Il est, dans ce magnifique département des Côtes d'Armor, des sîtes hyper connus et incontournables, comme la côte de granit rose et les sept îles entre Perros Guirec et Ploumanac"h, le sillon du Talbert à Pleubian, l'île de Bréhat, la petite maison entre les rochers à Plougrescant, le cap d'Erquy, le cap Fréhel, la vallée des saints à Carnoët. J'ai publié beaucoup de photos sur ces sîtes mais, il y en a d'autres moins connus sur lesquels j'ai également publié des photos, revenons y, ils le méritent bien...
Hénon, près de Saint-Brieuc, le manoir du colombier, la chapelle et le cèdre du Liban.
Bégard, entre Guingamp et Lannion...
Les colombiers apparurent en Bretagne au XIIIème siècle et XIVème siècle. Construits en pierre, il s’agissait de propriétés seigneuriales. Le colombier a joué un rôle économique important non seulement en raison de la viande fournie par le pigeon mais aussi par les fientes constituant un engrais très apprécié. A Bégard, le Colombier de Kernaudour a défié le temps et les hommes. Juché sur un promontoire qui domine la vallée du Jaudy, il a fière allure, flanqué de ses deux chênes bonzaï. Construit en granit, il a servi de base à la création du logo de la ville de Bégard. L’arbre perché sur ce colombier a reçu le prix public du concours « Arbre de l’année 2013 ». En 2014, il finit 6ème au concours du plus bel arbre européen de l'année. Ce colombier se situe dans le parc de Loisirs d’Armoripark. (Entrée payante). Vous l'apercevez si vous êtes sur la route de Guingamp à Lannion. Pour le voir tranquillement sans entrer dans le parc, prendre tout de suite la sortie de droite et prendre vos photos depuis le pont qui surplombe la route.
Le colombier du manoir de Pont Couennec à Perros Guirec, il peut abriter jusqu'à 950 nids de pigeons !.
Le colombier du Vaujoyeux à Planguenoual...
Il s'agit d'un édifice quadrilobe : le colombier central est flanqué de quatre tours formant des absidioles. Chacune des tours est couverte en cul-de-four. Sa construction serait antérieure à 1510.
La villa Emeraude aux Sables d'Or les Pins... Les villas typiques du début de la station balnéaire au début des années 1900.
Pommerit le Vicomte et son if millénaire près de l'église. Dans mon article sur les arbres remarquables des Côtes d'Armor, j'ai eu l'occasion de publier un grand nombre de photos d'ifs millénaires comme ceux d'Yvignac, de Saint Maudez... L'if millénaire de Pommerit le Vicomte mesure 9 mètres de circonférence et 10 mètre de hauteur, c'est l'un des plus vieux ifs de France.
Situé entre la Pointe de Bihit et le port de Trébeurden et faisant face à l’Ile Milliau, le Castel constitue un promontoire de granit et de verdure.
Sur sa face sud-ouest, on peut découvrir le rocher du Père-Trébeurden. Ce colosse de pierre sculpté par les éléments prend la forme d’un personnage au sourcil ombrageux que l’on a surnommé ‘Le Père Trébeurden’.
Entre Plounévez Quintin et Lanrivain, le pont gallo romain sur le Blavet.
Retour dans les années 50 avec la visite du musée école de Bothoa près de Saint Nicolas du Pelem.
un poêle au milieu de la classe, les vieux bancs d'école avec leurs encriers en porcelaine blanche, les portes plumes ,les buvards ,les ardoises , le plumier.
le bureau avec estrade, le tableau noir, l'instituteur trônant au milieu qui vous inspirait une certaine crainte, pour ne pas dire plus (!) avec sa règle (souvenir, souvenir !), le bonnet d'âne.
Les anciennes cartes géographiques ou historiques...
Le logement des instituteurs...
dans la cour les toilettes à la turque , pas chauffées !!!
le respect et la morale c'est ce qu'il aurait fallu retenir et garder de ce temps là !!!.
A voir et un univers à redécouvrir pour certains !.
Voir aussi mes articles dans mon Facebook des 14 et 27 juin 2022...
Lanrivain (22)... Beaucoup de choses à voir, chapelles, le village de Saint Antoine...
Le calvaire du 16 ème près de l'église...
Lanrivain, carte postale ancienne représentant le calvaire avec texte de Théodore Botrel.
