Merci Isabelle, voici le sphinx du troène, photographié ce matin, un cousin de mon ami le moro sphinx !.
Le sphinx du troène ailes ouvertes (photo prise sur internet).
L'une des 30 000 espèces de chrysomelidae...
Couple de faisans de chasse photographiés vendredi en fin d'après-midi à Trégomar... Des rescapés de la chasse, les voilà tranquilles jusqu'à l'automne. Comment peut-on lâcher de si beau oiseaux pour leur tirer dessus et pour le plaisir, ils sont si beaux dans la nature.
C'était à St Michel en grève ce vendredi 20 mai en attendant les voitures du rallye... La bergeronnette des ruisseaux.
Une plage immense, la mer est loin, très loin...
Maison d'architecte construite vers 1930 pour Lord et Lady Mond (d'après la tradition orale). Le bâtiment est construit à partir de remplois d'architecture religieuse de la fin du 15ème siècle et du début du 16ème siècle. René Couffon signale, à ce sujet, que la chapelle de la Sainte-Trinité de Plounérin, construite au début du 16ème siècle par l'atelier Beaumanoir, fut vendue par la municipalité (s.d.) et transportée à Sainte-Efflam, en Plestin, pour l'édification d'une villa.
Maison d'architecte, de style fantaisiste, construite en granite (grand et moyen appareil). Edifiée à partir de remplois d'architecture religieuse de style gothique breton, elle résulte de l'assemblage de volumes bien distincts et adopte le programme de l'architecture balnéaire. Elle est construite face à la mer sur un plan à deux corps en équerre et comprend dans l'angle postérieur droit une tour carrée de style Beaumanoir à usage de Belvédère. Le corps de bâtiment de gauche, légèrement saillant, est coiffé d'un toit en pavillon et présente une tourelle en encorbellement sur l'angle antérieur gauche.
Marie-Louise Le Manac’h, dite Maï Manac'h, plus connue comme Lady Mond, est née le à Belle-Isle-en-Terre dans les Côtes-d'Armor. Elle est morte le dans sa ville natale. Du fait de son mariage avec Sir Robert Mond, elle fut l’une des femmes les plus riches et les plus en vue de son époque, pratiquant activement le mécénat.
« Maï » est née le , à deux heures du matin, au moulin de Prat-Guéguen où son père, Guillaume Le Manac’h, est un modeste meunier. En janvier 1858, il avait épousé Maryvonne Le Roy, ménagère, avec laquelle il aura dix enfants – 9 garçons dont 4 meurent en bas âge ; elle est la sixième de la fratrie. S’exprimant d'abord en breton, elle fréquente l’école des filles où l’on note qu’elle est une bonne élève en français. Le , les propriétaires du moulin de son père l’emmènent aux funérailles de Victor Hugo, ce qui lui permet d’entrevoir la vie parisienne. Après une enfance passée dans la vallée du Léguer, elle quitte Belle-Isle en Terre en 1886 pour Saint-Brieuc, où elle travaille à l’Hôtel de la Croix-Rouge. L’année suivante, elle arrive à Paris et s’installe à Montmartre, où son premier emploi est vendeuse de fleurs dans la rue. Ses premières années à Paris restent mystérieuses, mais elle aurait fréquenté le milieu des artistes, notamment des élèves des Beaux-Arts. Le , elle est condamnée à 2 mois de prison pour outrage public à la pudeur par le tribunal correctionnel de la Seine pour une exhibition nue, à la suite d'un pari, au cours d'une soirée arrosée au restaurant Lemardelay. Elle rencontre un fort des Halles Simon Gugenheim, avec qui elle déménage en Grande-Bretagne et s’installe à Londres. Le mariage a lieu le . Simon Gugenheim, qui était marchand de fruits et légumes, meurt le , atteint de tuberculose et d’une cirrhose du foie.
En 1900, quelque temps après le décès de son époux, elle rencontre, à l'hôtel Savoy de Londres, l’infant d’EspagneAntoine d'Orléans (1866-1930), duc de Galliera, petit-fils du roi des Français Louis-Philippe Ier et du roi d’Espagne Ferdinand VII, séparé légalement de son épouse l’infante Eulalie. Elle devient sa maîtresse, et ce jusqu’en 1906. Cette liaison lui ouvre les portes d’un monde bien différent de celui qu'elle connaissait et modifie radicalement son statut social. Le , Marie-Louise Le Manac’h revient à Belle-Isle-en-Terre où elle fait l’acquisition d’une maison. Néanmoins, sa résidence principale demeure à Paris, sur la rive droite, où l'infant la rejoint quotidiennement. Le couple mène une vie mondaine, séjourne fréquemment à Londres, ce qui lui permet de parler couramment anglais, mais aussi à Séville. Elle rencontre en audience privée le pape Pie X.
Cependant, même avec sa maîtresse, l'Infant est incapable de rester fidèle et, en 1906, il finit par se lasser de celle qu’il a peu à peu introduite dans « le grand monde ». Antoine d'Orléans ne sort cependant pas totalement indemne de cette relation, car sa maîtresse, furieuse d’être éconduite, lui brise plusieurs dents en le frappant violemment de son ombrelle, rue de la Paix à Paris.
