Le blog de christianlegac

Cette partie 3 fait suite à la présentation des anciennes cartes postales de St Brieuc...

Si vous ne le savez pas, SAINT - BRIEUC, a changé de nom pendant la révolution française (1794) pour devenir provisoirement PORT BRIEUC ou PORT BRIEUX.

Le 11 avril 1792, les compagnies d’invalides furent supprimées par décret et remplacées par la création de 100 compagnies de vétérans nationaux, dont 12 de canonniers (pour un total de 5 000 hommes). Les 88 compagnies de fusiliers furent numérotées de 1 à 88 et occupèrent le chef-lieu d’un département. Une compagnie se composait d’un capitaine, d’un lieutenant, d’un sergent-major, de deux sergents, d’un caporal-fourrier, de quatre caporaux, d’un tambour et de 39 vétérans (50 hommes). Elles furent formées avec les hommes des compagnies supprimées et durent se recruter parmi les vétérans ayant au moins 24 ans de service et la vétérance militaire. La moitié des places vacantes de chaque grade dut être donnée à des militaires du grade en question et l’autre moitié à des vétérans bénéficiant ainsi d’avancement. Un décret du 17 juillet 1792, ordonna l’envoi de toutes ses compagnies dans les places fortes.

C'est ainsi que nôtre  ancêtre François COUSIN, vétéran national, arrive avec son épouse Marie Jeanne RENAUDIN à Port Brieuc où naîtra Françoise Vénérande Cousin le 13 février 1797) qui va se marier le 8 septembre 1829 à  Roland PORCHERON (branche des HOUDU avec Marie Françoise mariée à Jean Marie HOUDU).

N’étaient admis dans les corps de vétérans nationaux que les officiers, sous-officiers et soldats ayant 24 ans de services effectifs ou ayant reçu des blessures.

Voir l'épais dossier de François COUSIN en recherchant ce nom dans mon blog... Un régal dans une généalogie !.

La lettre ci-dessus date du 26 juillet 1797 (8 Thermidor An 5) et l'enfant abandonné est notre ancêtre directe Françoise Vénérande née le 13 féfrier 1797...

Près de la préfecture, dans la rue Quinquaine, se trouve la plus vieille maison de Saint-Brieuc. Née au XV e siècle, cette bâtisse est loin d'être à la retraite. Toujours habitée, la maison du Ribault attire beaucoup de visiteurs par son histoire et son charme particuliers.

Le Ribault possède une façade à encorbellements ornée de nombreux motifs (en couleurs), végétaux, mais aussi de masques et de représentations de saints qui la rendent agréable à l'oeil. On a du mal à penser en voyant cette innocente maisonnée que son nom, le Ribault signifie en vieux français «La débauche» et tout ce qui s'y rapporte, la ribaulte étant l'un des noms qu'on attribuait alors aux prostituées. Ça n'a empêché en rien la venue de la noblesse puisqu'en 1809, le futur roi de Suède, Bernadotte, général sous la Révolution puis élevé à la dignité de Maréchal d'Empire par Napoléon en 1804, y aurait fait un petit séjour. Ça ne suit pas non plus à l'ambiance  sous la Révolution puis toujours intacte de la maison avec ces petits ou grands détails qui flattent le visiteur plus qu'ils ne les égarent. Ne serait-ce que l'escalier «à vis» (en colimaçon) ou avec ses vitraux magnifiquement reconstitués. Aujourd'hui très présentable avec ses trois appartements et son restaurant au rez-de-chaussée, cette dame de pierre a connu un long coma dont elle a failli ne jamais se relever. Il y a une vingtaine d'années environ, un notaire apprend qu'un artisan de Saint-Brieuc veut vendre sa maison complètement délabrée qui lui servait à ranger son fatras. Ce même notaire appelle alors deux architectes briochins pour leur proposer la vente. Intéressés par son ancienneté et par intérêt culturel, les deux confrères rachètent la maison ensemble. « C'était surtout pour nous une opération de sauvetage; il aurait été plus que dommage de voir le passé architectural de Saint-Brieuc s'écrouler», nous apprend l'un des acheteurs.

