Adrien Albert Athanase Baneux naît le boulevard Richard Lenoir, dans le 11e arrondissement de Paris, fils d'un petit fonctionnaire parisien, dont le frère, Gustave Baneux, est compositeur de musique populaire, et d'Alexandrine Barrère.
Après avoir étudié le droit et la médecine, Adrien Barrère se tourne vers l'illustration et plus particulièrement la caricature. Il collabore à Fantasio depuis sa fondation en 1906. Il caricature les personnalités parlementaires.
Son affiche avec des caricatures de la faculté de médecine de Paris, dont l'original est détenu par l'université de Rouen dans des dimensions — 116 × 72 cm — deux fois plus grandes que les dernières copies, était immensément populaire à l'époque — pas un étudiant qui n'en avait pas une copie — et atteignit les 420 000 copies imprimées.
Il dessine un grand nombre d'affiches pour les cinémas et théâtres parisiens, notamment le Grand Guignol. Sa collaboration avec Pathé fut fructueuse et donna lieu à une célèbre affiche: « Tous y mènent leurs enfants ». En 1912, le Courrier cinématographique, journal professionnel, le décrit comme étant l'homme du moment à Pathé, créateur de plus de deux cents affiches.
Réformé pour cause de tuberculose osseuse, Adrien Barrère n'est pas mobilisé en 1914. Pendant la Grande guerre il parcourt le front et les hôpitaux de campagne en vue de produire des dessins de presse aussi publiés en album. Ses carnets de croquis ont été exposés pour la première fois à l'occasion du centenaire.
Barrère est l'auteur en 1919 de l'affiche du bolchévik hirsute et effrayant, serrant entre ses dents un couteau dégoulinant de sang et qui servit de propagande anticommuniste lors des élections législatives d'après-guerre. Il reprenait l'image du tirailleur Sénégalais « nettoyeur de tranchées » le couteau entre les dents, publié dans la propagande de guerre, dans la continuité de la tradition du Grand Guignol.
Il expose de nouveau au Salon des Humoristes en 1929.
Ministre à plusieurs reprises, président du Conseil des ministres puis président de la République de 1913 à 1920, Raymond Poincaré fut l'une des plus grandes figures politiques de la IIIe République. Il fut également, en tant que président de la République, l'un des personnages centraux de la Première Guerre mondiale, conflit durant lequel il appela Georges Clemenceau à la présidence du Conseil, en 1917. Après son mandat présidentiel, il est à nouveau président du Conseil de 1922 à 1924 et de 1926 à 1929.
Illustration du RIRE en 1912. Poincarré lave le drapeau français tenu par Marianne.
Il fut, en France, l'une des plus grandes vedettes comiques au temps du cinéma muet ; son jeu et ses inventions ont notamment influencé la création du personnage de Charlot, interprétée par Charlie Chaplin.
Adrien BARRERE a représenté sur cette affiche pour le cinéma Pathé, les souverains ou chefs d’État de l'époque:
Alphonse XIII et son fils, Edouard VII, Léopold II, le président Fallières, Victor Emmanuel III et ses enfants (Umberto et Yolande), Nicolas II avec son épouse Alexandra et leur fils Alexis.
Le théâtre du Grand Guignol, plus couramment appelé Grand Guignol, est une ancienne salle de spectacles parisienne qui était située 7, cité Chaptal, dans le 9e arrondissement.
Spécialisée dans les pièces mettant en scène des histoires macabres et sanguinolentes, elle a par extension donné son nom au genre théâtral, le grand guignol, et à l'adjectif grand-guignolesque. Le terme est devenu avec le temps péjoratif et désigne désormais, de manière plus générale, des œuvres abusant de la violence ou d'effets grandiloquents.
Les grands personnages de l'HISTOIRE DE FRANCE nous vantent RICQLES.
PUB CORSET annees 1900 Pour bien danser le Cake Walk, il faut un corset ceinture et des dessous faits en veritable taffetas Gaulois . Carte publicitaire de 1903. Illustration par A. BARRERE (1877-1931) representant divers artistes de music-hall : Marguerite DEVAL, FUGERE, FRAGSON, OTERO, MAUREL, Clemence de PIBRAC et Anne DANCREY.
C'est sans doute l'époque qui le veut (autour de 1900), la publicités pour des commerces ou marques sont rares...
Félix Mayol est un chanteur français né à Toulon le et mort dans la même ville le .