L'église de Lanrivain.
Quittons l'intérieur des terres pour le bord de mer avec PLOUHA et son charmant petit port de Gwin Zégal.
l s’agit de Gwin Zégal, une perle qui abrite l’un des plus vieux ports d’Europe (Ve siècle), où trente troncs d’arbres plantés à même le sol font office de bouées de mouillage. Une étrange forêt dont on aperçoit juste les cimes à marée haute.
LE QUIOU TREFUMEL... LA MER DES FALUNS :
La mer des Faluns est une ancienne mer d'âge miocène (Serravallien et Langhien) au Cénozoïque.
Peu profonde, située sur le plateau continental européen, elle remplit un golfe de Loire grosso modo à l'emplacement de l'Ille-et-Vilaine, de l'Anjou, de la Touraine et du Blésois.
Cette mer séparait autrefois du Bassin parisien l'île que constituait le Massif armoricain - surélevé - de Bretagne.
C'est une mer tempérée à chaude puisque la dérive des continents a ramené la France vers le nord. On y trouve de nombreux fossiles, parmi lesquels des bryozoaires, des coquillages, des poissons dont des requins, des reptiles et des mammifères.
Ces dépôts coquilliers ont laissé les couches géologiques des faluns, calcaires d'accumulation biodétritique.
Assurément ! mais il nous faut remonter le temps... pas moins de 13 millions d'années en arrière, au Miocène moyen... lorsqu'une mer chaude envahit l'Ouest de la France, isole le massif armoricain du reste du continent et dépose cette roche calcaire sédimentaire biodétritique* que sont les Faluns**.
Les fossiles qu'ils renferment sont la mémoire de ces temps reculés, lorsque la Bretagne était alors une... île !
Loscouet sur Meu, Près de Saint Méen le Grand mais encore dans les côtes d'Armor...
Édifiée en 1920 (on a fêté dignement les 100 ans en 2020 dans cette commune) l’église St Lunaire est peut-être la seule en Bretagne à se distinguer par son style à la fois Mauresque et Roman.
Entre le clocher blanc à la silhouette byzantine rappelant les minarets arabes et les portes et vitraux de l’église, le contraste interpelle. Quatre de ses vitraux ont été offerts par des familles en hommage à leurs soldats morts pendant la première guerre mondiale.
Cette église avait été dessinée par l’architecte diocésain de Rennes, Arthur Regnault, fervent catholique à qui on doit également une soixantaine d’église autour de Rennes.
Gros coup de coeur pour l'église de LOC ENVEL située sur son tertre entre Belle Isle en Terre et Plougonver...
Coup de coeur parce que le site est magnifique, l'église aussi, tant à l'extérieur qu'à lintérieur et puis c'est le pays d'origine des LE GAC (avec Botmel, Plougonver...) !.
Restons tout près de Loc Envel et dirigeons nous vers la jolie chapelle de Locmaria en Belle Isle en Terre.
La pièce maîtresse de la chapelle de Locmaria, le jubée...
Dans le cimetière de Locmaria, quelques ancêtres, Maurice Nogues, aviateur célèbre disparu lors d'une liaison Saïgon Paris et la crypte renfermant le tombeau de Lady Mund dont j'ai parlé à maintes reprises dans plusieurs articles ( sur Dinard, Saint Efflam...)
Lady Mund, la châtelaine de Belle Isle en Terre.
Le temple de LANLEFF
Le « temple de Lanleff » est un monument en ruines, en grès rose. Ce plan circulaire, peu fréquent dans la région, a suscité chez les premiers archéologues de nombreuses hypothèses « quant à son origine et son utilisation : temple romain ou gaulois, baptistère mérovingien ou encore église des Templiers (qui explique le nom populaire donné à l'édifice, bien que leur présence ici n'ait jamais été attestée) ». C'est en fait une ancienne église romane , construite sur un plan circulaire, comme , plus tard l'église abbatiale Sainte Croix-de-Quimperlé. Si sa forme fait référence à celle du Saint Sépulcre de Jérusalem, il s'agit ici « d'une rotonde mariale dont le nombre est grand en Europe à l'époque romane».
