Bien pris par les divers articles de ce blog sur divers thèmes à partir d'affiches anciennes et de publicités, j'ai passé l'hiver au chaud et j'ai réalisé peu de photos... Le printemps approche quelques sorties sont prévues en Bretagne, en Languedoc aussi... Voici tout de même quelques photos de cet hiver...
Le grèbe castagneux (sous l'écluse du port du Légué à St Brieuc).
C'est le plus petit et le plus trapu des grèbes. Il est immédiatement identifiable à sa petite tête ronde, son petit bec mince aux commissures pâles souvent visibles et son inimitable façon de flotter comme un bouchon, l'arrière du corps tronqué. En période nuptiale, le castagneux se reconnaît à ses joues, sa gorge et son avant du cou brun-roux contrastant avec le reste du plumage brun sombre et la tache jaune pâle qui marque la commissure du bec. En plumage d'hiver, le castagneux revêt une coloration assez uniforme. Le contraste entre la gorge, l'avant du cou et les flancs chamois d'une part, et la calotte, la nuque et les parties supérieures brunes d'autre part, est moins net. La tache clair aux commissures s'estompe et est à peine visible. En période hivernale, la confusion est toujours possible avec le Grèbe à cou noir et, dans une certaine mesure avec l'esclavon. Cependant, une somme de détails permet d'établir une distinction : la taille est nettement inférieure, l'avant du cou et les flancs chamois (et non pas grisâtres), le cou plus court, le bec plus droit et la calotte plus plate.
Son régime est nettement moins piscivore que celui des autres grèbes et il peut trouver, même dans de petits plans d'eau, suffisamment de larves d'insectes et d'invertébrés aquatiques pour subvenir aux besoins de sa nichée. Plongeant sans cesse à la recherche des ses proies aquatiques, il est assez difficile à observer car il reste peu de temps à la surface lorsqu'il est en activité de pêche pour capturer des mollusques et des crustacés qui constituent l'essentiel de son régime.
Groupe de grèbes castagneux.
Le chevalier gambette niche partout en Europe dans les prairies humides et les marais. Il hiverne surtout dans les régions méditerranéennes et en Afrique. Certains restent sous nos latitudes, mais en bord de mer, dans les estuaires ou les marécages.
Le chevalier gambette parcourt les rivages rocheux, sablonneux ou vaseux, marchant d'une allure aisée et rapide, en picorant à la surface.
Il trouve sa nourriture en regardant, et seulement très rarement en fouillant la vase ou le sable.
Les chevaliers gambette se nourrissent en grands rassemblements pour leur sécurité, surtout dans les endroits découverts et à marée haute. Mais à marée basse, ils se déploient.
Le chevalier gambette est un migrateur et migre souvent de nuit.
Chevalier gambette et mouette rieuse.
Chevalier gambette et mouette rieuse.
Le courlis cendré à marée basse au Légué, St Brieuc.
C'est plus grand limicole de son genre, une longueur de 49-57 centimètres et une envergure de 1 m.
Il est principalement d'un marron grisâtre, avec un arrière-train blanc et un bec très long et courbé (plus long chez la femelle adulte). Le cri familier dont cet oiseau tire son nom est un courli-i retentissant.
La seule espèce qui lui ressemble sur la plus grande partie de son habitat est le Courlis corlieu. Celui-là est plus petit, avec un bec plus court présentant une sorte de pliure plutôt qu'une courbe régulière.
Tout le long de l’année, le régime alimentaire comporte des annélides, des insectes, des crustacés, des mollusques, des baies et des graines, occasionnellement des vertébrés comme des petits poissons, des amphibiens, des lézards, des jeunes oiseaux (et probablement des œufs) et de petits rongeurs.
La plupart du temps, cet oiseau recherche ses aliments dans le sédiment, en s'adaptant aux horaires des marées, sur des zones humides souvent chassées, ce qui l'expose à ingérer des billes de plomb de chasse toxiques, qu'il confond avec du grit ; en hivernage sur le littoral, au cours de la journée, les rythmes d'alimentation des oiseaux varient d'un site à l'autre. Des différences importantes furent mises en évidence dans le rythme d’activité des oiseaux : alors que dans l’estuaire de la Somme les courlis consacrent une faible part de la période diurne à l’alimentation, tel n’est pas le cas dans l’estuaire de la Seine où cette activité est très régulière durant la journée et suit le rythme des marées.
