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18 juillet 2022 1 18 /07 /juillet /2022 11:08
LA  BALADE  DE  NATHALIE  ET  JEAN  CHRISTOPHE...  DE CARANTEC  A  ROSCOFF.
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L'île Louet face à Carantec.

L’île se trouve au nord-est de la commune de Carantec. Elle se trouve en baie de Morlaix, à la sortie de la rade de Morlaix et plus précisément entre la pointe de Penn-al-Lann et le château du Taureau.

L’île compte quatre bâtiments : le phare, une maison et deux dépendances.

La maison est un gîte géré par l’office de tourisme de Carantec.

Le phare de l'île Louët s'y trouvant est automatisé.

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L'île Louet et le château du Taureau, le gardien de la baie de Morlaix.

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Le château du Taureau.

Le château du Taureau est situé sur la commune de Plouezoc'h, en baie de Morlaix dans le Finistère. C'est un fort construit, entre 1690 et 1745, sur un îlot rocheux en pleine mer. Peu importe le coefficient de marées, il n’est jamais accessible à pied. Il est ouvert au public depuis juin 2006 et accueille chaque année plus de 20 000 visiteurs. Il a été classé monument historique par arrêté du .

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En 1520, à la suite de l'échec de la rencontre du Camp du Drap d'Or, les relations entre les royaumes de France et d'Angleterre se dégradent et débouchent sur un rapprochement de cette dernière avec l'Espagne de Charles Quint. Ainsi, en 1522, une flotte anglaise attaque Cherbourg puis se dirige vers Morlaix où elle arrive début juillet. Le jour de l'attaque est choisi en fonction de la foire de Guingamp. Ainsi, tous les notables et surtout les soldats sont absents, laissant la ville sans défense. Une flotte de 60 navires s'approche de la côte et débarque plusieurs centaines d'hommes déguisés en marchands pour ne pas éveiller la curiosité. La nuit venue, ils se dirigent vers la ville où ils ne rencontrent aucune résistance. Dans le même temps, les navires remontent la rivière afin de débarquer directement des hommes dans la ville. Toutefois, ils sont bloqués par des arbres abattus dans le lit de la rivière. Ayant pris la ville, les Anglais se livrent au pillage, incendient les maisons et massacrent les habitants qui n'ont pu fuir. Le lendemain, prévenus par les habitants en fuite, les soldats de Guy XVI de Laval arrivent sur les lieux afin d'en chasser l'ennemi. Ce dernier, ayant découvert des victuailles et de nombreux fûts de vins, avait fêté la victoire toute la nuit et dormait, la plupart des soldats étant enivrés. Les Français massacrent tous les Anglais qu'ils trouvent, ces derniers offrant peu de résistance du fait des libations de la nuit précédente.

À la suite de cet évènement, il est décidé de construire un fort en baie de Morlaix. Toutefois, pour construire ce type de bâtiment sur la côte, il faut une autorisation du roi accordée par François Ier sur intervention du duc d'Étampes en 1542. Mais aucun financement royal n'est prévu. Le fort doit être construit sur les deniers des Morlaisiens qui seront remboursés plus tard, lorsque les finances du royaume le permettront. À titre de compensation, le Roi leur octroie le privilège de nommer le gouverneur du fort ainsi que sa garnison tout en assurant son équipement et son traitement. Ce privilège se révèle fort coûteux, ainsi, en 1620, le budget alloué à la gestion du fort est de 18 000 livres.

Le choix de l'emplacement se porte sur un îlot rocheux, dépendant du village de Plouezoc'h, nommé « Taureau » qui contrôle l'accès à la ville et oblige les navires à emprunter la seule passe possible, à l'ouest, à portée de canon.

Les bourgeois de la ville entreprennent la construction de la forteresse. Elle se compose d'une tour d'artillerie - la Tour Française peut-être due à l'architecte de la Renaissance Philibert de l'Orme, et de canonnières situées au ras de l'eau et d'une enceinte haute de 6,5 mètres.

En 1544 est nommé son premier commandant, Jean de Kermellec qui dispose d'une garnison forte de 23 soldats, un trompette, un canonnier ainsi qu'un aumônier ; et en 1576, Maurice Ballavesne de Kerlan-Kermébel est nommé gouverneur du château du Taureau. Pendant les guerres de religion, en 1590, le rocher de Primel fut fortifié par Duplessix-Kerangloff, qui possédait aussi le château du Taureau, ce qui lui permettait de bloquer à son profit la rade de Morlaix et de rançonner ou piller les bateaux7. Cependant, ce premier fort avait été construit dans la précipitation et les assauts répétés de la mer détruisent la Tour Française en 1609. Cette dernière est reconstruite en 1614.

