5 mai 2019: Le Printemps est déjà là depuis quelques jours mais, les gelées étant toujours à craindre, j'attends le dernier moment pour réaliser mes potées et jardinières sans attendre, pour autant les Saints de glace !.
Mes premières potées viennent d'être mises en place, mardi soir tout sera près et il faudra attendre quelques jours pour que le jardin prenne belle allure.
Quelques graines posées sur le haut des colonnes et voilà que le verdier d'europe veut faire la loi !.
Surprise dans les pots vides laissés dans le jardin cet hiver : 2 musaraignes !.
"Mieux vaut se servir soi-même !".
"Ouf, voilà une bonne corvée de faite !... Quand je dis corvée, je parle de la toiletteuse et du bain... Moi qui n'aimes pas l'eau !.
Là, je suis dans le bureau et je peux voir les oiseaux qui viennent manger les graines et autres friandises.
Non mais, c'est pas vrai !... Il crache ce qui ne lui plait pas...
Si vous ne le connaissez pas encore, c'est l'accenteur mouchet qui ne se mêle pas aux autres oiseaux ou si peu.
"Tu ne vois pas que la place est déjà prise". Je paie les graines, mais les oiseaux fixent les règles...
Entre cette mésange bleue et moi, la distance est de 1 mètre environ mais il y a la fenêtre... J'aime voir tous les oiseaux venir prendre leurs graines en me regardant parfois, droit dans les yeux !.
Le portail d'entré et la glycine en fleurs, c'est dans cette glycine que j'aurai le plaisir de photographier, pour la première fois (en 2019 !) l'abeille bleue ou abeille charpentière.
Une nouvelle plante, carnivore, la sarracenia... Je vais voir à l'usage!.
Voici le sphinx gazé... Beaucoup de personnes qui connaissent mon blog, ont fait connaissance avec le moro sphinx ou papillon colibri. Le sphinx gazé est beaucoup plus rare, en 2018, j'ai du le voir une fois au jardin, j'avais également eu l'occasion de faire de très belles photos dans le marais Poitevin, à Coulon. Le sphinx gazé a des couleurs plus chatoyantes et ses ailes sont transparentes.
Nettement moins fréquent que son cousin le Moro-sphinx, le "Gazé" doit son nom commun à la transparence de ses ailes. L'appellation scientifique fait quant' à elle référence à la bordure rougeâtre desdites ailes (Hemaris), et d'autre part à l'abondante pilosité de la bestiole, laquelle lui donne un aspect "en forme de bourdon" (fuciformis).
En regard de la coloration plutôt "tristounette" du Moro-sphinx, la livrée du Gazé se fait joliment polychrome et plus conforme au plumage souvent très coloré des colibris, également connus sous le nom d' "oiseaux-mouches". Pour finir vous noterez que le peu fréquent Sphinx bourdon (Hemaris tityus) complète le trio des sphinx précisément qualifiés de colibris en raison de leur petitesse et du vol stationnaire utilisé pour butiner.
Comme le Moro-sphinx, le Gazé ( Hemaris fuciformis pour les puristes ! ) relève de la Famille des Sphingidae, et donc des papillons dits nocturnes, à cela près qu'il vole lui aussi de jour, et uniquement de jour. Toujours dans le cadre des similitudes, ou plus exactement des ressemblances, le Gazé est tout aussi vif, mobile, limite déconcertant, et il butine pareillement en vol stationnaire ... du moins à première vue ! En effet, si l'ensemble du "train d'atterrissage" (si je puis dire) est toujours rentré chez le "Moro", les pattes du Gazé , et notamment les antérieures, se déploient pour venir effleurer la fleur visitée, mais cela sans jamais s'y accrocher, et encore moins laisser présager l'imminence d'un ... atterrissage floral !
Le Sphinx gazé occupe une grande partie de l'Europe et de l'Afrique du Nord, où il peut se rencontrer en plaine comme en montagne (jusqu'à 2000 m). C'est un hôte des lisières boisées, des grandes allées forestières, des jachères, des carrières abandonnées ... mais il peut tout à fait venir visiter vos plates-bandes fleuries, ou votre très apprécié buddleia (*) ... s'il y a ! Suivant les régions ce papillon s'observe de Mai à Août, en 1 ou 2 générations.
Aujourd'hui mercredi 15 mai, il fait beau, je décide de passer au moins deux heures au jardin à chasser les insectes... Je ne vais pas revoir mon sphinx gazé de l'autre jour mais, j'ai la chance de découvrir dans ma glycine, l'abeille bleue ou abeille charpentière, même si celle prise en photo aujourd'hui a les ailes plus brunes que bleues. J'aurai l'occasion d'en photographier d'autres, surtout lorsque les grandes sauges seront en fleurs.
Pour ceux qui aimeraient visiter le jardin, c'est en mai et jusqu'au 10 juillet qu'il faut venir, vous êtes invités !.
Le Xylocope, Xylocopa violacea, ou "abeille charpentière", est l'un de nos plus grands et plus impressionnants Hyménoptères. Comme les abeilles domestiques, ou encore les "bourdons", cet insecte relève de la famille des Apidae. Contrairement aux espèces précitées, qui elles vivent en colonies, le Xylocope est une abeille dite "solitaire".
Comme tous les Hyménoptères cet insecte est doté de 4 ailes, par opposition aux Diptères qui n'en possèdent que 2, les postérieures étant remplacées par des "balanciers", organes liés à l'équilibration. L'insecte atteint 45 à 50 mm d'envergure, pour une longueur de 25 à 30 mm, et il est fondamentalement noir-violacé, le violacé étant plus nettement marqué au niveau des ailes, et perceptible sous incidence favorable.
Le Xylocope est un butineur, et sa "trompe" est particulièrement robuste et bien développée (ci-dessous). Ses mâchoires le sont tout autant, (ci-dessous également), ce qui lui permet de creuser le bois pour nidifier, étant entendu qu'il s'attaque le plus souvent à des parties plus ou moins dégradées.