J'ai réalisé en mars 2018 un article, retraçant la vie de ma Janick bien aimée disparue le 27 février 2018. Cet article, est complet et je ne peux absolument plus y toucher, je n'ai donc qu'une solution sauvegarder sur le net au moins les premières lignées de ses aïeux. La généalogie PECHEU est aujourd'hui terminée et enregistrée, elle nous conduit, comme la mienne, à Charlemagne et au-delà...
Quelques anecdotes, par la généalogie de mon père, c'est à dire LE GAC et par la généalogie de la mère de Janick qui sont toutes deux de la région de Plougonver, à un moment donné (loin quand même) nous nous trouvons avoir des ancêtres communs et sommes donc "cousins" !.
Il se trouve aussi que lorsque les parents de Janick ont souhaité quitter Saint Laurent de la mer et construire, ils ont cherché un terrain à Saint-Brieuc, ils en avaient trouvé un près de Roannech et c'était le terrain de ma grand mère Félicité Trottet. Ce terrain Janick le connaissait bien car il jouxtait la maison des Chevalier qui en quelque sorte étaient les gardin du terrain oû il y avait beaucoup d'arbres fruitiers. C'est parents n'ont pas acheté le terrain vu la proximité de la tante !. C'est drôle la vie!.
Voilà le départ de la généalogie PECHEU à partir de Janick.
Eté 1968 sur le chemin des douaniers à St Quay Portrieux...
St Brieuc le 10 mai 1969, notre mariage à l'église St Michel.
La famille PECHEU devant l'église St Michel. Je reconnais l'anglia juste derrière, que de souvenirs !!!.
Janick et Marie Claude.
Janick entrant à la mairie de St Brieuc au bras de son Père.
LA BRANCHE PATERNELLE :
celle des PECHEU
Les parents de Janick, Joseph Ange Mathurin PECHEU et Jeanne Marie GUILLOU. Cette photo a été prise peu de temps après leur mariage c'est à dire vers septembre 1941, pendant la guerre. Janick naîtra le 1er juillet 1942 à St Brieuc.
Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER avec dans ses bras, son fils Joseph Ange Mathurin (le père de Janick) à son baptême en 1915.
Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER avec son fils Aimé dans les bras, Joseph Marie Ange PECHEUX et devant deux fils Albert et Joseph, le père de Janick.
Les parents de Janick, Joseph Ange Mathurin PECHEU, né le 14 avril 1915 à Hénon et décédé le 27 septembre 1979 à St Brieuc et, Jeanne Marie GUILLOU (ce sera donc la branche maternelle) née le 11 juin 1920 à La Chapelle Neuve (22). Ils se sont mariés le 30 septembre 1941 à Saint Brieuc. Cette photo avec Janick dans les bras de sa mère date probablement de fin 1942. Profession: ouvrier puis maroquinier.
Janick à l'âge de 9 mois.
Une photo plus tardive puisque Marie Claude, la sœur de Janick est ici dans les bras de sa mère. On peut dater la photo de 1944.
1942... Janick dans les bras de sa mère. Et ci-dessous, Janick dans les bras de son père.
Janick pour sa communion solennelle sans doute vers 1955.
Janick et sa sœur Marie Claude.
Deux petits anges à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession !.
Janick, tu as l'air contrariée. Avec ses parents, sa soeur Marie Claude et son frère Michel.
Au temps où ils étaient à St Laurent de la mer, presque les pieds dans l'eau.
Avant de construire à Langueux, Janick et ses parents étaient à Saint Laurent de la mer, presque les pieds dans l'eau. Ce doit être l'avant dernière maison avant d'arriver au préventorium.
1960... Janick à l'extrême gauche au pardon de Notre Dame du Haut à Trédaniel.
Janick en 1963 ou 64.
Janick dessinant dans la nature.
1970 : Joseph PECHEU, le père de Janick avec son petit fils Jean Christophe dans les bras.
1972 : Jean Christophe avec sa Grand mère PECHEU (Jeanne GUILLOU) dans le jardin de Langueux avec la chienne Ula.
Emmanuelle souffle les bougies avec sa grand mère Jeanne GUILLOU et la tante Germaine, soeur de Jeanne Guillou.
1975, Les parents de Janick dans leur atelier de maroquinerie de Langueux.
Janick dans l'atelier de Langueux (1965).
Jeanne GUILLOU et Joseph PECHEU, les parents de Janick sans doute en 1970.
