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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 09:36
COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...

Quelques présentations de gravures, dessins et d'inventaires après décès nous aiderons à nous faire une idée de ce que pouvait être la vie de nos ancêtres à la campagne avant 1840...

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...

Une série d'anciennes cartes postales "Autour du lit clos" sur le thème de la panne qui nous fait découvrir un intérieur breton paysan...

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...

Le lit clos est une pièce maîtresse du mobilier breton et va de pair avec l'organisation de la maison composée d'un seul et unique espace. Généralement dépourvu d'ouverture, le mur opposé à la porte en façade est occupé par une enfilade de meubles alternant armoires et lits-clos joliment décorés auxquels s'ajoute la grande horloge comtoise dans les intérieurs plus aisés. Faute de chambre proprement dite, les lits clos sont ici le seul espace un peu « privatif » des habitants de la maisonnée.

Dans une maison où le sol est souvent de terre battue, ils surélèvent le couchage et maintien les dormeurs au chaud derrière ses rideaux ou même ses portes coulissantes ajourées. Pour y accéder, il faut prendre appui sur le banc-coffre qui sert de marche-pied et de rangement pour le linge. Le lit clos est le plus souvent de petite dimension, notamment dans sa longueur (environ 1,70 m) : on y dort assis. La position allongée est réservée aux gisants !

Il existe des lits clos à étage, dont le niveau le plus haut est occupé par les habitants les plus jeunes (et lestes) de la maisonnée. Les enfants peuvent y dormir à plusieurs, tête-bêche comme des sardines. Parfois, un hamac viendra ajouter un couchage manquant.

Progressivement, abandonnés au début du XXe siècle pour répondre aux sirènes de la modernité, les lits clos richement décorés ont été reconvertis en bibliothèque, vaisselier ou même meuble TV !

Dans l'imaginaire des touristes, le lit clos est particulièrement marquant et les éditeurs de cartes postales l'ont bien compris. Il existe des séries entières, le plus souvent humoristiques, « Autour des Lit Clos » comme celles d’Émile Hamonic avec « Le Bain de la belle Marivonne » ou « le Soir de noce » de Laurent Nel

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Cette autre série de cartes postales anciennes "l'accident" nous fait aussi entrer dans un intérieur paysan breton.

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Les inventaires après décès, dressés par les officiers de justice ou les notaires, constituent une somme de richesse considérable pour qui veut connaître le vocabulaire et à travers lui la vie quotidienne à une époque donnée dans une région...

La visite commence invariablement par la pièce qui sert de cuisine, et dans la cuisine par la crémaillère, placée au centre du foyer, d’où se répandent la chaleur et la convivialité dans toute la maison. Si l’objet ne se voit plus que dans les musées, son nom est pérennisé grâce à la sympathique expression « pendre la crémaillère ».

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Voici ci-dessous un bel exemple d'inventaire après décès, celui de mon ancêtre Pierre Hélary décédé le 12 août 1783 à Plouagat...

Pierre Hélary mon Sosa 292 est décédé le 12 août 1783 à Plouagat (22). Il était métayer à Kerbizien en Plouagat. L'inventaire après décès débute le 16 septembre ...

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...
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Où l'on constate que tous les inventaires se déroulent de la même manière. Il débute à la cheminée et l'on commence par la crémaillère... Suit l'énumération des divers ustensiles de cuisine. L'inventaire après décès nous instruit sur le degré de richesse ou de pauvreté de nos ancêtres et l'on apprend ainsi comment ils vivaient...

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Et suit l'inventaire des différentes armoires...

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Il est 6 heures du soir , la 1ère journée d'inventaire s'arrête là, le notaire reviendra demain...

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4 nouvelles pages pour ce 2ème jour d'inventaire...

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Où l'on passe au contenu de la chambre, la couette de balle...

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Il est 18 heures du soir, fin du 3ème jour d'inventaire et 6 pages d'écritures en plus...

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Où l'on arrive à l'énumération des bestiaux : En commençant par les cochons... Suivront les chevaux avec leurs noms !.

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Nous arrivons aux bêtes à cornes... Avec le nom de chacune des bêtes!.

Il est 6 heures du soir, fin de la 4ème journée ...

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Cette carte humoristique datant du début des années 1900 évoque bien ce que pouvait être un intérieur breton avec certes le lit clos mais aussi la présence du bétail à proximité ce qui permettait de chauffer la pièce.

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L'inventaire se termine le 25 septembre 1783... Après le temps de  l'inventaire voici maintenant celui du partage où chaque héritier choisit son lot...

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6 pages pour cette première lottée...

