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C'est en premier lieu le nom de Famille qui surprend. Le fief de cette Famille LA VACHE, c'est Créhen, près de Plancoët dans les côtes d'Armor. Nous allons trouver ci-dessous quelques fragments de la vie des aïeux de cette famille qui me concernent...
Encore une petite escapade dans ma généalogie: Aujourd'hui, je vais vous parler de la généalogie de mon aïeule Jeanne LA VACHE... Quel joli nom n'est-ce pas !, elle a épousé Eon le Sénéchal, nous sommes autour de 1415...
Voici un petit bout de l'Histoire de cette famille LA VACHE qui concerne CREHEN, dans les côtes d'Armor.
poudouvre
30 août 2016
La Châtellenie de La Touche à la Vache en Créhen et ses Seigneurs
C'est dans la Revue de Bretagne et de Vendée que L'Abbé Le Masson publia en 1912, quelques chapitres consacrés à La Châtellenie de La Touche à la Vache en Créhen et ses Seigneurs.
Le Château Féodal de la Touche.
Non loin de la route de Plancoët à Languenan, à une demi-lieue de l'église de Notre-Dame de Nazareth, se dresse une colline assez élevée et couverte de bois, dominant une profonde vallée. Si l'on gravit le sentier rapide qui conduit au sommet de ce coteau, l'on se trouve en présence d'un spectacle inattendu : au milieu d'un petit étang qui n'assèche jamais, l'on aperçoit sortant de l'eau, les débris d'une grosse tour ou plutôt d'une massive construction carrée, affectant la forme d'un donjon. C'est l'ancien château de la Touche à la Vache, la seule construction de ce genre, nous dit M. Gaultier du Mottay, que l'on trouve dans les Côtes-du-Nord et probablement dans toute la Bretagne, où l'on bâtit rarement de ces tours carrées, que l'on rencontre beaucoup plus souvent dans les fortifications normandes. Selon cet archéologue, ce qui reste des murailles construites en grande partie en pierres taillées et qui atteignent encore de 10 à 12 mètres de hauteur, dans leur partie la mieux conservée, paraît appartenir aux débuts du XIIIe siècle et tient tout à la fois, de l'époque romane et de l'époque ogivale. D'après les mesures prises en 1856, par M. du Mottay, chacune des faces du donjon présente un développement d'environ neuf mètres. Les angles étaient fortifiés par quatre tourelles ou contreforts carrés de trois mètres de côté. Trois de ces angles seulement paraissent à l'extérieur, le quatrième se trouve engagé dans la tour principale. Plusieurs murs de refend partageaient l'édifice et les traces de crépissage à la chaux que l'on aperçoit encore sur les murailles intérieures, semblent indiquer que cette construction a servi de demeure jusqu'à une époque assez rapprochée de nous. L'on pourrait discuter sans doute si le château de la Touche à la Vache a jadis vraiment été une forteresse féodale dans toute l'acception de ce terme. En tout cas, nous avons quelque droit à employer le mot forteresse, car cette habitation fut très certainement autrefois un lieu fortifié. Au XIe et XIIe siècle en effet, le sol de notre pays était couvert de petits castels ou maisons fortes, qui se composaient souvent uniquement d'une tour ou d'un donjon et permettaient à leur possesseur de se mettre à l'abri d'un coup de main ou d'une surprise de l'ennemi ; le château de la Touche fut un de ces édifices. D'ailleurs quand nous parlons du château féodal de la Touche, nous voulons surtout par là le distinguer du manoir tout moderne qui l'avoisine et dont la construction doit remonter au XVIIIe siècle.
C'est à l'ancienne famille des La Vache, propriétaire du fief et châtellenie de la Touche, que l'on doit l'érection du vieux castel qui garde encore leur nom.
Le premier membre de cette famille dont nous parlent les vieilles chroniques est Guillaume La Vache qui prit part, en 1248, à la sixième croisade avec le duc Mauclerc de Bretagne (Armorial de Courcy).
En 1296, Pierre La Vache était maître d'artillerie à Melun. Il fut envoyé en Flandre en 1308 pour surveiller l'armement de plusieurs places fortes. Quelques années plus tard, nous le trouvons capitaine du château Gaillard, près de Rouen, où le roi Charles Le Bel faisait détenir prisonnière, la Reine Marguerite de Bourgogne, son épouse , coupable d'adultère, ainsi que Blanche de Bourgogne, pour la même raison. Toutes les deux sont filles de Robert II de Bourgogne et d'Agnès de France. Marguerite de Bourgogne est nôtre ancêtre et elle est la mère de Jeanne de Navarre qui a épousé Philippe III le bon d'Evreux. Cette affaire des adultères est connu sous le nom d'affaire de la tour de Nesle.
Marguerite de Bourgogne meurt à Château Gaillard (de tuberculose ou étranglée ?) .le 3 avril 1315.
LE SCANDALE :