C'est au Légué que nous avons le plus de chance de pouvoir observer l'huitrier pie les pattes dans la vase à la recherche de nourriture.
Huitrier pie et courlis cendré.
Huîtrier pie est un oiseau de rivage. Ce robuste échassier assez trapu est entièrement noir et blanc : tête, cou, haut de poitrine et dos noirs ; ailes et queue noir et blanc. Le bec, long et rectiligne, est rouge orangé. Les pattes sont roses. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel, mâles et femelles sont absolument identiques.
Cet habitant du littoral marin accepte une grande variété de paysages. Il marque une préférence pour les rivages plats, les étendues vaseuses des baies et des estuaires mais il fréquente également les côtes rocheuses avec récifs ou les îlots bas couverts d'algues.
Cependant, depuis quelques années, grâce à une remarquable adaptation alimentaire, il a colonisé les prairies intérieures et les lagunes avoisinantes. Cette colonisation a ses limites : plus on s'éloigne des côtes, plus sa présence est rare.
Lorsqu'il est en bord de mer, l'huîtrier pie se nourrit principalement de mollusques bivalves (moules, coques). Il se révèle particulièrement habile pour ouvrir les coquillages en les martelant ou en écartant les valves et en sectionnant avec son bec le muscle qui les relie. Son menu est complété par des gastéropodes (littorines), des crabes et des vers marins. Lorsqu'il est à l'intérieur des terres, son repas se compose essentiellement de lombrics et d'insectes.
Cette partie de pêche pour un groupe de sternes caugek se passe devant l'observatoire d'Hillion, au fond de la baie de St Brieuc. Pour ma part, c'est la 1ère fois que je les vois à cet endroit...
Grégaire, la sterne caugek vit en colonies importantes sur les îlots, les dunes, sur les plages bordant les laisses de haute mer, parfois sur le gazon des polders ou sur des rochers bas.
La colonie est compacte, avec les nids très proches, à moins d'un mètre les uns des autres.
Pour repérer ses proies, la sterne caugek vole sur place, son bec noir pointé vers le bas. Les plongeons sont incessants, à la verticale ou en oblique, et pratiquement toujours couronnés de succès. La hauteur de laquelle elle plonge est notable, et pour ce faire, elle plie les ailes, formant avec son corps une figure aérodynamique qui pénètre facilement dans l'eau, amortissant l'impact sur la surface, et faisant jaillir des gerbes d'eau alentour.
Les sternes caugek se nourrissent de poisson à 98%. Ce sont des oiseaux côtiers et c'est l'essentiel de leur nourriture.
En juin juillet 2018, j'ai présenté des photos de sternes caugek prises au canet en Roussillon (les nids et les oiseaux en vol).
Groupe de bernaches cravant.
Facilement identifiable, la Bernache cravant ressemble à une petite oie à dominante sombre. En effet, la tête, le cou, la poitrine, la queue, le bec et les pattes sont noirs tandis que le dessus du corps est gris brun avec des bordures claires. Le dessous du corps et les ailes sont gris brunâtre. Les sus et les sous-caudales sont blanches. Les iris sont brun foncé.
L'adulte se distingue du jeune par la tache blanche qu'il arbore de chaque côté du cou, formant une cravate d'où est tiré le nom spécifique français.
Cet oiseau mesure entre 51 et 66 cm de longueur pour une envergure de 105 à 117 cm et une masse de 1,2 à 1,7 kg.