Janick a 23 ans en 1965.
Les parents de Janick avec Michel son frère et Maryvonne Jégou, sa grand mère maternelle.
Devant le restaurant des courses à Cesson (St Brieuc) en 1968, début 69 avec les parents de Janick, Marie Claude et Michel et deux copines.
Son grand père Joseph Marie Ange PECHEUX (avec un X) né le 19 mars 1887 à Hénon (22) et marié à Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER, née le 2 mars 1889 à Trédaniel (22), près de Moncontour de Bretagne. Ils se sont mariés le 29 juin 1914 à Hénon (22). Ils étaient paysans, cultivateurs. C'est Janick qui est dans les bras de son grand père.
Généalogie de Joseph Marie Ange PECHEUX avec les trois générations au-dessus.
C'est au tour de la grand-mère Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER de porter Janick dans ses bras. sans doute les deux photos ci-dessus datent-elles de 1943.
Ci-dessus et ci-dessous, généalogie sur trois générations de Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER. Cette généalogie, à partir de Henry LE CHEVALIER, nous conduira en Basse Normandie à St Quentin sur le Homme dans la Manche, puis au Grand Celland. Hélas, la guerre 39/45 a fait que de nombreuses archives ont disparues, c'est le cas pour St Quentin. Saint Quentin sur le Homme est une petite commune près d'Avranches et du Mont St Michel.
Janick supposait que c'est le commerce des chevaux qui a conduit Henry LE CHEVALIER en Bretagne et qu'il s'y est marié et installé.
Cette branche chevalier nous fera découvrir quelques petits nobliaux de la région de Saint Quentin qui ont défendu le Mont St Michel durant la guerre de 100 ans alors que les anglais étaient établis sur l'ilôt de tombelaine au nord du Mont.
Les grands parents PECHEU avec sans doute leurs enfants, Albert (en militaire), Simone, Aimé et Armand au 1er rang.. Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER porte la coiffe de Moncontour.
La Famille PECHEU à Trébry :
Marie Célestine Jeanne LE CHEVALIER avec sa fille Simone, son fils Albert (derrière elle), Joseph Marie Ange, le grand père et devant Armand et (Aimé (avec le chien).
On oublie la coiffe !.
Chez les grands parents PECHEU à Trébry, avec Simone leur fille et Aimé un des fils.. Janick est tout à droite.
Chez les grands parents PECHEU à Trébry, Les parents de Janick, Joseph et Jeanne Marie GUILLOU sont aux deux extrêmes de la photo. Janick est à côté de sa grand mère. Sur le toit de la voiture, c'est Michel. sont accroupis Armand Pécheu et Aimé Pécheu.
Photo plus tardive sans doute à Trébry.
Janick collectionne, dans sa généalogie PECHEU, une belle moisson de "sabotiers" ou gens de la forêt qu'il aura fallu chercher à l'extérieur du département des Côtes du Nord (c'était avant qu'il ne s'appelle les côtes d'Armor) dans les forêt de Paimpont (35) et Lanouée (56).
LA BRANCHE MATERNELLE :
CELLE DES GUILLOU ET DES JEGOU.
La mère de Janick, Jeanne Marie GUILLOU, née le 11 juin 1920 à La Chapelle Neuve et décédée à St Brieuc le 23 juillet 2003, elle était mariée à Joseph Ange Mathurin PECHEU. Elle a été employée de maison puis femme d'artisa maroquinier.
Yves Marie GUILLOUX (avec un X) né le 14 décembre 1882 à la Chapelle Neuve (22) et décédé le 30 novembre 1938 à La chapelle Neuve. Il a épousé Maryvonne JEGOU le 3 septembre 1911 à La Chapelle Neuve. Il était maçon.
Maryvonne JEGOU est née le 20 décembre 1884 à Saint Denis (93) et elle est décédée le 21 juillet 1967 chez sa fille Yvonne à Guingamp. Elle était lingère et repasseuse de coiffes.
La branche GUINAMANT nous conduira vers les branches dites "nobles" et vers Charlemagne...
Mariage probablement vers 1936, à la Chapelle Neuve, d'Yvonne Guillou, soeur de la mère de Janick, avec Ernest Riou. Beaucoup de femmes portant la coiffe du Trégor "la toukenn". Les grands parents Yves Marie Guillou et Maryvonne Jégou sont à droite des mariés.
