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1 mai 2019 3 01 /05 /mai /2019 09:16

Devant me rendre à L'AIGLE les 29 et 30 avril 2019, j'en ai profité pour faire ce que je fais habituellement, prendre quelques photos et... Encore une fois, vous allez les constater, mes meilleurs souvenirs ne sont pas inscrits dans les guides touristiques !.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Un peu vexant pour le photographe, ces jeunes bovins ne sont intéressés que par Daphnée !.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Ancêtres des bornes kilométriques, elles s'appellent plaques de cochers. Facilement identifiables, elles ont traversé des siècles d'histoire dans le  département de l'Orne et de mémoire peut-être également dans l'Eure...

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Facilement visibles puisqu’elles sont peintes en bleu et leur écriture est en blanc, elles ont traversé des siècles d’histoire, sans crier gare. Elles, ce sont bien sûr les plaques de cocher. Rouillées, elles sont les ancêtres des bornes kilométriques et de notre signalisation actuelle.

Placées sur les façades des maisons ou à la croisée de 4 chemins, à des endroits stratégiques, certaines ont plus d’un siècle, ces plaques témoignent aujourd'hui de notre passé...

  L’origine de ses panneaux indicateurs remonte, selon les recherches, à 1835. Et ce jusqu’en 1930.

Construites en fonte, en zinc ou encore avec de la lave à Volvic, elles étaient utilisées par les cochers, à l’entrée et à la sortie des villages et en hauteur pour être vues, afin d’éviter aux voyageurs de s’égarer et d’épargner des kilomètres inutiles aux chevaux.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Je reconnais volontiers être souvent plus attentif à tout ce que je peux voir à droite de la route, à gauche, qu'à la route elle-même. Comme je le fais habituellement, à l'entrée des villes ou villages, je recherche les vieilles publicités murales qui, elles aussi témoignent de notre passé...

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Ci-dessus, St Hilaire du Harcouet (50), sortie en direction de Mortain, côté gauche de la route), publicité pour la peinture Valentine.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Lorsque vous regardez la publicité pour la peinture Valentine, regardez derrière vous (en direction de St Hilaire du Harcouet) et vous verrez cette publicité pour Solexine.

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La Ferté Macé (61).

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La Ferté Macé (61).

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Entre La Ferté Macé et Argentan (61). Rânes

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Le temps a fait son oeuvre, une publicité pour ?.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Sortie Argentan, en direction de L'Aigle (61).

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Je n'arrive pas à lire cette publicité, elle aussi détérioré par le temps.

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Domfront (61)L'église Notre-Dame-sur-l'Eau est l'église d'un prieuré de l'abbaye de Lonlay .

Construite entre les XIe et XIIe siècles,  elle est un édifice majeur de l'architecture de cette région.

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Domfront, les ruines du château...

Vers 1010-1020, Guillaume Ier de Bellême fait construire une première fortification, sans doute essentiellement en bois, sur l'éperon dominant la cluse de la Varenne.

En 1049, le château de Domfront, propriété de Guillaume II Talvas, seigneur de Bellême, est assiégé avec succès par Guillaume, duc de Normandie.

En 1092, les Domfrontais se révoltent contre Robert II de Bellême, transmettent leur fidélité au troisième des fils de Guillaume le Conquérant, Henri Ier Beauclerc, qui deviendra bientôt roi d'Angleterre (1100) et duc de Normandie (1106). Après la victoire de Tinchebray en 1106, celui-ci fait de Domfront l'une des défenses des frontières du duché (comme Avranches, Mortain et Vire) et y fait ériger l'un de ses typiques donjons rectangulaires.

En 1169, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, duc de Normandie et seigneur personnel de Domfront y reçoit les légats du pape qui doivent le réconcilier avec Thomas Becket.

Possession personnelle de Jean sans Terre, Domfront est pris en 1204 par les troupes de Philippe Auguste. La place est concédée à Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, puis à Philippe Hurepel. Au décès de Jeanne, son héritière, en 1251, Domfront revient au domaine royal.