De retour à Londres en 1910, elle fait la connaissance du richissime homme britannique Robert Mond, que l’on surnomme le roi du nickel et en devient la maîtresse. Il est industriel, chimiste, égyptologue, collectionneur, mécène, fils de Ludwig Mond, le fondateur de la « Brunner-Mond Company », dont il avait pris la direction en 1897. Ils se marient le . Leur vie mondaine a pour lieux privilégiés Londres, Paris, Belle-Isle-en-Terre et aussi la cité balnéaire de Dinard. En 1924, les Mond font don à la ville de Dinard de son premier bateau de sauvetage, le « Maï Manach ». En 1928, le château du Bec, acheté quatre ans avant et situé dans l’embouchure de la Rance face à Saint-Malo est profondément remanié, décoré de toiles de Rembrandt, Constable, Watteau ; il devient leur résidence principale et se voit rebaptisé le « Castel-Mond ». Le , Robert Mond offre à Maï le domaine de Coat-an-Noz à Belle-Isle-en-Terre, ainsi que le Manoir de Ker-Goz sur la plage de Saint Efflam à Plestin les Gréves à l’occasion de son soixantième anniversaire. Ils partagent désormais leur temps entre Coat-an-Noz et Castel-Mond. Elle fait élire son frère Joseph, maire de Belle-Isle-en-Terre, où elle fait construire une nouvelle mairie, la poste, la gendarmerie, un haras, une salle des fêtes et installer de nouveaux vitraux dans l’église. À sa demande, Camille Le Mercier d'Erm réédite en un superbe volume Buez ar Pevar Mab Emon, version bretonne de la légende des « Quatre fils Aymon ». Le , Robert Mond est anobli, créé Knight bachelor par le roi George V : ils deviennent Sir Robert et Lady Mond. Dans les années 1930, le château accueille des lutteurs de gouren venus des Cornouaillesbritanniques ; Lady Mond fait partie, avec son frère Job Manac’h, du bureau de la Fédération des Amis des Luttes et Sports Athlétiques Bretons. Elle fréquente aussi des celtomanes engagés dans la défense de la culture bretonne, parmi lesquels on peut citer François Taldir-Jaffrenou et Camille Le Mercier d'Erm, ce qui lui vaut d’être reçue « bardesse » d’honneur du Gorsedd de Bretagne. En juillet 1937, Coat-an-Noz accueille le Gorsedd digor de la Gorsedd de Bretagne.
Sir Robert Mond décède le . Maï et les deux filles de Sir Robert, issues d’un premier mariage, sont les principales bénéficiaires du testament. Elle est arrêtée sur dénonciation au début de l'Occupation, incarcérée à la prison de Porz-an-Quenn à Guingamp pendant plusieurs mois pour détention d'armes, probablement par Alain Guerduel (pseudonyme d'un collaborateur notoire), époux de Marie Kerlivan (aussi un pseudonyme), dont les parents étaient au service de Lady Mond. Le château de Coat-an-Noz est occupé par les Allemands, de même que le Castel-Mond à Dinard. Elle finit sa vie dans le nouveau « Castel Mond », qu’elle a fait construire dans le centre de Belle-Isle-en-Terre, et décède le .
Elle est inhumée dans la chapelle de Locmaria, auprès des cendres de son mari, transférées plus tard en Grande-Bretagne. Depuis 2005, un festival de musique du XXe siècle se tient pendant une semaine à Belle-Isle-en-Terre : « le printemps de Lady Mond ».
Quand on va de Plestin vers Saint-Michel, on ne peut pas la manquer. Son originalité, ses couleurs, son style en font une exception parmi les villas typiques du bord de mer qui jalonnent la plage de Saint-Efflam. Art déco (motifs de la façade et de la porte), art nouveau (ferronneries) et architecture orientale : Raoul Vendome s’est manifestement fait plaisir en concevant sa villa.
Ploumilliau, à classer aussi dans le thème ronds-points...
Ploumilliau, l'église parossiale .
Ploumilliau, la maîtresse vitre de l'église paroissiale.
Saint Milliau portant sa tête tranchée.
Bannière de procession.
Saint Isidore, patron des laboureurs.
La statue de l'ankou à l'intérieur de l'église de Ploumilliau.
Eglise de Kéraudy, près de Ploumilliau.
En allant de Pluzunet à St Michel en grève.
Ne me demandez pas pourquoi je rephotographie cette vue à nouveau... J'aime cette voie ferrée (Lannion à Plouaret) qui vous conduit à l'église !.
La jolie petite église de Tréduder près de St Michel en grève.
La plage des Sables d'or...
Du côté du cap d'Erquy.
Dahouet, le quai.
St Cast, le fort La Latte et le cap Fréhel vus depuis le sémaphore.
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Reportages photos lors de nos balades, découverte d'une activité, d'un métier. Découverte de la nature , faune et flore, les arbres remarquables. Histoire et architecture. Généalogie familiale.