Sont présents sur la photo ci-dessus :
Les mariés Yvonne Guillou et Ernest Riou et probablement les parents Riou à gauche.
1 - Yves Marie Guillou
2 - Maryvonne Jégou
3 - Jeanne Marie Guillou, la mère de Jeannick, elle a environ 16 ans sur cette photo.
4 - Armelle Guillou, autre soeur de la mariée.
5 - Jean Baptiste Guillou, frère de la mariée.
6 - Germaine guillou, autre soeur de la mariée.
Maryvonne JEGOU, chez sa fille Jeanne à Langueux avec Joseph Pécheu et leur fils Michel.
Cette photo de Maryvonne JEGOU ets probablement prise à St Laurent de la mer. Elle est en compagnie de sa fille Jeanne Pécheux et de son autre fille Germaine Saintilan.
Maryvonne Jégou avec sa fille Jeanne Pécheu et sa petite fille Janick.
Maryvonne JEGOU et sa fille Jeanne Pécheu.
Les grands parents maternels de Janick, Maryvonne Jégou (portrait vers 1945) et Yves Marie Guillou (portrait avant 1939, il décède en novembre 1938). Maryvonne Jégou, porte la coiffe du Trégor, dite "Toukenn".
LES METIERS DE SES AÏEUX...
"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France". Voilà les mots qu'aimait à répéter Sully, l'ami et le ministre, surintendant des finances, du roi Henri IV. En arrivant sur le trône, Henri IV confie à Sully le soin de réorganiser les finances de l'Etat.
Cette citation de Sully étant dite ici avec raison car la plus grande partie de nos aïeux à tous travaillaient la TERRE... Ils s'appellent Paysans, Laboureurs, Cultivateurs, Journaliers, Ménagers et parfois Métayers !.
En français moderne, un laboureur est une personne qui laboure la terre, sans notion de statut. Sous l'Ancien Régime et jusqu'au XIX e siècle, « laboureur » désignait un statut, celui du paysan qui possédait la terre qu'il cultivait et au moins un attelage, cheval ou paire de bœufs, et charrue.
Le métayage est un type de bail rural dans lequel un propriétaire, le bailleur, confie à un métayer le soin de cultiver une terre en échange d'une partie de la récolte.
Le JOURNALIER est un ouvrier agricole (pas toujours !) qui loue son travail à la journée, il ne possède pas de terres et offre ses services de ferme en ferme.
MENAGER ou MENAGERE est une personne qui travaillait et était souvent payée à la journée ou à la tâche mais, selon les région pouvait aussi être un paysan cultivant un domaine et y habitant tel un métayer ou encore un petit propriétaire, cultivateur. La femme du MENAGER est une MENAGERE, o dirait aujourd'hui femme au foyer.
Dans nos recherches généalogiques et dans les actes, il n'est pas tours fait mention de la profession de nos ancêtres mais les gens de la TERRE représentent près de 85% d'entre eux.
Janick avec ses parents a été maroquinière avant d'être chef d'entreprise avec la reprise et le développement de LA GUILDE DU DE, et la commercialisation de collections de dés à coudre du monde entier puis la création et la personnalisation de dés pour les musées et autres points de vente. J'ai vendu l'entreprise en juin 2018 après le décès de Janick. Vous pouvez voir le site de la GUILDE DU DE sur le net.
Les autres professions rencontrées :
Celles du bois, des "GENS DE LA FORET"
J'ai déjà mentionné plus haut, une très longue lignée de SABOTIERS que l'on trouve dans les forêts des Côtes du Nord (c'était le nom du département avant qu'il ne soit changé en Côtes d'Armor en 1990). Ces sabotiers se retrouvent aussi dans les forêts de Ménéac et de l'Hermitage Lorge (22), Paimpont (35) et Lanouée (56).
Autres GENS DE LA FORET, les CHARBONNIERS, les BOISSELIERS. Ces derniers fabriquaient entre autres les ustensiles en bois avant que la vaisselle ne soit en faïence ou en porcelaine.
Citons quelques métiers mentionnés dans la généalogie de Janick :
Maçons - Lingère et repasseuse de coiffes - Tisserands - Maquignon (le commerce des chevaux) - Charpentier - couvreur d'ardoises (en 1588 aux Fougerets (56) - garde forestier - Cordonnier - Charron (dans la forêt de Colpo (56) - Maréchal ferrant (Hénon) - Boucher (Plougras) - Chirurgie (Jean du Houx).
