Jean Jacquelin nait le , 11 quai Bourbon à Paris, fils de Louis, Charles Jacquelin et de Lucie, Philomène Philipps. En 1907, la famille déménage et habite rue du Jour, face à l’église St Eustache. Puis à partir de 1912, les Jacquelin habitent rue Mouton-Duvernet à Paris dans le 14e. Jean fréquente l’école communale dans la même rue. En 1913, l’affiche Ripolin d'Eugène Vavasseur figurant les trois peintres subjugue Jean.
En 1914, la famille revient habiter 11 quai Bourbon. Naissance de son frère Olivier. Jean va à l’école rue St Louis en l’île. À la suite de la déclaration de guerre, son père Louis est mobilisé. En 1918, la famille effectue un séjour au château de la Bruyère près de Tours, puis revient à Paris. Jean fréquente alors l’école de la rue du Grenier-sur-l’Eau. En 1920, Jean Jacquelin réussit le concours d’entrée à l’École Germain Pilon (qui deviendra l’École des arts appliqués à l’industrie). Il y reçoit une formation solide et appréciée.
Jean Jacquelin débute en 1923 chez Balagny-Loichemolle, un marbrier d’art de la rue Amelot. Il y contribue à remettre en état les plaques commémoratives des immeubles parisiens. Puis en 1924, il entre comme dessinateur dans une agence de publicité de la rue Meslay, TAP, (Travaux Artistiques de Publicité), où il fait les publicités de l’Armée du salut et réalise des affiches de solde pour les Galeries Lafayette. En 1925, il part faire son service militaire en Allemagne, à Essen.
En 1927, Jean Jacquelin fait ses débuts aux Éditions STEP, 54, avenue Marceau, fondées par Léopold Cochet et Alexis Kow. À partir de 1929 il effectue des travaux publicitaires « signés » dans L’Illustration. Après le départ de Alexis Kow en 1929, Jacquelin devient le responsable artistique de l’agence en 1930. Puis en 1932, les Editions STEP se transforment en SARL et s’installent 22, av. de Versailles. J. Jacquelin devient l’associé de Léopold Cochet. À partir de 1933, Jean habite avec son frère dans un atelier, 21 rue Lakanal, dans le 15e. En 1936, les Éditions STEP rencontrent des difficultés et font faillite. Jean Jacquelin se met alors à son compte et continue à travailler pour Hotchkiss. En 1937, Francoeur écrit un article élogieux sur Jacquelin dans Le Courrier graphique. Jacquelin fait partie de l’Union syndicale des Maîtres Artisans Publicitaires et en 1938 il apparaît dans le Didot Bottin comme « dessinateur artistique ».
Mobilisé en 1939, il travaille alors chez Hotchkiss. En 1940, il réalise ses premières plaquettes de scénarios pour l’Enfer du Jeu et SOS 103. À partir de 1941, il habite à Boulogne, rue Denfert-Rochereau. En 1942, il commence sa arrière dans l’affiche de cinéma. Il épouse Yvonne Bazin, l’ex-femme de Léopold Cochet en 1942.
En 1945, Jean Jacquelin doit s’expliquer devant des commissions et au Quai des Orfèvres pour son affiche antibolchevique (réalisée en 1943 pour l’exposition « le Bolchevisme contre l’Europe »). En 1948, son nom réapparaît dans le Didot Bottin, suivi de la mention « dessinateur-affichiste ».
En 1953, Les Jacquelins s’installent 11, quai aux fleurs au deuxième étage. En 1954, dans le Bottin, Jean Jacquelin apparaît comme « dessinateur publicitaire ». En 1958, Les Jacquelin rachètent l’ex-commissariat du rez-de-chaussée du 11 quai aux fleurs dans l’intention d’en faire un magasin d’antiquités. Ils sillonnent la Normandie, le Lot et la Sarthe pour trouver des meubles anciens.
Le , il est blessé dans un accident de voiture près de Rambouillet, au cours duquel sa femme perd la vie. Jean Jacquelin se remarie, il épouse Françoise Clément le . Le couple s’installe à Chaumontel dans l’Oise, 1 place de l’Eglise. Le couple aura deux enfants (Biche née en 1962 et Jean-François né en 1966). En 1969, la famille s’installe définitivement au Moulin de la Ronce. J. Jacquelin crée un élevage de juments poulinières et de trotteurs, une agence de publicité, le Pilier vert, et une galerie d’Art au Mans.
Jean Jacquelin se consacre de plus en plus à la peinture. En 1970, il expose trente tableaux en février à la Galerie Camille Renault, bd Haussmann à Paris. En juin, expose ses dernières œuvres au Moulin. Puis en 1974, il expose ses toiles au Mans et à Angers. En 1975, sollicité par la Région, il réalise une série de projets pour la promotion des Pays de la Loire, qui n’aboutiront pas. En 1976, Jean Jacquelin fait une grave embolie, le Pilier vert cesse ses activités. Rétabli, il se consacre désormais entièrement à la peinture. En 1977, un incendie au Moulin détruit plusieurs de ses toiles. Exposition à Nantes.
En 1981, Jean Jacquelin crée une chèvrerie moderne au Moulin, puis en 1982, il se décide à prendre sa retraite. Il continue de peindre.
Jean Jacquelin meurt le dans son Moulin, où il repose désormais.
Publicités papier signées Jean JACQUELIN et publiées dans le journal "L'ILLUSTRATION".
Jean JACQUELIN a réalisé de nombreuses pages de publicités pour la firme automobile HOTCHKISS. Ces publicités étaient publiées dans le journal L'ILLUSTRATION. Jean JACQUELIN, en 1939, a été moblilisé et, comme un certain nombre de français, a été affecté chez HOTCHKISS.
Jean JACQUELIN a réalisé un assez grand nombre de publicités pour la presse, entre autres, pour les gaines SCANDALE.
Comme OAKLEY, Jean JACQUELIN aura réalisé un grand nombre de publicités dites de presse pour VITTEL, VITTELLOISE, VITTEL DELICES...
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Reportages photos lors de nos balades, découverte d'une activité, d'un métier. Découverte de la nature , faune et flore, les arbres remarquables. Histoire et architecture. Généalogie familiale.