15 juin 2022
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Un petit mot aux élus de PAULE... Intéressez-vous à vôtre Histoire, complétez sur Wikipédia la liste complète des maires, parlez de l'histoire de l'if de l'ancien cimetière (autour de l'église) qui servait de support aux cloches...
Je ne suis pas natif de Paule, mais j'y ai vécu de 1948 ou 49 (date à laquelle nous avons quitté Plourivo, près de Paimpol et où je suis né) à début 1966. Mon père était receveur des Postes, c'était l'époque où il y avait encore un bureau de Postes !.
Paule est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plévin. Il s'agit certainement d'une ancienne fondation religieuse. Paule est cité sous la forme "Poul" dans les bénéfices du diocèse de Cornouaille vers 1330 et sous la forme de "Poull", au terroir de Poher, dans la taxe des bénéfices du diocèse de Quimper en 1368. A bon droit le cahier des Décimes écrit : Paul, et l’on prononce en breton Paoul. L’éponyme de la paroisse est donc saint Paul, probablement saint Paul de Léon, et non point sainte Paule romaine, dont la statue figure à l’église. On trouve Paoul en 1407 (actes de Jean V, n° 607). La forme Paule apparaît dès 1790.
Paule, avec titre de châtellenie, était un membre de la baronnie de Rostrenen, composé des fiefs de Brécilien ou Bressilien, du Dréortz-en-Paule, de Kerjean, du Liscuit-en-Paule et de Paule. On y trouvait jadis les châteaux ou manoirs de Bressilien, Castel-Laouenan, Keranguevel, Kerjean, Kerloguennic et Quehelan.
L'ancienne paroisse de Paule dépendait jadis de l'évêché de Quimper, de la subdélégation et du ressort de Carhaix. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Paule dépendait du doyenné de Maël-Carhaix. Paule se dote d'une municipalité en 1790.
On rencontre les appellations suivantes : Poul (vers 1330), Poull (en 1368), Paoul (en 1407, en 1475), Paul (en 1475), Paoul (en 1535-1536, 1591), Paole (en 1562), Paul (en 1599), Paulle, Paoul (en 1670), Paol (en 1677).
Paule, parties nord et sud...
Le bureau de poste de PAULE dans les années 59 - 60.
L'ancienne poste de Paule aujourd'hui (prise de vue récente de Google).
L'ancienne poste à gauche, la maison Le Galloudec en face et la maison de Madame Guillou au premier plan.
l'église Saint-Paule (1897-1898), En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées, un transept, et un choeur à chevet plat de deux travées. Elle a été édifiée par M. Canivet, entrepreneur de Coray, sur les plans de M. Le Guerrannic. Commencée en 1897, elle fut livrée au culte en 1898. On y trouve une cloche de bronze datée du VIème siècle et qui provient de l'ancienne chapelle Saint-Symphorien, aujourd'hui disparue [Note : Cloche de l’époque carolingienne ayant figuré à l’exposition universelle de 1867 (classée)]. La chaire, oeuvre du sculpteur Elie Montbet (originaire de Caurel), date de 1911 et contient de nombreux panneaux historiés : un des panneaux représente les missions du père Julien Maunoir. Statues anciennes de saint Corentin, saint Amand, saint André, saint Sébastien ;
PAULE : Combien de personnes le savent...
Le clocher en béton de l'église paroissiale date du début des années 50. Je me souviens, comme si c'était hier de l'inauguration du clocher et de la grande procession organisée pour l'occasion. Mais avant ?, où était la cloche ? ,...
Vous avez la réponse sur cette photo... Le père Berthou (le sacristain) sonnant la cloche au coin du cimetière (entourant alors l'église) et fixée à un if.
Une photo mémoire qui mérite d'être connue des habitants de PAULE....
La photo ci-dessus... Je viens de la rajouter ce lundi 13 novembre 2023. Je l'avais récupérée il y a au moins une une vingtaine d'années auprès du fils du père Berthou... Voilà pour l'histoire de la photo.