Il faut aussi citer : Les Filandières - Tisserands - une sage femme matrone.
Citons également une SAGE FEMME MATRONE, Marie L'Ollivier (épouse de Yves Jégou).
Des matrones aux sages-femmes
La France Agricole :
Avant la seconde moitié du XVIII siècle, les accouchements étaient assistés par une paroissienne, sans formation.
Depuis une soixantaine d'années seulement, les enfants naissent à la maternité. Autrefois, ils naissaient à la maison, loin du regard des hommes. Dans la tradition chrétienne, le mariage n'a qu'une justification : engendrer une nombreuse descendance. La première naissance se produit dans les 9 à 15 mois suivant la cérémonie. Au cours de l'histoire, conception et enfantement sont empreints de mystère et bon nombre de femmes ne peuvent préciser la date de conception, ce qui pose quelques problèmes pour savoir si l'enfant arrive à terme.
La grossesse est vécue comme une maladie et on redoute le moment de l'accouchement car on sait que la survie de la mère, comme celle de l'enfant, n'est pas certaine. La peur de souffrir est omniprésente, d'autant plus que la tradition affirme que la femme doit enfanter dans la douleur. Certains accouchements sont très longs quand on se contente de laisser faire la nature, jusqu'à une semaine parfois à partir du début du travail.
Mettre au monde un enfant est une affaire de femmes : le plus souvent, la mère assiste sa fille ou une voisine se dévoue. Pourvu qu'elle arrive à quelques accouchements heureux, sa réputation est faite : elle devient la ' bonne femme ', la ' bonne mère '. On l'appelle la matrone et, quand les connaissances médicales se précisent, la sage-femme.
Ce n'est qu'après le milieu du XVII e siècle que l'Eglise encourage la nomination d'une matrone dans chaque paroisse. Les femmes réunies dans l'église désignent la plus capable, toujours une qui a eu des enfants. Le curé s'assure qu'elle connaît les formules du baptême au cas où il y aurait péril de mort de l'enfant.
La matrone, qui n'a ni connaissance médicale, ni formation, doit être de moeurs irréprochables, être disponible et venir au premier appel : on a donc souvent recours à des femmes âgées sans petits-enfants à charge, plus souvent encore à des veuves. Elle a des ciseaux pour couper le cordon ombilical, du fil pour le lier ; du vin ou du vinaigre pour ranimer l'enfant s'il présente peu de signes de vie ; de l'huile ou du beurre pour oindre le doigt qui doit explorer les parties génitales de la femme.
La plupart des accouchements se passent bien car l'enfant se présente bien. Pas question de césarienne sur une femme vivante mais l'obligation de la ' délivrer ' domine, d'où des manipulations hasardeuses dans la matrice, des massages du ventre, opérations qui aboutissent parfois à mutiler le nouveau-né. Si la plupart des femmes accouchent dans leur lit, on a recours parfois à d'autres positions, debout devant la cheminée (le feu est un émollient) ou à genoux sur une chaise. En Lorraine et en Alsace, on reste fidèle à la chaise d'accouchement, sorte de chaise percée souvent propriété de la communauté.
Si tout se passe mal, la mère meurt en couches, dans d'horribles souffrances, sans parvenir à expulser l'enfant. Seul le chirurgien de campagne, rarement présent, peut utiliser des fers, mais c'est la plupart du temps au détriment de la vie de l'enfant. Devant ce risque de mort, la matrone ne doit avoir qu'une idée, baptiser ou plutôt ondoyer l'enfant pour que son âme n'erre pas éternellement dans les limbes. Si tout se passe bien, l'enfant est lavé, frictionné, parfois remodelé quand la tête a été enclavée dans le bassin.
A partir des années 1760, sous l'impulsion d'une sage-femme nommée Marguerite de Boursier du Coudray, on commence à former des sages-femmes. Madame de Coudray parcourt la France avec un matériel de démonstration. Il s'agit de mannequins démontables, de façon à montrer l'enfant dans le ventre de sa mère, les positions qu'il peut prendre au moment de l'accouchement, les manipulations qu'on peut exécuter pour corriger les défauts de la nature. Avec ce début de formation pratique, cet apprentissage des gestes renouvelés, ce début de connaissances médicales, la seconde moitié du XVIII e siècle voit peu à peu de vraies sages-femmes succéder aux matrones des campagnes.