La zone de nidification s'étend dans la toundra de tout l'hémisphère nord. Selon les populations, la Bernache cravant hiverne en Europe, au sud des États-Unis, dans la Nouvelle Zemble ou en Asie du Sud. Elle apprécie particulièrement les zones humides et salées. Elle fréquente principalement des vasières dans des abris naturels, le plus souvent en bandes qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'individus. Cinq sites d'observation privilégiés de la Bernache cravant sont répertoriés en France, dans le Finistère : l'anse de Penfoulic au Cap-Coz à Fouesnant, l'anse de Goulven ; et en hiver sur les Côtes-d'Armor : à Saint-Jacut-de-la-Mer, à l'embouchure du Trieux mais aussi à Kerpalud, à côté du port de Paimpol, ou en Baie de Saint-Brieuc où elles hivernent. Elles hivernent également de novembre à mars en colonies très importantes tout autour de l'Île de Ré en Charente-Maritime et sur le Bassin d'Arcachon2, fouillant l'estran à marée basse pour se gaver d'ulves (algue verte communément appelée "laitue de mer") et se regroupant en reposoir de haute mer sur l'eau à marée haute. Par ailleurs la forme B.b.hrota (à ventre pâle) se concentre en France autour du havre de Regnéville, alors qu'en hivernage elle est assez répandu ailleurs (Angleterre, Irelande)
Son comportement est plus aquatique que les autres oies, c'est une bonne nageuse. Elle a une activité aussi bien nocturne que diurne. Sociable à l'extrême, son instinct grégaire la pousse à se regrouper en grandes troupes pendant l'hiver. Migratrice, elle occupe les côtes d'Europe Occidentale à partir du Danemark durant la période d'octobre à mars. Les populations du Groenland et de Sibérie migrent en direction des côtes de l'Atlantique et du Pacifique Nord en Amérique et en Asie.
Bernaches cravant en vol...
C'est la grande marée de fin février, les rochers se découvrent et les bernaches arrivent...
Bernaches cravant en compagnie de bécasseaux sanderling.
Groupe d'huitriers pie en vol au-dessus d'un grèbe huppé.
Difficile de prendre la photo avec un poisson dans le bec !.
Le grèbe huppé. Un familier que vous retrouverez sur de très nombreuses photos prises sur le plan d'eau de la ville Gaudu à Lamballe.
Le plus grand des grèbes. Facile à reconnaître à sa huppe noirâtre et double, et, au printemps, à la collerette de plumes rousses et noires ornant les côtés de la tête. Cou mince, joues blanches. Patte palmée, mais chaque doigt reste indépendant (palmure lobée). Bec assez long, pointu, droit, rosé et noir.
C'est un oiseau assez peu farouche. Cet excellent nageur et plongeur peut s'enfoncer à 20 m (généralement 4-6 m) pendant 3 minutes au maximum.
Il est également capable de parcourir plusieurs dizaines de mètres sous l'eau. C'est un migrateur partiel. Bien que l'espèce soit surtout sédentaire, certains Grèbes huppés issus des régions nordiques de l'aire de répartition, descendent passer l'hiver dans les estuaires et le long des côtes sableuses lorsque le gel fige les eaux douces. Toutefois, ils ne tardent pas à regagner les eaux continentales dès le début du printemps pour y nicher. Le seul moment où le grèbe consent à voler est justement l'époque de la migration. Il vole plutôt bas, actionnant rapidement les ailes, cou et pattes étendus. Les pattes servent de gouvernail, tant dans l'air que dans l'eau.
Le Grèbe huppé se nourrit surtout de divers petits poissons, de larves d'insectes, de crustacés et de mollusques. Les poissons mesurent généralement de 5 à 20 cm. L'adulte peut également consommer à l'occasion des petites grenouilles, des algues et d'autres végétaux. Pour trouver ses proies, le Grèbe huppé plonge fréquemment sous la surface ; il peut alors fouiller la vase de son long bec ou traquer des animaux aquatiques à la nage.
Les goélands argentés en vol...
Les canards pilet en vol, eux aussi, vont profiter que la mer se retire pour se restaurer... en se dirigeant vers le fond de la baie.
