Le lundi 26 juin du côté de Lancieux et de Saint Jacut de la mer (22). La pointe du chevet à St Jacut, vue sur les hébihens.
De la pointe du chevet à Saint Jacut de la mer vue sur le rocher de l'île de la colombière sur lequel nichent en période de nidification trois espèces de sternes... Les sternes Caugek, Pierregarin et de dougall.
Charlie et Pepsy sur la plage de Saint Pabu à Pléneuf.
Erquy... Entre Erquy et les Sables d'Or, autour de l'ilot St Michel.
Néant sur Yvel, une 2ème visite un an après, mais pas de nouveau chevalier à table !.
La communauté fut fondée en 1920 à Auray par les sœurs de l'abbaye Notre-Dame de la Coudre de Laval en Mayenne, sous le vocable de « Notre Dame de Bonne Garde ». Mais, les locaux se sont vite révélés inadaptés à la vie monastique et la propriété jugée trop exiguë pour faire vivre l'ensemble de la communauté, son transfert fut décidé en 1947.
La même année, les frères de l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc se portèrent alors acquéreur de la propriété du château La Ville Aubert, avec sa ferme et commencèrent la construction du monastère. La communauté y fut transférée en 1953 prenant alors le nom de l’ancienne abbaye La Joye d’Hennebont fondée en 1260 par Blanche de Navarre, comtesse de Champagne et femme de Jean Ier, duc de Bretagne et disparue lors de la Révolution française.
Filiation et dépendances
La Joie Notre-Dame est liée à l’abbaye Notre-Dame de Timadeuc dont les frères ont construit le monastère actuel et dont le père abbé est père immédiat des moniales.
La Joie Notre-Dame a une fondation à Madagascar : Notre-Dame d’Ampibanjinana dont le père abbé de Timadeuc est également père immédiat.
La croix des crêtes de Campénac près de l'abbaye, la 1ère photo est pris après l'incendie de 2022.
Campanéac, le mur peint dans le bourg.
Lr calvaire de Trécesson...
Le château de Trécesson en Campanéac...
Le château de Trécesson, qui a conservé son aspect médiéval, est l'un des plus impressionnants châteaux de Bretagne. Ses imposants murs de schiste rougeâtre se reflètent dans les eaux de l’étang qui l’entoure. Il est situé sur la commune de Campénéac (Morbihan) à proximité de la forêt de Paimpont-Brocéliande et en bordure du camp de Coëtquidan. C’est une propriété privée. Le château de Trécesson fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis , classement étendu en 2014 aux abords du château, et son domaine, une inscription en .
On accède au château par un pont qui enjambe la douve. L’entrée est commandée par un important châtelet flanqué de deux tours étroites en encorbellement réunies par une ancienne galerie à mâchicoulis. Sur la droite une longue façade presque aveugle, surmontée d’un toit d’ardoises à longs pans, se termine par une tour d’angle hexagonale. Autour de la cour intérieure de forme trapézoïdale on trouve à droite un corps de logis de facture plus récente, sans doute fin XVIIIe siècle et sur la gauche des bâtiments domestiques et une petite chapelle seigneuriale. L’ensemble est un site protégé classé aux Monuments historiques.
Histoire
Le château de Trécesson est déjà mentionné comme demeure des seigneurs de Ploërmel et Campénéac, dès le VIIIe siècle. La famille de Trécesson est connue depuis le XIIIe siècle, son premier représentant connu fut le chevalier Jean de Trécesson dont le petit-fils fut connétable de Bretagne au XIVe siècle. La tradition attribue la construction à la fin du XIVe siècle mais il est plus vraisemblable que le château, dans son état actuel, date de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle. Il aurait été bâti par Jean de Trécesson, chambellan du duc Jean IV de Bretagne.
C’est en effet vers 1440 que la dernière héritière du nom de Trécesson se marie avec Éon de Carné. Ce dernier et son fils François relèvent le nom de Trécesson et entreprennent la transformation/reconstruction du château. La demeure restera propriété de la famille Carné-Trécesson jusqu’en 1773 où la dernière porteuse du nom, Agathe de Trécesson se marie avec René-Joseph Le Preste de Châteaugiron qui en devient propriétaire. En 1793, il vend le château4à Nicolas Bourelle de Sivry, payeur général des guerres. Celui-ci passe ensuite par héritage aux Perrien de Crenan, puis aux Montesquieu et enfin aux Prunelé. Vendu en avril 2022 par les Prunelé, il peut être partiellement visité.
Plusieurs légendes sont liées au château. La plus connue est celle de la Dame blanche, mais il y a aussi celle du Curé sans tête, un fantôme qui rôderait dans les prairies autour du château près du calvaire qui borde la D312, celle des Joueurs fantôme' et celle du Manoir du Pied d’Ânon. Pendant la Terreur, en juin 1793, le député girondin Jacques Defermon (dit Defermon des Chapelières) ayant signé une protestation contre l’exclusion des Girondins est obligé de s’enfuir et vient se réfugier dans le château. Il y resta caché plus d'un an.