En 1259, saint Louis donne Domfront à Robert II, comte d'Artois, comme douaire de sa femme. Après sa mort (1302), en compensation pour n'avoir pas reçu l'Artois, Robert III d'Artois reçoit ses héritages et apanages normands en 1309, dont Domfront, après un procès contre sa tante Mahaut. Ils lui sont confisqués en 1332.

En 1342, Philippe VI cède le Domfrontais au comte d'Alençon qui, en 1367, réunit la vicomté de Domfront au comté d'Alençon.

Mais entre-temps, en 1356, les troupes de Charles le Mauvais, roi de Navarre, commandées par Robert Knolles prennent la place et la conservent jusqu'en 1366.

Durant l'hiver 1417-1418, le château est assiégé par les Anglais commandés par le duc de Clarence, et se rend le 10 juillet 1418. Malgré un raid sur la ville en 1430, la place n'est reprise que tardivement ; ce fut l'avant-dernière place tenue par les Anglais à être reprise, quinze jours avant Cherbourg .

La place est encore disputée dans les années 1466-1467 entre les troupes fidèles au roi de France et celles des princes révoltés contre son autorité, lors de la révolte du Bien public.

En 1574, le château de Domfront, qui sert de refuge au comte de Montgommery, est assiégé par les troupes royales du maréchal de Matignon et capitule le 27 mai. Le comte est décapité à Paris en 1574 sur les ordres de la Reine en raison de son appartenance au camp protestant.

Sully ordonne de démanteler le château en 1608. La démolition est effectivement réalisée en 1610.

(Wikipédia)

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Domfront (61) église St Julien due à l'architecte Albert Guilbert.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

Un petit arrêt en forêt de Bagnoles de l'Orne pour se dégourdir les papattes !.

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Jacinthe sauvage bleue (elle existe aussi en blanc, je les avais photographiées au parc de la Briantais à St Malo).

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Cercope rouge et noir en forêt de Bagnoles de l'Orne.

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Bagnoles de l'Orne, station thermale de l'Orne.

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L'église du sacré cœur de Bagnoles de l'Orne.

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Bagnoles de l'Orne, Hôtel de ville, ancien château Goupil, vers 1835 - 1859.

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Bagnoles de l'Orne, Hôtel Roc au chien.

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Bagnoles de l'Orne, printemps en forêt d'Andaine avec le parterre de jacinthes sauvages.

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Rânes (61), croix de mission.

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Agentan (61), l'église Saint Germain.

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Construite du XVème au XVIIème Siècle. Majestueux porche au nord. Nef et transept gothiques, chevet Renaissance.Tour lanterne à la normande sur la croisée du transept. Grand clocher couronné en 1631 par l'architecte Maurice Gabriel. 

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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Argentan (61), la château des Ducs. Tribunal de Grande Instance.

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Argentan (61), devant l'hôpital, fresques à la Fernand Léger.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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Le Haras du Pin (61). C'est le plus ancien des haras nationaux.

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La cour Colbert est fermée par un portail en fer forgé.

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Nonant le Pin (61), Le rond point de la Dame aux camélias...

Depuis jeudi 22 novembre 2018, la statue métallique à l’effigie de la Dame aux camélias trône au centre du giratoire qui marque l'entrée de Nonant-le-pin.

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La statue métallique à l’effigie de la Dame aux camélias, décidée en conseil municipal de Nonant-le-Pin, a été réalisée sur les fonds propres de la commune, avec une aide de la Cdc des vallées d’Auge et du Merlerault pour 1 900 € et une réserve parlementaire de la députée Véronique Louwagie. Coût total de l’opération : 12 000 €.
Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis, comtesse de Perregaux, née le 15 janvier 1824 à Nonant-le-Pin (dans une petite maison qui se trouvait à l’emplacement où la statue est érigée, au centre du giratoire) et morte le 3 février 1847 à Paris, est une célèbre courtisane française. L’enfance et la première jeunesse d’Alphonsine Plessis sont marquées par une extrême pauvreté, celle-ci devant travailler très jeune comme servante d’hôtel à Exmes, puis dans une fabrique de parapluie à Gacé.

