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30 décembre 2022 5 30 /12 /décembre /2022 16:34
GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Pour trouver des "cousins et cousines", il suffit parfois de tirer des ficelles en allant chercher dans la généalogie de certains personnages, c'est ainsi que, pour Françoise Louise de La Baume Le Blanc dite la marquise Louise de La Vallière, il m'a suffit de remonter son arbre généalogique pour retrouver un de nos couples d’aïeux : Guillaume Le Provost marié à Tiphaine de Kergorlay (vers 1320).

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE
GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Françoise-Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière et de Vaujours, fut une aristocrate française née le à Tours et morte le à Paris. Elle fut l'une des maîtresses de Louis XIV de 1661 à 1667. Après avoir été délaissée par le roi, elle se tourna vers la religion, entra au couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques de Paris et y prononça ses vœux perpétuels, le .

Françoise-Louise est née le à l'hôtel de la Crouzille, à Tours, son père Laurent de La Baume Le Blanc est gouverneur du château d'Amboise, sa mère Françoise Le Provost était veuve d'un premier mariage avec Pierre-Bernard de Bezay, conseiller au Parlement de Paris.

Gilles de La Baume Le Blanc de La Vallière, évêque de Nantes, était son oncle.

Louise de La Vallière passa sa petite enfance à l'hôtel de la Crouzille à Tours et au château de La Vallière à Reugny, possessions de sa famille.

Devenue veuve, sa mère se remaria le avec Jacques de Courtarvel, chevalier et seigneur de Saint-Rémy, premier maître d'hôtel de la duchesse d'Orléans, Marguerite de Lorraine, épouse de Gaston d'Orléans frère de Louis XIII, exilé à Blois.

Ce mariage conduisit la famille de La Vallière à Blois ; Louise devint la compagne de jeu des princesses Françoise et Élisabeth, fille de Gaston d'Orléans. Elle fut éduquée avec les princesses, apprit à danser avec grâce et devint une cavalière émérite.

Après le décès de Gaston d'Orléans, sa veuve, Marguerite de Lorraine, quitta Blois et s'installa avec ses filles et leur suite à Paris, au Palais du Luxembourg.

Le 31 mars 1661, le frère cadet du roi, Monsieur (Philippe d'Orléans), épousait la princesse Henriette d'Angleterre, sœur du roi Charles II d'Angleterre à laquelle il fallut constituer une maison digne de son rang. Louise de La Vallière devint demoiselle d'honneur dans la maison de Madame (Henriette d'Angleterre).

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Le château de la Vallière à Reugny.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Une forte amitié entre le roi et la duchesse d'Orléans, sa belle-sœur, serait à l'origine de la rencontre de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Cette amitié « galante » avait inquiété la reine-mère Anne d'Autriche, mais bientôt le roi allait la délaisser pour Mlle de la Vallière que François Honorat de Beauvilliers, comte de Saint-Aignan présenta au roi.

Certaines sources stipulent que Louise de la Vallière aurait servit de « paravent » couvrant l'idylle amoureuse de la duchesse d'Orléans et du roi[réf. nécessaire]. Louis XIV tomba sous le charme de Louise, conquis par ses talents d'écuyère, son goût pour la musique et le chant, ses talents de danseuse, ses connaissances littéraires... ils furent amants et Louise de La Vallière devint la maîtresse du roi5. Une source5 indique que le Roi aurait été séduit par une phrase que la jeune fille aurait exprimée après leur première rencontre « Ah ! s'il n'était pas le Roi… ». Phrase qui aurait laissé penser au roi qu'elle l'aimait pour lui-même et non pour son titre5.

Cette liaison fut rapidement connue et provoqua la colère des dévots et des ecclésiastiques, comme Bossuet, ainsi que les sarcasmes de la duchesse d'Orléans.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Certaines sources stipulent que Louise de la Vallière aurait servit de « paravent » couvrant l'idylle amoureuse de la duchesse d'Orléans et du roi. Louis XIV tomba sous le charme de Louise, conquis par ses talents d'écuyère, son goût pour la musique et le chant, ses talents de danseuse, ses connaissances littéraires... ils furent amants et Louise de La Vallière devint la maîtresse du roi. Une source indique que le Roi aurait été séduit par une phrase que la jeune fille aurait exprimée après leur première rencontre « Ah ! s'il n'était pas le Roi… ». Phrase qui aurait laissé penser au roi qu'elle l'aimait pour lui-même et non pour son titre.