J'ai absolument voulu partager cette photo et je l'ai donc publiée sur Facebook en supposant que l'arbre support était un chêne!. Je n'ai pas tardé à avoir une autre réponse puisque un copain d'enfance : Daniel Garnier, m'a fait savoir que cet arbre support de cloche n'était pas un chêne mais un if. Il est vrai que dans les cimetières et autour des églises et chapelles, les ifs étaient nombreux. Ce que j'aime, c'est la fin de l'histoire et de la fin de l'if !, c'est le père de Daniel Garnier (sabotier) qui a récupéré le bois et en a fait des sabots miniatures. (voir photo ci-dessous).
Si vous n'aimez pas mon histoire, moi j'aime et je suis encore plus content d'avoir publié cette photo.
Ecole communale de PAULE, photo de classe de 1951 ou 1952.
J'aurais souhaité que quelques copains d'école se fassent connaître.
Cette première photo devrait dater de 1951 ou 1952 avant l'arrivée de Monsieur et Madame Le Meur, c'est à dire du temps de Mr et Mme Berthou.
Photo de classe de Paule vers 1953-54 avec Jean LE MEUR l'instituteur. Jean LE MEUR a été instituteur à Paule, avec son épouse de 1953 à 1961. Pour ma part, j'ai quitté Paule pour Saint-Brieuc, début 1966, après le décès de mon père (receveur des Postes encore en activité) en novembre 1965.
Sur la photo ci-dessus, je suis au 1er rang, la 4ème, que l'on parte de la gauche ou de la droite.
LE MEUR Jean
Né le 24 mai 1925 à Lannion (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor), mort le 26 octobre 2002 à Brest (Finistère) ; instituteur ; membre du bureau de la section départementale des Côtes-du-Nord du SNI (1957-1971) ; militant du PCF.
Jean Le Meur était le fils d’un gardien de phare de Lézardrieux, sympathisant communiste, qui rejoignit l’Angleterre en embarquant sur La Horaine en 1943.
A l’école primaire supérieure de Tréguier, Jean Le Meur souhaitait préparer les concours d’entrée dans la Marine. Mais l’école de Paimpol étant fermée, il se présenta au concours d’entrée à l’École normale d’instituteurs de Saint-Brieuc. Reçu dans la promotion (1943-1947), à la suite aux décisions du gouvernement de Vichy concernant les écoles normales, il suivit sa scolarité au lycée Anatole Le Braz à Saint-Brieuc. Il adhéra très vite aux Forces unies de la Jeunesse patriotique dès l’automne 1943, sous la responsabilité de Jean Hudo. Le 12 novembre 1943, un des groupes de résistance des FUJP formés de jeunes lycéens de Saint-Brieuc abattit un soldat allemand à Plérin. Le 12 décembre 1943, le lycée fut l’objet d’une nouvelle rafle. Les trois lycéens qui avaient abattu le soldat allemand furent condamnés à mort et fusillés au Mont Valérien le 21 février 1944. En février 1944, il dut se rendre avec trois promotions d’élèves-maîtres à Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire) avec interdiction de revenir en Bretagne. Mais après le débarquement du 6 juin, à l’instar de ses camarades, il revint à pied en Bretagne pour continuer le combat.
Après la Libération, il intégra les FFI, participant aux combats sur le front de Lorient. Le jour de la libération de la ville, le 9 mai 1945, il fut blessé par accident par un de ses camarades. Il réintégra l’école normale à la rentrée 1945, passant avec succès, en sessions spéciales, les deux baccalauréats en février et juin 1946.
Il commença sa carrière d’instituteur à Pléven, près de Dinan, à la rentrée 1947. Il se maria le 6 décembre 1947 avec Marie Yvette Daniel, institutrice de la même promotion que lui, originaire de Bulat-Pestivien. Le couple eut deux enfants.
