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Le mariage de Guillaume 1er de LA MOTTE FOUQUET (vers 1267) avec Jeanne CLEMENT MARECHAL nous fait découvrir une nouvelle lignée d'ancêtres... Les CLEMENT DU MEZ.
Contrairement à ce qui est indiqué sur la généalogie ci-dessus, Henri II Clément aurait été marié avec Catherine de Courances et ce couple serait les parents de Jeanne Clément Maréchal, il y a donc, contrairement à ce qui est écrit, postérité.
Vitrail de la cathédrale de Chartres, Henri II du Mez recevant l'oriflamme des mains de Saint Denis.
Henri Ier Clément, seigneur du Mez et d'Argentan (1170-1214), maréchal de France en 1191, est le frère d’Albéric Clément. De petite taille, on le surnomma « Le petit Maréchal ».
Henri Ier Clément avait hérité de la seigneurie du Mez (Dordives) au décès de son frère.
Il était en exercice de la charge de maréchal de France, au mois de , époque à laquelle le roi Philippe Auguste lui fit don du château d'Argentan, en Normandie pour le féliciter de ses succès militaires. Dans l'acte qui établit cette dotation, Clément est qualifié de maréchal. C'est pendant qu'il possédait cette charge, que Philippe Auguste fit, avec l'évêque de Mâcon, le traité qui prouve évidemment que le sénéchal, le connétable et le maréchal étaient dès lors essentiellement officiers militaires.
Henri Clément marcha au secours de Guillaume des Roches, sénéchal d'Angers, qui avait commencé pour le roi la conquête de l'Aquitaine. Il battit les seigneurs de Mauléon et de Mortemer, qui ravageaient les villes et les villages de Poitou soumis à Philippe Auguste. Leur défaite et la prise des gentilshommes rebelles, que Clément conduisit au roi devant la ville de Poitiers, dont ce prince formait alors le siège, contraignit cette dernière place de se rendre. Loudun, Niort, Fontenay, Melle, et toutes les autres places du Poitou, ainsi que celles de la Saintonge, imitèrent la soumission de Poitiers.
En 1214, il se distingua à la bataille de Bouvines. La même année, il combattit les Anglais en Poitou avec le prince Louis de France. Ce fut lors de cette guerre qu’il mourut de maladie à Angers. Il fut inhumé à l'abbaye de Turpenay.
Un vitrail de la cathédrale de Chartres le représente recevant l’oriflamme des mains de Saint-Denis.
Le site appartient dès le XIème siècle à la famille Clément qui jouera un rôle très important à la cour aux XIIème et XIIIème siècles, et apparentée aux seigneurs de Château-Landon. Le premier de ces seigneurs fut Robert 1er Clément. Il partit en croisade sous la bannière de Godefroy de Bouillon et mourut vers 1100.
Son petit-fils, Robert III Clément, partit en croisade en 1147 avec son frère Aubry à la suite du prêche de Saint Bernard à Vézelay. Aubry décéda à Constantinople en janvier 1148. Robert III, de retour en France l'année suivante, hérita du domaine. Il fut choisi par le roi Louis VII pour devenir le précepteur du futur roi Philippe Auguste.
Véritable régent du royaume, il exerça une influence certaine sur le jeune souverain qui, en 1180, le nomma conseiller et ministre d'Etat. Mais il mourut prématurément en 1181, laissant six enfants.
Philippe Auguste éleva l'aîné, Albéric Clément, seigneur du Mez, au titre de Maréchal. Il fut le premier Maréchal de France. Lorsque le roi partit en Terre sainte, Albéric l'accompagna et se distingua par son courage au siège de Saint-Jean-d'Acre, où il mourut en 1191.
Son frère, Henri, fut alors choisi pour lui succéder dans la charge de Maréchal. De petite taille, on le surnomma "le petit Maréchal". Proche de Philippe Auguste, Henri Clément devint baron d'Argentan. Le roi lui octroya cette baronnie normande pour le féliciter de ses succès militaires.
Il se distingua particulièrement à la bataille de Bouvines en 1214 et combattit les Anglais en Poitou jusqu’à sa mort, la même année. Un vitrail de la cathédrale de Chartres le représente recevant l'oriflamme des mains de Saint-Denis.
Son fils aîné, Jean, hérita à son tour de la charge de Maréchal, à l'âge de dix-sept ans. Il partit pour la croisade en 1249 avec Saint-Louis. Et c'est son petit-fils Henri II Clément qui fut, en 1260, le quatrième et dernier maréchal du Mez. La lignée des Clément s’éteignit à la fin du XIIIème siècle.
En 1314, Mez-le-Maréchal passa dans le domaine royal. Philippe le Bel en fit l'acquisition et l’offrit à la reine Clémence de Hongrie qui vint quelques fois y résider. Parvenu au trône, Philippe VI en fit don à Jeanne de Bourgogne, sa femme. Le souverain s'y arrêta plusieurs fois avec sa cour. Le château changea souvent de propriétaires. Certains furent illustres comme Isabeau de Bavière et encore Gaston de Foix, duc de Nemours. Il fut un lieu de résidence jusqu'au milieu du XVIIIème siècle. Dès lors, en très mauvais état, englobé dans la seigneurie de Dordives, Mez-le-Maréchal devint une forteresse abandonnée dont les pierres alimentèrent les constructions environnantes.
Le Mez en Gâtinois ou encore Mez-le-Maréchal, se situe à l'est de Dordives, proche de la voie romaine appelée le "chemin de César". On y voit encore les restes du château des Clément bâti sur un ancien camp romain. Il était entouré de larges fossés alimentés par le Betz, son donjon s'élevait à 25 m et les murailles à environ 14 m., formant un quadilatère de 70 m de côté. En 1314, Philippe le Bel en fait l'acquisition et l'offre à la reine Clémence de Hongrie...(Prométhée)
JEAN III CLEMENT DU MEZ :
Fils de d'Henri Ier Clément, Jean III fut élevé par le roi Philippe Auguste à la dignité de maréchal de France à la mort de son père, en reconnaissance des services de ce dernier.
Il était alors très jeune, et n'exerça sa charge qu'à partir d'août 1223.
Il assista à l'Assemblée des Grands de France tenue à Saint-Denis en septembre 1235.
HENRI II CLEMENT DU MEZ :