Je ne vais pas oublier, dans cette énumération des métiers des aïeux de JANICK, les MEUNIERS que l'on appellait parfois Maistre. Il y en a quelques un dans sa généalogie. Les moulin étaient des moulins à eau.
Autres métiers et il y en a quelques uns dans la généalogie:
NOTAIRES (Public ou Royal), GREFFIER, Maître greffier praticien...
Je ne peux oublier la mention d'une SOEUR DU TIERS ORDRE DE SAINT FRANCOIS (Françoise ALLAIN mariée à Etienne GUEGAN à Pont Melvez).
Le Tiers-Ordre Séculier de saint François est une association ecclésiastique de laïcs, à l’origine fondée par saint François d’Assise. C’est un état de perfection pour les personnes vivant dans le monde. Les religieux tendent à la perfection en observant les trois vœux de pauvreté, de chaste-té et d’obéissance et ils vivent en communauté selon leur règle, alors que les membres du Tiers-Ordre Séculier vivent dans l’esprit des vœux dans l’unité fraternelle selon leur règle distincte.Paroles des PapesSt Pie X défend la vocation re-ligieuse du Tiers-Ordre dans un document spécial dans lequel il affirme que le Tiers-Or-dre « ne diffère pas des deux autres Ordres Francis-cains dans la natu-re mais seulement dans la mesure où elle poursuit le même but d’une manière qui lui est propre. » En accord avec ce que Saint Pie X dit, nous pouvons affirmer que le but du Tiers-Ordre consiste en ceci : que ses membres met-tent en pratique quotidiennement les préceptes de la perfection évan-gélique et servent de modèles de vie chrétienne pour l’imitation d’autrui.Le Pape Benoît XV donne la di-rective suivante: «Nos Tertiaires Fran-ciscains devront par la pureté de la foi, par l’innocence de la vie, et avec un zèle joyeux, diffuser de part et d’autre la bonne odeur du Christ, et être aux frères qui se sont égarés à la fois un rappel et une invita-tion à retrouver la voie du devoir. Ceci, l’Église le demande, et l’at-tend d’eux. »Le Pape Pie XI dit à propos du Tiers-Ordre: «Ce n’est pas la rigueur des vœux, une vie en commun, la vie religieuse selon la lettre. C’est la vie religieuse se-lon l’esprit. C’est l’esprit de cette vie et de cette perfection transposée dans la famille, dans la vie quotidienne - la vie ordinaire du monde. »Et notre bien-aimé Saint-Père Léon XIII a merveilleusement précisé: « En effet, les deux pre-miers Ordres Francis-cains, créés pour la pratique des vertus supérieures, pour-suivent un objectif plus parfait, un but di-vin. Mais ils sont ouverts au petit nombre, à savoir ceux qui, par la faveur de Dieu, ont la grâce d’aspirer, avec un certain zèle rare, à la sainteté des conseils évangéli-ques. Le Tiers-Ordre, cependant, est accommodé à la majorité. »L’observance d’une règle prati-que de vie chrétienne est une aide précieuse dans la poursuite de la perfection. Une personne sans rè-gle perd beaucoup de temps à dé-cider que faire, et comme il n’y a souvent aucune raison décisive pour faire l’une ou l’autre chose, elle est susceptible de ne rien faire ou de suivre simplement ses im-pulsions naturelles sans une pen-sée surnaturelle. Elle s’expose au danger de trahir ses résolutions et de repousser ou omettre ses de-voirs. Le résultat sera l’inconstance et la faiblesse de caractère. D’autre part, la soumission à une bonne règle gagne du temps, s’oppose à
l’indulgence de soi et aux sautes d’humeur, né-cessite de nombreux actes de vertu, favorise la régularité et la constance dans la pratique de la piété, renforce la volonté, et remet la vie en or-dre.Le Tiers-Ordre n’est pas pour les privilégiés comme les autres Ordres Franciscains, mais pour la majorité. Saint-François l’a institué pour la sanctification des fidèles. La Règle du Pape Ni-colas IV, dans une certaine mesure, frustra le but de l’Ordre. Il estima que ces demandes (de l’an-cienne règle) ne pouvaient pas être imposées aux fidèles. Pour cette raison, le Pape Léon XIII ordonna un adoucissement. Ce faisant, une re-naissance eut lieu. Une foule de règles rigides se-rait en dissonance avec le caractère Franciscain. Saint-François était large d’esprit dans le meilleur