Il enseigna ensuite à Langourla, puis à Plougonver, à Paule (1953-1961), puis pendant deux décennies au Quinquis en Pédernec (1961-1971), terminant sa carrière à la direction de l’école Woas-Wenn de Lannion (1971-1981).
Délégué cantonal du Syndicat national des instituteurs à Maël-Carhaix en 1955, il fut élu sur la liste « Défense de la laïcité » conduite par Émile Thomas* au conseil syndical du SNI en 1956. Il siégea au conseil syndical pendant près de deux décennies jusqu’en 1975. Élu à la Commission administrative paritaire départementale de 1961 à 1975, membre du Comité technique paritaire de 1963 à 1971, il fut un proche de Maurice Renault* siégeant de 1957 à 1971 au bureau départemental en charge des affaires sociales et internationales, puis adjoint de Sylvain Loguillard* à la défense laïque puis enfin au parrainage des écoles en difficulté. Il figura sur la liste UA, en position non-éligible en 1975 et 1979. Responsable de la sous-section FEN de Guingamp, il joua un rôle important dans la conduite des luttes pendant les évènements de mai-juin 1968, s’opposant à la mise en place d’un comité central de grève initié par les militants « École Émancipée ». Il était aussi le vice-président de l’amicale laïque de Pédernec. Avec son épouse, il fut un militant pédagogique convaincu du Groupe français d’éducation nouvelle.
Membre du Parti communiste français depuis 1944, secrétaire de sa cellule et de la section de Bégard, il fut candidat au Conseil général dans le canton de Bégard en 1964 (obtenant 864 voix soit 25,1% des suffrages exprimés, face à François Clec’h*, conseiller général sortant du Parti socialiste unifié, réélu dès le premier tour obtenant 2536 voix sur 3 429 suffrages exprimés soit 73,9 %.) et en 1970 (28,1%). Militant au sein de la cellule du PCF jusqu’à sa mort, il fut deux fois candidat aux élections municipales à Trébeurden.
Son frère Michel Le Meur* qui fut aussi membre du conseil syndical du SNI (1954-1961) décéda en 1985.
Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138624, notice LE MEUR Jean par Alain Prigent, version mise en ligne le 25 octobre 2011, dernière modification le 25 août 2021.
Notes complémentaires :
Jean Marie LE MEUR, le père de Jean LE MEUR a été gardien du phare des Triagoz (au large de Trégastel).
LES ÉVADES DE LA HORAINE : Cette vedette de ravitaillement du phare des Roches-Douvres (phare en haute mer, à 40 kms de la côte, entre Bréhat et Guernesey), chargée d’assurer la relève, avait quitté Lézardrieux avec à son bord quatre volontaires des Phares et Balises : Louis-Marie Thomas, matelot-baliseur, Pierre Richard, auxiliaire, Jean-Marie Le Meur, ancien gardien du phare des Triagoz, Yves Jézéquel, jeune résistant, et Charles Jézéquel, arrivés au port de Dartmouth le 23 novembre 1943 au matin.
PAULE, Une autre photo de classe...
Autres photos des années 50 (photos de l'album de Daniel Garnier)
PAULE... Ecole communale, photo de classe des années 54...
1954, photo de classe à Paule avec Madame Le Meur. Maryvonne, la fille de Jean Le Meur et de son épouse est au centre du premier rang en blanc.
Gros plan sur Maxime Le Bihan (celui qui a des bottes) et qui devait faire chaque jour d'école plus de 4 kms aller et 4 kms retour à pieds et par tous les temps. Je me souviens qu'il arrivait à mon père de le faire monter dans la voiture postale qui prenait les sacs postaux vers 17 heures et les laisser à La Pie (ligne postal de Plévin, Paule, Mael Carhaix et suite vers Guingamp).
Ces images sont celles de Google... Avec deux photos récentes de l'école communale.
Joli joujou que Google Earth qui permet de visiter PAULE aujourd'hui, de se remémorer la maison de untel et de untel et de voir que toute la rue de Plévin à bien changée en un peu plus de 50 ans !.
