Les affiches publicitaires bretonnes sont très nombreuses et elles touchent à tous les sujets, le tourisme, le folklore, l'agro alimentaire, je vous présente, aujourd'hui, de toutes nouvelles publicités...
Voilà une bien belle publicité qui rentre aussi dans le thème de "la vache" et que je n'avais encore jamais observée !.
En Bretagne, il y a pourtant d'autres coiffes que la coiffe du pays bigouden !.
Qui connait l'eau minérale ferrugineuse de Préfailles en Loire Atlantique ?.
Les BD de Christophe Lazé...
Nous sommes à la fin de l’année 1952. L’assemblée des
sonneurs de binious et bombardes de Bretagne (Boadeg Ar
Sonerion, ou BAS) envisage de tenir son congrès annuel à Brest
durant l’été 1953, à l’occasion de ses dix ans d’existence. L’idée
est de profiter de cette manifestation pour relancer la tradition
du concours annuel de sonneurs de binious (abandonné en
août 1914). Et c’est là la genèse d’un événement qui a marqué
les mémoires brestoises. Le Festival des
cornemuses nait à ce moment.
De 1953 à 1969, durant presque une gé-
nération, 17 éditions se tiennent à Brest.
De 1 500 exécutants à la première édition,
jusqu’à 3 500 au plus fort de la manifesta-
tion, animent les rues et salles brestoises,
suivis par un important public. Les années
1950 sont celles de la montée en puis -
sance du festival, quand les années 1960
marquent son apogée mais aussi sa fin.
Si la première édition, en 1953, dure
2 jours, dès l’année suivante il faut 3 jours
pour l’ensemble des manifestations qui constituent le festival.
En 1953 le premier jour accueille le congrès de la BAS.
Dès 1954, la fête commence par une soirée d’ouverture : accueil
de délégations étrangères, gala, conférence... Le congrès des
kevrennou est reporté en matinée du second jour, puis on en-
tame le concours des cornemuses par des défilés à Lambézellec,
Saint-Marc, Saint-Pierre. L’un des points d’orgue est la marche
triomphale des sonneurs. Des milliers de personnes assistent
alors, chaque année, à ce défilé descendant les rues Jean
Jaurès et de Siam, au milieu de la ville en reconstruction. La
fête folklorique en plein air, sur la place du château, ou le final
au stade de Menez Paul marquent durablement les esprits. En
quelques années la tradition devient si forte pour la ville, qu’en
août 1964 le jumelage avec les villes de Kiel et de Tarente est
"couplé" avec l’événement. En 1965 un film est réalisé.
L’évolution des affiches et des programmes du festival, à
eux seuls, témoignent du retentissement grandissant de
la manifestation. Le nombre de sonneurs annoncés sur les
affiches augmente régulièrement. La page centrale des
programmes annonce tout d’abord le "festival folklorique
international", puis dès la 2e année la "grande fête folklorique
interceltique" avant de laisser place à "la marche triomphale
des sonneurs". Au cours des années 1960
le dessin original de la couverture des
programmes, est remplacé par la reproduction
d’une œuvre ancienne (dessin, tableau...)
destinée à inscrire la manifestation dans une
continuité historique.
L’annonce de l’arrêt du festival, en novembre
1969, cause donc une énorme surprise. Le
comité organisateur déclare qu’il souhaite
s’orienter vers d’autres formes que la
fête folklorique, davantage tournées vers
la recherche et la valorisation culturelle
(expositions, nouvelles formes musicales...).
Dans les faits la manifestation n’y survit pas. En 1977 une
tentative pour la relancer sous la forme du "1er festival
international de Brest" ne réussit pas à raviver l’enthousiasme.
Dans les années 1980 Brest accueille des épreuves du concours
international de cornemuses. En 1982 l’idée d’un écomusée de
la cornemuse, à partir de la collection du musée des beaux-arts
de Brest, s’inscrit dans cette ligne mais n’aboutit pas. Il faut
attendre la création du Printemps des sonneurs pour retrouver
un peu de l’enthousiasme populaire que provoquait le Festival
des cornemuses.
Etrange destin que celui d’une manifestation orientée vers le
patrimoine culturel qui, par son intensité dans les mémoires,
est devenue elle-même un patrimoine brestois.
De BREST à LORIENT... Une belle histoire qui se termine en triomphe.
J'étais avec Janick, mon épouse, en 1968, à la dernière édition du festival à Brest... J'ai encore dans la tête, le son des cornemuses et je ne peux oublier le spectacle grandiose du triomphe des sonneurs descendant la rue Jean Jaurès et la rue de Siam.
C'était avant le festival interceltique de LORIENT.
1971 : 1er Festival des cornemuses à Lorient avant qu'il ne devienne Festival interceltique.
Le Festival interceltique de Lorient est devenu, en quarante ans, l’un des plus importants événements culturels d’Europe. Il constitue également l’une des manifestations les plus visibles de l’interceltisme, concept né au XIXe siècle et visant à resserrer les liens entre les différents pays ayant conservé une langue ou une culture d’inspiration celtique.
Les premières affiches du Festival des vieilles charrues à Landeleau.
Le festival des Vieilles Charrues est un festival associatif de musiques actuelles, annuel, programmé sur quatre jours le troisième weekend de juillet dans la commune de Carhaix-Plouguer, dans le Finistère. Le festival est souvent surnommé « les Charrues », notamment sur les réseaux sociaux.
Créé en 1992 dans la commune voisine de Landeleau, le festival propose une programmation éclectique depuis sa création. Malgré la situation géographique du festival dans une région relativement enclavée, son succès s'explique notamment par le fait que les Vieilles Charrues ont su au fil du temps capter la quasi-intégralité des artistes en tournée en Europe en juillet, dans une exhaustivité de styles englobant pop, rock, électro, hip-hop, chanson, world, folklore local, et en mêlant têtes d'affiches et découvertes. Le record de fréquentation a été atteint en 2017, avec 280 000 festivaliers sur quatre jours, dont 222 000 entrées payantes et 6 800 bénévoles.
Les Vieilles Charrues sont organisées par l'association éponyme (ce nom se veut un clin d'œil au rassemblement brestois des Vieux Gréements), qui consacre une partie de son exercice au développement du tissu associatif et culturel du Centre Bretagne, dans une démarche d'essor de la langue bretonne.
De 1996 à 2013, le dispositif Tremplin des Jeunes Charrues a permis à des centaines de jeunes artistes de l'Ouest français de se produire sur les scènes locales du tremplin musical et, pour les gagnants, sur une des scènes du festival. Depuis 2014, le Label Charrues (dispositif d'accompagnement d'artistes émergents bretons) sélectionne en amont des artistes régionaux pour les accompagner jusqu'à leur programmation au festival.
J'ai déjà présenté de nombreuses affiches sur les fêtes de Cornouailles à Quimper et sur la fête des filets bleus à Concarneau, place aux autres festivals...
Une BRETAGNE vivante qui sait se vendre ...