Cette liaison fut rapidement connue et provoqua la colère des dévots et des ecclésiastiques, comme Bossuet, ainsi que les sarcasmes de la duchesse d'Orléans.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Afin de ménager sa mère, Anne d'Autriche, le roi logea sa maîtresse dans un petit château servant de relais de chasse que Louise apprécia particulièrement, et qui était situé non loin de Saint-Germain-en-Laye, dans la forêt du village de Versailles.

Le roi y fit donner en 1664 une fête splendide, Les Plaisirs de l'île enchantée, lors de laquelle Molière joua La Princesse d'Élide, Les Fâcheux, Tartuffe et Lully composa les ballets. La reine et la reine-mère en furent les dédicataires officielles mais c'était à Louise que la fête était secrètement dédiée.

Louise reçut, en outre, la terre de Carrières-Saint-Denis où elle fit bâtir un château dont les jardins furent conçus et ordonnés par André Le Nôtre.

Après la mort de sa mère en 1666, Louis XIV afficha publiquement sa liaison, ce qui aurait déplu à Louise qui, aux fastes d'une liaison publique avec le roi, aurait préféré une relation plus discrète.

Louise de La Vallière et Louis XIV eurent — au moins — cinq enfants, dont seuls les deux derniers survécurent et furent légitimés :

  1. Charles (1663- mort jeune) ;

  2. Philippe (1665- mort jeune) ;

  3. Louis (1665-1666) ;

  4. Marie-Anne (1666-1739), dite Mademoiselle de Blois, qui épousa Louis-Armand Ier de Bourbon-Conti ;

  5. Louis, comte de Vermandois (1667-1683).

Le roi légitima en 1669, son fils Louis, lui conféra le titre de comte de Vermandois et la charge de surintendant de la marine.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Louise de La Vallière et ses enfants par Peter Lely, Musée des Beaux-Arts de Rennes.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Au printemps 1667, la marquise de Montespan, devenue la dame d'honneur de la reine, se lia avec Louise La Vallière jusqu'à devenir sa confidente. Le roi, la rencontrant souvent chez sa maîtresse et chez la reine, remarqua sa conversation piquante, naturelle et enjouée qui contrastait avec la personnalité réservée de Louise de La Vallière. Louis XIV fut bientôt subjugué, voulut en faire sa maîtresse.

Le roi conféra à Louise le titre de duchesse de La Vallière, lui attribua le Château de Vaujours et légitima leur fille Marie-Anne. Aux yeux de tous, c'était le cadeau de la disgrâce.

Lors de la campagne des Flandres de , pendant la guerre de Dévolution, Louise enceinte du roi pour la quatrième fois, fut priée de rester à la cour. Par angoisse et/ou jalousie, elle rejoignit le roi sans sa permission. Louis XIV garda Louise auprès de lui, trouvant commode qu'elle servit une nouvelle fois de « paravent », pour couvrir le nouvel adultère royal.

Louise écrivit le Sonnet au roi :

Tout se détruit, tout passe, et le cœur le plus tendre
Ne peut d'un même objet se contenter toujours ;
Le passé n'a point eu d'éternelles amours,
Et les siècles suivants n'en doivent point attendre.

La constance a des lois qu'on ne veut point entendre ;
Des désirs d'un grand Roi rien n'arrête le cours :
Ce qui plaît aujourd'hui déplaît en peu de jours ;
Cette inégalité ne saurait se comprendre.

Louis, tous ces défauts font tort à vos vertus ;
Vous m'aimiez autrefois, mais vous ne m'aimez plus.
Mes sentiments, hélas ! diffèrent bien des vôtres.

Amour, à qui je dois et mon mal et mon bien,
Que ne lui donniez-vous un cœur comme le mien
Ou que n'avez-vous fait le mien comme les autres !

Cinq mois plus tard, en , Louise donnait naissance à Louis.

