10 février 2023
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Vous pouvez en trouver en très grand nombre sur le web et les fanas de cirque sont tellement nombreux !.
Ceci dit, je ne veux pas et je ne peux pas vous les présenter toutes. au départ, j'ai publié uniquement des affiches avec les clowns et je me suis dit que... Pourquoi ne pas en présenter d'autres. J'ai surtout souhaité présenté un éventail d'affiches de différents cirques connus.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il circulait cinquante-quatre cirques, toutes catégories confondues, par les routes de France.
Après la Seconde Guerre mondiale, les cirques français s'associèrent à la radio et à la télévision, tels le Radio-Circus puis Grand Cirque de France (période 1949-1965) des Grüss-Jeannet et Pinder ORTF (1961-1969) avec le label de La Piste aux étoiles. Pour corser leurs programmes, ils mêlèrent le spectacle de cirque avec des éléments étrangers à la piste : des présentateurs vedettes, des prestations d'artistes de music-hall, des exhibitions de champions sportifs et des jeux radiophoniques.
Autour des années 1970, les cirques français les plus importants furent Amar (1973-1982, direction Firmin Bouglione junior), Bouglione (les Bouglione juniors : Sampion, Emilien et Joseph), Pinder (1972-1983, direction Jean Richard), Rancy (1962-1978, création Sabine Rancy), Jean Richard (1968-1983), Zavatta (1978-1991, création Achille Zavatta) ainsi que le cirque à l'ancienne de la famille Grüss (1974, direction Alexis Grüss junior).
Le cirque italien American circus entama, avec son chapiteau à trois pistes, une tournée en France, à la fin de l'année 1979, qui fut suivie d'autres jusqu'en 1986. En 1981, le Cirque Bouglione prend le nom d'American Parade, puis d'American Circus pour contrecarrer son concurrent.
Des faillites retentissantes (Amar en 1973, Jean Richard en 1978 et en 1983, Rancy en 1978 et en 1987, Achille Zavatta en 1991) et l'affaire American circus en 1979 marqueront la « fin » du cirque traditionnel en France et permettront son renouveau.
Quelques cirques sédentaires (cirques fixes ou cirques d'hiver) subsistèrent, mais les établissements voyageurs furent très nombreux :
Le Cirque Français : le plus vieux cirque en France toujours en activité, mené par une seule et même famille. Les noms Robba , Souque, Figuier, Randel, Bourguignon , Klising se succèdent dans cette entreprise familiale et perpétuent la tradition pour divertir petits et grands.27 août 2022
Les premières représentations en Algérie sont l’œuvre de Ahmed Ben Amar El Gaïd, né à Medjana au nord de Bordj Bou Arreridj en 1860. Après ses débuts en Algérie, Ahmed Ben Amar présente en France métropolitaine son spectacle, à l'époque de danseuses du ventre, les Ouled Nails. Il se met ensuite à rêver d'un immense chapiteau itinérant où évolueraient fauves, danseuses et saltimbanques. En cherchant à compléter son spectacle en y présentant des fauves, il rencontre et épouse Marie-Gabrielle Bonnefoux, qui dirigeait avec son frère la « Ménagerie lozérienne » de Mende depuis 1887.
Quelques années plus tard, Ahmed présente un spectacle de lions avec trois de ses fils, Ahmed, Abdelah et Mustapha qui, selon la réclame, sont « les plus jeunes dompteurs du monde ». Ahmed meurt en 1914 et Marie puis ses fils continuent à gérer l'entreprise. Dès 1926, « Le Grand Cirque Ménagerie Amar frères » tourne en Afrique du Nord, en Égypte et en Europe centrale.
En , lors du passage du cirque à Châteaudun, trois éléphants, vraisemblablement énervés par le bruit d'un boulodrome tout proche, rompent leurs chaînes et s'échappent dans la rue, semant la panique et tuant un enfant de quatre ans. Ces trois animaux, alors jugés trop dangereux, sont transférés au parc zoologique de la Tête d'Or à Lyon.
En 1968, Mustapha Amar se résigne à abandonner la direction du cirque. Jean Roche dirige le cirque jusqu'en 1972. Jacob prend le relais pendant un an, jusqu'à ce que l'enseigne du cirque soit reprise par la famille Bouglione fin 1973. Le , la Société Nouvelle du Cirque Amar est radiée INSEE.