En l’absence de documents d’archive précisant la date de construction, la datation repose uniquement sur l’analyse stylistique de l’édifice et prête à débat. Si certains y voient un édifice du Xe siècle, voire pré-roman à cause du caractère archaïque de ses sculptures, un certain nombre de spécialistes s’accordent pour le dater du début du XIIe siècle du fait de sa structuration spatiale très maîtrisée et de son animation murale puissante.
Le premier document qui y fait référence date du XIe – XIIe siècle : l’église Sainte-Marie de Lanleff apparait dans un acte de donation non daté aux moines de Léhon par Trihan de Chatelaudren : cette donation est postérieure à 1061, date à laquelle le père de Trihan apparait dans une charte comme seigneur de Chatelaudren, mais antérieure à 1148, date à laquelle la donation est rappelée par un acte d’Henri de Goëlo. Puis il faut attendre le XVIIIe siècle pour en trouver à nouveau mention chez différents auteurs. Après un voyage d’étude en Bretagne, Prosper Mérimée s’intéresse au Temple et le fait inscrire, selon certains auteurs, à l’inventaire des monuments historiques en 1840. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1889.
L'édifice se présente à l’origine sous la forme de deux enceintes circulaires concentriques séparées par un déambulatoire. Aujourd’hui, ne reste qu’une partie de l’enceinte extérieure comportant encore deux absidioles sur trois préexistantes. L’enceinte intérieure est constituée de 12 arches soutenues par 12 piliers imposants. Ceux-ci sont ornés, sur leurs chapiteaux et sur leurs bases de sculptures expressives énigmatiques.
L'édifice est également remarquable par les éléments décoratifs qui ornent les chapiteaux (représentations humaines, animales, décors géométriques) et les bases de colonnes. On en a compté plus de 140. L'un des plus visibles est la représentation humaine aux mains de très grands doigts qu'Olivier Pagès a appelé Adam pudique (voir photo ci-dessous). Le temple de Lanleff qui servait au XIXe siècle de vestibule à l'église paroissiale Sainte-Marie, fait l'objet de recherche historique par l'association « Le temple de Lanleff » créée le , laquelle propose des visites et conférences.
Ce jubé en chêne est composé de neuf panneaux sculptés à la partie supérieure. Il provient de La Chapelle voisine, aujourd’hui en ruines, du village de Guendol. Le jubé, a longtemps été mis au rebut au fond de La Chapelle de La Croix, avant d'être installé à sa place actuelle. Dans la chapelle, le jubé sépare les espaces religieux et profanes. Sa réalisation est attribuée à un atelier carhaisien. Une frise représente les sept péchés capitaux symbolisés par des animaux. Sur l'autre face, tournée vers le chœur, la figuration des vertus remplace celle des péchés. De nombreux détails ornent le jubé, comme le combat de deux monstres la gueule ouverte.
Un autre superbe jubée mais dans le haut Trégor cette fois, à Ploubezre, la chapelle de Notre Dame de Kerfons, il daterait de vers 1495.
Dans la catégorie sites à voir, l'embouchure du Yaudet à Ploulec'h, à l'Ouest de Lannion.
Le Trieux : de Pontrieux à son embouchure en passant par le pont de Frinaudour, le château de La Roche Jagu...
Le domaine départemental de La Roche Jagu, le château, les jardin, le point du vue sur la rivière "le Trieux".
Le vapeur du Trieux entre Paimpol et Pontrieux. sur le pont de Frinaudour.
Sur les bords du Trieux entre Lézardrieux et loguivy de la mer.
Et... Autour de PAIMPOL :
J'ai dit, au tout début de cet article, ne pas vouloir reprendre les sites incontournables des Côtes d'Armor, auxquels j'ai consacré un ou plusieurs reportages...
Autour de Paimpol, il y a l'ÎLE DE BREHAT et la pointe de L'ARCOUEST mais avant d'y arriver, il y a PLOUBAZLANEC qui mérite que l'on s'y intéresse...
Paimpol, la tour de Kerroc'h...
Tour dont la bénédiction solennelle fut donnée par monseigneur David le 7 septembre 1873. Positionnée sur une éminence rocheuse, elle a été construite sur un site boisé offert par le maire de l'époque M. Jacob, le coût de la construction ayant été supporté par Madeleine Janoly, pâtissière à Paimpol. Le monument commémoratif sert d'amer pour les marins.
Un moment de recueillement dans le cimetière de Ploubazlanec devant les plaques du mur des disparus en mer d'Islande. Un moment d'intense émotion garanti !.
