7 janvier 2019
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Ce nouvel article regroupe toutes les publicités déjà épinglées sur ce sujet dans les précédents articles. En ce qui concerne les uniformes divers, nous y retrouverons : Les infirmières, les cantinières, le garde champêtre, le facteur, les gendarmes...
Pour cette publicité pour la lessive Saponite, nous trouvons Napoléon, Louis Philippe et Marianne. Evocation de la grande lessive entre Bonapartistes, Royalistes et Républicains.
Les étiquettes de fromages ne sont pas absentes de cette utilisation du personnage de l'empereur Napoléon 1er...
Napoléon 1er est sur cette étiquette en compagnie de nombreux personnages historiques que nous reverrons en détail dans un autre article.
Le Roi de Rome, le fils de Napoléon et de Joséphine n'est pas oublié sur cette étiquette de fromage.
L'Empire
Colonel à Iéna, il est nommé major commandant du 3e régiment de voltigeurs de la Garde impériale en 1810 et il est créé baron de l'Empire la même année, puis il participe pendant deux ans à la Campagne d'Espagne.
Il rejoint la Grande Armée pendant la campagne de Russie. Il y commande le 3e régiment de voltigeurs et participe aux batailles de Bautzen, Dresde, et de Leipzig, avant d'être nommé général de brigade à la Bataille de Hanau.
Les Cent-Jours et Waterloo
Nommé major de la Garde impériale en 1814, il prend part à toutes les opérations de la campagne de 1814, il est blessé plusieurs fois.
Fidèle parmi les fidèles à l'Empereur, il est commandant militaire (dirigeant la garde impériale et la place de Porto-Ferraio) de l'île d'Elbe en 1814-1815. Il accompagne Napoléon Ier en 1815, lors de son retour sur le continent, et commande l'avant-garde de sa petite armée.
Il neutralise la forteresse de Sisteron le 5 mars et le seul pont sur la Durance. Arrivé à Paris, il est nommé comte de l'Empire par décret du 1er avril 1815, mais qui ne sera pas confirmé par lettres patentes. Il est également compris dans la liste des pairs des Cent-Jours le 2 juin 1815.
Le mot de Cambronne
La légende
Charles Édouard Armand-Dumaresq, Cambronne à Waterloo (1867), Hendaye, villa mauresque.
Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde à Waterloo, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu :
« La garde meurt mais ne se rend pas ! »
Puis, devant l'insistance du Britannique, il aurait eu une réponse aussi énergique que concise, aujourd'hui connue comme le « mot de Cambronne », qu'il nia cependant tout le reste de sa vie avoir prononcé,
« Merde ! »
Sa détermination provoqua l'admiration des Britanniques, qui firent tout pour le capturer. Grièvement blessé, il est en effet fait prisonnier après le massacre des derniers carrés.
Plus tard, Cambronne, niera la phrase qui lui a été attribuée : « Je n'ai pas pu dire « La Garde meurt mais ne se rend pas », puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu ».
Il semble que la fameuse phrase soit née sous la plume d'un journaliste, Michel-Nicolas Balisson de Rougemont, qui, dès le 24 juin 1815, la publia dans un article du Journal général de la France. La paternité de cette réponse, devenue honorable, fut également disputée et valut même un procès aux descendants de Cambronne, par ceux du général Michel. Le Conseil d'État ne trancha pas. Le témoignage d'Antoine Deleau semble sujet à caution, car paru après la première édition des Misérables, où Victor Hugo attribue ces paroles à Cambronne. Soigné par Mary Osburn, une infirmière d'origine écossaise, durant sa captivité, Cambronne l'épousa, et lui aurait alors juré ne pas être l'auteur de cette réplique — ce qui lui aurait valu de recevoir une montre en cadeau .