Négociant, armateur, président des armateurs de France, ou encore conseiller municipal de Saint-Brieuc, le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran fut à l'origine de l'édification de la Villa de Rohannec'h, d'où il pouvait suivre l'arrivée de ses navires au Légué... Il est né le 7 juillet 1860, jour où Joséphine Le Deuff, 38 ans, sage-femme, déclare sa naissance au Légué en Plérin.

Une infrastructure rectiligne, bordée de maisons colorées et d’armateurs évoquant un riche passé économique. Longtemps, l’intitulé « port du Légué » tel que nous le connaissons aujourd’hui n’a concerné que la partie gauche de l’estuaire du Gouët, côté Plérin.

Dès le XV^e siècle, sinon plus tôt, ce « havre du Légué », était un port d’échouage, bien abrité des vents dominants, drainant déjà une activité importante. Le premier quai, dit de l’Aiguillon (actuel Gabriel-Péri) est construit en 1756.

Après la Révolution, Saint-Brieuc absorbe la paroisse de Cesson et s’octroie le rivage au-delà de la Tour de Cesson. Dès lors, le site se développe sur la rive droite du Gouët et prend alors le nom de port du Légué, du nom du village plérinais qui le vit naître.

À la veille de la Première guerre mondiale, l’aviation n’est encore qu’à ses balbutiements. Dès 1909, face à l’engouement du grand public pour l’aviation, Saint-Brieuc accueille un premier meeting aérien. L’événement qui se déroule, les 25 et 26 juillet 1909, à la Grève des Courses, s’annonce grandiose. « Grâce au dévouement de l’union aérienne des Côtes-du-Nord, les fêtes promettent d’être très attirantes et très réussies », présage avec enthousiasme le chroniqueur de la Dépêche de Brest, dans son édition du 22 juillet 1909. Mais l’événement tant espéré ne se déroule pas comme prévu…

Epidémie de typhoïde et l'absence de Louis Blériot vinrent contrarier l'organisation de cette manifestation.

Louis Blériot devait être présent à cette manifestation mais, c'est le 25 juillet 1909 qu'il entreprit, avec succés, la première traversée de la Manche.

Plan du réseau ferroviaire à Saint-Brieuc...

1 : Gare de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et gare CdN du boulevard Charner 2 : Viaduc ferroviaire du Gouédic (Compagnie des chemins de fer de l'Ouest) 3 : Ateliers CdN du boulevard Waldeck Rousseau 4 : Pont de Gouëdic 5 : Gare Centrale 6 : Viaduc de Toupin 7 : Pont de Rohannec'h 8 : Viaduc de Souzain 9 : Ateliers CdN de Cesson 10 : Pont des Courses 11 : Terminus de la pointe de l'aigle dit également « Le Phare » Gris : quelques rues importantes Bleu : les cours d'eau Jaune : les lignes de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest Rouge brique : les lignes du réseau départemental Rouge : les bâtiments ferroviaires Orange : les ponts et viaducs.

St Brieuc, le pont de Souzain et l'embranchement de la ligne du Légué.

Le viaduc de Souzain et l'embranchement vers Le Légué...

Voisine directe du palais de justice. Normalement, sa destruction est prévue dans le mois suivant sa fermeture, ses pierres serviront à construire hangars et écuries proches de l'abattoir municipal, et destinés à la voirie. Cependant, en juillet 1914, la démolition n'a pas encore eu lieu - peut-être à cause du prix : 34.000 francs pour un rapport de 5.600 francs, ce qui est une fois de plus discuté par le conseil municipal. Durant la Grande Guerre, on se sert des bâtiments encore adaptés pour enfermer les prisonniers de guerre allemands, puis après l'armistice, les locaux servent de logement à une soixantaine de ménages (environ 300 personnes), situation toujours en cours en avril 1922 !