sens du mot. Il est vrai que cette règle n’a pas at-ténué la ferveur ni l’onction Franciscaines, mais elle se caractérise par la simplicité Franciscaine, la modération et la considération. Moyennant cette règle, des millions ont at-teint un degré élevé de sainteté. C’est le livre de la vie, l’espérance du salut, la moelle de l’Évan-gile, la clé du paradis, et le lien de l’alliance éter-nelle. Un saint évêque américain a écrit: « Une des plus grandes faveurs que Dieu peut accorder à un laïc, est de le fortifier avec la règle du tertiai-re et les conseils du Tiers-Ordre. Celui qui obser-ve la règle Tertiaire et s’efforce d’acquérir l’esprit Franciscain est sûr de la vie éternelle. »La Règle du Tertiaire Séculier Dans les toutes premières années du XXè-me siècle, le Tiers-Ordre s’adapta quelque peu aux changements institués par le Pape Léon XIII, mais beaucoup resta inchangé. Quatorze articles de la Règle prescrivent essentiellement les con-seils suivants:1. Simplicité et modestie dans l’habillement.2. Éviter les danses et les spectacles qui ont trop de liberté et éviter toutes les formes de dissi pation.3. Tempérance dans le manger et le boire.4. Le jeûne et l’abstinence à certaines dates.5. Confession et communion mensuelles.6. Récitation quotidienne de l’un des trois offices approuvé par l’Église.7. Faire un testament.8. Donner le bon exemple aux autres.9. Montrer de la charité envers les autres.10. S’abstenir de prendre des serments inutiles et du langage indécent.11. Aller à la messe aussi souvent que possible et assister aux réunions mensuelles.12. Contribuer à un fonds commun pour les besoins des membres les plus pauvres et pour la dignité du culte.13. Visiter les membres malades.14. Prier pour les membres défunts.Certains membres du Tiers-Ordre de saint François comprennent St Louis IX (Patron du Tiers-Ordre), sainte Élisabeth de Hongrie (pa-tronne du Tiers-Ordre), le pape saint Pie X, la bienheureuse Angèle de Foligno, Saint-Jean-Ma-rie Vianney, Sainte Rose de Viterbe, sainte Mar-guerite de Cortone, sainte Angèle Mérici, saint Ignace de Loyola, saint Philippe Néri, saint Ca-mille de Léllis, Sainte-Jeanne-Françoise, Saint-Vincent de Paul, le Pape Pie IX, le Pape Léon XIII, le Pape Benoît XV, le Pape Pie XI, le Pape Pie XII, Dante Alighiéri, et Christophe Colomb.Conditions d’entrée1. Les candidats doivent être âgés de plus de quatorze ans, avoir bon caractère, épris de paix et, surtout, d’une fidélité éprouvée dans la pra-tique de la foi catholique et la fidélité à l’Église romaine et au Siège apostolique. En ces temps troublés, cela signifie l’adhésion au rite romain traditionnel, fuir la messe du Nouvel Ordo et ac-cepter le Pape Benoît XVI, Pontife romain légi-time.2. Les femmes mariées ne peuvent pas être re-çues à l’insu du mari, ni sans son consentement, sauf avis contraire de leur confesseur.3. Les candidats doivent entreprendre un no-viciat d’une année avant de faire leur profession, dans laquelle ils promettent de respecter la règle pour le reste de leur vie.CoordonnéesLes membres du Tiers-Ordre Séculier au Ca-nada sont sous la direction de Monsieur l’abbé Freddy Méry de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), qui a reçu le pouvoir délégué par la communauté des Frères capucins vivant à Morgon, France. Si vous êtes intéressé à deve-nir membre ou si vous désirez de plus amples renseignements sur le Tiers-Ordre Séculier, s’il-vous-plaît contacter Tony La Rosa au (905) 951-8450 ou par courriel à: tlarosa@rogers.com. Vous pouvez également visiter notre site web: http://thetraditionalthirdorderofstfrancis.blogs-pot.com.
Que reste -t-il à mentionner ?... Plus nous remontons dans le temps, nous allons trouver Les SIEURS :
Sieur, sieur de... :
Le mot Sieur devant le nom était un titre honorifique donné à un bourgeois, marchand aisé, ou rentier, sans avoir spécialement une origine noble. Sieur de... signifiait que l'on était seigneur (propriétaire) d'un lieu. Après le XVIIIème siècle, le terme sieur est devenu une expression courante pour désigner Monsieur...