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Beau patrimoine que celui de Pierre Hélary mais ce n'est pas le cas pour celui de Françoise Favey à Trémuson le 3 mai 1757 puisque deux pages suffisent pour énumérer ses biens...

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Autour du lit clos... Une belle série de cartes postales anciennes !.

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COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...

Sous l’Ancien Régime, il existe un lien plus qu’étroit entre naissance et baptême. Le premier sacrement, qui marque l’entrée dans la communauté chrétienne, est conçu comme une « nouvelle naissance », une « naissance spirituelle », qui doit suivre « le plus tôt possible » (quam primum pour reprendre les termes des décisions conciliaires catholiques) la naissance charnelle. Il en va, pour l’Église comme pour les familles, du salut éternel de l’enfant, si fragile à cette époque, et dont on considère dans le monde catholique qu’il ne pourrait, en cas de décès prématuré, accéder au Paradis s’il était dépourvu du baptême. Aux yeux de l’État, s’y ajoute l’idée que la cérémonie de baptême constitue la reconnaissance de l’entrée du nouveau sujet dans la communauté civile du royaume, bref que le rite religieux et son inscription dans le registre paroissial font fonction d’état civil. C’est une des raisons pour lesquelles la monarchie française, renchérissant sur les décisions des synodes diocésains, impose depuis 1698, sous peine de sanctions lourdes, que le baptême soit administré dans les vingt-quatre heures suivant la naissance. Enfin, c’est au cours du baptême que les parents spirituels nomment le nouveau-né, c’est-à-dire qu’ils lui attribuent ce qui ne s’appelle pas encore son ou ses « prénoms », et, par là même, le font pénétrer symboliquement dans le monde des humains.

Le baptême : Au XIIe siècle, les baptêmes avaient lieu deux fois
l’an : la veille de Pâques et la veille de la Pentecôte. Les enfants
étaient alors immergés dans l’eau. Depuis le Concile de Trente
(1545), l’enfant doit-être baptisé dans les trois jours après la
naissance. Si l’église est loin du lieu de naissance, il est
recommandé de prendre de l’eau bénite pour le chemin afin
d’ondoyer l’enfant en cas de besoin. Un rapide parcours des
registres paroissiaux montre que l’enfant était généralement
baptisé le jour même. Si à la naissance, l’enfant montre des signes
de fragilité, la sage-femme est autorisée à l’ondoyer afin de lui
garantir le paradis. L’important étant d’éviter que l’enfant, en cas
de décès erre dans les limbes, le baptême est ainsi plus important
que la vie de l’enfant, le sacrement devant effacer le péché
originel. Si l’enfant est mort-, on se hâte souvent de l’emmener
dans une chapelle proche ou il est censé pouvoir « retrouver la
vie », ne serait-ce que quelques instants afin qu’il reçoive le

baptême. Il suffit généralement que les témoins attestent qu’ils ont aperçu un mouvement de cœur, un souffle,
le mouvement d’un doigt pour que le prêtre baptise l’enfant.

"Le don du Baptême, la grâce baptismale, comporte : le pardon des péchés, la naissance à la vie de fils adoptif
du Père, membre du Christ, temple du Saint-Esprit". La cérémonie du baptême a été instituée pour marquer
l'état de celui que l'on baptise, l'état ou il passe par le baptême et les obligations qu'il contracte dans le
baptême. Cette cérémonie doit effacer le pêché avec lequel il nait, pour les enfants et des pêchés commis pour
les adultes

Les parrains & marraines, le choix du prénom : Au Moyen Age, l’enfant avait plusieurs parrains et marraines.
Le concile de Trente a interdit cet usage, il a néanmoins perduré jusqu’aux premières décennies du XVIIe siècle.
L’acte de baptême inscrit l’enfant dans la société, l’acte contient un prénom, un nom de famille, une date, sa
paroisse d’origine et parfois le rang social occupé par son père. Le prénom jusqu’au XVIIe siècle prend parfois
plus d’importance que le nom de famille, c’est pourquoi on trouvera des tables de registres paroissiaux classées
par prénoms. Le prénom, est un héritage, généralement celui d’un parent, du parrain, de la marraine, le prénom
d’un frère ou d’une sœur décédée en bas âge. Le baptême permet aussi d’honorer les membres de la famille,
d’abord les grands-parents, les premiers enfants prennent souvent le nom des grands-pères et grands-mères.
Les cousins germains ainés portent ainsi souvent le même prénom.

