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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 11:04

Durant mon confinement (mais j'étais déjà seul avec Daphnée avant !), j'ai poursuivi mes recherches dans la généalogie des autres... Je viens de terminer ce que j'avais à faire, aussi, je me replonge dans ma généalogie et celle de Janick, même si je savais que nous étions au bout du bout !. Pourtant, voici un petit bout d'Histoire qui concerne la généalogie de Janick et bien entendu celle de sa soeur, même s'il est question dans cette histoire d'un LE GAC ! mais ce n'est pas ce LE GAC qui intéresse la généalogie de Janick mais celle des Grimault de la Noé!...

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Voici le petit bout de l'arbre concernant les Grimault de la Noé de Ploumilliau 'près de Lannion) et Pont Melvez...

Union avec Mary GUEGAN
mariage: 1´ L'AFFAIRE. LE GAC DE VILLENEUVE (± Chez les moines rouges de Pont Melvez », P51 à 53) Le commandeur affermait sa commanderie, et le fermier général, chargé de l'administration des biens de l'Ordre,exploitait quelquefois les pauvres quevaisiers ; Le sieur Le Gac de Villeneuve en particulier multiplia les abus à la fin du XVIIème siècle.Il imposait chaque paroissien au paiement des dîmes par journal ± soit que la terre rapporte ou non », exigeant 5 livres par journal ± lequel n'a peut-être pas produit 5 livres en tout » ; faisait payer, pour droit de prémice, jusqu'à 40 sols le demi-boisseau de seigle qui ne valait que 16 ou 17 sols, imposait de pénibles corvées envoyant des particuliers à dix lieues loin pour quérir de la chaux ou, n'ayant rien trouvé il les y a fait retourner » sans fournir ni pain, ni foin, ni avoine; obligeait les vassaux à rendre aveu à chaque mutation ou changement de commandeur ± invention pernicieuse parce qu'étant dû aveu à chaque changement de vassal c'est une double exaction d'en demander encore à la venue de chaque seigneur, particulièrement à Pont-Melvez ou l'on ne met que de très anciens commandeurs »... etc... Et si les victimes de ces brimades (1) refusaient de payer ou d'obéir il les poursuivait devant le Tribunal de la Commanderie dont il était le seul juge et les condamnait à l'amende. Excédés les vassaux se plaignirent devant le Parlement de Bretagne et ce furent Jacques Grimault de La Noë, son fils Bernard et Jean Le Meur qui parlèrent au nom des habitants de Pont-Melvez. Jacques Grimault, originaire de Ploumilliau (2), avait épousé Marie Guégan, et demeurait à Guerduel. Il fut d'abord notaire et vécut en bons termes avec le Commandeur Bernard de Polastron de la Hillière qui habitait au manoir de Pont-Melvez. En 1664 par exemple, nous les trouvons au baptême de 1a petite Marie Hervé: ± Ont été parrain et marraine haut et puissant messire Bernard de Polastron de la Hillière, et honorable Marie Guégan, compagne de Maître Jacques Grimault ». Ce dernier n'était pas gentilhomme » ; il fréquentait cependant la noblesse du pays. Sa fille, Marthe, née en 1670, avait pour parrain et marraine haut et puissant Julien du Cleuz, marquis du Gage, demeurant au manoir des Salles à Guingamp, et haute et puissante Marthe du Bois, dame de Groesquer, paroisse de Pédernec ». A la suite de quelles circonstances Jacques Grimault) avait-il cessé ses fonctions de notaire? Avait-il eu maille à partir avec le sieur Le Gac de Villeneuve, à la fois fermier général et juge de la Commanderie ? Peut-être. Toujours est-il qu'il prit résolument la défense des paroissiens de Pont-Melvez et obtint gain de cause. Dans son arrêt du 4 novembre 1689 le Parlement fait défense au dit Le Gac de faire aucune fonction de sénéchal de la Commanderie pendant que son bail à ferme de la dite Commanderie durera ... à peine de nullité et de faux, et d'apprécier aucune corvée et lui enjoint de nourrir les hommes et leurs bestiaux les jours qu'ils feront les dites corvées, lui enjoint de prendre les rentes dues par grains en espèces et pour cet effet il tiendra les greniers ouverts quinze jours, après les termes que. les dites .rentes sont dues sans les obliger d'aller les porter...hors de la Commanderie, lui fait défense de rien prendre des sujets pour leurs quittances qu'il leur donnera de leurs rentes et de, faire aucune fonction de procureur fiscal de la commanderie en recevant et impunissant les aveux des vassaux.. ordonne que le présent arrêt soit lu aux paroisses de Pont Melvez, Maél et Louch aux prônes des grandes messes....» (4). Cette fois les vassaux, de Pont Melvez triomphaient mais le Parlement, comme nous allons le voir, ne leur donna pas toujours gain de cause.Archives des Côtes d'Armor,fonds de la commanderie de Pont Melvez et archives personnelles de M.Grimault de Lanoë. (2)Au XVIème siècle déjà les Grimault avaient de la famille à Pont Melvez. L'un d'eux, allant de Ploumilliau à Pont Melvez, se prit un jour de querelle à Belle-Isle-en-Terre avec un officier royal et le tua en duel; il fut condamné à mort. Ceci se passait sous le règne de Henri IV qui accorda sa grâce au sieur Grimault et lui fit remise de ses biens confisqués. Un cardinal, le cardinal Grimaldi, avait plaidé sa cause auprès du Roi. (les Grimault, Grimaldi en italien,étaient des descendants d'une famille Gênoise qui avaient suivi René d'Anjou en France (Arch. De la famille Grimault Delanoë). (3) Jacques Grimault Mourut â Pont-Melvez le 23 septembre 1708 ± Agé d'environ cent Ans ». (4) Archives des Côtes d'Armor, fonds de la commanderie de Pont Melvez. ... Seuls les familles aisées: les Grimault, les Desjars, habitaient des maisons plus confortables couvertes d'ardoises et dont les murs épais sont encore solides. (Chez les moines rouges de Pont Melvez », P85) Jacques Sr de la No GRIMAULT Evénements Décès : le 23/09/1708 à Pont-Melvez (22) à l'âge de 100 ans (GRIMAULT Guillaume (prètre), GRIMAULT René et Yves (enfants), BERNARD Jacques) .