Dans son projet du , Vauban décrit le fort primitif comme « extraordinairement petit, bas, peu contenant, et très mal assorti ». La découverte d'un soubassement de colonne en granit et du dallage en schiste du logement du gouverneur lors d'un sondage archéologique entrepris en 2001 pendant les travaux de restauration a permis de déterminer le niveau de la cour du fort primitif à environ cinquante centimètres de profondeur.

 

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Carantec, la plage du Kelenn.

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Carantec, vue sur les clochers de Saint Pol de Léon, le Kreisker et la cathédrale et le port de Pempoul.

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Saint Pol de Léon, la cathédrale.

Saint-Pol-de-Léon  est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.

Petite cité de caractère et station balnéaire en bordure de la Manche, Saint-Pol-de-Léon est une ancienne cité épiscopale, capitale historique de l'évêché de Léon. Entre l'Armor et l'Argoat, son riche patrimoine se marie avec la mer sur la côte nord du Finistère et les champs de légumes. Capitale de la Ceinture dorée, c’est la première zone légumière de Bretagne.

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La cathédrale Saint-Paul-Aurélien de Saint-Pol-de-Léon est une église cathédrale qui était le siège du diocèse de Léon, créé au VIe siècle et supprimé en 1801. L'église fait actuellement partie du diocèse de Quimper et Léon dont elle est l'un des deux sièges. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

Une première cathédrale est détruite par les Danois en 875. Une deuxième, construite à l'époque romane, est endommagée par Henri II Plantagenêt en 1170. La construction de l'édifice actuel commence en 1230. Une première série de campagnes de travaux permet la reconstruction de la façade et de la nef entre le deuxième tiers du XIIIe siècle et les premières décennies du XIVe siècle. Après un temps d'arrêt, une seconde série de travaux aboutit à la reprise du transept et la reconstruction du chevet, achevée en 1539.

L'édifice présente des ressemblances avec les grandes cathédrales normandes, dont elle a subi l'influence architecturale : la façade s'inspire des cathédrales de Lisieux et Coutances ; la nef et le chevet présentent un passage mural au pied des fenêtres hautes, et une partie des vitraux reprend la forme en mitre des baies anglo-normandes. L'édifice présente en outre la particularité d'avoir conservé en partie son transept roman, remanié et remis au goût du jour à la fin du Moyen Âge.

La cathédrale abrite en outre un riche mobilier, dont plusieurs dizaines d'objets classés ou inscrits au titre des monuments historiques. Parmi les plus notables figurent l'ensemble des stalles du chœur, le retable de Notre-Dame du Mont-Carmel qui provient de la chapelle du couvent des Carmes de la ville, de nombreux tombeaux, ainsi que les reliquaires de crânes conservés dans les « Étagères de la nuit ».

Paul Aurélien ou Pol Aurélien, dit aussi Paul de Léon ou Pol de Léon, en latin Pauli Aureliani et en breton Paol Aorelian, est né vers la fin des années 400a (Ve siècle) au pays de Galle et mort un , vers la fin des années 500 (VIe siècle), sur l'île de Batz. C'est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Il est le premier évêque et fondateur de la ville de Saint-Pol-de-Léon et du pays du Léon au VIe siècle. Son histoire est principalement connue par l'hagiographie bretonne, notamment, car la plus ancienne connue, par la Vita sancti Pauli Aureliani, achevée en 884 par Uurmonoc, moine de l'abbaye de Landévennec.

L'époque et la vie de Paul Aurélien, qui appartient « aux temps les plus obscurs de l'histoire de la Bretagne », sont difficiles à appréhender du fait de la rareté des sources historiques. Il est régulièrement présenté comme l'un des sept saints fondateurs bretons.

À l'occasion des 1 500 ans de la naissance de saint Paul Aurélien, avec pour origine une naissance en « 492 », année précisée par l'Hagiographie tardive (1637) du dominicain breton Albert Le Grand, mais non confirmée par les historiens, la ville de Saint Pol de Léon organise en 1991 des festivités, dont notamment un colloque international Sur les pas de Paul Aurélien, en lien avec le Centre de recherche bretonne et celtique et le Comité Paul Aurélien. Les actes de ce colloques publiés en 1997, sont la source principale de cet article.

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St Pol de L"on :  Tourelle d'angle de la maison prébendale, Grand Rue.

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St Pol de Léon : Vue panoramique de la baie depuis le Champ de la Rive.

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Saint Pol de Léon :  Sainte-Anne et son rocher nommé Couëtte de Plume.

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La chapelle Notre-Dame du Kreisker (en breton léonard Chapel Introun Varia ar C'hreizkear, en latin ecclesia Beatæ Mariæ de Medio-Villæ), « porte d'entrée » de la ville épiscopale de Saint-Pol-de-Léon, est un édifice majeur de l’architecture religieuse bretonne.