Après des débuts modestes à Toulon et au Palais de cristal de Marseille, il est engagé à Paris au Concert parisien le 1er mai 1895 où il connaît rapidement le succès. Une anecdote publiée dans ses mémoires rapporte que faute de trouver un camélia, que les hommes élégants portaient à l'époque au revers de leur redingote, il prend un brin de muguet qui devient son emblème. La houppe de cheveux invraisemblable qu'il arbore (et qui le font surnommer « l'artiste au toupet rouquin » ou « flamme de punch ») devient également si célèbre qu'elle inspire de nombreux imitateurs : Romerty, Doray, Rosel, De Certos, Elvhard; des chanteurs débutent dans le « répertoire Mayol », comme Georgel et Alibert.
Il connaît son premier grand succès en 1896 avec La Paimpolaise de Théodore Botrel. En 1900, après un bref passage à l'Eldorado où il chante À la cabane bambou, il est engagé à la Scala. C'est là qu'il crée le titre qui le rendra aussi riche que célèbre : Viens, poupoule !, d'après une chanson allemande arrangée par Henri Christiné et Alexandre Trébitsch (1902). Il récidive en 1905 avec La Matchiche, l'adaptation d'une chanson-danse espagnole à la mode. La même année, il tourne treize phonoscènes sous la direction d'Alice Guy. Il a déjà à son actif de nombreux enregistrements sur cylindres et sur disques.
En 1907, son opérette Cinderella à la Scala ne convainc pas, contrairement à l'une des chansons du spectacle, Les Mains de femmes qui devient un succès, suivi en 1908 de Cousine. Son cachet atteint alors la somme de mille francs-or, ce qui lui permet de racheter en 1910 le Concert parisien qui prend désormais son nom, le concert Mayol. Vedette principale des spectacles qui s'y jouent, il lance à son tour de jeunes artistes, parmi lesquels Valentin Sardou (père de Fernand et grand-père de Michel Sardou), Maurice Chevalier, Émile Audiffred et Raimu. Il passe la main à Oscar Dufrenne en 1914.
Il entame alors une tournée dans la France entière et les pays francophones avec les tournées Baret. Sa renommée passe si bien les frontières que Charlie Chaplin vient l'écouter[réf. nécessaire]. La période 1914-1918 est marquée, comme pour de nombreux artistes, par de nombreuses chansons anti-allemandes, destinées à maintenir le moral des troupes. Sa carrière marque le pas après la Première Guerre mondiale. Il publie ses Souvenirs en 1929, fait « sept adieux au public parisien » en 1938 et se retire à Toulon.
Il y recueillera notamment en 1932 à la "Villa Fémina", dans sa propriété du Cap-Brun dit "Clos Mayol", l'ancienne artiste de café-concert et comédienne Paula Brébion qui y restera jusqu'à son décès en 1952.
Attaché à sa ville natale et particulièrement à son club de rugby, il offre 60 000 francs-or pour financer la construction d’un stade qui porte encore son nom à l'heure actuelle, le stade Mayol. Le muguet porte-bonheur qu'il affectionnait est devenu l'emblème du club et le somptueux dîner qu'il offrit aux joueurs pour fêter le titre de 1931 est resté dans les annales. Le traditionnel muguet de sa boutonnière était artificiel car il ne pouvait pas en supporter le parfum.
L'homosexualité supposée ou réelle de Mayol, liée à son célibat et à son « jeu de scène efféminé », fait de Mayol une cible des journalistes ; à l'époque, les chansonniers et autres auteurs y font souvent allusion, tel le mariage entre Mayol et Mistinguett inventé de toutes pièces et qui fit beaucoup rire. On ne connait jusqu'à présent aucun témoignage direct publié (entretiens avec des journalistes, Mémoires…), à l'exception d'un seul, dans lequel l'artiste aurait évoqué ouvertement ses préférences sexuelles. Dans ses entretiens, puis, dans ses Mémoires, Mayol évoque sa « petite amie ». Ce seul témoignage est celui de Louis Merlin dans ses Mémoires : « Il était spirituel en diable et ne se fâchait qu'à un seul propos, où il était intraitable : les plaisanteries que faisaient les journalistes chansonniers et revuistes - Rip en particulier auquel il vouait une haine féroce - sur son genre efféminé : "Je suis un mâle, que diable. Que je préfère les jeunes garçons aux jeunes filles ne regarde que moi". C'est bien pourquoi lorsque je le voyais s'intéresser soudainement à tel consommateur ou à tel passant dans le "bel âge", je prétextais un rendez-vous soudain pour ne point le gêner... ».
Dans ses chansons, souvent très graveleuses, Mayol emploie la plupart du temps le « nous » du collectif masculin. Ces chansons mettent en scène des prostituées ou des femmes toujours accueillantes à la rencontre sexuelle.
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Reportages photos lors de nos balades, découverte d'une activité, d'un métier. Découverte de la nature , faune et flore, les arbres remarquables. Histoire et architecture. Généalogie familiale.