Une longue période de cohabitation débuta alors entre les deux favorites. Encore une fois, Louise fut un « paravent » devant dissimuler au public les amours du roi avec une femme mariée. Dans l'espoir de regagner le cœur du roi qu'elle aimait toujours, Louise subit toutes les humiliations que lui infligeait la nouvelle favorite sans que cette stratégie ne portât ses fruits.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Château-Lavallière (Indre-et-Loire) Château de Vaujours (XIIe, XVe). Des pans de murs, des tours ruinées, un ponceau (petit pont) fortifié, s'élèvent sur un tertre dominant la vallée de la Fare*. L'enceinte comprend plusieurs tours, dont certaines portent un parement avec des bossages défensifs*. On peut encore distinguer l'ancien château haut et son donjon, ainsi que la basse-cour. Le seigneur le plus anciennement connu, dans la deuxième moitié du Xe siècle, est Hugues Ier d'Alluye, seigneur d'Alluye, vassal de Leudgarde de Vermandois*. La construction du château de Vaujours peut être attribuée à Hugues VI d'Alluye ou à Rotron de Montfort* vers 1250. Au XVème siècle, le château des Alluyes est abandonné pour celui de Vaujours. Jean V de Bueil*, compagnon de Jeanne d’Arc et amiral de France, surnommé «le Fléau des Anglais», rendit les défenses telles que le château-fort devint imprenable: sur un site en fond de vallée, protégé par une double enceinte et un système de douves, de boulevards d'artillerie et de bastions casematés, innovant dans l’art de la fortification. Il y mourut, en 1477. Lors de la guerre de Cent Ans, la forteresse ne fut jamais prise par les Anglais. Le duché de La Vallière-Vaujours restera dans la famille de Bueil de 1398 à 1667. Louis XI y séjourna lors de ses visites en Anjou chez sa sœur naturelle, Jeanne de France, fille de Charles VII et d’Agnès Sorel. Jeanne, épousa Antoine de Bueil, le fils de Jean V de Bueil. Le sire de Bueil accueillit le roi le 3 juin 1469 avant d'être reçu dans l'Ordre de Saint-Michel. Louis XI y retourna le 17 septembre 1470 ainsi que le 2 octobre 1471. A partir du XVIe siècle, Château-La-Vallière, donc Vaujours, dépendra de la Sénéchaussée de Baugé. La Sénéchaussée de Baugé sera démantelée à la Révolution, et Château-la-Vallière fut attribué au département de l'Indre-et-Loire. En 1666, Louis XIV rachète la terre de La Vallière, composée de trois fiefs: les baronnies de Château-Vaujours et Saint-Christophe, et la haute justice de Marçon. La Vallière sera érigé en duché-pairie en 1667, en faveur de sa favorite, Françoise-Louise de La Baume* Le Blanc, plus connue sous le nom de Louise de La Vallière* (Fabrice Mauclair. La justice seigneuriale du duché-pairie de La Vallière 1667-1790. Université François Rabelais, Tours 2006). En 1673, la terre de Courcelles est rattachée au duché de La-Vallière. Châteaux-Vaujours et Saint-Christophe seront à nouveau érigé, en 1723 en duché-pairie pour Charles-François de La Baume Le Blanc. C'est la fille de Louise de La-Vallière, Marie-Anne de Bourbon*, "Mademoiselle de Blois", qui hérite du duché et l'apporte à son mari Louis-Armand de Bourbon. Marie-Anne de Bourbon, devenu veuve, cède, en 1698, le titre à son neveu Charles-François de La Baume Le Blanc, marquis et deuxième duc de La Vallière. Son fils Louis-César, troisième duc, lui succède de 1732 à 1780. Le château échappa à l'ardeur révolutionnaire et ne devint une ruine qu'après son abandon au XIXe siècle, lors de la reconstruction du château des Landes (des Sept Tours). L'unique héritière de Louis-César troisième duc de La Vallière, AdrienneEmilie-Félicité de La Baume Le Blanc, duchesse de Châtillon, restera dame du duché-pairie jusqu'à sa mort en 1812. La terre devient alors propriété de sa fille, Amable-Emilie de Châtillon, duchesse d'Uzès, qui vend la terre à Thomas Stanhope-Holland. Vaujours fut vendu en 1815 à l'anglais sir Thomas Stanhope-Holland* qui l'utilisa comme carrière de matériaux. Le château demeure la plus grande ruine d'Indre-et-Loire. Sir Thomas Stanhope-Holland fit l'acquisition en même temps du château des Sept-Tours, sur la commune de Courcelles, ll se servira de Vaujours comme carrière de pierres pour embellir celui-ci. La Fare prend sa source vers Sonzay et se jette dans le Loir après un parcours de 37 km. En théorie, les bossages permettaient de