Firmin Bouglione et son fils Alexandre relance celle-ci dès l'été 74 mais prépare surtout le grand retour d'Amar pour l'année 1976 avec un très grand chapiteau, des tracteurs DAF neufs, un beau spectacle avec la présence du clown Achille ZAVATTA et du dompteur Wolgang HOLZMAIR, la tournée sera couronné de succès mais l'exploitation sera difficile... Le cirque AMAR géré par Firmin Bouglione s’arrêtera définitivement après une tournée au Maroc catastrophique en 1982. Le cirque Amar époque Firmin Bouglione a fait l'objet de la reproduction de ses véhicules au 1/43e par la société de fabrication de modèles réduits Solido.
Jean-Robert Bonnel, magnat du cirque français durant des décennies conclut un accord avec Firmin Bouglione et exploite l'enseigne Amar en 1986/1988 mais n'arrive pas à bien relancer celle-ci.
En 1991, c'est finalement la famille Rech-Brand qui s'entend avec les Bouglione pour leur louer l’enseigne « Amar » et lui redonnera en quelques années, la place de leader du cirque Français. Après cinq ans d’existence, compte tenu du succès remporté par le Cirque Amar sous la direction des Rech-Brand et de diverses tensions avec les Bouglione, la famille Falck louera à son tour l'enseigne aux Bouglione, ce qui forcera la famille Rech-Brand à adopter le nom de Cirque Kino's à partir de 1997 et dont le sucés sera malheureusement éphémère.
Les Falck exploiteront l'enseigne cirque Amar de 1996 à 2018 soit pendant 22 ans et lui donneront un vrai standing de grand cirque avec de très bon spectacles, une structure et un matériel roulant très important et surtout très opérationnel. Ils rencontreront un énorme succès à travers à la France durant les années 2000 prouvant que le cirque est encore un très grand spectacle populaire...
Fin 2018, en proie à des difficultés économiques, la famille Falck décide de ne plus louer l'enseigne "Amar" et reprend la route sous son propre nom : le cirque Falck, avant de se tourner, en 2019, vers les héritiers du célèbre clown Achille Zavatta pour avoir le droit d'utiliser comme nouveau nom pour son chapiteau l'enseigne "Le Nouveau Cirque Zavatta"..
En 2020, l'aventure « Amar » continue avec la famille Caplot qui reprend le nom du Cirque Amar pour une tournée nationale avec une plus petite structure. Le spectacle 2020 s'intitule « Poésie ».
À l'été 2021, l'installation illégale du cirque Amar sur le bassin Vichyssois crée un bras de fer avec les autorités administratives et judiciaires qui dénoncent notamment des manquements aux règles de sécurité pour l'accueil du public, des poursuites étant envisagées par le procureur de la République local.
Le Cirque d'hiver Bouglione est une salle de spectacle parisienne plus communément appelée Cirque d'Hiver [archive] à Paris 11e, dont la famille Bouglione a fait l'acquisition en 1934.
Il est dirigé pour son exploitation de spectacle et de location de salle successivement par les deux frères Sampion et Émilien Bouglione (fils de Joseph et Rosa Bouglione) puis par leurs enfants . Odette Bouglione en est la Présidente depuis 2021, Francesco Bouglione en est le Directeur administratif, Louis-Sampion Bouglione en est le Responsable de la communication, Joseph Bouglione en est le Directeur artistique et Thierry Bouglione en est le Directeur commercial.
Entre 2015 et 2019, la famille Bouglione a créé une société de tournée qui a produit son spectacle de cirque dans toute la France.
Le , Joseph Bouglione (dit Sampion Bouglione Senior) et ses fils — les quatre frères Bouglione, Alfred (dit Alexandre Ier), Joseph Ier, Firmin Ier, et Nicolas (dit Sampion II) — reprennent le Cirque d'Hiver à Paris, payé comptant en pièces d'or. De grands artistes s'y produisent, de Pauline Borelli, la première dompteuse, à l’écuyère Émilie Loisset, de Jules Léotard à Lilian Hetzen, des Fratellini à Grock et Zavatta, d’Alex à Pipo, d’Albert Rancy à Gilbert Houcke…
De 1931 à 1958, le Cirque d'Hiver présente périodiquement des spectacles narratifs reprenant la tradition de la pantomime, oubliée en France depuis la Première Guerre mondiale : La Perle du Bengale, La Princesse saltimbanque et Les Aventures de la princesse de Saba sont trois pantomimes célèbres, spectacles grandioses dans lesquels les Bouglione sont passés maîtres.