Ce canard svelte et élégant donne l'illusion d'être plus long que que le Canard colvert principalement à cause de son grand cou et de sa longue queue éffilée noire et jaune crême alors que la réalité est toute autre. Le mâle possède une tête brun chocolat, un cou blanc qui se prolonge par une bande blanche qui remonte en arrière des joues. Le dos est gris, l'extrémité des aile noire. Un miroir vert bronze orne la partie centrale de l'aile. Crâne arrondi, bec mince gris sombre et ventre blanc. Le dessus de la queue est noir.
La femelle ressemble aux autres femelles de canard : livrée marron terne avec des stries grises, beiges et brunes. Les critères de détermination sont la queue pointue, le cou mince et le bec gris assez long et étroit.
Comme tous les canards de surface, le canard pilet se nourrit en basculant le corps vers l'avant pour chercher sa nourriture au fond des eaux peu profondes mais aussi en broutant à terre.
Son menu est est essentiellement végétarien : feuilles, rhizomes, graines et bourgeons des plantes palustres. Il consomme également des céréales qu'il glane dans les champs. Il broute fréquemment à terre et récolte par ce moyen de nombreuses herbes et graminées. Comme la plupart des canards, il complète son régime en ingurgitant des crustacés, des mollusques et des insectes aquatiques.
Le martin pêcheur. Celui que les photographes attendent lors des marées descendantes. Sur ces photos, c'est la femelle martin pêcheur...
Le mâle adulte possède un front, un capuchon, une nuque et des moustaches barrés de bleu-vert et de bleu brillant. Les lores foncés sont surmontés d'une ligne rousse, les joues et les parotiques sont rousses. Le menton, la gorge et la tache du cou affichent une couleur blanche teintée de chamois jaunâtre. Les ailes sont bleu-vert. Les scapulaires et les couvertures présentent une couleur verte avec des extrémités bleu vif qui contraste avec la teinte bleu cobalt brillant du manteau, du dos et du croupion. Les sous-caudales sont un peu plus foncées et la queue est bleu foncé. La poitrine est roux orangé, les sous-alaires et les sous-caudales d'une nuance légèrement plus claire. Le bec est noir avec des commissures rouges. L'iris est brun foncé, les pattes rouges. Contrairement aux couleurs orangées qui sont d'origine pigmentaire (caroténoïde), le bleu et le vert des parties supérieures sont d'origine physique. La femelle adulte est identique au mâle, excepté la mandibule inférieure rouge-orange avec une pointe noire. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Ils possèdent un dessus plus vert et un dessous plus pâle. Les plumes pectorales ont un liseré sombre. La pointe du bec est blanchâtre et les pattes sont d'abord noires.
La mouette rieuse est de couleur blanche avec les ailes gris perle sauf l'extrémité noire. La tête est brun sombre sauf en hiver où elle est blanche avec une tache noirâtre derrière l'œil. Les pattes sont orange ou rouge-orangé. Le bec est orangé à rouge sombre.
Dans tous les plumages post-juvéniles, la Mouette rieuse présente un large triangle blanc brillant s'étendant du poignet à l'extrémité de l'aile et une ligne noire marquant la bordure externe des rémiges primaires.
La Mouette rieuse fréquente les lacs et étangs où elle ne trouve pas de vastes roselières, les marais et les étangs côtiers. Elle se trouve également en ville et dans les zones cultivée.
La Mouette rieuse est une espèce sociable et peu farouche. Son nom vient de son cri rauque et sonore.
Elle est omnivore. Principalement elle se nourrit d'animaux, insectes et vers de terre, mais également de végétaux et de déchets ménagers ou industriels. Elle joue ainsi le rôle d'éboueur mais peut également subtiliser les proies d'autres oiseaux. Les méthodes que la Mouette rieuse emploie pour trouver sa nourriture et la nature de celle-ci varient considérablement selon la région, la saison, les proies disponibles mais aussi les préférences individuelles. Ainsi, pour capturer des lombrics, elle frappe le sol alternativement de ses pattes palmées en restant sur place, les vibrations provoquent l'émersion de ses proies. Cet oiseau est capable de s'adapter très rapidement à de nouvelles conditions.
Mouette rieuse et bécasseau sanderling.