Voir aussi une ancienne photo des ruines du château de Puyricard (dans les Bouches du Rhône), ancienne résidence du cardinal.
Comme quoi, une Histoire familiale n'est jamais terminée !.

Pont-Melvez est une commune située en Argoat, à l'est des Monts d'Arrée, entre Guingamp et Carhaix. La partie amont du fleuve côtier Léguer, qui a sa source à la limite des communes voisines de Bourbriac et Maël-Pestivien, longe la limite sud, puis ouest, de la commune : son altitude est de 190 mètres à sa sortie du territoire communal, alors que l'altitude la plus élevée rencontrée dans le finage communal est de 286 mètres entre Ty Person et Lein Pente. Le ruisseau de Rond ar Hord (nom que porte la partie amont du ruisseau du Bois de la Roche, affluent de rive gauche du Trieux) limite la partie orientale de la commune, et son propre affluent le ruisseau du Dourdu sa partie nord-est. La commune présente un paysage de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux (les principaux étant Le Gollot, Guerduel, Kerfubu, Keranfouler, Keranquitton, Goscaër,etc..) et fermes isolées. Son éloignement de toute ville importante explique qu'elle ne présente aucune trace de rurbanisation, ni de périurbanisation.

La paroisse de Pont-Melvez fut, à partir du XIIIe siècle le fief des Templiers (surnommés "moines rouges"), puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La commanderie de Pont-Melvez figure en 1182, sous le nom de Penmaelvas parmi les biens des Chevaliers du Temple. Aucun vestige de leur commanderie ne subsiste (mais un lieu-dit de la commune s'appelle "La Commanderie"), mais on peut encore voir une croix très particulière, dénommée croaz ru ("croix rouge") car on suppose qu'elle était par le passé peinte en rouge en hommage aux Templiers .

Les terres dépendant de la commanderie de Pont-Melvez étant très étendues, plusieurs sièges de juridiction existaient : La Feuillée, Quimper, Le Croisty, Maël et Loc'h, Pont-Melvez, Saint-Jean-du-Temple et Le Palacret. Cette juridiction s'exerça à Guingamp entre 1440 et 1626, puis au Palacret. À partir de 1690, un arrêt du Parlement de Bretagne la situe alternativement (une quinzaine sur deux) au Palacret et à Pont-Melvez4.

La région de Pont-Melvez est réputée posséder un nombre élevé de roux et rousses. La légende dit qu'il s'agirait de descendants des Templiers qui étaient les seigneurs du village et disposaient à ce titre du droit de cuissage. Bien entendu, la véracité de cette hypothèse est douteuse4.

L'église paroissiale, édifiée au XVIe siècle par les Hospitaliers, est consacrée à saint Jean-Baptiste. Mais on trouve aussi dans le cimetière une statue du XIVe siècle de saint Jean l'Évangéliste.

La cure de Pont-Melvez était soumise à la présentation du commandeur du Palacret habitant à La Feuillée, le choix du curé devant être approuvé par l'évêque de Tréguier; le recteur était généralement choisi parmi les prêtres originaires de Pont-Melvez.

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Pont Melvez (22) le calvaire de la Croix rouge.

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Pont Melvez détail de la piéta du calvaire de la Croix rouge.

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Voici le portrait de Girolamo Grimaldi Cavalleroni (1595-1685) par Montcornet, c'est sans doute celui qui est probablement intervenu pour demander la grâce du sieur Grimault de la Noé auprès de Henri IV.
Girolamo Grimaldi-Cavalleroni, dont le nom est généralement francisé en Jérôme Grimaldi-Cavalleroni (20 août 1595 à Gênes – 4 novembre 1685 à Aix-en-Provence), est un cardinal catholique, d'abord archevêque in partibus de Séleucie d'Isaurie en 1641 puis archevêque d'Aix-en-Provence de 1648 à sa mort, en 1685. Il est le fils de Giacomo Grimaldi, historien italien et archiviste du Vatican et de Girolama di Agostino de' Mari. Il est créé cardinal par le pape Urbain VIII en 1643. Il est aussi abbé commendataire de Saint-Florent de Saumur de 1649 à sa mort. (voir ses armoiries).

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...
GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Voir aussi une ancienne photo des ruines du château de Puyricard (dans les Bouches du Rhône), ancienne résidence du cardinal Grimaldi.

 

Comme quoi, une Histoire familiale n'est jamais terminée !.

Un lien évident avec la familles Grimaldi de Gênes et de Monaco...

Si l'on se réfère aux renseignements donnés plus haut, j'ai recherché la généalogie du cardinal Grimaldi... Sans doute, peut-on penser que la souche de notre Jacques Grimault (Grimaldi) se trouve être l'un de ces couples...

Otton 1er Canella né vers 1070 et mort avant 1143, consul de Gênes marié à ?..

 

Grimaud 1er Canella, mort après 1184. Consul de Gênes en 1160, amiral de Gênes marié à ?. Il a servi plus tard comme ambassadeur au Saint Empire Germanique de Frédéric Barbarossa (Barberousse).