Le «Mur des Disparus» situé dans l’enceinte du cimetière de Ploubazlanec, évoque à travers de sobres plaques commémoratives qui lui sont accolées, les quelques 120 goélettes et 2000 marins disparus au cours des campagnes morutières. Pour en savoir plus, tout à côté, Milmarin raconte la grande aventure maritime du territoire. Musée, expositions, animations… permettent de découvrir le monde de la mer et des marins. Et ne manquez surtout pas de vous rendre à la Croix des Veuves où les femmes des marins attendaient le retour des pêcheurs d'Islande.
Ploubazlanec, le mur des disparus, dessin tiré de "l'Illustration" en 1891.
Ploubazlanec "La croix des veuves".
Edifiée en 1714, cette croix de granit s'appelle à l'origine ‘Kroas Pell’ ou croix lointaine. Elle se trouve à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à la Trinité et marque la dernière étape de la Via dolorosa, un chemin de croix conçu par l'abbé Yves Cornic, recteur de Ploubazlanec.
Située sur un promontoire dominant les îles de la baie de Paimpol, la croix est couronnée d'une figure trinitaire à l'est et d'une pietà à l'ouest. Son fût, de section carrée, porte des inscriptions religieuses.
Au XIXe siècle, les épouses des marins partis en mer d'Islande se réunissent sur ce lieu pour guetter le retour des goélettes.
Pierre Loti, dans son roman 'Pêcheur d'Islande', rebaptise la ‘Kroas Pell’ la ‘Croix des Veuves’.
Depuis la croix des veuves, vue sur la baie de Launay et la pointe de l'Arcouest.
Ploubazlanec, la chapelle de Perros Hamon.
PLOURIVO : Le manoir de Traounez...
Situé au bord du Trieux, cette visite permet surtout de faire un peu plus connaissance avec "l'affaire Seznec".
Située en forêt, la halte de chemin de fer (ligne de Paimpol à Pontrieux et Guingamp) dessert la Maison de l'Estuaire, propriété du Conservatoire du littoral, ouverte en 1992 dans l'ancien manoir de Traou-Nez, rendu célèbre par l'affaire Seznec. En effet cette propriété appartenait à Pierre Quéméneur, qui l'avait acquise en 1920, trois ans avant sa disparition, au moment où Guillaume Seznec s'était engagé à la lui acheter. C'est ici qu'il aurait peut-être caché le corps de Pierre Quéméneur à la suite de l'affaire
Pléhérel plage, la chapelle et ses magnifiques points de vue sur le cap Fréhel. Photo prise à l'heure dite "bleue" avant le lever du soleil et l'extinction du feu du phare du cap Fréhel.
Il faut penser à y aller, Saint Germain de la mer (Matignon), la pointe Saint Efficace et si on aime les chevaux, c'est le plaisir assuré tant ils sont nombreux dans les pâtures. Point de vue sur le fort de La Latte, voir la chapelle. On peut aussi observer de nombreux oiseaux (rapaces et alouettes). Un petit paradis !.
Saint Quay Portrieux : l'Île de la Comtesse...
Des souvenirs d'enfance pour moi avec des vacances passées sur la plage de la Comtesse...
Reliée au continent par des rochers immergés à marée haute, cette île appartient, entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, à la Comtesse de Thuilais. Irascible et vindicative, celle-ci répand la terreur dans les environs et l'île est alors appelée 'Ile de la Comtesse'.
Ensuite, l'île est acquise par un grand parfumeur, Rimmel, puis par un poète qui y fait transporter de la terre végétale et y aménage des murs pour en faire un jardin botanique.
Laissé à l'abandon, l'île est rachetée par la municipalité de Saint-Quay-Portrieux en 1975.
L'île de la Comtesse est aujourd'hui entretenue et on peut la découvrir au gré d'un sentier accessible à marée basse.
Situation : L'ile de la Comtesse est accessible par le GR24 entre le port de St Quay et le sémaphore.
Dans la série des innombrables fontaines du département, voici la fontaine de Saint Armel, au Vieux Bourg en Languédias.
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Reportages photos lors de nos balades, découverte d'une activité, d'un métier. Découverte de la nature , faune et flore, les arbres remarquables. Histoire et architecture. Généalogie familiale.