Montée à Paris à l’âge de quinze ans, elle travaille d’abord comme blanchisseuse et chapelière jusqu’à ce qu’elle rencontre des écrivains et des politiciens. Après sa mort, Alexandre Dumas fils lui rend hommage avec son roman La Dame aux camélias, puis une pièce qui sera jouée en 1852. L’année suivante, Verdi crée, d’après cette pièce, le célèbre opéra La Traviata, où il représente Marie sous le nom de Violetta Valery. Elle est morte à Paris dans l’indifférence totale, puis transférée au cimetière de Montmartre.

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Marie Duplessis peinte par Camille Roqueplan.

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Façade de maison à Nonant le pin.

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Platanes tricentenaires dans le square Eugène Pasquis.
Ces deux géants, qui prennent racine entre deux bras de la Risle, constituent la richesse du patrimoine naturel et culturel de la Ville de L’Aigle.
Ils retracent 300 ans d’histoire et, selon les botanistes, ils peuvent devenir millénaires.
Pour les historiens locaux, ces platanes faisaient partie du Parc du Château construit entre 1690 et 1730 sous les règnes de Louis XIV et de Louis XV.
Ils ont reçu le label « Arbres remarquables de France » le 4 juillet 2016.
L'un d'eux a été élu arbre de l'année 2016.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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L'église Saint-Martin de L'Aigle, construite et modifiée du XIe au XXe siècle, est classée au titre des monuments historiques, la cloche dite la Porcienne a, elle, été classée le au titre des objet mobiliers. Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets.

L'église principale de L'Aigle est placée sous le patronage de Martin, évêque de Tours, mort en 397. L'édifice forme un ensemble original, mais cependant harmonieux, dû à cinq époques.

Son originalité réside dans la stratification architecturale qu'elle renferme : du XIe au XXe siècle, chaque période a laissé une trace.

L'édifice subit d'importantes détériorations lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en particulier au niveau des verrières.

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Ancienne échoppe médiévale,   L'Aigle, centre.

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Le château et Hôtel de Ville de L'Aigle.

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L'Aigle, le clocher de l'église St Jean.

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St Sulpice sur Risle, l'église vue depuis la manufacture d'aiguilles Bohin.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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La manufacture d'aiguilles Bohin, au bord de la Risle.

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La Manufacture Bohin (le seul fabricant français d'aiguilles et  d'épingles) est un site industriel situé sur la commune de Saint-Sulpice-sur-Risle, dans le Pays d'Ouche, dans le département de l'Orne en région Normandie. Cette manufacture regroupe l'usine de fabrication d'aiguilles (aiguilles pour coudre, pour machines à coudre, de tapissier, de sellier...) et d'épingles de Bohin France, mais la partie muséographique présente aussi l’entreprise dans le cadre plus large du patrimoine immatériel, à travers les savoir-faire des « artisans de la perfection » de l'ensemble de la région, comme la dentelle d'Alençon inscrite par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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Quelques photos des fabrications... Bohin fabrique des aiguilles pour coudre (y compris pour personnes avec mauvaise vue. Les personnes dites mal voyantes pouvaient utiliser des dés spéciaux que LA GUILDE DU DE avait en collection).

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Le stock des baguettes de verre, de Murano utilisée pour la fabrication des épingles à têtes en verre (contrairement aux épingles à têtes en plastique, elles ne fondent pas lors du repassage par les dentellières).

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Fabrication des épingles de sureté.