Les ECUYERS :
Titre que portaient en France et en Espagne les simples gentilshommes, tous les nobles faisaient suivre leur nom de ce titre ou, pour ceux qui y avaient droit, de celui, supérieur, de chevalier. Progressivement le titre d'écuyer a été attribué à tous les nobles qui ne portaient pas de titre honorable (chevalier, baron, vicomte, comte, marquis ou duc). C'est donc le titre de noblesse de ceux qui n'en ont pas un autre. Le titre honorifique n'étant hérité que par l'aîné ; les autres sont nobles sans titre : ils sont écuyer jusqu'à ce qu'il leur en soit octroyé un plus honorable (ou honorifique).
Les CHEVALIERS :
Titre de noblesse entre Ecuyer et Baron.
.Les SEIGNEURS de :
Seigneur de... / homme de fief :
Propriétaire d'un fief ou d’une terre auxquels sont attachés certains droits (lods, cens, ventes, champart, corvées, banalités, péages, chasse...). Un seigneur est souvent noble, mais pas nécessairement : certains roturiers ont acheté des seigneuries, ce fait était assez fréquent.
Les DAMES :
Femme d'un Gentilhomme qui est distinguée du bourgeois & du peuple. Une fille qui épouse un noble, Marquis ou Comte devient Dame, elle est Dame damée, c'est à dire, à bon titre ; Dame à carreau, qui a droit de se faire porter un carreau de velours à l'église, & à qui on porte la robe. Par la suite le terme était appliqué pour la femme d’un bourgeois ou riche marchand. Comme pour l’expression « Sieur », après le XVIIIème siècle, le terme est devenu une expression courante pour désigner simplement « Madame »...
Les DEMOISELLES ou DAMOISELLES :
Terme équivalent au titre d’écuyer ou seigneur pour une femme, issue de famille noble, elle est aussi femme ou fille de gentilhomme, ce nom ne se donnait autrefois qu'aux filles des Princes & des Grands Seigneurs, des Barons & des Chevaliers, qui n'etaient pas mariées. Ce mot vient du Bas-Breton ou ancien Gaulois, où on disait Demesell. Puis l'usage en fut étendu aux femmes mariées de naissance bourgeoise et, au XIXè siècle aux jeunes filles d'une certaine condition. De nos jours il est appliqué uniquement aux filles qui ne sont pas mariées.
NOBLE HOMME :
Homme vivant noblement, mais non noble, les vrais nobles portant obligatoirement le titre d'écuyer ou chevalier.
Cette mention se rencontre à plusieurs reprise dans nos généalogies...
HONORABLE ou HONNÊTE HOMME :
Bourgeois ou notable, quelques fois bailli d’une terre, le terme était simplement un adjectif qui stipulait que la personne était de "bonne naissance, honorable, convenable, considérable", l’expression est opposée à la noblesse, seulement utilisée par les marchands et artisans.
Dans les NOBLES, citons :
Bernard du CHASTEL (vers 1250), chevalier croisé lors de la 7ème croisade.
Tanguy 1er du CHASTEL (né vers 1300), Lieutenant général des armées de Jean de Montfort lors de la guerre de succession de Bretagne.
Lors de la bataille de La Roche Derrien le 20 juin 1347, Tanguy du Chastel sauva d'une exécution sommaire Charles de Blois vaincu par le camp de Jean de Montfort.
A signaler aussi une branche intéressante à partir de Olivier LE MOYNE/LE MOENNE/LE MOINE qui épouse Jacquette de SANTO DOMINGO Sgr de St Bihy, une branche espagnole qui vient et nous conduit à Burgos.
Devant mixer cette généalogie avec la mienne pour qu'elle devienne celle de nos enfants, j'ai, afin d'éviter les doublons à partir des "nobles", stopper la généalogie de certaines branches que l'on retrouve aussi dans la mienne...
Dans cette généalogie de Janick, vous retrouverez des ducs, des princes, des rois (à partir de Louis VI d'outre mer, des empereurs dont charlemagne, une foules de chevaliers croisés...
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Reportages photos lors de nos balades, découverte d'une activité, d'un métier. Découverte de la nature , faune et flore, les arbres remarquables. Histoire et architecture. Généalogie familiale.