17 juin 2021
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Son père est typographe. À partir de 1849, il reçoit une formation de lithographe pendant trois ans, avant de travailler comme ouvrier dans une entreprise spécialisée dans les images religieuses. Il s'inscrit aux cours du soir de la Petite École à Paris, future École nationale des arts décoratifs, où son maître, Horace Lecoq de Boisbaudran, lui apprend l'esquisse de mémoire et le dessin du mouvement.
Il est admis aux Beaux-arts de Paris, puis part pour l'Italie, voyage typique d'une formation artistique de l'époque.
Après un voyage à Londres en 1854, il réalise en 1858 une affiche très remarquée pour une opérette d'Offenbach, Orphée aux enfers. L'année suivante, il retourne à Londres, où il admire les œuvres de Turner et Constable. Il rencontre également le parfumeur Eugène Rimmel, qui devient son ami et mécène et pour lequel il exécute des étiquettes et des décors floraux en tant que dessinateur. Il reste à Londres près de six ans.
En 1866, de retour en France, Jules Chéret ouvre son premier atelier de lithographie à Paris, où il réalise des centaines d'affiches. Sa première affiche connue est La Biche au bois. En 1881, il cède son imprimerie à la maison Chaix, dont il devient le directeur artistique. Il y fera imprimer la revue Les Maîtres de l'affiche et aura pour élèves Lucien Lefèvre, Georges Meunier et René Péan, parmi les plus brillants.
Ses créations joyeuses, son aisance à aborder différentes techniques, ont naturellement porté Jules Chéret vers l'art de l'affiche dont il fut un pionnier. Les centaines d'affiches qu'il a produites constituent une riche collection, témoignages émouvants des lieux fameux de l'époque : Folies Bergère, musée Grévin, grands magasins, bals.
Admirateur de Watteau, son mot d'ordre semble avoir été la légèreté et le mouvement. Le personnage fétiche de ses affiches est une femme joyeuse, élégante et qui semble toujours en mouvement. On la reconnaît facilement et elle est une des caractéristiques du style de Chéret : c'est la « Chérette ». Cette représentation de femme dont la taille est fortement marquée, qui est toujours quasiment comme en état d'apesanteur et qui dévoile ses charmes dans les extrêmes limites du publiquement acceptable — selon les normes sociales de la Belle Époque — est un formidable outil publicitaire. On la retrouve sur d'innombrables affiches à une époque où l'offre de produits de grande consommation se développe. En l'érotisant, en l'hypersexualisant, « sans tomber dans le graveleux […] Chéret a su cristalliser une somme de fantasmes en une figure parfaitement conformes aux appétences de la domination masculine », dans un climat ambiant oscillant entre célébration de « la » femme et misogynie : elle incarne un objet de désir, qui se transmet à l'objet à vendre2.
Les affiches de Jules CHERET sur les boissons...
L'essor du machinisme agricole avec ses publicités de Jules CHERET.
Fils d'un typographe, Jules Chéret réalise sa première affiche en 1858 pour l’opérette Orphée aux enfers d'Offenbach. Celle-ci connaît un véritable succès. En 1896, il ouvre son propre atelier de lithographie dans lequel il met au point l'imprimerie trichromique en utilisant seulement 2 pierres et quadrichromique sur 3 pierres. Il peint ses sujets dans un style romantique, avec des couleurs vives (rouge, bleu et jaune) en utilisant le blanc du papier de manière ingénieuse.
Ses affiches les plus célèbres montrent d’élégantes et séduisantes jeunes femmes (les Chérettes) qui font la promotion de nombreux produits tels que des voitures ou encore des expositions, des représentations au Moulin Rouge et aux soirées du «Bal de l'Opéra» ou au «Palais de Glaces».
Chéret, auquel on attribue le titre de «père de l’affiche» a créé et imprimé plus de 1000 affiches, il a été le premier professionnel de la publicité. Ses affiches, considérées aujourd'hui comme des chefs-d’œuvre, sont exposées dans de nombreux musées et sont très prisées des collectionneurs. Elles peuvent atteindre des milliers de dollars pour les meilleures d'entre elles.
Les affiches publicitaire de Jules CHERET pour les magasins et commerces divers...
Après LA HALLE AUX CHAPEAUX et LE PETIT St THOMAS voici les affiches publicitaires de Jules CHERET pour un autre magasin, celui des BUTTES CHAUMONT...
Les affiches touristiques de Jules CHERET qui concernent surtout les bains de mer, les villes d'eaux, les casinos...
Published by christianlegac