Les relevailles : La mère est absente au baptême, elle est encore considérée comme impure. Chaque mère
chrétienne doit obéir au rite de la purification, comme si l’accouchement l’avait souillé. Ce rite, est appelé
relevailles. Le nombre de jour durant lesquels la mère ne peut assister aux offices est variable selon la coutume
du lieu. Pour la cérémonie des relevailles, la mère s’habille en blanc et se présente au prêtre avec un cierge.
L’enfant, lui non plus ne doit pas sortir entre le baptême et les relevailles.

Les premiers soins : On considère qu’un nouveau- est « inachevé », la matrone lui
façonne le corps, la tête, le nez. On trouvait encore au vers 1900 en Bretagne des femmes
spécialisées dans le remodelage du crâne. On utilise ainsi, durant les huit premiers mois le
« maillot » pour modeler le corps de l’enfant, l’empêcher de devenir « tordu ». Chaque
région a ses propres particularités en termes d’emmaillotement. Le maillot comprend de
nombreuses pièces : Sur la tête, une calotte de laine. Une bande passée sous le menton
applique les oreilles contre la tête. Le corps est protégé par une chemise de toile jusqu’au
nombril, un linge l’enveloppe entièrement, croisé devant et attaché avec une forte épingle
sur la poitrine. Enfin, des bandes de toile bien serrées lient le nourrisson. Selon les régions,
les bras sont soit le long du corps, enfermés complètement sous le lange, soit libres.
L’enfant est ensuite souvent placé dans une hotte suspendue au mur, afin qu’il ne puisse

pas bouger et être protégé des animaux ou des outils dangereux.

 

L’allaitement : L’allaitement commence seulement après le baptême puisqu’avant l’enfant est encore
considéré comme une « créature du diable ». Les médecins recommandent d’attendre vingt jours avant
d’allaiter l’enfant. En attendant l’enfant sera allaité par une nourrice. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que l’on
découvre les vertus irremplaçables du premier lait maternel. L’allaitement artificiel avec du lait animal est peu
utilisé dans les pays de religion catholique. Par superstition on croit que le lait communique sa bestialité à
l’enfant, comme la nourrice est censée communiquer à l’enfant son caractère. Lorsque le lait animal est utilisé,
il n’est pas stérilisé ce qui entraîne la mort de l’enfant dans plus de 90% des cas. Il faudra attendre 1905 pour
que les enfants nourris au lait animal ne meurent pas en plus grand nombre que ceux nourris par leur mère ou
une nourrice. La durée de l’allaitement varie en fonction de plusieurs facteurs : les habitudes sociales, la
richesse des parents, la santé de la mère, etc. Le mari n’aime pas voir sa femme allaiter : depuis qu’elle est
enceinte, elle est devenue sacrée et l’église la rend taboue, il ne la touche donc plus. Ainsi, entre la grossesse
et la durée de l’allaitement, la femme est intouchable pendant plus de deux ans. Il est donc, si la famille a les
ressources, plus commode d’envoyer le nouveau-né en nourrice à la campagne.

La mise en nourrice : Cette pratique d’allaitement est ancienne : on en retrouve des traces écrites depuis le
XIIe siècle, en particulier chez les aristocrates, seuls à
pratiquer la mise en nourrice jusqu’au XVIème siècle. A
partir de la fin du XVIe siècle, l’élite et la bourgeoisie
engagent des nourrices, soit à domicile soit à proximité.
A partir du XVIIIe siècle la mise en nourrice se généralise
y compris dans les couches plus populaires. La mise en
nourrice est néanmoins surtout un fait urbain. Les
nourrices sont choisies avec soin, elles peuvent être
examinées par un médecin à la demande des parents.
Néanmoins, au XVIIIème siècle la demande étant plus
forte que l’offre les qualités morales et physiques des
nourrices se dégradent. Elles manquent totalement
d’hygiène pour la plupart et sont parfois elle-même

enceintes et n’ont donc plus de lait. La moitié des enfants mis en nourrice à Lyon meurent avant l’âge d’un an.
Certaines nourrices iront jusqu'à « racheter » des enfants abandonnés pour remplacer ceux qu’on leur avait
confiés. Un nourrisson représentait en effet une rentrée d’argent chaque mois. La mise en nourrice est l’une
des causes les plus importantes de la mortalité infantile. La mise en nourrice diminue au XIXème siècle. Mais en
1860, à Paris 40% des nouveaux nés sont encore placés chez 25000 nourrices.

Le sevrage : Au moment de l’apparition des dents, l’enfant est sevré. L’enfant est alors nourri à base de lait, de
bouillons, de bouillies. Privé de protections naturelles, le sevrage provoque souvent la mort de l’enfant. La
variole fait des ravages. L’immunité (la vaccination) devient systématique de 1796 à 1810 grâce aux travaux de
Jenner. S’en suit une forte baisse de la mortalité des jeunes enfants.