 

Oberto Grimaldi, mort en 1252. Amiral gênois de la flotte des croisés à Damiette, commissaire de Gênes. Il était l'un des plus grands personnages de Gênes. Il était marié à Corradina Spinola, fille de Oberto Spinola et Sibilla della Volta. Il est le 1er a porter le nom de Grimaldi, c'est lla souche des princes de Monaco.

 

Ingone Grimaldi marié à ?.

 

Luc Grimaldi mort après 1277 marié à ?.

 

Gabriele Grimaldi, mort en 1271 marié à Caterina Zaccaria.

 

Rabella Grimaldi dit Bonifacio, marié à Lina Doria. Elle est la fille de Raffaele Doria et de Stéfania Coccarello, petite fille de Oberto Doria, lui-même fils de Piétro Doria (mort avant 1274) et de Mabilia Casiccia et petit fils de Oberto Dorica (mort après 1253) et de Mabilia N, lui-même fils de Piétro Doria.

 

Dorino Grimaldi dit aussi Barnabé Doria, né vers 1280 à Gênes et mort en juin 1325, capitaine de Gênes de 1299 à 1306. marié à Eliana Fieschi.Elle est la fille de Raffaele Fieschi, petite fille de Gugliemo Fieschi et de Floria di Marie et petite fille de Giacomo Fieschi marié à ?.

 

Rabella Grimaldi  marié à Margharite Adorno.

 

Angélo Grimaldi marié à Marguerite N.

 

Giorgo Grimaldi, mort avant 1519, marié à Isabella Fieschi. Il était gouverneur de Grasse et de St Paul. (En 1270, les Familles de Grimaldi et Fieschi sont contraintes de s'exiler de Gênes). Isabella est la fille de Giuliano Fieschi marié à ?, petite fille de Antonio Fieschi marié à Piétra de Negris, petit fille de Benetto Fiéchi, capitaine des armées de Gênes, lui-même fils de Ottobona Fieschi (1250-1302) marié à Andréola Castagna.

 

 

Giovanni Battista Grimaldi, nommé par Charles Quint en 1525, comte palatin et chevalier de la toison d'or. Il avait épousé Maddalena Pallvicini.

 

Giacomo Grimaldi, baron de San Félice dans le Royaume de Naples et sénateur de la République de Gênes. Il a épousé Girolama di Agostino de Marie...

 

Girolamo Grimaldi ( 1595 - 1685), cardinal né à Gênes et mort à Aix en Provence.

 

 

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Oberto Grimaldi, amiral gênois de la flotte des croisés à Damiette.

Premier à être appelé Gimaldi = fils de Grimaud.
Il fut consul de la Commune de Gênes en 1162, 1170 et 1184, et la représenta notamment auprès de l'empereur Frédéric Barberousse, ainsi qu'auprès de l'empereur byzantin.
Il eut pour successeur, son fils ou petit-fils Oberto Grimaldi, amiral de la flotte génoise à Damiette, mort en 1252.

L'histoire de la maison Grimaldi est inextricablement liée à celles de la République de Gênes et de la principauté de Monaco. Elle descend de Grimaldo, un homme d'État génois de l'époque des premières Croisades, qui devint Consul de Gênes en 1162, 1170 et encore en 1184. Ses innombrables petits-enfants et leurs progénitures menèrent des expéditions maritimes d'envergure sur les eaux de la mer Méditerranée (Tunis, Benghazi), de la mer Noire et bientôt de la mer du Nord, et s'imposèrent rapidement comme l'une des plus puissantes familles de la Commune de Gênes.

Les Grimaldi craignaient qu'une famille rivale ne vînt à rompre le fragile équilibre politique par un coup d'État qui leur aurait imposé un seigneur, comme on a pu le voir dans d'autres villes italiennes. Ils entrèrent dans une alliance guelfe avec la famille Fieschi et défendirent leurs intérêts à la pointe de l'épée. Ayant essuyé un revers sanglant, les Guelfes furent bannis de la cité-État en 1271 et trouvèrent refuge dans leurs forts de Ligurie et en Provence. Fidèles aux Angevins, ils signèrent un traité avec Charles Ier d'Anjou, roi de Naples et comte de Provence, afin de reprendre le contrôle de Gênes et, plus généralement, de se promettre une assistance mutuelle. En 1276, ils acceptèrent une paix négociée sous les auspices du pape. Ce ne fut cependant qu'une pause, qui ne devait pas mettre fin à l'état de guerre civile chronique. Tous les Grimaldi ne rentrèrent pas à Gênes et certains choisirent de s'établir dans leurs fiefs où ils pouvaient plus facilement lever des armées.

En 1299, les Grimaldi et leurs alliés n'hésitèrent pas à lancer des galères à l'attaque du port de Gênes, avant de se retrancher sur la Riviera occidentale. Durant les années suivantes, les Grimaldi allaient adapter leurs alliances aux circonstances, leur permettant ainsi de revenir en force dans les institutions génoises. Cette fois, ce fut le tour de leur rivale, la famille Spinola, d'être bannie de la ville.
Durant toute cette période, les partis guelfes et gibelins prirent et abandonnèrent tour à tour le château génois de Monaco, qui était parfaitement situé pour lancer des opérations politiques et militaires contre Gênes. Pour l'anecdote, on retiendra la belle histoire de François Grimaldi qui, en 1297, s'introduisit astucieusement au sein de la forteresse de Monaco habillé en moine franciscain, mythe fondateur de la souveraineté des Grimaldi sur Monaco.