La partie clownesque de ces spectacles réunissait les plus grands clowns de l'époque : les frères Fratellini dans Les Fratellini en Afrique en 1933 et Les Diamants du Radjah en 1934, Antonet et Beby dans La Reine de la Sierra en 1935, et surtout Achille Zavatta qui y fit ses débuts et y connut ses premiers succès. Il forma un duo avec Despard dans La Perle du Bengale et La Princesse saltimbanque en 1936, dans Le Courrier du Texas en 1937 et dans Les Aventures de la princesse de Saba en 1938 ; ainsi qu'avec son frère Michel dans L'Idole de Shanghai en 1939.
Les Bouglione ont donné au Cirque d'Hiver des spectacles de cirque régulièrement jusqu'en 1984.
En 1999, la nouvelle génération Bouglione reprend le flambeau et insuffle au Cirque d'Hiver un vent de renouveau, renouant avec les succès. Le Cirque d'Hiver accueille à nouveau une saison de cirque, produisant chaque hiver et pour plusieurs mois un spectacle de cirque traditionnel : ce sont Salto (reprise du spectacle du en 1999), Piste (2000), Trapèze (2001), Le Cirque (qui célébrait en 2002 l’anniversaire des 150 ans du monument), Voltige (2003), Bravo (2004), Audace (2005), Artistes (2006), Vertige (2007), Étoiles (2008), Festif (2009), Prestige (2010), Virtuose (2011), Éclat (2012), Phénoménal (2013), Géant (2014), Rire (2015), Surprise (2016), Exploit (2017), Extra (2018), Défi (2019), Dingue (2020), Dingue (2021) et Fantaisie (2022).
De 2015 à 2019, la famille Bouglione part en tournée en France. Pour l'occasion, un nouveau chapiteau de mille huit cents places est installé sur de grandes places de France.
La famille Bouglione est une des plus illustres familles du cirque en France. Certains de ses membres sont propriétaires de la salle de spectacle du Cirque d'Hiver à Paris depuis 1934, où se produit notamment la plus ancienne de ses deux compagnies, le Cirque d'hiver Bouglione. Celle-ci, avec le cirque Joseph Bouglione, se produit dans toute la France. Des membres de cette famille ont également fondé le cirque Romanès.
La légende inventée par la famille circassienne elle-même au XIXe siècle (à l’époque, l’Europe éclairée alterne coercition et recherche de solutions « humaines » pour sédentariser les Roms dont certains cherchent à cacher leurs origines) raconte que Scipion Boglioni, l’ancêtre de la dynastie, fils d’un drapier à Turin au début du XIXe siècle ayant fait fortune dans la soie, aurait suivi Sonia, une jeune et jolie gitane dompteuse de fauves (la « maîtresse des fauves ») et se serait installé en France, où ils auraient présenté des ménageries foraines et leur nom se francisa en Bouglione. En fait, les Bouglione, roms Sintis de la branche indienne du Sindh, sont montreurs d’ours au XVIIIe siècle en Italie.
La tradition de cette famille d’origine se perpétue jusqu’au début du XXe siècle avec son arrière-petit-fils Joseph dit Sampion Bouglione (1875-1941). Il possède alors, avec ses quatre fils Alfred (dit Alexandre, 1900-1954), Joseph (1904-1987), Firmin (1905-1980) et Nicolas (dit Sampion II, 1910-1967), des ménageries célèbres dans tout le pays. En 1924, ils font de leur ménagerie un véritable cirque, le Cirque des quatre frères Bouglione.
C’est grâce à un coup de génie de son fils Alexandre que le nom Bouglione va s’imposer. En 1926, Alexandre récupère dans un wagon d’une gare un vieux stock d’affiches de la tournée européenne du Wild West Show que Buffalo Bill avait faite en 1904. Il décide de se servir de ces affiches et monte le Stade Circus Buffalo Bill, un spectacle inspiré du célèbre cow-boy. Leur chapiteau désormais planté Porte de Champerret, les Bouglione ont fait mouche, au point que des théâtres parisiens signent une pétition pour que leur cirque quitte Paris. Et c’est forts des connaissances acquises avec ce spectacle que les quatre frères Bouglione s’installent au Cirque d'Hiver à Paris3dans le 11eme arrondissement.
Lui aussi... c'est le cirque des bretons!.
Le 28 octobre 1934, les quatre frères Bouglione reprennent le Cirque d'Hiver à Gaston Desprez, en payant comptant en pièces d’or, alors qu’il est convoité par la Famille Amar. Le nom de Bouglione devient alors inséparable du lieu dans lequel beaucoup de grands artistes se produisent, de Pauline Borelli, la première dompteuse, à l’écuyère Emilie Loisset, de Léotard à Lilian Hetzen, des Fratellini à Grock et Achille Zavatta, d’Alex à Pipo, d’Albert Rancy à Gilbert Houcke… « La Perle du Bengale », « La Princesse Saltimbanque », « Les Aventures de la Princesse de Saba », trois pantomimes célèbres, spectacles grandioses dans lesquels les Bouglione sont passés maîtres.
