30 juillet 2022
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Guingamp, entrée de la ville en venant de Saint Brieuc... C'était au temps des publicités murales, celle-ci est encore bien lisible.
C’est la quatrième œuvre d’art monumentale acquise par la Ville de Guingamp (Côtes-d’Armor). « Sitis », faon géant de quelque 1,8 tonne conçu par l’artiste girondin, Alain Leboile, a investi la place de la République. Cette statue a été installée le 24 mai 2022.
La statue de l'arpenteur, place du petit Vally à Guingamp. (Cyrille André).
En juin 2019 le square Albert Lissillour est transformé en place d’exposition permanente d’une œuvre d’art contemporaine dénommée Anima. Cette œuvre d’art est constituée de 8 blocs de taille différente, le plus haut culminant à 4 mètres. Elle est signée par les artistes Roch Robaglia, Aline Bison (de Chambéry) et Pierre Bueno (Vieux Marché). En béton armé, creux, aux formes turgescentes et arrondies, elle est recouverte de pièces de mosaïques et de verre.
Guingamp, l'Hotel de Ville.
La fontaine "la Plomée" et la basilique.
Les vieilles maisons de la place du centre.
Guingamp, la chapelle St Léonard.
En passant par Plouguiel...
A l'entrée de Plougrescant, la chapelle Saint-Gonery mérite une visite attentive : pour la qualité de sa préservation, celle de son environnement (enclos, ifs, chaire à prêcher, calvaire, ...), son mobilier et sa décoration intérieure, ainsi que pour son architecture dont une particularité ne vous échappera pas : une asymétrie, assez amusante il faut l'avouer, caractérise le clocher, depuis la tour jusqu'au clocher penché...
L’édifice est formé d’un clocher-porche à deux étages suivi d’une nef unique et d’un chœur à chevet plat formant un tau.
La partie ouest est la plus ancienne : c’est un clocher-porche roman massif de facture archaïque. Il est coiffé d’un toit en bâtière. Les murs sont montés en talus dans une maçonnerie grossière. Dans le mur ouest, nu, s’ouvre une porte en arc de plein cintre à claveaux non taillés. Le bâtiment roman a été remanié par la suite comme l’atteste les baies rebouchées et la fenêtre géminée gothique éclairant l'étage côté sud. A son angle sud-est, une tour d’escalier circulaire contenant un escalier à vis.
Sur le toit du bâtiment roman, on a rajouté en 1612 une flèche en plomb. La base, pas assez solide, s’est penchée d’un côté pendant que la flèche s’est inclinée de l’autre, lui conférant sa silhouette particulière. Des travaux de consolidation furent effectués mais la flèche est restée en l’état.
La tour communique avec la nef par un arc brisé. La partie gothique est éclairée au sud et à l’est par des baies flamboyantes à remplage, le mur nord étant aveugle. La nef est séparée du chœur par un arc brisée dont les deux voussures se fondent par pénétration directe dans les piliers latéraux.
La chapelle possède de belles sablières sculptées à engoulants datant probablement du début du XVIe siècle.
Dans l'enclos paroissial se trouve une chaire extérieure.
les lambris de la nef, décorés de peintures naïves représentant des scènes de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament.
Plougrescant, la chapelle Saint gonery, la chaire à prêcher extérieure.
Le site de Castel Meur est connu pour la "carte postale" de sa petite maison traditionnelle bretonne entourée de deux énormes rochers : c'est bien un site exceptionnel, du point de vue géologique, car les deux gigantesques "tombolos" sont le fruit d'un phénomène géomorphologique rare, et le paysage actuel s'est formé au fil du temps sous l’action de la houle et des courants. L'écosystème qui s'y est développé mérite d'être découvert et préservé : la faune et la flore y sont particulièrement remarquables .
Auparavant, vous pouviez marcher jusqu’à la maison et l’admirer de près. Mais après que des touristes japonais ont grimpé sur le toit pour prendre des photos et causé des dommages, la propriétaire a été en justice pour faire valoir ses droits et interdire toute représentation commerciale (les cartes postales de Castel Meur n’existent plus aujourd’hui). Elle a également construit un mur d’enceinte autour de la propriété a interdit l’accès au bâtiment. Mais la commune ne désespère pas d’utiliser à nouveau l’image de Castel Meur pour développer le tourisme de la région. En effet, la propriétaire n’ayant pas d’héritier direct, la mairie espère pouvoir un jour racheter la maison entre les rochers. En attendant ce jour, si vous passez dans les environs, prenez le temps d’aller admirer cette jolie petite maison de loin, le temps d’une balade sur le site du Gouffre.
Que pensez-vous d'une petite halte gourmande en terrasse dans une nouveau restaurant ouvert en mai 2022 dans ce magnifique cadre de Castel Meur.
Plougrescant. Castel-Meur, pour une halte gourmande et avec vue :
Le site de Castel Meur, à Plougrescant (Côtes-d’Armor), réhabilité par Lannion-Trégor communauté (LTC) et qui accueille deux activités de restauration, a été inauguré officiellement mercredi 4 mai 2022.
On ne peut que la voir, à l'entrée de Tréguier...
Voir mon article détaillé sur Tréguier...
Tréguier : Vieilles maisons.
Tréguier, la maison d'Ernest Renan.
Direction le sillon du Talbert avac, avant, une halte à Pleubian afin de visiter l'église et surtout faire découvrir une autre chaire extérieure (comme à St Gonéry à Plougrescant).
