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3 juin 2021 4 03 /06 /juin /2021 09:30
PUBLICITES :  LES  GRANDS  NOMS  DE  L'AFFICHE...   Henri de TOULOUSE LAUTREC.

Toulouse Lautrec est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901, au château Malromé, à Saint-André-du-Bois.

Au xixe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d’éviter la division des patrimoines et l’amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d’Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Céleyran, cousins au premier degré. Ils ont eu deux garçons, Henri, l’aîné et, quatre ans plus tard, son frère Richard-Constantin, qui meurt un an après. Henri grandit entre Albi, entre le château du Bosc3(demeure de ses grands-parents et aussi de son enfance) et le château de Celeyran.

Au xixe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d’éviter la division des patrimoines et l’amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d’Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Céleyran, cousins au premier degré. Ils ont eu deux garçons, Henri, l’aîné et, quatre ans plus tard, son frère Richard-Constantin, qui meurt un an après. Henri grandit entre Albi, entre le château du Bosc3(demeure de ses grands-parents et aussi de son enfance) et le château de Celeyran.

Toulouse-Lautrec, fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d’Adèle Tapié de Céleyran (1841-1930), est né dans l’une des plus vieilles familles nobles de France. Elle prétend descendre en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu’au xiiie siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette famille, malgré son nom illustre, vit comme une famille aisée de la noblesse de province

L’incompatibilité d’humeur entre les deux parents entraîne leur séparation et Henri reste sous la garde de sa mère.

Lautrec a une enfance heureuse jusqu’au moment où se révèle, en 1874, une maladie qui affecte le développement des os, la pycnodysostose, maladie génétique, due à la consanguinité de ses parents. Ses os sont fragiles et, le 30 mai 1878, il trébuche et tombe. Le médecin diagnostique le fémur gauche brisé et, en raison de sa maladie, la fracture se réduit mal. Entre mai 1878 et août 1879, il souffre de cette fracture du fémur bilatérale qui aggrave son retard de croissance : il ne dépassera pas la taille de 1,52 m. On essaye de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.

Comme toujours dans cette affection, son tronc est de taille normale, mais ses membres sont courts. Il a les lèvres et le nez épais. Il zézaye et en joue, faisant le provocateur dans les salons. Il se fait photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que suscite son exhibitionnisme.

Élève au lycée Condorcet, il échoue en 1881 au baccalauréat à Paris, mais il est reçu à Toulouse à la session d’octobre. C’est alors qu’il décide de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et par René Princeteau, un ami de son père peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il étudie la peinture auprès de René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, puis en avril 1882 dans l’atelier de Léon Bonnat, et en novembre 1882 dans celui de Fernand Cormon où il reste jusqu’en 1886 et y fréquente Van Gogh, Émile Bernard, Louis Anquetin et Adolphe Albert, un militaire voulant devenir peintre, avec qui il sera très lié.

il a vécu pour son art. Peintre du postimpressionnisme, illustrateur de l’Art nouveau et remarquable lithographe, il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du xixe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l’hebdomadaire humoristique Le Rire.

Considéré comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habite depuis son installation en 1884 au 19 bis, rue Fontaine, ses peintures décrivent la vie au Moulin-Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens. Il peint Aristide Bruant mais aussi la prostitution à Paris à travers les maisons closes qu’il fréquente et où, peut-être, il contracte la syphilis. Il a notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes connues qu’il a représentées sont Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui a importé le cancan d’Angleterre en France.

il a donné des cours de peinture et encouragé les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles et aussi probablement sa maîtresse.

Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte, il a eu l’habitude de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac, au mépris des convenances de l’époque. Il a utilisé notamment le subterfuge d’une canne creuse pour cacher une réserve d’alcool. Il a été admis dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite des complications de son alcoolisme et de sa syphilis.

Mort à 36 ans, il a été inhumé dans le cimetière de Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.