A partir du 15 décembre 1940, sous l'occupation, le Cirque d'Hiver connaît le désagréable entracte d’une direction allemande. Le 22 mars 1941, les Bouglione sont de retour, mais le Cirque d'Hiver servit et sert toujours de cadre à d’autres manifestations : réunions sociales et politiques, meetings, matchs de catch. En 1947, le premier gala de l’Union des Artistes avec Gaby Morlay y prend place et le mouvement contre le racisme y est créé en 1949.
En 1955, Carol Reed y tourne le film « Trapèze » avec Gina Lollobrigida et Burt Lancaster. Puis se succèdent « Émilie Jolie », « Barnum », « Astérix », Jacques Higelin, Guy Bedos, Diane Dufresne…, le Cirque Chinois, le « Festival Mondial du Cirque de Demain » et le « Cirque du Soleil ».
Depuis 1984, le Cirque d’Hiver est loué comme salle de spectacle pour des pièces de théâtre, one-man show, meetings politiques, défilés de mode, des récitals et tout type d'évènements pour entreprises.
La famille se scinde en 1992, et André-Joseph Bouglione crée le Cirque Joseph Bouglione en référence à son grand-père. Puis, en 1994, Alexandre Romanès-Bouglione crée avec sa femme, Lydie Dattas, le cirque Romanès, premier cirque tzigane d’Europe.
Une partie de la famille s'installe en Belgique dans les années 90, Alexandre Bouglione (petit-fils de Joseph II et Rosa Bouglione) et son épouse Linda Bügler-Bouglione tournent avec le cirque Alexandre Bouglione (uniquement en Belgique), ils sont accompagnés de leurs enfants Anouchka et Nicolas.
A l'hiver 1997, la piste nautique rouvre pour le spectacle « Crescendo ».
En 1999, la nouvelle génération Bouglione (avec à sa tête Francesco Bouglione, fils de Joseph - dit Sampion - Bouglione et d’Anna Bouglione reprend le Cirque d'Hiver : ce sont « Salto », « Piste », « Trapèze », « Le Cirque » (qui célébrait l’anniversaire des 150 ans du monument), « Voltige », « Bravo », « Audace », « Artistes », « Vertige », « Étoiles », « Festif », « Prestige », « Virtuose », « Éclat », « Phénoména», « Géant », « Rire », « Surprise », « Exploit » , « Extra » , « Défi», « Dingue » et « Fantaisie»
Un spectacle anniversaire voit le jour en 2009 pour le cent cinquantenaire du trapèze volant, inventé par le Français Jules Léotard en 1859 au Cirque d'Hiver, alors cirque Napoléon. En ce milieu du XIXe siècle, les trapézistes sont particulièrement en vogue mais se limitent à l’utilisation de matériel fixe. Lorsque le jeune homme introduit son utilisation dans un spectacle de cirque, jusqu’alors réservée aux gymnases, il révolutionne la discipline : elle devient plus dynamique, plus périlleuse aussi. Léotard invente également un maillot moulant et dépourvu de manches – le léotard –, et libère ainsi ses mouvements. Très vite, il effectue le premier passage entre deux trapèzes par un saut périlleux. Les prouesses de Léotard font alors le tour du monde et inspirent notamment en 1867 The Daring Young Man on The Flying Trapeze, chanson populaire du Britannique George Leybourne.
En 2015, le Cirque d'hiver Bouglione reprend la route en France avec une tournée sous chapiteau intitulée "Cirque d'Hiver Bouglione on tour", après plus de 30 ans de sédentarité à Paris. S’enchaîne alors trois saisons avec un spectacle à la hauteur de la renommée des Bouglione. La dernière tournée prend fin en avril 2018.
En 2017, après une longue réflexion, André-Joseph Bouglione annonce qu'il cessera de présenter des animaux dans ses spectacles, disant refuser désormais de les maintenir en captivité à vie. Il crée l'Écocirque, « 100 % humain », bannissant le transport par camion et reposant sur l'énergie solaire. Cette annonce est vécue comme une trahison par ses confrères.
Après un an d'arrêt dû à la pandémie de covid-19, le Cirque d'hiver, l'Écocirque et le cirque tzigane Romanès peuvent reprendre leur activité.
