31 mai 2023
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L'objectif principal du jour c'est, un reportage photos sur le tour de Bretagne des véhicules anciens 2013 et j'ai opté pour l'un des circuits passant au pied du Ménez-Hom, voici quelques photos prises sur la route avant et après mon reportage.
Au départ de la montée vers le Ménez-Hom, voici les trois petits ânes photographiés au même endroit qu'en septembre 2018 !.
(Photo prise sur le net) avec vue sur la baie de Douarnenez, la pointe du Van à gauche et le cap de la chèvre à droite.
Le paysage en direction de Dinéault et Trégarvan vu du sommet du Ménez Hom ; le cairn censé être la tombe du roi Marc'h se trouve au milieu du sommet annexe visible au milieu de la photographie.
Le « tas de pierres » (Ar-Bern-Mein en breton) situé à l'est du sommet principal du Ménez Hom, censé selon la légende être la tombe du roi Marc'h. L'aspect de ce cairn a été très modifié par les touristes qui ont empilé des pierres les unes sur les autres.
Le sommet principal (Yed) du Ménez Hom vu depuis le sommet du Petit Ménez Hom (Yelc'h).
Le pont de Térénez vu depuis le sommet du Ménez-Hom.
Panorama à 360° vu depuis le sommet du Ménez-Hom.
Trois photos datant de septembre 2018.
Coucher de soleil avec vue (prise avec zoom) sur Camaret et les tas de pois.
Vue sur le cap de la chèvre, au fond.
Sainte Marie du Ménez-Hom... Voir de très nombreuses photos dans mon reportage de septembre 2018 : du Ménez-Hom à Landevennec.
Redescente vers Saint Nic et la plage de Pentrez avec vue sur la baie de Douarnenez (en face).
Saint-Nic : La chapelle Saint Côme.
Sablières de la chapelle Saint Côme à St Nic.
Fontaine Saint Côme à Saint-Nic.
Vu près de l'école de gendarmerie de Châteaulin, route de Crozon (élevage de poulets fermiers).
Châteaulin.
Châteaulin (29) la chapelle Notre Dame, sur les hauteurs et dominant l'Aulne.
GOUEZEC :
La chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines (XVIe – XVIIIe siècle), ancienne propriété de l’abbaye de Coat Malouen, est un ancien manac'hty, comme le confirment les lieux-dits Manac'hty et Meil an-abad ("Moulin-l'abbé") situés à proximité. L'édifice comprend une nef avec bas-côté nord de cinq travées, un transept séparé de la nef par un arc diaphragme et un chœur polygonal à noues multiples. Le clocher, terminé en dôme octogonal, s'amortit en lanternon : il est accosté au nord d'une tourelle d'escalier et a été refait à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle. La tribune en bois sculpté date de 1671. La peinture murale date du XVIIe siècle. La verrière de la Transfiguration date du XVIe siècle : on y voit aussi des restes de vitraux consacrés à la Passion et à la Vie de la sainte Vierge. Parmi les statues, on trouve celles de la Vierge-Mère, saint Herbot, saint Yben, saint Hervé, saint Michel, saint Sébastien, sainte Barbe, saint Marc et une Pietà.
Deux gargouilles du transept sud, datant du XVIe siècle, composent un couple libertin : l'homme présente un sexe érigé, la femme nue a la main refermée sur le sien.
À signaler également dans le pavage, les armes de Guyon de Quellenec et de son épouse Jeanne de Rostrenen (mariés vers 1450). Me voilà encore avec mes ancêtres !.
Près de la chapelle se trouvent les trois fontaines qui lui ont donné son nom. L'une des sources s'appelle la fontaine des Trois-Maries. Le culte des Trois Maries, provenant de la Légende dorée, est fréquent en Bretagne. Il s'agit de Marie, la mère de Jésus, de Marie Salomé et de Marie Jacobé, cette dernière parfois confondue avec Marie de Magdala, dite Marie-Madeleine. Elles ont probablement pris la place des Matrones, ces trois déesses druidiques qui étaient représentées assises avec un enfant emmailloté sur les genoux de celle du milieu.
Anatole Le Braz rapporte une bien triste légende qui lui a été contée en 1893 par Jeanne Le Prat, alors gardienne de la chapelle :
« Un jour, un homme portant un panier passait devant la chapelle des Trois Fontaines. Il venait juste de déposer le panier qu'une femme vint à lui demander ce qu'il transportait. « Neuf petits cochons à vendre », répondit-il. Mais la femme savait qu'il mentait et que ces neuf prétendus cochons étaient en vérité neuf petits enfants qui venaient d'être nés et que leur père, en raison de sa misère, voulait aller noyer, car il n'était pas en mesure de subvenir à leurs besoins. La femme eut pitié et lui proposa de lui venir en aide, mais à une condition : il devait faire baptiser les enfants. Le père accepta. Et, une fois rentré chez lui, il trouva ses granges pleines. Il emmena alors ses enfants pour les faire baptiser. Et c'est alors qu'il vit une statue de la Vierge s'approcher de lui. Il tressaillit, car il reconnut dans cette statue la femme qui l’avait interpellé ! Et elle répandit autour d'elle d'innombrables pièces d'or. L'homme voulut les ramasser, mais dès qu'il en toucha une, celle-ci se transforma en poussière. Les enfants furent baptisés. Mais dès que l'eau eut coulé sur leur front, ils moururent. Abattu, l'homme rentra chez lui. Toute la moisson qui avait rempli ses granges, avait, elle aussi, été transformée, comme les pièces d'or, en poussière. »
La mère de Jésus est bien cruelle, dans ce conte ! Aussi est-il probable que ce personnage incarne plutôt cette mère cruelle que l'on rencontre dans quelque légende mythologique.
L'allée couverte de Loch-ar-Ronfl
Gouézec, l'église paroissiale St Pierre et la porte triomphale de l'enclos.
Pont-Coblant : l'ancienne bureau des carriers transformé en chapelle Sainte-Barbe en 1951.
Le chaland « Victor », dernier vestige de la batellerie sur le canal de Nantes à Brest, visitable au pont de Ti-Men.
Pont Coblant .
Table de schiste au sommet de la "Roche-du-Feu" (Karreg-an-Tan)