« Morceau d’architecture le plus hardi qu'il eût jamais vu » selon Vauban en route pour Roscoff, son clocher de granit haut de soixante-dix-huit mètres, le plus haut monument gothique de Bretagne, est le prototype de nombreux clochers-à-jour bretons. Collégiale dédiée au culte marial, le Kreisker accueillait les pèlerins du Tro Breiz. Orgueil des corporations marchandes qui l'ont financé et décoré, il a servi d'hôtel de ville aux trois ordres et de salle capitulaire aux confréries bourgeoises des XIVe, XVe et XVIe siècles puis, abritant à l'occasion une psallette, de chapelle dévolue à partir de 1680 à un séminaire, renommé en 1784 Collège de Léon, avant d'achever d'être ruiné par la Révolution.

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Cet édifice, situé dans la rue Rozières, est probablement une ancienne maison de négociant, devenue maison de la ville en 1640, a été construit peu avant cette date. La tour d'escalier hors-oeuvre, sur l'élévation postérieure, devait permettre l'utilisation du rez-de-chaussée à des fins commerciales. Sa façade sur rue, en pierre de taille de granit, présente deux lucarnes avec bas-reliefs sculptés de têtes de personnages et une porte en arc plein-cintre à pilastres avec clé pendante décorée. Cette maison est la seule, à Saint-Pol-de-Léon, à avoir conservé des fenêtres d'angle. L'intérêt de cette maison réside également en une cheminée située au rez-de-chaussée et ornée d'un linteau peint ; celui-ci représente un buste d'homme et un buste de femme encadrant un paysage avec une chapelle, une maison, des arbres et des personnages.

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La très belle église paroissiale de Roscoff.

La construction en granit de cette église de style gothique et renaissant, décidée en 1515, fut entreprise entre 1522 et 1545, sur un terrain pris sur la mer, près de la "croix de l'embarcadère de l'Ile de Batz", à l'initiative des armateurs, malgré les réticences et les pressions de l'évêque de Saint Pol. La construction a été financée par les mêmes armateurs auxquels se sont joints les commerçants de Roscoff. Ce n'est qu'en 1550 que les habitants obtiennent le droit d'y faire baptiser leurs enfants et d'y enterrer leurs morts et l'édifice n'est consacré qu'en 1590 par Mgr de Neufville.

L'église Notre-Dame de Croaz-Batz, les deux ossuaires et l'enclos font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêtés respectifs des , et .

L'enclos sacré contient l'église, deux chapelles ossuaires, une gothique, l'autre style Henri II, et le monument funéraire de Dorothée Silburne, qui accueillit à Londres, Mgr de la Marche, dernier évêque de Léon, émigré en 1790.

Au centre de la ville, le clocher renaissant ajouré, inspiré de celui de la chapelle Notre-Dame-de-Berven, se dresse depuis 1585. On y trouve balustrades, dômes et lanternes. Le reste de l'église, antérieur de quarante à soixante ans, reste gothique. Le toit de la nef est pavé, au jointement de deux pans d'ardoises, de dalles de granit qui forment comme un étroit escalier vers le ciel. Trois navires sculptés dans les murs rappellent le métier d'armateur des donateurs.

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Roscoff :  La poivrière : échauguette sur corbeaux, vestige du rempart sur la mer.

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 Roscoff : La jetée piétonne, embarquement pour l'île de Batz.

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Les oignons roses de Roscoff, longtemps vendus en Angleterre par les johnnies à vélo. Le brexit et la pandémie ont mis un frein à cette tradition.

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Roscoff :  Maison où résida Alexandre Dumas lors de son séjour à Roscoff pendant l'été 1869.

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 Roscoff :  Hôtel Renaissance construit au XVIe par un armateur.

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Roscoff, coucher de soleil sur l'île de Batz.

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La chapelle Sainte Barbe, Roscoff.

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Roscoff, l'ile de batz et le sémaphore vus depuis Perhardy à Roscoff.

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Le phare de l'île de Batz.

Le phare de l'île de Batz, anciennement phare de l'ile de Bas, est un phare français de premier ordre établi sur un point haut de la partie ouest de l'île. Il est situé sur la commune de l'Île-de-Batz, au nord du département du Finistère en région Bretagne. Par ailleurs son utilité est de signaler le danger que représente l'île et ses abords aux navires naviguant dans ces parages de la Manche.

Électrifié et automatisé, il est Classé monument historique depuis le . Une muséographie ayant pour thème le vent occupe huit salles du soubassement. La phare et l'exposition sont ouverts à la visite.

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Le phare de Roscoff.

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Le petit port de Moguériec sans son phare en très mauvais état qui vient d'être enlevé pour être rénové...

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Photos prises sur le net, du phare de Mogueriec, avant son enlèvement.

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