Le cirque Pinder est un cirque français fondé en 1854 au Royaume-Uni par les frères William et George Pinder. À l’origine nommé « cirque Britannia », il change plusieurs fois de propriétaire au cours de son histoire, et est ainsi successivement dirigé par la famille Pinder, Charles Spiessert, Jean Richard et dernièrement la famille Edelstein. La mascotte de ce cirque est l'éléphant.
Installé en France depuis 1904, sa tournée commence en début d'année à Tours et se termine à Chartres à la fin octobre avant de s'installer à Paris pour les fêtes de fin d'année.
En 1854, en Angleterre, George et William Pinder, spécialistes de l’art équestre, créent leur propre cirque qu'ils nomment « Cirque Britannia », du nom d’un navire dont la voile était devenue la bâche du chapiteau. Après avoir tourné quelque temps en Angleterre, une concurrence importante conduit le cirque à s’expatrier en Hollande au printemps 1868 et c’est en septembre qu'il foule pour la première fois le sol français, pour se rembarquer quelques semaines plus tard pour l’Angleterre. Il s’ensuit en 1869 une tournée en Angleterre et, en fin de saison, le retour vers la France. L’habitude est prise, et les allers et retours entre la France et l’Angleterre se multiplient avant l’implantation définitive en France, en 1904, sous la direction d’Arthur Pinder, fils de William Pinder.
À la suite du décès d’Arthur Pinder en 1924, une vente aux enchères est organisée le 16 juillet 1928. Charles Spiessert, descendant de forains hongrois, reprend le cirque en se rendant acquéreur du matériel du chapiteau et des animaux. Spiessert dirigera le cirque jusqu'à sa mort en 1971.
Très vite, ce passionné de mécanique va moderniser son cirque et proposer des spectacles de grande qualité. En 1932, il achète une propriété à Chanceaux-sur-Choisille, un petit village à quelques kilomètres de Tours, propriété qui va lui permettre d’établir une base arrière pour son cirque. Après la Seconde Guerre mondiale, le cirque Pinder sous sa direction va connaître ses heures de gloire, avec des spectacles de plus en plus beaux, un matériel routier à la pointe du progrès et surtout le succès avec le concours de l’ORTF et les jeux radiophoniques.
Dans les années 1960, le cirque Pinder est le partenaire de l’ORTF et porte le nom de cirque « Pinder-ORTF ». Il accueille Roger Lanzac pour l’émission de radio Le Jeu des 1000 francs et l’émission télé La Piste aux étoiles quand elle n’est pas tournée au Cirque d'Hiver à Paris.
En 1971, Charles Spiessert décède. Ses enfants reprennent le flambeau, mais le cirque, qui traverse une crise financière, sera finalement vendu à la fin de l’année 1971 au comédien Jean Richard.
Au début de l’année 1972, le comédien Jean Richard devient le troisième propriétaire du cirque Pinder et dès le début de la tournée, son nom apparaît en couleur bleue sur tous les véhicules du cirque. Le cirque devient alors le cirque « Pinder Jean Richard ».
Le , Jean Richard est victime d’un grave accident de la route, et c’est alors que les difficultés financières vont commencer. Également propriétaire du parc d’attractions La Mer de sable à Ermenonville, du Cirque Jean Richard qu’il a créé en 1969, mais également du Nouvel Hippodrome de Paris, il connaît des difficultés pour gérer l'ensemble de ses affaires, d’autant qu’il continue dans le même temps sa carrière d'acteur, en tenant notamment la vedette de la série Les enquêtes du commissaire Maigret.
Après un premier dépôt de bilan en 1978, Jean Richard ne peut en empêcher un second quelques années plus tard.
Gilbert Edelstein, à l'origine organisateur de concerts de rock dans les années 1960 et étranger au milieu du cirque, ouvre par la suite un restaurant à Lyon, ville dont il est originaire. C’est là qu’un ami, André Vylar, lui présente Jean Richard. Celui-ci lui propose un poste de commercial ainsi que la gestion publicitaire du cirque, poste qu’il occupera pendant sept ans avant de fonder sa propre société « Promogil », société visant à promouvoir le cirque et notamment les produits dérivés auprès de plusieurs cirques, notamment les cirques Amar et Bouglione.
Le , après la faillite de Jean Richard, il rachète les actifs de l’entreprise de ce dernier, les cirques Pinder et Jean Richard, ainsi que le nom commercial Jean Richard.