A gauche, la route de Plévin, à droite la route de Lansalaün et la tête de loup.
PAULE : Vue du bourg par Google Earth.
Les images de Google Earth et d'aujourd'hui, de Paule...
Vers Glomel, sur la gauche, l'ancienne toute petite mairie et je vois que la boîte aux lettres est toujours au même endroit ! sauf que nous sommes passés du bleu au jaune...
Sur la route de Glomel, l'ancien lavoir qui n'était pas loin de là celui-là. A droite du lavoir, il y avait la fontaine où l'on venait puiser l'eau avec des seaux... Hé oui, c'était avant l'eau courante...
Paule, vers la poste (l'ancienne), l'école et Plévin. Je ne m'attarde pas, je vois que la maréchaussée est présente !.
Fini les immenses sapins cachant le presbytère...
Paule, route de Plévin, à droite la maison Quéméner.
En remontant du bourg vers l'ancienne poste...
La Pie, le pont sur le canal de Nantes à Brest.
Suivent quelques photos évoquant PAULE...
Cette photo n'est pas prise à Paule mais au Val André en 1964, lors du mariage de ma sœur Chantal. Figurent sur cette photo :
Victor Rault mon oncle, ancien maire de Saint Brieuc de 1953 à1962 et ancien député de 1958 à 1962.
Au centre l'ancien maire de Paule, Jean Goubil vers 1963, ce qui est surprenant c'est que pendant toute une assez longue période, les noms des maires sont ignorés à Paule.
A droite mon père Emile Le Gac, receveur des postes à Paule avec ma cousine Marie, la fille de Victor Rault.
J'ai l'impression d'être un peu contrarié. Une photo prise je crois au manoir de Kéranguével à Paule.
Sur les bord du canal de Nantes à Brest à La Pie.
Certaines mauvaises langues diront que l'on pouvait me donner le bon dieu sans confession !. Communion solennelle à Paule sans doute en 1955...
Moi avec ma mère et mon père à Paule.
Avec Micky au début des années 60 !.
Mon père, Chantal et ma mère à Paule.
Une photo prise à Carhaix...
Mon père avec Micky...
Malheureusement c'est en 1965... Mon père Emile Le Gac, peu de temps avant sa disparition en novembre, le voici avec son premier petit fils Olivier, l'ainé de Chantal, né fin 1964.
Une photo de Maman plus tardive, nous n'étions plus à Paule, photo sans doute prise à Brest.
Le nouveau clocher en béton a été édifié au milieu des années 1950, je me souviens comme si c'était hier de l'inauguration et de la procession...
Mais où est donc la cloche ?... Elle était installée dans l'arbre de droite de cette photo et le sacristain Mr Berthou venait y sonner les offices et clamer les annonces...
PAULE ; Ancienne carte représentant la place de l'église (en partie).
C'est fort dommage mais je ne trouve aucun document sur les sorties de mariages à Paule... Les sonneurs, la tournée des cafés et croyez moi, j'en ai connu 7 dans ce petit bourg !.
Après la tournée des cafés, c'était la photo des invités de la noce sur l'estrade suivie de quelques danses sur la place du bourg.
PAULE, Lansalaün et son ensemble, chapelle, calvaire et fontaine.
La chapelle est située sur la commune de Paule, au lieu-dit de Lansalaün, à une dizaine de kilomètres de Carhaix-Plouguer et toute proche du canal de Nantes à Brest, dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne.
La chapelle, à contreforts projetés, se compose d'un clocher à deux étages avec une flèche octogonale, d’une nef à chevet carré et d’un bas-côté avec une charpente apparente en berceau à plein cintre.
La verrière date de 1528 et permet de situer la construction de la chapelle au début du XVIe siècle, construction sans doute impulsée par la famille De Leslay de la seigneurie de Keranguével (manoir de 1717 encore visible). À l'extérieur, un calvaire et une petite fontaine sous abri à pignon pointu.