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Eglise de Rugles... Même si Rugles n'est qu'à quelques kilomètre de Saint Sulpice sur Risle, nous sommes dans l'Eure. Risle est un nom que j'ai entendu combien de fois... de 1968 à 1995. Vendant aux magasins spécialisés de la coutellerie professionnelle, outre la dite coutellerie, il y avait aussi la taillanderie et les allonges et esses pour bouchers... Articles fabriqués à Rugles.

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...

« Ces petits ateliers de tréfilerie, de clouterie, ces fabriques d’aiguilles et d’épingles qui faisaient de la Vallée de la Risle une rue d’usines ».

Pour RTL, c'était le rond point le plus moche de France et pourtant c'est l'histoire de Rugles :

En 1827, un certain Fouquet, fabricant d'aiguilles en cuivre, est cité par Adolphe Blanqui dans Histoire de l'Exposition des produits de l'industrie française en 1827 ce qui atteste la présence de cette activité à Rugles à l'époque.

En 1857, à Rugles 2 500 ouvriers travaillaient à la fabrication des épingles et 3 600 à la fabrication des clous, en particulier la pointe de Paris, clou très solide, servant à la fabrication des charpentes de bateaux. Rugles fut à cette époque la capitale de la Pointe de Paris.

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Aube (61)... Ce curieux castel légèrement à l'abandon a été construit par le maître de forge Monsieur Mouchel. On ne peut que remarquer ces curieuses cheminées en tire bouchon qui sont antérieures à celles de Saint Ouen sur Iton. Si vous tirez le fil pour en savoir plus, vous arrivez à Saint Ouen sur Iton, la capitale des cheminées en tire bouchon!.

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En un demi-siècle, le petit bourg du Pays Aiglon a connu une incroyable aventure avec son maire Désiré Guillemare : généreux, ambitieux et un rien mégalo.

Saint-Ouen-sur-Iton dispose d'une curiosité unique en France qu'elle n'a peut-être pas encore su bien exploiter pour attirer les touristes : des cheminées en tire-bouchon ! À la fin du XIXe siècle, un maire bâtisseur, hors du commun, décida un jour que son village ne serait pas comme les autres. Chaque maison construite serait surmontée d'une cheminée torsadée en brique de pays. Né en 1820 à la Jarcière, Désiré Guillemare, maire de 1852 à 1904, fut le doyen des maires de France, réélu à chaque scrutin, à l'unanimité des votants. Fils unique de petits propriétaires agriculteurs aisés, Désiré Guillemare vivait de ses rentes et d'un commerce de bois. Ce qui lui laissa le temps et l'argent pour penser à sa commune et à la célébration de sa propre gloire !

« Guillemarville »

Désiré Guillemare avait de l'ambition pour Saint-Ouen-sur-Iton mais aussi de la générosité. Il investira une grande partie de sa fortune personnelle. Il réunifiera aussi les trois hameaux du Buat, de Saint-Aubin et de Saint-Ouen pour obtenir ce titre de « fondateur du bourg ».

En près de 30 ans, il fera bâtir une mairie, maison d'école, des commerces, un bureau de poste, un petit musée, un marché couvert. Et des maisons individuelles au style si particulier, car flanquées des fameuses cheminées torsadées.

Un phare de 14 mètres

Il fera même fabriquer une cloche pour qu'elle sonne aux inhumations aussi bien pour les riches que pour les pauvres. En avance sur son époque, il édifiera le phare Sollerot afin d'offrir aux Audoniens, l'éclairage public grâce à cette colonne de 14 mètres qui, avec ses lampes à acétylène, éclairera trente maisons du centre bourg jusqu'à 22 h. Sur cette colonne sont indiquées les bontés du maire avec quelques coups de gueule aux grincheux s'estimant « être au-dessus des critiqueurs qui n'ont rien fait pour être utiles à la sosiété » (les fautes d'orthographe sont nombreuses sur les plaques !). Et au sommet du phare, la statue de Monsieur le Maire tendant la main vers sa mairie.