Au début du xive siècle, les Catalans harassaient les côtes de Provence et de Ligurie, défiant ainsi la puissance de Gênes et du roi Robert en Provence.
En 1353, une armada de quatre-vingts galères vénitiennes et catalanes se rassembla au large de la Sardaigne pour affronter la flotte de soixante vaisseaux sous le commandement d'Antoine Grimaldi. Seules dix-neuf galères génoises réchappèrent de cette sanglante bataille navale. Craignant une invasion ou un blocus de la part des Vénitiens, Gênes se rua pour se mettre sous la protection du seigneur de Milan, écartant à nouveau les Grimaldi du pouvoir.

Plusieurs des plus vieilles branches féodales de la Maison Grimaldi apparurent durant ces nombreux troubles, telles les branches d'Antibes, Beuil, Nice, Puget et Calabre.
En 1395, les Grimaldi profitèrent de la discorde à Gênes pour s'emparer de Monaco que ces co-seigneurs dirigèrent collectivement en indivision. On y voit l'origine de la principauté actuelle.

Comme les autres grandes familles génoises, les Grimaldi organisèrent leurs liens familiaux au sein d'une société appelée Albergo. Dans la réforme institutionnelle de 1528, cette ancienne famille seigneuriale devint l'une des vingt-huit alberghi de la République de Gênes.
La Maison Grimaldi fournit de nombreux personnages illustres tels que doges, cardinaux, sénéchaux, podestats, ministres, gouverneurs, banquiers et une panoplie de chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et seigneurs féodaux

Données importées le 18/10/2017 depuis la publication en ligne de Aethelstan

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...

Maître François, la flotte des croisés devant Damiette en 1249.

La famille Fieschi (ou Fiesque) est une famille patricienne de Gênes qui remonte aux premiers temps du Moyen Âge. Elle posséda d'abord en pleine souveraineté et à titre de comté la ville de Lavagna, située à l'est de Gênes, mais la céda à la République en 1198 en échange du droit de bourgeoisie et de noblesse.

Les Fieschi possédaient de nombreux fiefs dans la Ligurie, le Piémont, la Lombardie, l'Ombrie, et même dans le royaume de Naples. Ils ont donné à l'Église deux papes (Innocent IV et Adrien V), un grand nombre de cardinaux, de patriarches, d'évêques et d'archevêques.

On compte parmi eux plusieurs nobles du Saint-Empire, un maréchal de France sous Louis IX, plusieurs généraux, quatre amiraux.

Jacques GRIMAULT est dit Sieur de la Noe. Cette information, présente sur son acte de décès, est également donnée dans louvrage «Les moines rouges de Pont-Melvez » avec comme source, les archives personnelles de la Noe.

Malheureusement, ces archives ont été détruites par leur dernier propriétaire il y a quelques dizaines dannées, supprimant ainsi une source importante dinformations sur cette famille.

André BOURGES, dans ses Moines Rouges de Pont-Melvez, indique quil serait natif de Ploumilliau, une commune située à une quarantaine de kilomètres de son lieu de décès.

Notaire, il aurait notamment plaidé à de nombreuses reprises contre la Commanderie des Templiers. Il est donc probable que je trouve d’autres documents le mentionnant, aux Archives des Côtes d'Armor et du Finistère.

Voici pour les faits avérés à ce jour, issus des archives. Passons maintenant aux suspicions.

Jacques GRIMAULT serait un descendant dun GRIMALDI venu dItalie avec Catherine de Medicis au 16ème siècle.

Obligé de quitter la cour de Versailles à la suite d'un duel interdit, ce GRIMALDI aurait rejoint la Bretagne et francisé son nom en Grimaud (ou Grimault).

Une lettre de grâce a été trouvée aux Archives de Rennes, toujours par Jeannine, même si elle ne me la pas fait parvenir. Ses dernières recherches lont mené vers Avignon, puisque cette demande de grâce serait issue dune requête dun cardinal Grimaldi, en Avignon.

Trouvé sur le Net...

UNE AUTRE ANECDOTE CONCERNANT JACQUES GRIMAULT DE LA NOE...

LES REJOUISSANCES DE PONT-MELVEZ...

 

L’action prend place le 24 Juin 1669, jour de la fête de Saint Jan. Une grande assemblée d’habitants s’est réunie sur la grande place du Bourg de Pont-Melvez, pour fêter cette journée. Où l'on apprend que les enfants de Jacques Grimault de la Noé ont un précepteur nommé Kergoas... Où l'on apprend aussi que Jacques Grimault utilise son épée et que 3 enfants (les ainés) sont présents, au moins 6 autres enfants suivront...

« ....

Escuier René Le Chevoir Sieur de 

goazcaer priseur noble demeurant en

la parroisse de pont melvez  agé de

quarante neuf ans tesmoin jure

par serment dire vérité purge de

conseil sollicitation parantée et

touttes causes de fabveur suivant

lordonnance et enquis doffice,

dict n’estre parant ny allié debiteur

ny obligé d’auchune alliance spirituelle

desdictz Grimault ny Kergoas mais

bien estre oncle des enfants mineurs

du sieur de launay de sin lict

avecq deffuncte Thyphaine Le bartz

et depose que lundy vingt et

"quatrieme jour de juin dernier

feste de Sainct Jan baptiste sur

les quatre a cinq heures de

relleve (?) estant a la grande place

du bourg dudict pont melvez proche

de la maison de guillaume guegan 

ou il y avait des sonneurs  et

rejouissances , il remarqua au 

hault de la dicte place un

grand amas et tumulte de 

peuple et aussi tost des espees

nues et s’estant approché vist 

Nicollas Geffroy dict Merrer qui

avoit une hache d’arme en la

main de la longueur denviron 

quattre pieds et a costé de

luy a la droicte estoit le nommé

La Viollette L’espée nuee en"

