jeanne Haudrère veuve de Jean Houdu et remarié à Jacques Barbedienne (vu plus haut) est fille de François Haudrère et de Jeanne Mulon. François Haudrère est né le 01/02/1685 à Pléneuf et décèdé en 1767, il est maître de barque. Jeanne Mulon est la fille de Julien Mulon (lui aussi, maître de barque)et de Catherine Thomas.
Il n'y a pas que les marins ou maîtres de barques, il y a aussi les constructeurs de navires...
Mathurin Pansart épouse Jeanne Février vers 1600, d'où Jean Pansart né le 18 avril 1607 à Pléneuf, il est maréchal ferrant et il épouse Elisabeth Dobet le 30 juin 1652 à Erquy. Ils ont un fils Pierre Pansart (charpentier) qui épouse le 2 décembre 1702 à Pléneuf Gillette Thomas (il est veuf de Sébastienne Thomas). Ils ont un fils, Jacques, né le 24 décembre 1710 à Pléneuf, qui se marie le 27 juillet 1745 avec Catherine Jasson, fille de Mathurin et Catherine Navucet. Mathurin est aussi maître de barque. Jacques est dit constructeur de vaisseaux
Concernant DAHOUET, il faudra encore citer Jéhan LE BIGOT (marié à Jeanne Le Mintier) officier des finances lié aussi à Dahouet. Ecuyer, Seigneur de La Ville Bougault en Cesson (St Brieuc), Sieur de la Chesnaie et de La Ville Moisan en Ploufragan. Fermier des fouages et autres impots du duché de Bretagne, armateur et sans doute le plus riche bourgeois de Saint Brieuc.
Il comparut à la montre de Saint-Brieuc, en 1469, en archer, avec lui autre archer en brigantines, salades, épées, arcs, trousses, montés à trois chevaux . On le voit également à celle du 8 janvier 1480, porteur d'une brigantine et comparant toujours en archer (200 livres, soit le plus gros revenu de Saint-Brieuc). Il acheta le manoir de la Ville Bougault en Cesson en 1472, des héritiers de l'évêque Jean Prégent. A la réformation du 28 août 1477 est cité Launay-Viel, manoir et métairie Jean Le Bigot, à la Ville-Billy (Ploufragan). En 1513, on apprend que Jean avait précisément acheté une maison à la Ville-Billy, appartenant auparavant à Pérette Morel. Il obtint des lettres de noblesse en 1480. De ce fait, il est communément admis qu'il était né bourgeois. Mais, est-ce si sûr que cela alors que son père est qualifié de noble et a épousé une noble ? Ne faut-il pas plutôt penser que l'obtention de ces lettres était devenu une nécessité pour lui après qu'il se fût livré au commerce pendant plusieurs années ? A la réformation du 17 mars 1536, à Cesson, des gens précisent en effet "qu'ils connurent Jehan Le Bigot qui acquit la Ville Bougault et demeurait en cette ville de Saint-Brieuc et qui faisait fait de marchandises et se mêlait de lever les fouages et impôts, lequel Jehan Le Bigot fut père de messire guille Le Bigot, de l'abbé de Rigle et de l'abbé de Beauport". Dans l' Histoire de Saint-Brieuc et du pays briochin publiée en 1991, Alain Droguet indique que "Les cercles d'affaires briochins, dont les ramifications s'étendaient à Lamballe et à Tréguier ou existaient des foires actives, produisirent de puissants fermiers ducaux en la personne de Jean Le Bigot et de Roland de la Noé. [...] dans la réformation de la noblesse de 1535, plusieurs témoins attestent avoir vu Jehan Le Bigot « lever les fouages et impôts [
] demeurer o Morrice de la Noé qui était le plus grand et riche marchand de Saint-Brieuc, et se mêler aucune fois de marchandises, tant à la mer qu'à la terre ». Quant à Jean Kerhervé, il précise, dans son Catalogue prosopographique des gens de finances des ducs de Bretagne (1365-1491), que Jean Le Bigot effectua une riche carrière de percepteur des revenus extraordinaires : outre le fouage qu'il leva pendant seize années au moins (entre 1464 et 1480) dans le diocèse, il se porta vers les fermes de ports et havres ; il armait d'ailleurs des navires : vers 1475, la caravelle qu'il possédait en association avec Pierre de Beaulieu, son collègue de la recette du fouage, chargée de 10 500 écus de vins et autres marchandises, fut arraisonnée par les Normands il fournissait aussi la maison ducale à laquelle il vendit 1 000 aunes de toile blanche en 1481. Il mourut en 1502 et fut inhumé à l'abbaye de Beauport dont son fils Jean fut abbé".