Les Scolopacidés constituent, avec les Charadriidés, un groupe d'oiseaux appelés limicoles, c'est à dire littéralement "oiseaux de rivages". Les Scolopacidés sont majoritairement des oiseaux migrateurs de l'hémisphère nord.
Le bécasseau sanderling est un petit limicole rondelet qui rappelle le Bécasseau variable bien que sa face et son dessous soient largement plus blancs, que sa taille soit légèrement plus grande, son bec plus court et droit. En plumage hivernal, il est grisâtre très pâle, devenant très blanc à la face, aux couvertures parotiques et sur le dessous. A ce moment de l'année, il peut être confondu avec tous les bécasseaux de petite taille, y compris les occasionnels américains, en raison de son plumage et de la forme de son bec, encore que ces derniers soient identifiables à leurs joues sombres, leur poitrine plus terne et leurs tibias proportionnellement plus longs. En plumage nuptial, il est totalement différent. La tête, la gorge, la poitrine et le dessus sont brun-roux. Le manteau, les scapulaires et la poitrine sont fortement marqués de sombre, la tête et la gorge finement rayée. L'abdomen, en dessous de la poitrine est d'un blanc pur. La confusion avec le Bécasseau à cou roux ou avec le Bécasseau minute paré de ses plus vives couleurs est possible si on ne peut en évaluer la taille.
Au printemps et en été, pendant la période de nidification, il niche dans la toundra souvent pierreuse, mais aussi en petit nombre au Spitzberg. Le reste de l'année, il fréquente les baies et les pointes sableuses même exposées, ainsi que les estuaires sableux. On peut également le trouver à proximité des récifs et des vasières littorales. Occasionnellement, au passage, il peut faire une halte au bord des eaux douces de l'intérieur.
Il se nourrit en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vif et adroit, il capture de petits invertébrés (mouches, insectes, crustacés, petits vers mains parfois) en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.
L'aigrette garzette est le « héron blanc » le plus répandu en Europe. Elle se reconnaît à son bec et ses pattes de couleur noire et ses doigts de pieds jaunes. Elle se distingue du héron garde-bœufs et du crabier chevelu par son allure générale qui la rapproche plus des grands hérons. Il existe également une forme presque noire, mais qui est très rare. En période nuptiale, elle arbore deux longues plumes sur la nuque. Ce sont les « aigrettes ».
L'Aigrette garzette fréquente une large gamme d'habitats, mais avec une constante : la présence d'eau libre, douce ou saumâtre, dans laquelle elle trouve sa nourriture.
C'est ainsi qu'on la trouve à l'intérieur des terres à la faveur du réseau hydrographique et des plans d'eau naturels ou artificiels, et en zone côtière, dans les eaux peu profondes des lagunes, estuaires, rizières et autres marais salants, beaucoup moins sur le littoral lui-même. D'un autre côté, il lui faut des boisements aptes à accueillir sa reproduction arboricole et coloniale.
L'Aigrette garzette se nourrit d'une grande variété de proies vertébrées (petits poissons, amphibiens et leurs larves, voire petits lézards) et invertébrées (vers, crustacés, mollusques, et divers insectes, aquatiques et autres), harponnées du bec. Elle est beaucoup moins portée vers les milieux terrestres que sa congénère la Grande Aigrette, ou bien sûr que le Héron garde-boeufs.
La tadorne de Belon.
Le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du ventre noir précède le reste du dessous blanc. Les faces latérales du dos, noires, encadrent la partie centrale blanche. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les plumes sous-caudales sont rousses, les pattes palmées roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin.
En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs. Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise.
On peut rencontrer le Tadorne de Belon le long du littoral où il fréquente surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. Mais on peut également l'observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires. Il affectionne aussi les dunes herbeuses ou plantées d'oyas.
Parfois, plus dans les terres.
Le Tadorne de Belon se nourrit principalement de mollusques bivalves, de gastéropodes marins et de crustacés qu'il trouve en tamisant la vase avec son bec. Il complète son régime avec des insectes aquatiques qu'il capture sur les dunes et des matières végétales. Il se nourrit généralement en eau peu profonde, sur les vasières et dans les champs (parfois loin de l'eau).