main lesquelz poussoint ledict

Kergoas precepteur des enffantz dudict

Grimault qui se deffandoit d’eux

aussi l’espee nue en la main

et vit aussi à l’instant le dict

Le Merer décharger un coup de

la dicte hache de la force de ses

deux bras sur le haut de la 

tete dudit de Kergoas lequel

tomba, se relleva, et retomba encore

ensuite de la viollance des coups

et en appres(?) se retirant ledict

La Viollette continua a l’aide

dudict Le Merer la cedition

leurs armes en main des Moullinetz

et des escarres disantz au fou

ses [?] a diouxtant qu’il remarqua

la compagne dudict Grimault (Marie Guégan)

et quelques aultres personnes retire

Icelluy  Grimault et ses enffantz au 

nombre de trois qui pleuroint

incessamant dans la meslé ensemble

ledict Kergoas leur precepteur et

est sa déposition, par lui lue

qu’il affirme véritable et a signe

ainsy signe sur la minutte et

original de la presante enqueste

francois boudin sénéchal, R. Le Chevoir

Goazcaer 

UNE AUTRE VERSION...

Lundi 24 juin 1669. Fête de la Saint-Jean-Baptiste, jour de pardon  à Pont-Melvez. Sonneurs et «réjouissances» programmés attirent la foule sur la place du bourg après les vêpres. Et pas seulement des Pontmelvéziens : il y a là le seigneur de Bodeliau, ses domestiques et bien d'autre habitants de Pestivien (et d'ailleurs).

Jacques Grimault est aussi venu, l'épée au flanc, avec "sa compaigne" et "ses trois enfants". Tout à coup, vers 4-5 heures de l'après-midi, les réjouissances tournent à  l'affrontement. Une bataille rangée, au sens propre, puisque une partie des belligérants, les serviteurs de Bodelio en majorité, serrés les uns contre les autres, font face à  Jacques Grimault et ses relations. Un combat qui aura des suites judiciaires.
«Me Jacques Grimault sieur de la Noë, maistre François Hervé et maistre Yves Ggroas, précepteur des enfants dudit sieur Grimault»  déposent plainte devant la cour de Pont-Melvez pour «les excès,  outrages, viollances et blessures commises sur leurs personnes».

Les agresseurs ( « Guillaume Le Milliner, dit "La Violette", Nicolas Geoffroy dit "Merrer", Hervé Coatantiec, François, jardinier du seigneur de Bodellio, René et Auffret Le Bartz, Marin le Bonté "et quantité d'autres", tous laboureurs de Pestivien,  à l'exception de Coatantiec qui est de Pont-Melvez»)  sont convoqués le 4 juillet pour être confrontés, en présence d'un chirurgien, aux «blessures et contusions» des plaignants. Mais ils ne viendront pas.

C'est donc un PV du chirurgien qui décrit «lesdites playes» qui semblent «avoir été faites par coups et instruments contendants, comme pierres, battons, haches ou autres, depuis douze ou quatorze jours».
Et il préconise, pour que  «lesdits François Hervé et Yves Kergroas parviennent à une parfaite guérison», de leur adjuger, au premier 45 livres, au second 35  livres «pour soins et médicaments, sauf à augmenter en cas d'accident». (Jacques Grimault, peut-être seulement blessé dans son honneur ou déjà physiquement guéri – il avait du sang sur une main – n'est pas présent à cette phase de la procédure).

À défaut des présumés agresseurs, les premiers témoins sont entendus ce même jour 4 juillet 1669 :

Ecuyer René Le Chevoir, sieur de Goazcaer, 49 ans, de Pont-Melvez, raconte qu'il y avait  au haut de la place «un grans amas et tumulte de peuple», ainsi que «des épées nues» et qu'en s'approchant, «il vit Nicolas Geoffroy qui avait une hache d'arme en la main […] et à costé de luy à sa droite estoit le nommé La Violette l'épée nue en mains, lesquels poussoient ledit Kergroas, précepteur des enfants dudit Grimault qui se deffandoit d'eux, aussi l'espée nue à la main, et vist aussi à l'instant ledit Merrer (Mevel) [donner] un coup de  sadite hache de la force de ses deux bras sur le haut de la teste dudit Kergroas, lequel tomba, se releva et retomba encore ensuite de la viollance dud coup. [ …] Ledit La Violette continua […] ladite sédition». Ajoute «qu'il vit la compaigne dudit Grimault et quelques autres personnes [un mot pas décrypté: retirer ?] icelluy Grimault et ses enfantz au nombre de trois qui pleuroient  […]

René Citté, ménager, de Pont-Melvez, 22 ans, dit la même chose : Jacques Grimault, l'épée à la main, se défendait de ses agresseurs,  le précepteur a été blessé à la tête d'un coup de hache qui « le fist tomber par terre dont estant rellevé il retomba en sorte qu'on le croyoit tué». D'aileurs, il était «tout sanglant».

Guillaume Thomas, laboureur de Pont-Melvez, 25 ans, confirme, donne le nom des autres «qui avoient de gros bastons», tous «poussant sur ledit Hervé, l'un desdits plaintiffs qu'ils blessèrent d'un coup de hache entre autres […] ledit Hervé tomba aussy ayant esté blessé à effusion de sang». Ensuite de quoi, il «vist se retirer ensemble ledit sieur de La Noë Grimault suivi de ses enfantz lesquels pleuroient et  lesdits malveillants continuer leurs désordres […]»

À la suite de ces dépositions, les agresseurs sont «décrétés de prise de corps pour être constitués prisonniers» aux prisons de Guingamp, dès le 4 juillet 1669. La Violette, qui a un passé chargé (accusé d'assassinat en 1659), sera arrêté, interrogé, et aura encore à faire à la justice, à deux reprises, toujours pour violence.
Il dit que « les domestiques du seigneur de Bodelio  estoient en demellée avec le nommé Lanoe Grimault et Yves Kergroas, précepteur de ses enfants, les uns jetant des pierres, Hervé, Kergroas et Lanoë Grimault, l'épée à la main frappant tous les autres ». Normal, il faut bien qu'il se défende !