dévier les projectiles. Mais les avantages de ces bossages, assez peu évidents, sont contrebalancés par des inconvénients bien réels : escalade plus aisée, descellement des pierres facilitée, complication de la construction. Finalement, le bossage qui fut à la mode dans les années 1270-1310, finira par disparaître. Leudgarde de Vermandois était veuve de Thibaud «Le Tricheur», comte de Blois, Chartres et Tours. Elle décède en février 978, à Chartres, et est inhumée dans l'Abbaye de Marmoutier. Son époux Thibaud le "Tricheur", ainsi surnommé par les seigneurs de son entourage, en raison de sa fourberie; le poète anglo-normand Robert Wace le décrira : «Tiebaut fut plain d'engin et plain fu de faintié, a homme ne a fame ne porta amistié, de franc ne de chaitif n'out merci ne pitié ne ne douta a faire mal euvre ne pechié ;» Thibaud fut plein de ruse et plein fut de fausseté, à homme ni à femme ne porta amitié, de libre ni de captif n'eut merci ni pitié ni n'hésita à faire méfait ni péché ; (R. Wace, Le Roman de Rou, publié par A.J. Holden, 1970) Rotron ou Rotrou de Montfort (Rotrodis de Monteforti). Il s'agit de Rotrou V de Montfort qui épousa, vers 1240, Dame Marguerite d'Alluye, de Château-la-Vallière et Saint-Christophe, fille d'Hugues VI seigneur d'Alluye et Château-la-Vallière. Jean V de Bueil (1406-1477 à Vaujours), chevalier, capitaine de Tour puis amiral de France, comte de Sancerre et vicomte de Carentan, était seigneur de Bueil, Montrésor, Ussé, Vaujours et autres lieux. Compagnon de Jeanne d'Arc (il sera présent aux côtés de la pucelle à Orléans, Jargeau, Meung-sur-Loire, Beaugency, Patay, Reims, Paris), il est l'auteur d'un livre : "Le Jouvencel (1466), un roman semi-autobiographique. «La plupart des chouses qui sont escrites oudit livre du Jouvencel, il les a faites et executees dont d’autres s’en sont donné la gloire de les avoir faictes», dit un des serviteurs de Jean de Bueil, Guillaume Tringant (Le compagnon sans mémoire - Le siège d’Orléans dans le Jouvencel de Jean de Bueil - Françoise Michaud-Fréjaville). Il fut destitué de son titre d'amiral à l'arrivée de Louis XI, en 1461, en même temps que la plupart des officiers proches du père du roi, Charles VII. Jean V de Bueil rentrera en grâce auprès de Louis XI en 1469. Jean de Bueil accueillera le roi Louis XI dans son château de Vaujours le 3 juin 1469. La famille de la Baume est originaire de Bresse. Le château fut offert à Mademoiselle de la Vallière, ancienne maîtresse de Louis XIV, comme lot de consolation, le roi Soleil ayant choisit comme nouvelle maîtresse Mademoiselle de Tonnay Charente, future marquise de Montespan. En 1670, après une maladie (peut-être une fausse couche) qui lui fait entrevoir la mort, Louise se tourne vers la religion. Elle entrera au couvent et le 3 juin 1675, elle prononce des vœux perpétuels, prenant le nom de Louise de la Miséricorde. Elle mourut au couvent, à 65 ans, le 6 juin 1710. Marie-Anne de Bourbon était fille naturelle de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Légitimée, elle prend le titre de Mademoiselle de Blois. Marie-Anne devient duchesse de la Vallière et de Vaujours en 1675 (à l'entrée de sa mère au Carmel du Faubourg Saint-Jacques). Elle rendra souvent visite à sa mère au couvent, ainsi qu'à son frère Louis de Bourbon, comte de Vermandois, quatrième enfant que Louise de La Vallière eut avec Louis XIV. En 1681, Louis de Bourbon, comte de Vemandois (et nommé Amiral de France à 5 ans), âgé de 13 ans, fut violé par le chevalier de Lorraine, mignon de Monsieur frère du roi, le duc d'Orléans. Le naïf et jeune Louis de Bourbon, séduit par la débauche de son corrupteur, chercha pour celui-ci des adeptes à sa "Confrérie des Italianisants". Cette recherche trop visible lui attira les foudres du roi et il fut contraint de se retirer de la cour en 1682. Louis de Bourbon meurt en Flandres, le 18 novembre 1683, à l'âge de 16 ans d'une maladie contractée au siège de Courtrai. Sa mort affectera peu son père, Louis XIV, au contraire de sa soeur Marie-Anne de Bourbon. Sir Thomas Stanhope-Holland était un maître de forge anglais. Des forges, mentionnées dès 1640 à Château-La-Vallière, et en fonction jusqu’en 1843 sont installées en contrebas de l’étang de retenue de la Fare. On comprend donc l'intérêt de cet anglais pour le lieu