Dot et casquettes

Mais ce n'est pas tout, à chaque fête locale, il y avait le couronnement de la rosière, avec une vraie jeune fille vierge, de 15 à 30 ans, qui recevra de son bienfaiteur, un dot de 400 francs de l'époque. Il créa l'institution des rosières à perpétuité. Hélas, la coutume a vite disparu car la dernière rosière donna naissance à un charmant bébé peu avant son couronnement !

À chaque 14 juillet, le maire offrait aux garçons en fin d'étude, une casquette afin de le saluer à son passage. Enfin, le jour de ses obsèques, le 23 février 1904, des petits bustes du maire furent distribués aux fidèles.

Pourquoi ces cheminées ?

La plupart des maisons anciennes du bourg sont flanquées de ces célèbres cheminées. Mais à quelques kilomètres de L'Aigle, on retrouve trace de ces cheminées sur la maison du « Castel-Pont » à Aube. Quatre cheminées torsadées surplombent la demeure construite par le maître de forge, M. Mouchel, en 1858, soit 14 ans avant le début de la création du bourg de Saint-Ouen. Désiré Guillemare ne serait-il pas venu à Aube repérer cette bâtisse pour y reproduire les cheminées dans son bourg ? Il y a une commune concurrente : la poste de Gréasque (Bouches-du-Rhône) possède une cheminée identique. Mais avec ces cheminées en tire-bouchon, Désiré Guillemare a gagné son pari, il ne sombrera pas dans l'oubli, Saint-Ouen-sur-Iton non plus.

(Ouest France du 03/10/2013).

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Aube (61), près de L'Aigle, le château des Nouettes, devenu propriété du département et IME. Le château de la comtesse de Ségur.

Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur  , est une femme de lettres française d’origine russe, née le (le 19 juillet du calendrier julien alors en vigueur en Russie) à Saint-Pétersbourg, morte le à Paris.

Elle est issue d’une grande famille de la noblesse russe dont la généalogie remonte aux khans mongols de la Horde d’or et à la famille de Genghis Khan.

Son père est le comte Fiodor Rostopchine (1763-1826), qui a été lieutenant-général d’infanterie, ministre des Affaires étrangères du tsar Paul Ier (parrain de Sophie), puis gouverneur général de Moscou. Sa mère est née comtesse Catherine Protassova, ancienne demoiselle d’honneur de Catherine II. Sophie est la troisième enfant du couple.

Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha où travaillent 4 000 serfs, où le comte Rostopchine fait venir des agronomes écossais.

Elle reçoit l’éducation des enfants de l’aristocratie russe qui privilégie l’apprentissage des langues étrangères, du français en premier lieu. Adulte, elle sera une polyglotte maitrisant  cinq langues.

C’est aussi une petite fille turbulente, souvent punie par ses parents et houspillée par sa mère. Influencée par Joseph de Maistre, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar, et par les jésuites, la comtesse Rostopchine se convertit de l’orthodoxie au catholicisme. Sophie, depuis l’âge de treize ans, est élevée dans la religion catholique, contre l’avis de son père resté orthodoxe.

En 1812, lors de l’invasion de la Russie par la Grande Armée, son père est gouverneur de Moscou. Il lance des pamphlets contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier. L’incendie de Moscou qui en résulte, qui fera dire à Sophie : « J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville », contraint Napoléon à une retraite désastreuse. La réussite de ce plan entraîne cependant l’hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation, aristocrates comme commerçants, si bien que Fédor Rostopchine, disgracié par le tsar, préfère s’exiler, seul avec simplement un domestique, en Pologne en 1814, puis en Allemagne, en Italie et, enfin, en France en 1817. Dans tous ces pays, il est accueilli en héros, sauveur de la monarchie.