Aidé par son épouse Andrée, il réorganise le cirque Pinder, modernise la gestion, embauche de grands noms du cirque comme Wolfgang Holzmaïr, et renoue rapidement avec le succès populaire et financier, pour en faire en quelques années la première entreprise itinérante de cirque de France et d’Europe. En 1994, il achète à Perthes-en-Gâtinais, au sud de Paris, une grande propriété qui comprend un château, un corps de ferme et 130 hectares de bois, qui va lui servir de base arrière pour son cirque (atelier mécanique et peinture). Il envisage la création d'un parc d’attraction sur le thème du cirque, baptisé « Pinderland », qui ne verra jamais le jour.
Son fils, Frédéric Edelstein, reprend à sa suite la direction du cirque. Son numéro de dressage, avec seize lions et tigres, est unique au monde. Il présente aussi un nouveau groupe de fauves, composé uniquement de lionnes et lions blancs, un numéro également unique au monde. La sœur de Frédéric Edelstein, Sophie Edelstein, exerce la fonction de directrice artistique du cirque. Elle est également connue pour ses numéros de magie et ses participations dans des émissions de télévision, comme La France a un incroyable talent.
À partir de 2016, le cirque Pinder se heurte à une première difficulté : le conseil municipal de La Ciotat promulgue un arrêté interdisant la représentation d’animaux sauvages dans les cirques. En 2021, les bêtes de cirque sont interdites à Paris et dans des centaines d'autres villes. En octobre 2021 est adoptée une loi qui programme pour 2029 l'interdiction d'emmener en tournée les fauves et les pachydermes. En réaction, Frédéric Edelstein fait plusieurs apparitions dans les médias pour défendre la présence des animaux dans le cirque, qu'il juge indispensable pour la réussite, artistique comme financière, du spectacle.
Le cirque Pinder peut difficilement se permettre une baisse de recettes, car il a en moyenne 30 000 euros de frais journaliers, 10% étant consacré aux représentations proprement dites et le reste aux déplacements : 147 employés et 33 semi-remorques sont impliqués dans le montage, le démontage et le transport des installations. Le , la société Promogil qui exploite le cirque Pinder est placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Créteil. Les tournées des années suivantes sont annulées, en partie à cause des difficultés liées à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, mais surtout à cause des difficultés financières du cirque.
Gilbert Edelstein meurt le .
En 2010, le cirque Pinder a été condamné par le tribunal de grande instance de Valence à 6 000 euros d'amende et à la confiscation de deux éléphantes d'Asie, Saba et Dehli, et de Baghera, un jaguar noir, pour « exploitation irrégulière d’un établissement détenant des animaux non-domestiques », « utilisation non autorisée d'animaux non domestiques » et « défaut de certificats de capacité ». La cour d'appel de Grenoble a confirmé le jugement augmentant l'amende à 15 000 euros, sans retenir toutefois la confiscation des animaux. Les associations à l'origine de la plainte dénoncent la pression exercée par la famille Edelstein pour que des décisions politiques interviennent dans le processus judiciaire. La cour de cassation casse ensuite le jugement.
En 2011, le cirque Pinder passe à nouveau devant la justice à la suite d'un contrôle de l'ONCFS, qui constate la non présentation des certificats intracommunautaires de six tigres et donc l'impossibilité de justifier de leur provenance, ainsi qu'une différence entre l'effectif réel du groupe de tigres et l'effectif officiel du registre du cirque.
Achille Zavatta, né le à La Goulette (Tunisie) et mort le à Ouzouer-des-Champs (Loiret), est un artiste de cirque français, principalement clown dans le rôle de l'Auguste, mais pratiquant aussi l'acrobatie, le trapèze, les exercices équestres, le domptage et la musique (trompette, saxophone et tambour).
Aux côtés de différents partenaires, notamment le clown blanc Alex, il a été un des clowns les plus célèbres du XXe siècle, au même titre que Grock ou Oleg Popov.
Fils de Frederico Demetrio Zavatta (1877-1953) et d'Emma Tholomet (Emma di Tommelleri), tous deux artistes de cirque, Alfonso Alessandro Zavatta, connu sous le nom d'Achille Zavatta, est issu d'une famille de forains italiens.
La lignée remonte à un Vénitien de la région de Vérone, Domenico Zavatta (1794-1857), dont le fils Giovanni (1822-1899) fonde le Circo Zavatta en 1844. Frederico est le fils de Pietro (1850-1940), fils de Giovanni.
Frederico Zavatta prend part à des tournées en Autriche-Hongrie, en Allemagne et dans les Balkans. À la tête de sa propre troupe, le Circo equestre, il tourne en Italie à partir de 1903, puis part pour la Tunisie, alors protectorat français, en 1913. Il est appelé sous les drapeaux en 1915, lorsque l'Italie entre en guerre, ainsi que ses fils aînés Riccardo (dit « Michel ») et Luigi (« Tonino »), tandis qu'Emma reste en Tunisie. Le frère aîné de Frederico, Oreste (1870-1944) et son fils Emilio (1916-1986) sont aussi artistes de cirque.
