6 mars 2022
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C'est une histoire vraie que l'on tient de Catherine Le Meur elle-même et qui se déroule dans les années 1851 - 1855.
Catherine Le Meur, très croyante, est née le 21 juin 1830 à Yvias, près de Paimpol (22), elle a été élevée par un oncle curé car sa mère Catherine Harcoët, filandière, est décédée peu de temps après sa naissance le 21 octobre 1830 à Yvias.
Catherine Le Meur, épouse le 23 août 1848 à Pléhédel Charles Toussaint Trottet, venu de Vevey dans le canton de Vaud, en Suisse. Pour se marier Charles Toussaint Trottet a du se convertir à la religion catholique et a été baptisé adulte le 24 juillet 1848.
Une petite anecdote rigolote:
Sans doute une conséquence d'une éducation religieuse et de l'absence d'une mère, les jours qui suivent le mariage Catherine se refuse à son mari qui se plaint à l'oncle curé. Celui-ci fait la leçon à sa nièce qui lui répond alors (c'est elle qui l'a dit) "si j'avais su que c'était pour faire des cochonneries, je ne me serais pas mariée!.
Catherine Le Meur donne naissance à son premier enfant, Charles François, le 16 juillet 1849 à St Brieuc et ensuite plus de naissance... C'est alors que Catherine Le Meur décide d'entreprendre un pèlerinage à Sainte Anne d'Auray, haut lieu de la foi chrétienne en Bretagne. Ce pélerinage n'a pu se faire qu'entre 1851 et 1855...
Imaginez Catherine Le Meur gravissant à genoux cet escalier de la scala sancta en priant Ste Anne et en lui demandant de pouvoir avoir d'autres enfants...
MIRACLE ou simple effet PLECEBO... Voilà que Catherine Le Meur donne naissance à son deuxième enfant Marie Catherine le 13 janvier 1856 à Saint Brieuc. Dix autres naissances suivront, dont celle de mon arrière grand-père Raphael Aimé, certains mourront à la naissance ou très jeunes, survivront tout de même, Prosper, Félix (mort presque centenaire), Joseph et Paul.