogan et de St Guénolé.
Tombeau de Mgr de Ploeuc, évêque de Quimper (1709 - 1739).
Le vitrail de Saint Pol Aurélien.
Vitrail de St Guénolé (fondateur de l'abbaye de Landévennec) et de St Ronan (ermite de Locronan).
La chapelle des 3 gouttes de sang, le vitrail de Hirsch représente la scène du parjure.
Le très beau vitrail de J.J.Gruber sur le thème de l'eau. 4épisode de Jonas, les cerfs altérés, la baptême de Jésus, Agar et Ismaël découvrant la source, le passage de la mer rouge, Moïse sauvé des eaux, Moïse faisant jaillir l'eau du rocher, les épisodes de l'arche de Noé...
Peintures murales de Yann Dargent, Nativité et Adoration des mages.
Enfeu et Gisant de Mgr Gatien de Montceaux, évêque de Quimper, 1416.
Statue du Dr Laénnec, inventeur de stétoscope.
Le bagad de Quimper. Tous les ans , en juillet, se tient le festival de cornouaille, l'un des plus importants sur le plan folklore avec Lorient.
Les costumes du pays glazik... (photos empruntées au web).
Le petit train touristique de Quimper aux couleur de la faïencerie.
Quimper et la faïencerie Henriot de Locmaria, qui ne connait pas ? les jeunes générations peut-être... Décor classique de la faïencerie sur assiette.
Faïencerie Henriot, les 3 commères. Aujourd'hui chez nous, je l'ai toujours vue chez mes Parents, elle doit dater des années 40.
L'Hôtel de Ville de Quimper.
Quimper, la rue Kéréon, près de la cathédrale.
La photo classique de Quimper et de la cathédrale vue depuis la rue Kéréon.
Quimper, rue longeant les halles.
Quimper, l'Odet et la préfecture.
Le café de l'épée, une institution à Quimper.
Un lieu historique
Situé au cœur du quartier historique de Quimper, sur les bords de l’Odet, le Café de l’Epée a été marqué par le passage de nombreuses personnalités, le livre d’or ouvert en 1875 en atteste.
(Marie-Thérèse de Savoie, le Général De Gaulle, le peintre Paul Sérusier, la Reine Amélie du Portugal, le prince TIAO Kindavog, Georges Clémenceau, Max Jacob et bien d’autres) …
En 1905, le peintre J.J. Lemordant imagine une décoration de plus de 65 m2, découpée en 23 peintures pour la salle à manger de l’hôtel de l’Epée, sur des thèmes propres à la Bretagne. En 1975 le musée des beaux-arts de Quimper acquiert l’ensemble du décor qui est présentée depuis 1993 selon sa disposition originale.