Après la guerre, Frederico reprend le cirque en Tunisie, puis en Algérie à partir de 1921, avec ses enfants plus jeunes : Isolina (1902-ca 1990), Rodolfo dit « Rolf » (1906-1998), voltigeur puis clown, Eleonora (« Titine ») et Alfonso. Il part pour le Maroc vers 1925 et vient en France en 1927.
Mariages et descendance
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En 1934, Achille Zavatta épouse Julia Moore (1908-1988), une acrobate rencontrée au cirque Alfred-Court, où il a été recruté en 1932. Elle est issue d'une famille exploitant un cirque, le cirque Figuier. Ils divorcent en 1955.
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Ils ont eu trois enfants : Lydia (1938), William (1940), Willie (1943) et trois petits-enfants : Sébastien Zavatta, fils de Lydia ; Warren Zavatta, fils de Willie, comédien, qui a créé un spectacle sur son enfance et sa difficile relation avec son grand-père, en étant bien peu proche de sa famille ; Stéphane Zavatta, aussi fils de Willie.
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En 1957 il épouse en secondes noces Monique Revenas, dite Mona Sylvi, actrice, qui joue à ses côtés dans le film Du sang sous le chapiteau.
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Enfant : Éric né en 1969.
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En 1974, il épouse en troisièmes noces Annick Trétout (1946-), juriste, sœur de son ami Alain Trétout, pilote de chasse et pilote d'essai.
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Enfant : Franck (1975).
Il débute à l'âge de trois ans dans le cirque familial, où, avec sa sœur et un de ses frères, il crée un numéro de jockeys, le Trio Zavatta.
Il accède à la célébrité dans les années 1930 avec un numéro de clown et des pantomimes (La Perle du Bengale, mise en scène par Géo Sandry). À partir de 1936, il se produit au Cirque d'Hiver de Paris. En tant que clown, il adopte le rôle de l'Auguste qui est sa marque de fabrique : nez rouge, chapeau et fleurs arrogantes.
De 1947 à 1951, il dirige un grand chapiteau, le Bostok Circus puis le Zoo Circus.
En 1953, Achille Zavatta tourne sous l'enseigne du Super Circus, avec un spectacle auquel participe Tino Rossi.
De 1959 à 1966, il apparaît plus de deux cents fois dans l'émission télévisée La Piste aux étoiles du mercredi soir.
En 1960, il est la vedette du Cirque français envoyé en tournée en Russie par le producteur Lumbroso.
En 1967, il est la vedette du cirque Grüss-Jeannet (Alexis Grüss Sr, André Grüss et Lucien Jeannet) qui prend cette année-là le nom de Circorama Achille Zavatta. L'année suivante, il continue à prêter son talent au nouveau programme des Grüss-Jeannet sous l'enseigne du cirque Jean Richard.
Entre 1969 et 1971, il participe à la tournée estivale des plages françaises et belges du cirque Spirou de Jean Nohain et Gilbert Richard (1959-1973). De 1971 à 1973, ce sont les enfants d'Achille Zavatta qui reprennent la gestion de ce cirque. Le spectacle est présenté tous les soirs par Jean Nohain. Des vedettes de la télévision y montent sur la scène au cours de différentes tournées : Bernard Haller, Les Lionceaux, Mathé Altéry et Martine Havet entre autres. En septembre, après la fin de la saison estivale, le chapiteau et sa caravane font relâche à Sartrouville pour l'entretien du matériel sur un terrain diocésain, participant à la kermesse annuelle de la paroisse Notre-Dame-du-Val, le spectacle de la tournée étant présenté le samedi soir. Le cirque part ensuite en province pour être remisé à l'abri.
En 1972 et 1973, il effectue des tournées en France avec le cirque Pinder-Jean Richard puis en 1976/77 avec le cirque Amar.
En 1978, il crée son propre cirque traditionnel, le cirque Achille Zavatta, qui a un énorme succès à ses débuts, mais en 1985, Achille, âgé de 70 ans, doit abandonner la piste, ce qui entraîne un déclin irréversible de son cirque. Viva Zavatta! Viva Mexico! est son dernier grand spectacle, présenté à Paris en et en tournée au début de 1991, jusqu'à sa faillite lors de la tournée d'été 1991. Il se résigne en 1992 à vendre son établissement à Bernard Mazelier, agent immobilier à Cahors, qui organise une tournée catastrophique durant l'été 1992 avant de faire faillite à son tour. La majeure partie des véhicules du convoi est alors rachetée fin 1993 par Gilbert Edelstein, PDG du cirque Pinder. La remorque de la caisse et la semi-remorque de la cuisine du cirque Zavatta rejoignent ainsi les convois du cirque Pinder, tandis que le chapiteau est remisé à Monnaie (Indre-et-Loire) où Pinder a alors ses quartiers d'hiver.