Le mobilier et la statuaire sont intéressants : une tribune de 1719, un autel en bois polychrome, trois statues en bois évidé et peint : saint Joseph, saint Nicodème et saint Roch, une Vierge à l’enfant également en bois polychrome, datant du XVIIe siècle : Marie, portant Jésus, foule aux pieds un démon mi femme-mi serpent, peut-être Ève puisque le démon semble tenir une pomme d’une main.
Jadis appelée « Terre de Salomon », traduction en français du breton Salaün, la légende se rattache à celle de Salaün ar Foll du Folgoët (Finistère).
La chapelle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du
Les jours de pardon (15 Août), il était de tradition de jeter des pièces dans la fontaine (ce qui se faisait aussi ailleurs !). Je connais des garnements qui allaient à la pêche aux pièces mais soyez gentils, ne le répétez pas...
La chapelle de Lansalaün, le calvaire, la fontaine et les ifs.
Verrière de la chapelle. Blog de J. Y Cordier. Dans son article on parles d'une restauration en 2009 mais je me souviens du temps où j'étais scout routier à Rostrenen (Campostal), nous avions été reçus par le maître verrier Hubert de Sainte Marie dans son atelier à Quintin où des vitraux de la chapelle de Lansalaün étaient déjà en restauration, c'était vers 1959 ou 1960.
Statue de la Vierge à l'enfant (blog de J Y Cordier).
Bannière de Notre Dame de Lansalaün (blog de J Y Cordier).
Paule, le canal de Nantes à Brest entre les villages de Lansalaün et Saint Eloi.
La chapelle de Saint Eloi.
photo ancienne du manoir de Kerloguennic.
Le canal de Nantes à Brest près de Lansalaün.
Le loup de Paule, sortie du bourg route de Plévin.
Bel arbre au village de Kerdanet à Paule.
Le manoir de Kéranguével à deux époques différentes.
Le canal de Nantes à Brest à La Pie.
Statuette à la lyre provenant du site de St Symphorien à Paule et découverte en 1988.
La forteresse de Paule est un site archéologique de la protohistoire celtique, situé au sud de la commune de Paule dans le département des Côtes-d'Armor (région Bretagne). Occupé par les Osismes du VIe siècle av. J.-C. au Ier siècle av. J.-C. le site a évolué pour d’une résidence fortifiée devenir un oppidum, avant d’être abandonné.
Le site a été fouillé entre 1988 et 2001. Dès le Ve siècle av. J.-C. au moins se trouvait là une ferme fortifiée, ceinte d'un enclos carré de 30 m de côté délimité par une palissade. Un autre enclos plus petit, lui aussi de forme carrée, situé à proximité, abritait le cimetière familial. Cette ancienne ferme fortifiée, par la suite transformée en forteresse à multiples fossés et remparts, fut la résidence assez luxueuse d'une famille aristocratique des IIe siècle et Ier siècle av. J.-C. Au total, quatre statuettes, des bustes, probablement des effigies d'ancêtres de cette famille, ont été trouvées dans un des fossés sur le site. L'un de ces bustes est orné d'un torque en tôle d'or, signe de bravoure et de dignité, et d'un instrument de musique à sept cordes, une lyre, indiquant qu'il s'agit d'un barde. Les fondations d'un vaste bâtiment édifié vers 150 av. J.-C. (une vingtaine de trous correspondant aux fosses d'implantation des poteaux qui supportaient la charpente ont été retrouvés) dans un enclos délimité par un talus et une palissade : il s'agit probablement d'un grenier à grains sur pilotis.
Yves Ménez pense que Paule était le centre d'activités commerciales importantes, que les dirigeants du site avaient un statut social élevé (de grands aristocrates gaulois osismes) ; on a trouvé par exemple sur le site de nombreuses amphores qui avaient servi à transporter du vin venu de Méditerranée, ce qui illustre le prestige des maîtres du lieu.
UNE RÉSIDENCE DE LA NOBLESSE GAULOISE A PAULE :