Il fait venir sa famille à Paris et c’est là que Sophie rencontre, à dix-neuf ans, Eugène de Ségur (1798-1869), petit-fils de Louis-Philippe de Ségur, qui fut ambassadeur de France en Russie et arrière-petit-fils du Maréchal de Ségur qui fut ministre de la Guerre de Louis XVI. Il est le neveu du général Philippe de Ségur, aide de camp de Napoléon, qui avait failli mourir dans l’incendie de Moscou. Le mariage, arrangé par Sophie Swetchine, une Russe elle aussi convertie au catholicisme, a lieu à Paris les 13 et . L’année suivante, ses parents repartent pour la Russie.

Ce mariage d’amour est d’abord heureux, mais elle est par la suite délaissée par un époux volage, qui la trompe, notamment avec leur bonne. La situation d’Eugène, désargenté et désœuvré, ne s’améliore qu’en 1830, lorsqu’il est nommé pair de France. Il ne rend visite à sa femme qu’en de rares occasions, au château des Nouettes, à Aube, offert par Fédor Rostopchine à sa fille en 1822 . Ils ont huit enfants dont Louis Gaston de Ségur, futur évêque. Eugène aurait surnommé son épouse « la mère Gigogne ». Préférant son château aux mondanités parisiennes, elle reporte toute son affection sur ses enfants et, plus tard, ses petits-enfants .

Sophie Rostopchine présente souvent un comportement hystérique, hérité de sa mère ou peut-être dû à une maladie vénérienne transmise par son mari volage  avec des crises de nerfs et de longues périodes de mutisme, l’obligeant à correspondre avec son entourage à l’aide de sa célèbre ardoise .

Le cas de la comtesse de Ségur montre qu’une vocation très tardive peut être particulièrement réussie : elle a en effet écrit son premier livre à plus de cinquante ans.

La comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature en notant les contes qu’elle racontait à ses petits-enfants et en les regroupant pour former ce qui s’appelle aujourd’hui Les Nouveaux Contes de fées. L'on raconte que lors d’une réception, elle aurait lu quelques passages à son ami Louis Veuillot pour calmer l’atmosphère qui était devenue tendue. C’est ce dernier qui aurait fait publier l’œuvre chez Hachette.

D’autres historiens racontent qu’Eugène de Ségur, président de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, rencontrant Louis Hachette qui cherche alors de la littérature pour distraire les enfants3, en vue d’une nouvelle collection de la « Bibliothèque des Chemins de Fer », lui aurait alors parlé des dons de sa femme et la lui aurait présentée quelque temps plus tard.

Elle signe son premier contrat en octobre 1855 pour seulement 1 000 francs. Le succès des Nouveaux Contes de fées l’encourage à composer un ouvrage pour chacun de ses autres petits-enfants.

Eugène de Ségur accorde à Louis Hachette le monopole de la vente dans les gares de livres pour enfants. En 1860, Louis Hachette institue la collection de la Bibliothèque rose où sont désormais publiés les ouvrages de la comtesse de Ségur.

Par la suite, celle-ci obtient que les droits d’auteur lui soient directement versés et discute plus fermement ses droits d’auteur lorsque son mari lui coupe les fonds.

En 1866, elle devient tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Françoise, mais continue à écrire. Son veuvage et l’effondrement consécutif des ventes de ses livres l’obligent à vendre Les Nouettes en 1872 et à se retirer à Paris, au 27, rue Casimir-Périer, à partir de 1873 .

Elle meurt à cette adresse à soixante-quatorze ans, entourée de ses enfants et petits-enfants. Elle est inhumée à Pluneret (Morbihan), près de son fils Gaston (Evêque). Au chevet de sa tombe, une croix en granit, où est inscrit : « Dieu et mes enfants ». Son cœur, embaumé, est déposé dans l’avant-chœur de la chapelle du couvent (ou monastère) de la Visitation, au 110, rue de Vaugirard, où était morte sa fille Sabine de Ségur, elle aussi entrée en religion.

(Wikipédia).

 

QUELQUES PHOTOS PRISES DANS L'ORNE  FIN AVRIL 2019...
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Aube, La grosse forge, au bord de la Risle.

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