Ses enfants reprennent un moment la suite de leur père. Franck dirige le cirque Franck Zavatta en 1993-1994 ; Lydia monte un cirque à son nom de 1996 à 2000, William et Willie créent le cirque Zavatta Fils.
Aujourd'hui, de nombreux cirques tournent sous l'enseigne Zavatta avec un contrat de franchise conclu avec les membres de la famille Zavatta.
Il a également tourné dans quelques films, notamment La Jument Verte (1959) de Claude Autant-Lara, La Malédiction de Belphégor (1967) de Georges Combret, Visa pour l'enfer (1959), Un déjeuner d'amour (1953), Du sang sous le chapiteau (1957), La Grande Mafia (1971), Le Feu de Dieu (1966), Rien ne va plus (1964). Il joua aussi en 1961 dans le feuilleton télévisé Le Trésor des 13 maisons. Il participa également à des émissions radiodiffusées (notamment Les Beaux Jeudis).
Il est l'auteur de deux livres : 30 ans de Cirque (1954) et Viva Zavatta (1976).
Atteint d'une maladie rénale, il est contraint à une vie de dialysé qu'il finit par ne plus supporter : il se suicide le à Ouzouer-des-Champs près de Montargis (Loiret).
Il repose au columbarium du cimetière du Père-Lachaise à Paris (case 1918)
Ses enfants, William, Willie et Lydia Zavatta, assurèrent les dernières saisons du Cirque Spirou, fondé en 1960 par Jean Nohain, Gilbert Richard et Hugo Caplot, et qui effectua des tournées estivales sur les côtes de l’Atlantique et de la Manche, de 1971 jusqu’en 1973 inclus. William, Willie et Lydia Zavatta poursuivirent ensuite l’aventure après le retrait du journal Spirou, successivement sous les enseignes de Grand Cirque des Vacances en 1974, Cirque Achille Zavatta en 1975, puis Cirque Zavatta - Fils à partir de 1976. Après 1993, William Zavatta resta seul à la tête du cirque familial et il se rendit même avec ce dernier en Roumanie au cours de la saison 1998.
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Cirque Zavatta - Fils, auquel participaient William et Willie (fils d'Achille) Zavatta.
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Cirque Lydia Zavatta : En 1996, Lydia (fille d'Achille) Zavatta décide de remonter un cirque en mémoire de son père avec Sébastien Zavatta son fils présentateur, animateur, clown, Disc-Jockey, régisseur.
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Cirque Stéphane Zavatta (ou Cirque Stephan Zavatta), du nom du fils de Willie Zavatta et petit-fils d'Achille Zavatta. Depuis 2009, cet établissement tourne sous le nom de Maximum.
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Warren Zavatta connait le succès grâce à ses One Man Show.
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Populaire, le nom de famille Zavatta est devenu une enseigne adoptée par plusieurs autres familles de circassiens :
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Cirque Achille Zavatta direction Dubois
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Cirque Achille Zavatta direction Cagniac
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Cirque Achille Zavatta fils (anciennement Cirque A. Zavatta fils et Cirque Alain Zavatta) dirigé par la famille Cagniac (direction Arsène Cagniac).
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Cirque Anthony Zavatta de la famille Kerwich.
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Cirque Anthony Zavatta direction Lamblot
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Cirque Céline Zavatta direction Caplot.
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Cirque Éric Zavatta direction Gougeon.
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Cirque Franck Zavatta, dénommé ensuite Cirque Zavatta puis Cirque Claudio Zavatta, dirigé par la famille Prein.
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Cirque Luigi Zavatta direction Dassonneville.
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Cirque Lydia Zavatta de la famille Caplot.
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Cirque Nancy Zavatta, dirigé par la famille Reynier.
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Cirque Ricardo Zavatta de la famille Cornero.
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Cirque Sébastien Zavatta direction Douchet.
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Cirque Stéphane Zavatta direction Dassonneville.
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Cirque Warren Zavatta direction Dumas.
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Cirque William Zavatta direction Fleury
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Cirque Willie Zavatta fils dirigé par la famille Caplot.
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Nouveau Cirque Zavatta dirigé par la famille Falck (anciennement Amar).