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...
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LES NOCES :

Le coin des hommes, le coin des femmes. Pour la table, c'est simple : deux sillons dans un champs et des planches !

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...
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Je me souviens des mariages dans les années fi 1950 début 1960, le cortège sortait de l'église, des danse sur la place du village et ... La tournée de tous les cafés du bourg !.

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...
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Exemple de menu : soupe, bœuf, tripes frites (très appréciées), rôti, far, riz en gâteau. On récite les grâces à la fin du repas.

La noce durait généralement trois jours. Le mariage civil était célébré à la mairie de la commune de résidence d'un des époux. Le mariage religieux à l'église. Les deux célébrations n'étaient pas forcément organisées le même jour. Si le passage devant Monsieur le Maire était obligatoire, pour pouvoir se présenter devant Dieu c'est la bénédiction religieuse qui avait le plus de valeur pour les Bretons d'autrefois. A une époque, les couples de fiancés pouvaient se présenter à la mairie en tenue de travail avant de revêtir leurs belles tenues pour la cérémonie religieuse, traitée avec plus de solennité.
 
De grands cortèges matrimoniaux réunissaient parfois plusieurs centaines de convives, voire un millier.
 
Les invités sont en grand nombre. Les familles sont nombreuses, il ne faut oublier personne, oncles, tantes, cousins, cousines… sous peine de fâcheries durables. 
 
On invite tous les voisins car c'est une manière de reconnaître les nombreux services rendus. On invite aussi les notables, qui mettent leur point d'honneur à être présents.
 
La messe a lieu en fin de matinée, mais si on a fauté on n'a pas droit aux honneurs. On est marié en catimini, tôt le matin et sans les cloches.
 
Après la messe, au bourg, on alterne danse et passage pour boire un coup dans tous les troquets. Ensuite on se rend en cortège à un grand champ ou une grange pour le repas.
 
 
Heureusement, chacun des invités s'acquittait d'un écot en argent (à peu près 10€). Cette contribution donnait droit de participer aux six repas échelonnés le long des trois jours de festivités.
 

L'organisation et la préparation du festin pour des centaines d'invités exigeaient la mobilisation de dizaines de personnes pendant quelques jours, avant, pendant et après la noce.

Les mariages les plus courants comptent autour de 100 convives, ceux de 1500 personnes sont exceptionnels.

Pour installer tout le monde, on faisait preuve d'ingéniosité. Le plus souvent, le banquet a lieu dans un corps de ferme ou dans un champ. On dressait des grandes tablées entourées de bancs.
 
Pour les couverts, il était demandé aux invités d'apporter son propre verre, son couteau et sa cuillère en bois. 
 
Les mariés ne se retrouvent la nuit que le quatrième jour. Le premier est pour Jésus, le deuxième pour Marie, le troisième pour Joseph. D'une manière plus pratique, la noce s'étalant sur trois jours, l'état du marié le soir n'était pas toujours propice à une nuit de noces convenable…
COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...
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Le troisième jour est pour les mendiants, les bienvenus, pour manger les restes. On fait un geste pour les inviter à la fête. Le marié invite la doyenne des mendiants pour une gavotte des pauvres, la mariée invite le doyen.

COMMENT VIVAIENT NOS ANCÊTRES BRETONS VERS 1840...
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Les pardons de nos aïeux : Sainte Anne d'Auray.

Le pardon auquel a participé Marie Catherine Le Meur Trottet entre 1851 et 1855 sans doute. Catherine Le Meur s'est marié le 23 août 1848 à Pléhédel (22) d'où la naissance de Charles François le 16 juillet 1849 puis plus de naissance...

Elle a dit avoir fait le pèlerinage de Sainte Anne d'Auray pour pouvoir avoir à nouveau des enfants et a dit avoir gravit les escaliers à genoux. Les autres enfants sont venus à partir du 13 janvier 1856 (naissance de Marie Catherine).

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Nul doute que ce pardon fut fréquenté par la famille Pécheu Chevalier.

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... et celui de Saint Yves, à Tréguier par de nombreux ancêtres.

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J'ai l'impression de revenir d'un autre temps... J'ai connu le temps sans machine à laver, le temps où elle devait aller au lavoir, c'était dans les années 50. Le lavoir, c'était aussi le coin des "can can".

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commentaires

L
YES !!!!!!!!!!!! Tu m'épates. C'est clair, net et précis. J'aime !! ;-)
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