Les pièces de procédures résumées ci-dessus ont été présentées à la sénéchaussée de Carhaix à l'appui d'un autre procès intenté  à La Viollette quelques années plus tard par le sieur de Keranflec'h contre ce grand gaillard violent (nous avons sa description physique).

Témoin : sosa Jacques GRIMAULT, Sieur de la noe †1708
Témoin : sosa François HERVE, Sieur de Launay 1634-1705
Témoin : sosa René LE CHEVOIR, Sieur de Goazcaer ca 1620-/1679
Témoin : Yves KERGOAS
Témoin : sosa Marie GUEGAN, Dame de la Noe †/1709

Sources: Procès-Verbal de Blessures - 1669 - Réjouissances à Pont-Melvez - Jeannine GRIMAULT - 4 JUL 1669 - AD - Finistère - 2 B 736 - Page 1

La recqueste et expedition
cy devant a este par moy sergend
celuy soubsigne de la court de
Pontmelvez et Palacret demeurant en
la ville close de Guingamp, le
me recquerant lesdits HERVÉ et
KERGROAS plaintiffs blessés signifiyée
ausdits LE MILLINER, Nicollas GEFFROY
Henry COATANTIEC, François ENERGANTER,
jardinier, René et Auffret les BARTZ
et Marin LE BONTE accusés, toutz
laboureurs demeurantz en la paroisse
de Pistivien, fors ledit COATANTIEC qui
demeure dans la parroisse de
Pontmelvez, ausquelz jay donné terme
et assignation de comparoir au logix
et par devant Monsieur le seneschal
de la dicte cour du Pallacret en la


Page 2

ville close de Guingamp ou devant
advocat en la cour en son absance
audict lieu au jourdy quattriesme juillet
prochain dix heures du matin pour nommer
et convenir de chirurgiens affin de
proceder a la Visite des exces et blessures
en question et ouir ceux qui ont desja (i=j)
commancé a l’estraicter en leurs rapport
mesmes adviger (?) telle prévision quil
appartiendra pour medicamentz et allimantz
protestant qu'a leur deffault de ce faire
il y sera passé oultre faict scavoir ausdits
accusés dans leurs domicilles parlant et
toutz en personnes trouvés en leurs domicilles
ordinaires scizes tant en la parroisse
de Pistivien Mael et Pontmelvez toutz eveschés
de Treguier et Cornouaille lesdits accusés mesnagers
thesiers (tissiers ?) jardiniers et tailleurs d’habitz a
toutz lesquelz jay dellivré a chacun coppye


Page 3

Persistants lesdictz plaintifz a
la nomination dudict VILLART a leur
procureur et domicille chez luy audict
Guingamp le tout aux presances de
Maistre Guy RIVOAL sergend de
la cour de Guingamp et y demeurant
rue Saintct Yves et Jan LEQUERE
sergend aussi dudict guingamp demt
en la rue de Trantier (?) Lambert le [?]
Guigamp mes assistantz qui signent
et aultres le trantiesme et dernier jour
de juin avant et apres midy mil six
centz soixante neuff, ainsy signé Guy
RIVOAL presant, J LEQUERE ducal presant
et P.LORANS sergend, et en marge est
escript reserve du sieur de la Noe pour
coppye signiffications et sallaires de
mes assistantz ayantz occuppes
19.  deux journéés l’une a faire lesdites


Page 4

coppyes apres l'expedition et le landemain
a faire lesdictes signiffications la somme
de six livres tournois attandu la
distance


4 juillet 1669 – Proces verbal de blessures

Page 5

François BODIN sieur
de la ville neuffve seneschal et Juge ordinaire
de la court et juridiction de Pontmelvez et
Pallacret, sçavoir faisons que nous ayant
Esté presanté plainte ce jour par Mr Jacques
GRIMAULT sieur de la Noe, Mr François
HERVÉ, Yves KERGROAS pour les exces oultrages
viollances et blessures commises en leurs
personnes ainsy quil est maintenue par ladite
plainte par Guillaume Le MILLINER dit
LA VIOLLETTE, Nicolas GEFFROY dit
MERRER, François ENERGANTER jardinier
du seigneur de Boteilliou, René et Auffret
Les BARTZ, Le BONTÉ et quantités d'autres,
nous aurions permis par nostre
expedition sur icelle d informee d'office
contraindre tesmoin et d'obtenir


Page 6

monitoire, mesme reservé de faire
estat et proces verbal des plaiyes
et blessures contusions et meurtrissures
desdictz KERGROAS et HERVÉ faisant à cette
fin signiffier et assigner lesdictz
BOURHIS pour nommer et convenir de
chirurgiens de leur part en execution
de ladicte ordonnance et reservation
A comparu devant nous en nostre
logix à Guingamp lesdictz KERGROAS
et HERVÉ assistés de maistre Mathurin
VILLART leur procureur, lequel
en presence de maistre Pierre
DE PLOESQUELLEC procureur d office
de cette dicte court nous a faict voir
avoir par exploict estant au bas
de la dicte requeste faict signifyer