Le Sillon de Talbert est une flèche littorale à pointe libre formée de galets et de sable situé dans les Côtes-d'Armor sur la commune de Pleubian. Situé à l'extrémité du plateau rocheux que forme la presqu'île de Lézardrieux et encadré par les estuaires du Jaudy à l'ouest et du Trieux à l'est, il se rattache à la côte à la pointe nord-est de la commune, au niveau du hameau de l'Armor Pleubian. Il s'étend vers le nord-est dans la Manche sur environ 3,2 km de long pour une largeur moyenne de 100 m et une hauteur d'environ 10 m.
Cette structure écopaysagère particulière est à la fois un site d'intérêt écologique et une curiosité géologique. Elle est désormais protégée avec la création en 2006 de la Réserve naturelle régionale du Sillon de Talbert qui couvre une superficie de plus de 18 hectares (hors surface couverte par le domaine public maritime).
Cette langue sableuse et de galets protège également le littoral de l'érosion et des vagues, spécialement durant les grandes marées. Il offre une zone maritime presque toujours calme entre l'est du Sillon et l'île de Bréhat située 5 km au sud-est. La langue est bordée au nord par plusieurs rochers rendant la navigation côtière délicate et auxquels elle était autrefois reliée. À trois kilomètres au nord se trouvent les récifs des Épées de Tréguier sur lesquels est bâti le phare des Héaux de Bréhat marquant l'entrée ouest de la baie de Saint-Brieuc.
Le sillon de Talbert constitue le point continental le plus septentrional de la Bretagne.
La Commission des phares décide de construire un phare sur le récif des Épées de Tréguier en 1831 et confie la construction d’un ouvrage provisoire à un charpentier de Saint-Brieuc. L’ouvrage, un feu fixe blanc, sera livré en 1832 et le devis largement dépassé en raison des difficultés rencontrées et de la dangerosité de l’endroit ; la zone est en effet encerclée de courants violents et les déferlantes y sont redoutables. En un an, la charpente provisoire est en ruine et, en , Augustin Fresnel demande à Léonce Reynaud, jeune ingénieur de 32 ans des ponts et chaussées, de rédiger le projet d’une tour définitive. Il s’agit de construire un phare « de premier ordre » sur un rocher submergé à chaque marée.
Le projet de Reynaud est audacieux et ne ressemble en rien aux archétypes architecturaux de l’époque, essentiellement britanniques dans ce domaine. Le bâtiment est fait de deux volumes distincts : un premier bloc, très massif est construit sur le modèle des phares britanniques d’Eddystone et de Bell Rock, une tour plus légère place ensuite la lanterne à sa hauteur définitive.
Les blocs de granite sont taillés à terre, numérotés puis acheminés sur place pour y être assemblés. Les difficultés rencontrées sont nombreuses : plusieurs entrepreneurs résilient leur contrat devant les dangers rencontrés, la pose de la première pierre est repoussée à cause du mauvais temps, des grèves arrêtent le chantier en , et le budget prévu par l’administration est en fin de compte largement dépassé. Sur l'îlot, les conditions de travail sont infernales pour la soixantaine d'ouvriers. Reynaud choisit alors de les loger sur une plate forme maçonnée de 80 m2, construite entre deux aiguilles culminant à 4 m au dessus du niveau des hautes mers. Il y installe, d'une part, des logements, un magasin, une chambre pour les conducteurs , une cuisine, un garde manger et un réfectoire. Le dortoir des ouvriers est épouvantable : la salle de 10 m sur 3 m héberge jusqu'à 30 hommes sur deux niveaux de hamacs. Pas de toilettes, un seul bain par mois "obligatoire" ! avant la seule journée de congé. Nous avons oublié ces "forçats des phares". Les ruines de leurs logements sont encore visibles sur l'île.
Le phare aura finalement coûté 531 679,28 francs, non compris la lanterne et l'appareil optique. Le feu s’illumine enfin le , en haut d’une tour massive de 47 mètres. Le , il devient phare à éclat blanc, avec une période de 4 secondes.
En , les Allemands font sauter le haut de la tour à la dynamite ; 15 mètres de phare disparaissent dans les vagues, mais la tour est vite reconstruite et surélevée d’un étage pour atteindre les 57 mètres actuels. La période passe à 5 secondes. Le feu est automatisé en 1982.
Après le phare du plateau du Four, construit en 1822, c’est le plus ancien phare français de haute mer, mais il le dépasse de plus de 30 mètres.
Au bord du Trieux, à la recherche du phare du Bodic. C'est la deuxième fois que j'y vais et encore une fois je ne vais pas trouver la bonne route du premier coup!.
D'un cours de 72,1 km, le Trieux coule du sud au nord, dans le Trégor, en Bretagne, et se jette dans la Manche.
Il traverse les villes de Guingamp, Pontrieux, jusqu'où la mer remonte, et laisse Lézardrieux sur sa rive gauche, Paimpol, et Loguivy-de-la-Mer (Ploubazlanec) sur sa rive droite. L'embouchure du Trieux est située dans l'archipel de Bréhat.
Son principal affluent est le Leff, à Quemper-Guézennec.
Le Trieux est navigable depuis Pontrieux, de son écluse à sas jusqu'à la mer, sur 17 km.
En tournant la tête vers la droite, vue vers Lézardrieux.
Le phare de Bodic est situé le long de l'estuaire du Trieux sur la commune française de Lézardrieux. Construit sur le plateau en plein champ, la lanterne se trouve perchée à 48,90 mètres au-dessus de la mer.
L'édifice actuel est un projet présenté par l'architecte et les ingénieurs Condemine et Grattesat, approuvé par décret du .
Il remplace un phare allumé le et détruit par les troupes d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale en 1944.