11 octobre 2021
1
11
/10
/octobre
/2021
09:47
Me voilà revenu des quelques jours passés dans le sud Aveyron, autour de Millau. Je reviens avec plus de 2000 photos qu'il me faut trier, éliminer (je les prends souvent en double et pour les oiseaux en vol, il y a beaucoup de loupés !).
Aujourd'hui ma 1ère publication sera pour mon coup de cœur, les chevaux de Przewalski que l'on peut observer, en France, sur le causse Méjean, au-dessus de Meyrueis, où ils vivent à l'état sauvage. Si vous souhaitez les photographier, mieux vaut disposer d'un très bon zoom ! (voir différence entre mes premières photos et les suivantes).
Un vrai coup de cœur!
Cerné de toutes parts par des gorges et des vallées profondes, le causse Méjean est comme une île au cœur de la Lozère. Ses immensités, suspendues entre ciel et terre à 1000 mètres d’altitude, sont un paradis pour les amateurs de calme et de grand air. Ses vastes paysages offrent en surface un horizon sans limites où le regard n’est arrêté que par les légères ondulations du sol, des rochers ruiniformes et des troupeaux de brebis rassemblés autour de quelques solides maisons de pierres.
Croix sur le causse Méjean.
Le cheval de Przewalski (Equus caballus przewalskii ou Equus ferus przewalskii), encore appelé cheval de Prjevalski ou takh en mongol, est une espèce ou sous-espèce du cheval (Equus caballus). Il est caractérisé par un aspect massif, une grosse tête, une forte encolure et une couleur de robe bai dun, qui rappellent les représentations de l'art préhistorique. Il mesure 1,30 m en moyenne au garrot.
Le cheval de Przewalski est un cheval vivant à l'état sauvage mais il s'agit en fait d'une espèce férale dont les ancêtres ont été domestiqués il y a près de 5 500 ans par la culture Botaï, au Kazakhstan, avant de retourner à l'état sauvage. Ils constituent la plus ancienne population de chevaux vivant à l'état sauvage et représentent à cet égard un groupe dont la protection est fondamentale. Ils sont découverts en Dzoungarie, en 1879, par l'explorateur Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski, qui leur lègue son nom.
Perpétués dans les zoos à partir d'un petit groupe de reproducteurs, les chevaux de Przewalski souffrent de consanguinité. Depuis les années 1990, différents programmes visant à leur réintroduction ont permis de rendre de petits groupes à l'état sauvage dans différentes régions, et notamment en Mongolie, en République populaire de Chine, en France, en Espagne mais aussi en Ukraine, sur le site de la catastrophe de Tchernobyl.
Il est « découvert » tardivement, en 1879, par le colonel Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski. Cet explorateur russe d'origine polonaise, le trouva en Dzoungarie, dans les montagnes qui bordent le désert de Gobi. Avant cet événement, l'espèce était considérée comme éteinte, exterminée pour sa viande par les chasseurs mongols. Le nom scientifique de l'espèce a été donné, en 1881, par I.S. Poliakov, conservateur du Musée zoologique de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.
Après sa découverte, pour répondre aux demandes de différents zoos, et en raison de son caractère sauvage, les chasseurs en ont abattu des groupes entiers pour s'emparer de quelques poulains (51 dont 28 arrivèrent vivants dans les zoos). Cette chasse entraîne sa raréfaction à l'état sauvage, et les derniers individus sauvages ont été aperçus en Mongolie en 1969. À compter de cette date, l'espèce a été considérée comme disparue dans la nature.
L'espèce est perpétuée par les spécimens des zoos. Tous les animaux actuels descendent d'un groupe de (selon les sources) 9 ou 12 reproducteurs (parmi les 31 animaux captifs vivants à la fin de la Seconde Guerre mondiale), eux-mêmes descendants de 13 reproducteurs capturés vers 1900. Il est probable que l'un de ces fondateurs était un hybride de cheval domestique. Vers 1977, il y avait seulement 300 animaux vivant en captivité à travers le monde. Des programmes d'échanges de reproducteurs et d'expansion de la population sont alors mis en œuvre par des zoos ou des fondations, et au début du XXIe siècle, cette espèce ou sous-espèce compte environ 1 800 individus.
La paléontologue Laure Danilo a découvert que 92 % des Przevalski actuels souffrent d'une anomalie faciale, due à une malformation des os du crâne causant une dissymétrie. Les dents ne sont plus alignées et cette asymétrie réduit l'espérance de vie des chevaux de moitié. La forte consanguinité des individus restants a été mise en cause. Pour régler le problème, il est suggéré de créer de petits groupes de chevaux isolés les uns des autres. L'opération doit être menée rapidement, pour réduire cette consanguinité.
Des projets ayant pour but de ramener l'espèce en Mongolie et de la relâcher dans la nature ont vu le jour depuis les années 1990. Il existe enfin certains troupeaux vivant en semi-liberté, dans des espaces clos.