Page 7

lesdictz LA VIOLLETTE, MERER, ENERGANTER
jardinier René et Offret Les BARTZ
et LE BONTÉ à dix heures du matin
de ce jour quatriesme juillet mil six
centz soixante et neuff pour assister
au proces verbal de leurs playes
et blessures et convenir de chirurgiens
pour cest effect aux fins de ladite
ordonnance, ledict exploit
datté du trantiesme et dernier juin
dernier et attendu que ladicte heure
de dix heures du matin de cedit
jour est sonnée et passé voir
celles midy à l'horloge de ceste
ville de Guingamp comme nous
avons donné pour constant avons
faict faire apel desdictz LAVIOLLETTE


Page 8

MERER ENERGANTER jardinyer, René
et Offret Les BARTZ et Marin BONTÉ requerant
lesdictz plaintiffs, lesquels n ayant
comparus ont estés jugés deffaillantz
Ledict deffault record par ledict exploit
cy devant datté par le proffict duquel
deffault ont esté lesdits plaintiffs receus
a nommer de chirurgiens aux fins
dudit proces verbal ce qu’ils ont faict
de maistre Jan LENIDYNAT chirurgien
d office sur ledit deffault desdictz de
LAVIOLLETTE, MERER, ENERGANTER jardinyer
René et Offret Les BARTZ et LE BONTÉ de
s'estre presanté pour nommer a este donné
Mr Luc CHESNEL et Clette (drôle de prénom) MORINNIERRE
chirurgiens lesquel ayantz esté mandé
et ayantz comparus avons separemant prins
leur serment de se bien et fidellement


Page 9

comporter et de nous faire fidel
raport, comme aussy nous avons
prins le serment de maistre Pierre
GUILLOUET greffier de cette dite court au
cas requis, nostre adjoint, et [?]
faict proceder par lesdits chirurgiens a
la visitte blessures et contusions des
plaintiffs, nous ont iceux raportes et
fait (voir) leur avoir trouvé sçavoir
a la personne de François HERVÉ une
playe à la teste scittuée presque sur
la partye moyenne de la s(ou f )uture
coronalle ayant de longueur le travers
de deux poulces profondant àlors descouvert
de la grandeur d'un petit denier et à la
personne d Yves KERGROAS une playe à la
teste scittuée sur la partye superieure
du parietal costé sénextre de grandeur du
travers d un doibt proffondeur aussy à


Page 10

l’otz, et sur les Inferieurs des fauces ( ?) coste
une contusion de grandeur du boult d'un
doibt, touttes lesquelles playes et
contusions nous nous semblons avoir
esté faictes par coups d'instrumentz orbs
et contondant, comme pierre battons haches
d armes ou autres depuis douze ou quatorze
jours pour traitter et medicamenter lesdits
François HERVÉ et Yves KERGROAS jusques à
parfaicte guerison la somme de quarante
et cinq livres pour ledit HERVÉ, et pour ledit Yves
KERGROAS trante et cinq livres sauff a augmenter
en cas d'accidant, dequoy nous a ete decerné
et reservé passé des premieres de decrolter ( ?) et
adjuger auxdits plaintiffs telles provisions pour
les medicamentz et allimentz par eux prétendus
qu'il sera veu apartenir, et avoir faict et redigé
ledit presant nostre proces verbal soubz nous ( ?)
signé, celluy dudit sieur procureur d office


Page 11

ceux desdits chirurgiens dudit VILLART et
desdits plaintifs et dudit greffier nostre adjoinct
ledit jour quatriesme juillet mil six centz
soixante et neuff, ainsy signé François
BODIN seneschal, de Ploesquellec fr, Luc
CHENEL, Y KERGROAS, C.MORINNIERE J.
GRIMAULT, Jan L'EMDRICAT chirurgien, F
HERVÉ, et VILLART procureur, et en marge
est escrit à nous quarante et huict sols
au sieur procureur d office et greffe chacun
Idem grosse comprinse auxdits procureurs et
chirurgiens un chacun tiers moins


4 juillet 1669 - Information

Page 12

Encqueste doffice faicte
par la court et juridiction du
Pallacret et Pontmelvez a instance
et sur la plainte de Mr Jacques
GRIMAULT sieur de la Noe, maistre
François HERVÉ marchand et maistre
Yves KERGROAS precepteur des enffantz
dudict sieur GRIMAULT demendeurs
et acccusateurs contre Guillaume
LE MILINERRE dict LA VIOLLETTE et
aultres deffendeurs et accusés
a laquelle a Esté Vacque par
Monsieur le senechal de ladicte
cour ayant pour adiviser le
soubzcript maistre Pierre GUILLOUET
greffier d icelle son serment prins
au cas recquis ainsiy qu'ensuilt
les jour et an cy apres,


Page 13

Du Quattriesme jour de juillet
mil six centz soixante et neuff,
Escuier René LE CHEVOIR sieur de
Goazcaer priseur noble demeurant en
la parroisse de Pontmelvez aage de
quarante neuff ans tesmoin juré
par serment dire verité purgé de
conseil sollicitation parantée et
touttes causes de fabveur suivant
l ordonnance et enquis d office,
Dict n'estre parent ny allié debteur
ny obligé d'auchune alliance spirituelle
desdictz GRIMAULT ny KERGROAS mais
bien estre oncle des enffantz mineurs
du sieur de Launay de son lict
avecq deffuncte Thephaine LE BARTZ
et depose que lundi vingt et


Page 14

quattriesme jour de juin dernier
feste de Sainct Jan Baptiste sur
les quattre a cincq heures de
rellevé estant a la grande place
du bourg dudict Pontmelvez proche
de la maison de Guillaume GUEGAN (j’ai un doute sur le n final)
ou il avoit des sonneurs et
rejouissances, il remarqua au
hault de la dicte place un
grand amas et tumulte de
peuple et aussi tost des espées
nues et s'estant approché vist
Nicollas GEFFROY dict MERRER qui
avoit une hache d'arme en la
main de la longueur d environ
quattre piedz et a costé de
luy a sa droicte estoit le nommé
LA VIOLLETTE l'espée nuée en


