Le blog de christianlegac

Une petite précision pour LE VIEUX BOURG en question, comme il y en a plusieurs, celui qui nous concerne se situe à l'ouest de Quinti en allant vers Saint Gilles Pligeaux.

Des champs, des bosquets, une chapelle, des prés puis d’étonnantes grandes et
longues pierres... Ces gros blocs de granit parsèment le paysage de la commune du
Vieux-Bourg, semblant pousser dans ses champs. Tantôt dressés, tantôt couchés, ils y
sont ancrés depuis des millions d’années. Ces mégalithes invitent à un voyage dans la
préhistoire et à se questionner sur les pratiques des Hommes de ce temps. Bienvenue
au cœur de la campagne costarmoricaine !

Le Vieux Bourg, c'est l'enseigne qui a attiré mon attention, celle semble-t-il d'un ancien commerce créé il y a quelques années par une irlandaise...

Le bourg a été privé de commerce pendant environ cinq ans. En septembre 2014, le bar ouvre sous le nom « The Hairy Molly ». Très vite, comme les clients demandent ce que veulent dire ces mots anglais et leur version française entre dans le vocabulaire local : la Chenille poilue.

Le menhir christianisé de Pasquiou.

Avec le temps, les mégalithes ont enfermé le secret
de leur utilisation au Néolithique. Plus tard, ils ont
été liés à plusieurs croyances et rites populaires : on
dit que les druides y allaient régulièrement. L’église
chrétienne ne voyait pas cela d’un très bon œil.
En mettant des croix sur les menhirs, elle montrait
que le christianisme prenait le dessus sur les autres
croyances. Ce menhir christianisé est un exemple remarquable.
 

Le dolmen de Pasqiou est un dolmen simple recouvert par une unique table de couverture. Il mesure 3,50 m de longueur pour 2,85 m de largeur et 0,65 m d'épaisseur. Le côté nord est composé d'un unique orthostate de 2,50 m de longueur. Le côté sud est délimité par deux orthostates (2 m par 1,50 m) et le côté ouest est constitué d'une dalle ogivale de 0,50 m. La hauteur interne sous table est de 1,30 m côté ouest et 0,60 m côté est.

La fouille de 1872 ne permit de recueillir que des cendres et des charbons de bois.

Le menhir de Pasquiou est situé environ 400 m au nord.

Le menhir de Crec'h Ogel, appelé aussi la Pierre Longue, est situé à Saint-Gilles-Pligeaux dans le département français des Côtes-d'Armor.

Le menhir est en granite porphyroïde. Sa forme est ogivale. Il mesure 4,90 m de hauteur pour 9,46 m de largeur et 2 m d'épaisseur.

Depuis le site on peut apercevoir la Croix de Pasquiou menhir christianisé situé à une centaine de mètres à l'est.

L’homme, à toutes les époques, a marqué le paysage et les mégalithes en sont un des témoignages les plus anciens. Ces blocs de granit, pesant parfois plusieurs tonnes, ne peuvent être selon la légende que l’œuvre de géants, pour d’autres, elle est celle des hommes qui peuplaient cet endroit, il y a plusieurs millénaires. Beaucoup d’hypothèses ont été émises sur l’origine des pierres dressés du Vieux-Bourg mais leur mystère reste entier.

Ces grosses pierres parfois posées les une sur les autres ne datent jamais que du néolithique, c'est à dire entre 6600 et 2200 ans avant notre ère...

Le menhir de Porzic.

Me voilà au fin fond de la campagne costarmoricaine, sur un lieu très retiré où peu de monde passe mais je n'ai pas osé tirer sur la corde pour faire sonner la cloche. Pourtant, une chapelle s'y trouve ! On remarque sur son côté droit le cimetière où trônent deux croix. L'une est plate et sans motifs, ce qui fait d'elle la plus ancienne; l'autre est plus sculptée même si elle a perdu sa tête aujourd'hui. cette chapelle du XVIè siècle témoigne de l'étendue de la religion chrétienne. Les hommes de Dieu parcouraient le monde pour fonder des lieux de culte. La chapelle porte le nom de l'un d'entre eux : saint-Gildas, dit "le Sage" , venu d'Ecosse, qui a fondé une abbaye dans le Morbihan.

Belle croix ancienne près du Vieux bourg.

L'église paroissiale Saint Gilles de Saint Gilles Pligeaux.

Saint Gilles Pligeaux, la chapelle Saint Laurent dans l'enclos paroissial.

Saint Gilles Pligeaux, la fontaine.

Saint Gilles Pligeaux, la chapelle Notre Dame de la Clarté.

Sur la route de Notre Dame de la Clarté.

Saint Connan : Ces damnés fils qui viennent polluer nos photos !.

Saint Connan, les lavoir et la fontaine Saint Corentin.

L'étang neuf de Saint Connan.

Seven Léhart, le calvaire.

Seven Léhart, la chapelle Saint Tugdual.

Construite au lieu-dit Pen Léhart au XVI^e siècle, elle marque les limites de l'ancien évêché de Tréguier, étant vraisemblablement une fondation des seigneurs de Léhart, eux-mêmes juveigneurs de la maison d'Avaugour.

Face à l'état de ruine, l'abbé Le Cam, recteur de Senven-Léhart de 1970 à 1997, prit l'initiative de restaurer entièrement l'édifice. La statue en bois polychrome de saint Tugdual du début du XVI^e siècle trônant à l'intérieur de la chapelle rappelle l'œuvre évangélisatrice du fondateur de l'évêché de Tréguier.

À la porte ouest se trouve une stèle gauloise de l'âge du fer qui, jusqu'au XX^e siècle, était au centre d'une croyance païenne selon laquelle les femmes stériles devaient s'y frotter le ventre dans l'espoir d'une maternité (copie de la plaquette murale sur la façade sud de l'édifice).

Un premier muret d'une hauteur avoisinant le 1,10 m sur une longueur de 40 m est visible à 40 mètres de la chapelle façade nord-est. Puis un deuxième muret plus important (hauteur : 1 mètre, longueur : 340 m) et en grande partie recouvert par la végétation. Ce muret borne la façade nord du champ attenant au Nord et Nord-Est de la chapelle.

Croix près de Seven Léhart.

Sous les éoliennes près du Haut Corlay (22).