Ses derniers mots sont pour son père, présent au moment de sa mort, faisant allusion aux goûts de cet aristocrate fantasque et passionné de chasse : « Je savais, papa, que vous ne manqueriez pas l’hallali12. » On cite aussi sa réaction lapidaire voyant son père, chasseur dans l’âme, tentant de toucher une mouche qui vole sur le lit de mort de son fils avec l’élastique d’une de ses bottines : « Le vieux con ! »

Au Musée Toulouse-Lautrec d’Albi, il est fait allusion aux dernières paroles de l’artiste adressées à sa mère. Les relations que Lautrec entretenait avec son père ont été sujettes à de nombreuses divagations.

Le peintre n’a pas été un artiste maudit par sa famille, bien au contraire. Son père écrit à Gabrielle de Toulouse-Lautrec, sa mère et donc la grand-mère paternelle du peintre, le soir de la mort de son fils : « Malromé, 9 septembre 1901 : Ah chère Maman, que de tristesses. Dieu n’a pas béni notre union. Que sa volonté soit faite, mais c’est bien dur de voir renverser l’ordre de la nature. J’ai hâte de vous rejoindre après le triste spectacle de l’agonie longue de mon pauvre enfant si inoffensif, n’ayant jamais eu pour son père un mot enfiellé. Plaignez-nous. Alphonse. »

Après la mort de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant, son ami intime, son protecteur et marchand de tableaux veut mettre en valeur son œuvre avec l’accord de la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec. Ils donnent les fonds nécessaires pour qu’un musée soit créé à Albi, ville où naquit l’artiste, et offrent leur superbe collection de tableaux.

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Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre est très vaste : le catalogue raisonné de ses œuvres, publié en 1971, énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins.

Dans sa jeunesse les chevaux constituent pour lui un sujet habituel. Depuis l’enfance, il aime l’équitation et doit y renoncer à cause de sa maladie. Il a continué à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux.

Au début de sa carrière, il peint quelques nus masculins comme exercices, mais ses meilleurs nus représentent des femmes. En général, il préfère partir d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature. D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir. Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas.

Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en eux-mêmes, mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des lithographies. Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en quelques traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser, il employait divers moyens (crayon, encre, pastel et fusain).

Bien que ne pratiquant pas lui-même la photographie, il compte parmi ses amis et compagnons d’amusement le photographe professionnel Paul Sescau et les photographes amateurs Maurice Guibert et François Gauzi. Il se fait photographier régulièrement par eux et aime se déguiser. Il s’est servi de photos de ses modèles ou de personnages comme base de certaines œuvres. La spontanéité et le sens du mouvement de ses compositions viennent souvent de l’instantané photographique.

Toulouse-Lautrec, tout comme Gauguin, les peintres nabis ou Steinlen, réalise aussi bien des tableaux pour les galeries d’art que des illustrations pour des magazines bon marché vendus en kiosque. Il crée 31 affiches et 325 lithographies, inventant une technique de spray originale, consistant à gratter une brosse à dents chargée d’encre ou de peinture avec un couteau. En tant qu’illustrateur, Toulouse-Lautrec a réalisé des affiches devenues célèbres et, partie moins connue de son œuvre, il a également illustré une quarantaine de chansons, des succès principalement interprétés dans les trois grands cabarets parisiens de l’époque : le Moulin-Rouge, le Mirliton d’Aristide Bruant.

N’ayant pas besoin d’exécuter des œuvres de commande, Lautrec choisit des sujets qu’il connaît bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de classes sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins, infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux (tel le Salon de la rue des Moulins) montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant. Allant au bordel aussi bien par plaisir que par nécessité (en raison de son handicap, il y trouve une vraie affection, si bien qu’il se démarque en donnant à voir des images sans jugement moralisateur et sans voyeurisme). Véritable mascotte des prostituées, ces dernières lui ont donné le surnom de « cafetière » en raison de son priapisme ou de la proportion d’un de ses organes sexuels.

Son ami Henri Rachou (1856-1944) a réalisé son portrait, en 1883.

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