Page 15

main lesquelz poussoint ledict
KERGROAS precepteur des enffentz dudit
GRIMAULT qui se deffandoit d'eux
aussi l'espée nue en la main
et vist aussi a l instant ledict
LE MERRER descharger un coup de
sadicte hache de la force de ses
deux bras sur le hault de la
teste dudict de KERGROAS lequel
tomba, se relleva, et retomba encore
ensuilte de la viollance dudit coup
et en appres se retirant ledict
LA VIOLLETTE continua a l'aide
dudict LE MERRER la cedition
leurs armes en main des moullinetz
et des escarres disantz ou sont
ses brummes ( ?), adiouxtant qu il remarqua
la compagne dudict GRIMAULT


Page 16

et quelques aultres personnes retirer
icelluy GRIMAULT et ses enffentz au
nombre de trois qui pleuroint
incessamant dans la meslé ensemble
ledict KERGROAS leur precepteur et
est sa deposition par luy leue
qu il affirme veritable et a signé
ainsiy signé sur la minutte et
original de la presante encqueste
Francois Bodin senechal, R.LE CHEVOIR
GOAZCAER
René CITTÉ mesnager demeurant
en la parroisse de Pontmelvez aage
de vingt et deux ans, thesmoin
juré par serment dire verité purge
de conseil, sollicitation parantée


Page 17

et touttes causes de fabveur
suivant l ordonnance et enquis d office
Dict n'estre parant debteur ny obligé
a auchune des partyes et depose
qu'estant le lundi vingt et quattriesme
de juin dernier feste de Sainct Jan
Baptiste a l assemblée ou rejiouissance
qui se passoit dans la place du
bourg dudict Pontmelvez il
vist sur les quattre a cincq
heures de rellevé le nommé
LA VIOLLETTE serviteur du seigneur
de Boteillou l'espée a la main
assisté de Nicollas GEFFROY dict
MERER lequel avoit une hache
d arme aussi en la main, poursuivre
au hault de la dicte place ledict
KERGROAS precepteur des enffentz dudit


Page 18

GRIMAULT lequel se deffandoit d'eux
et pendant ce desmellé ledict LE
MERER entr’aultre, descharge un
coup de sadicte hache sur la teste
dudict KERGORAS lequel coup esclata
et le fist tomber par terre dont
s estant rellevé il retomba ensorte
qu'on le croyoit tué, et ensuilte
vist le tesmoin que que lesdictz LA VIOLLETTE
et LE MERER tenoit le peuple subir
et que ledict GRIMAULT et ses enffentz
qui pleuroint et ledict KERGROAS leur
precepteur se retirerent ledict KERGROAS
tout sanglant, et est sa deposition
lui leue et donné a entendre
de mot a aultre en son langage
vulgaire brelton qu il affirme veritable
et ne scavoir signer, ainsiy signé


Page 19

sur la minutte et original, Francois
BODIN seneschal,

Guillaume THOMAS laboureur de
terre demeurant en la parroisse
de Pontmelvez aagé de vingt et
six ans tesmoin juré par serment
dire verité purge de conseil, sollicitation
parantée et touttes causes de
fabveur suivant l ordonnance et
enquis d office,
Dict n'estre parant debteur ny allié
a auchune des partyes et depose
que le lundi vingt et quattriesme jour
de juin dernier feste de Sainct Jan
Baptiste estant à la reiouissance qui
se passoit dans la grande place


Page 20

du bourg dudict Pontmelvez
il remarqua sur les quattre a
cincq heures de rellevé le nommé
LA VIOLLETTE assez seditieux serviteur
du seigneur de Boteillou l espée au costé
et assisté de Nicollas GEFFROY
dict MERER lequel portoit une
hache d arme le nommé Francois
serviteur dudict seigneur de
Boteillou, René LE BARTZ et un sien
frere et Marin LE BONTE qui avoint
de gros bastons et ledict jardinier
aussi une espée chercher querelle en
ladicte assamblée et tost appres
vist ledict LA VIOLLETTE l espée
nue en main et ledict LE MERER
a costé de luy saisy de sa dicte
hache pousser sur ledict HERVÉ


Page 21

l un desdictz plaintiffz qu ilz blesserent
d'un coup de hache entre aultres
et puis aussi pousser tous deux
sur ledict KERGROAS et ledict Le
MERER luy descharger un coup sur
la teste de sadicte hache d’une
telle viollance qu il tomba et
se relleva deux foys et ledict
HERVÉ tomba aussi de l effort
de sondict coup ayantz estés
blesses a effusions de sang et
ensuilte remarqua lesdictz blessés
se retirer ensemble ledict sieur de
La Noe GRIMAULT suivye de ses
enffentz lesquelz pleuroint et lesdictz
malveillantz continuer leur desordre
jurantz dire qu il auroint massacrés
deruers ( ?) un costé, et est sa deposition


Page 22

luy leue et donné a entendre
de mot a aultre en son langage
vulgaire bretton qu il affirme veritable
et ne scavoir signer, ainsiy signé
sur la minutte, Francois BODIN senechal
et en marge est escript, a nous
trante solz au greffe idem grosse
comprise, et plus bas soict
communicqué au sieur procureur
d office de ceste cour lesdictz jour
et an, ainsiy signé, Francois
BODIN seneschal –

GENEALOGIE ET HISTOIRE FAMILIALE : GENEALOGIE DE JANICK PECHEU, UN PETIT BOUT D'HISTOIRE CONCERNANT LES GRIMAULT DE LA NOE...
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Comme quoi, une Histoire familiale n'est jamais terminée !.

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