En 1670, après une longue maladie – peut-être une fausse couche – qui lui fit entrevoir la mort, Louise se tourna vers la religion, rédigeant d'émouvantes Réflexions sur la miséricorde de Dieu  . Elle s'y prétendit « une pauvre créature encore attachée à la terre, et qui ne fait que ramper dans le chemin de la vertu… » Dans un premier temps, elle fit le choix de rester dans « le monde » (à la cour) pour affronter l'épreuve qui consistait pour elle à y mener une vie désormais exemplaire, et aussi, dans l'espoir d'inspirer d'autres âmes. Son amour pour le roi n'était pas encore mort : elle admit qu'elle ne pouvait prétendre être « morte à ses passions, pendant que je les sens vivre plus fortement que jamais dans ce que j'aime plus que moi-même ».

Sur les conseils du père Bourdaloue, du maréchal de Bellefonds (Premier maître d'hôtel du roi) et de Bossuet, elle décida de quitter la cour pour entrer au très strict couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques. Obligée de solliciter l'autorisation de Louis XIV pour se retirer, Louise rejeta toute proposition d'entrer dans un couvent moins rigoureux. Afin de la dissuader, Madame de Montespan incita le roi à présenter officiellement sa fille, Mademoiselle de Blois, à la cour. En donnant un statut officiel à sa fille, le roi pensait contraindre la duchesse de La Vallière à rester à Versailles. La nouvelle favorite, qui craignait le scandale, fit dépeindre à Louise, par l'entremise de Françoise d'Aubigné, veuve du poète Paul Scarron (qui devint plus tard Madame de Maintenon), les privations et les souffrances auxquelles elle s'exposerait en entrant au Carmel, ainsi que le scandale que ne manquerait pas de susciter une telle décision. Mais ces tentatives restèrent vaines et Madame Scarron la quitta édifiée. Avant de se retirer, Louise tint même à présenter des excuses publiques à la reine Marie-Thérèse, ce qui fit grand bruit.

Le , elle prononça ses vœux perpétuels, prenant le nom de Louise de la Miséricorde. Au couvent, elle reçut plusieurs fois la visite de la reine, de Bossuet, de la marquise de Sévigné et de la duchesse d'Orléans, belle-sœur du roi à qui elle avait confié l'éducation de son fils, le comte de Vermandois.

C'est au carmel qu'elle apprit la mort de son fils, à l'âge de 16 ans, le 18 novembre 1683.

GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE
GENEALOGIE  LE GAC - PECHEU :  UNE "COUSINE" MAITRESSE ET FAVORITE DE LOUIS XIV ... LOUISE DE LA VALLIERE

Couvent des Carmélites rue Saint-Jacques, Dessin à la plume, encre de Chine et aquarelle

Elle mourut le à l'âge de 65 ans, après 36 ans de vie religieuse. Elle fut inhumée dans le cimetière de son couvent, loin de son duché-pairie, où rien n'atteste qu'elle soit venue un jour.

Saint-Simon écrit « elle mourut […] avec toutes les marques d'une grande sainteté » et encore : « Heureux [le roi] s'il n'eût eu que des maîtresses semblables à Mme de la Vallière… ». Sainte-Beuve estime que, des trois plus célèbres favorites de Louis XIV, c'est elle « de beaucoup la plus intéressante, la seule vraiment intéressante en elle-même. » Elle symbolisait l'« amante parfaite », celle qui aime pour aimer, sans orgueil ni caprice, sans ambition ni vanité, et dont la sensibilité ne cache pas la fermeté de cœur.

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