La « Fondation pour la préservation et la protection du cheval de Przewalski », créée aux Pays-Bas en 1977, amena les premiers animaux en Mongolie en 1992, dans le parc national de Khustain Nuruu (en). Il y en a eu 84 relâchés jusqu'en 2004. Les animaux amenés en Mongolie ont d'abord suivi une assez longue acclimatation, dans de grands enclos, avant d'être définitivement relâchés. En 2008, cette population comptait « 192 individus dans 24 troupeaux ».
Une seconde introduction a été menée dans le site de Takhin Tal (Gobi B) par l'International Takhi Group (ITG). « Entre 1992 et 2004, 90 chevaux nés en captivité ont été transportés [...] en Mongolie. [...] Trois autres mâles ont été transférés du parc national de Khustain (en) vers Takhin Tal en 2007 [...]. Il y a actuellement [en 2008] 111 chevaux en liberté dans neuf groupes au sein de cette population ».
Une troisième introduction a eu lieu à Khomyn Tal, à partir de chevaux élevés en France en semi-liberté par l'association Takh(voir ci-dessous).
Fruits de ces diverses opérations, il y avait fin 2007 environ 330 chevaux vivant en liberté en Mongolie : 200 dans le parc national de Khustain Nuruu (en), 110 dans le Gobi, et plus de 20 à Khomyn Tal (Mongolie occidentale). En 2010, trois opérations ont déjà été menées en Mongolie.
L'association française Takh a organisé la troisième opération de réintroduction en Mongolie, une quinzaine d'années après sa création en 1990. Des animaux provenant de divers zoos ont été placés en semi-liberté en Lozère (commune d'Hures-la-Parade), sur le causse Méjean, plateau calcaire traditionnellement tourné vers l'élevage du mouton, formant le « troupeau du Villaret » toujours actif (25 chevaux fin 2018).
Après dix ans de préparation à la vie sauvage, 22 fondateurs ont été transportés avec succès en 2004 et 2005 dans le Khomyn Tal, près du parc national de Khar Us Nuur. Quatre chevaux du zoo de Prague ont été ajoutés en 2011. Fin 2017, cette population comptait 67 chevaux.
Les chevaux de l'association Takh sur le causse Méjean et la réserve biologique des monts d'Azur dans les Alpes-Maritimes ont permis de réintroduire une douzaine d'animaux dans une réserve de 700 hectares.
Rond - point au-dessus de Meyrueis et évocation des chevaux de Przewalski visibles sur le causse Méjean au-dessus.
Le causse Méjean avec ses grands espaces.
Peut - être une introduction de vaches de race LOWLINES ?.
L'australian lowline est une race bovine australienne.
Elle provient de recherches menées à partir de 1974 sur des lignées d'angus sélectionnées sur leur taille la lowline était la variante de petite taille, la highline, la variante de grande taille. En 1990, les animaux sont vendus à la fin des essais. Achetés par des éleveurs, ces derniers créent en 1992, l'association australienne de bovins lowline. (Australian Lowline Cattle Association ou ALCA) Elle gère le registre généalogique de la race: initialement, 251 femelles et 58 mâles en 1993. Elle a décidé de préserver cette race pure et de refuser les croisements.
Elle porte une robe uniformément noire, comme son ancêtre angus. Elle est naturellement sans cornes.
La vache mesure entre 95 et 105 cm pour un poids de 320 kg et les taureaux de 100 à 110 cm pour 400 kg.
Cette race est destinée à la production de viande: la taille des veaux étant compatible avec celle des congélateurs familiaux. La viande est tendre avec un gras marbré qui plait bien à la clientèle japonaise.
Pour ne rien gâcher, la race est docile: elle peut être menée jusqu'à un an avec des moutons et être un camarade de jeux des enfants. Elle peut aussi servir de tondeuse écologique pour les grandes propriétés.
La vache vêle seule sans aide et le taux de mortalité des veaux est très bas.
Ces petites vaches à la robe noire, naturellement sans corne, ont pour principal atout d’être rustiques et de se contenter de rations alimentaires faibles. En effet, « elles consomment 6 kilos de foin par jour contre 25 pour une limousine et le rendement carcasse est de 80 % », précise Mathieu Lauvie. Comme les chèvres angora de la ferme, les lowlines sont friandes du foin fin qui s’obtient à la seconde pousse d’herbe. Audrey et son frère ont donc cherché activement une solution ec des moutons et être un camarade de jeux des enfants. Elle peut aussi servir de tondeuse écologique pour les grandes propriétés.
La vache vêle seule sans aide et le taux de mortalité des veaux est très bas.
Vues du causse Méjean.
Lavogne sur le causse Méjean près du village de Villaret et des chevaux de Przewalski.
Descente du causse Méjean vers Sainte Enimie et le Tarn.
Saint Chély d'Apcher sur le Tarn, vu depuis la descente du causse Méjean.
croix sur le causse Méjean.
Published by christianlegac