La légende de la dame blanche est relatée dans un volume de la revue Le Lycée armoricain en 1824. Les faits se seraient déroulés entre 1740 et 1760. À l'époque où le château appartient au bon seigneur M. De Trécesson, dont la seule intolérance concerne le braconnage, des braconniers opèrent de nuit sur ses terres. En embuscade dans le parc du château, l'un de ces braconniers guette sa proie. Il entend du bruit et se cache sur un arbre. Une voiture attelée de deux chevaux noirs s'avance lentement et à petit bruit. Le cortège s'arrête non loin du braconnier et il distingue plusieurs hommes munis de bêches et de pioches. Ils se mettent a creuser une fosse, au pied de l'arbre où il est caché. Au même moment, deux gentilshommes sortent de la voiture et en font descendre avec violence une jeune dame richement parée, vêtue d'une robe de soie blanche. Sa tête est couronnée de fleurs, elle tient un bouquet, il s'agit d'une jeune fiancée. Elle supplie ses frères de lui laisser la vie, en vain. Ils répondent qu'elle a déshonoré la famille et n'en fait désormais plus partie. La fosse est achevée, et la jeune femme y est précipitée, puis enterrée vivante. Quand la voiture disparaît, le braconnier n'ose pas porter secours à la femme et rentre chez lui pour raconter à son épouse ce qui vient de se passer. Elle l'invective pour sa lâcheté, et tous deux trouvent M. de Trécesson, afin de lui raconter ce qui est arrivé. Les portes du château sont fermées, il faut attendre longtemps avant qu'on accepte de leur ouvrir. M. de Trécesson est au lit, il s'habille à la hâte et ordonne de les faire entrer. Les deux époux exposent le motif qui les amène. M. de Trécesson s'inquiète et donne ordre à ses gens de courir à l'endroit que le braconnier indique. Cependant, ces démarches ont pris du temps, et déjà le jour commence à paraître. La tombe est ouverte et lorsque le visage de la jeune dame paraît à découvert, elle pousse un long soupir puis tombe morte. M. de Trécesson lui fait rendre les honneurs funèbres, mais personne ne parvient à connaître les raisons du sort cruel réservé à la femme. M. de Trécesson orne la chapelle du Château de la robe nuptiale, du bouquet et de la couronne de fleurs de la jeune fiancée. Ils seraient restés exposés jusqu'à la Révolution française. (Cependant en page 12 de ses mémoires intitulées "Archives de la famille Maufras Du Chatellier", Armand du Chatellier atteste la présence de la robe en 1881).
Depuis, la dame blanche apparaîtrait sur les toits du château de Trécesson les soirs de pleine lune. Cependant, il n'existe aucun témoignage direct connu pour attester la présence de ce fantôme près du château.
La légende des Joueurs fantômes s'attache à une pièce particulière du château, une chambre du deuxième étage au bout d'un couloir, réputée hantée. Un invité du château dit un jour vouloir y dormir pour tester son courage, mais il lui est impossible de trouver le sommeil. Vers minuit, il voit deux valets puis deux gentilshommes joueurs de cartes s'installer à une table de jeu dans la chambre. L'un d'eux brandit une arme. L'invité du château finit par s'endormir et le lendemain, il trouve un tas d'or sur la table de jeu. Il se dispute la trouvaille avec le châtelain propriétaire de Trécesson, l'affaire allant jusqu'à un procès (imaginaire) au Parlement de Bretagne.
Manoir du Pied d’Ânon
La légende du manoir du Pied d’Ânon est une nouvelle fois une histoire de jeu. Le marquis de Trécesson se rend à Versailles et s'adonne à sa passion du jeu, au point de perdre absolument toutes ses possessions, le château, le domaine et les métairies. Persuadé qu'il ne lui reste plus rien, il est sur le point de « se faire sauter la cervelle » quand son valet de chambre lui dit « il vous reste le manoir du Pied d'Ânon ». En réalité, il s'agit d'une misérable cabane de bois accrochée à un rocher, si insignifiante que le marquis l'a oubliée. Il joue le Pied d'Ânon, gagne et finit par retrouver toutes ses possessions.
Rencontre avec Lawena (image prise sur Facebook) qui se préparait pour enregistrer une vidéo aven Trécesson en toile de fond.
Avec à peine plus de 100 habitants, c'est la deuxième plus petite commune de son département. Terre d'agriculture, Tréhorenteuc subit un important exode rural au cours du XXe siècle, mais aussi un fort accroissement de sa fréquentation touristique grâce à la légende arthurienne. Après 1942, l'abbé Gillard restaure l'église communale qui se fait connaître sous le nom de « chapelle du Graal », et fait visiter le Val sans retour.
En 1996, la commune a obtenu le Label "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne" pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.
Après les années 1940, l'histoire de Tréhorenteuc se mêle à la légende arthurienne. Par son action, l'abbé Gillard popularise la mystique du Val sans retour, notamment à travers sa célèbre expression « la porte est en dedans ». Percevant la beauté du lieu et le potentiel de la légende arthurienne christianisée, dès 1943, il fait éditer à ses frais de petits guides de visite aux « éditions du Val ». Son sens de la communication et sa personnalité construisent la notoriété de ce petit village, qui attire dès lors des visiteurs depuis toute la France. L'abbé Gillard assiste dans le même temps au déclin de l'économie agricole et à un exode rural massif. En favorisant le tourisme, il permet à la commune de trouver de nouveaux débouchés. Moins qu'un lieu de culte, l'église Sainte-Onenne devient un centre culturel, « faute d'habitants », où l'on peut aujourd'hui admirer une belle mosaïque, le « Cerf blanc » réalisée en 1955 par Jean Delpech d'après un dessin d'Odorico, et un grand vitrail présentant des éléments majeurs de la légende arthurienne.
Dans les années 1970 et 1980, plusieurs actions de valorisation du patrimoine sont menées dans ce sens. La création de l'"Association de sauvegarde du Val sans retour", en 1979, vise à nettoyer les abords du village pour éloigner les risques d'incendie. En 1990 est érigé l'Arbre d'Or à l'entrée du Val sans retour. En 2000, la mairie est rénovée et une salle des fêtes est créée dans l'ancienne école.
Une statue en bronze de l’abbé Gillard a été placée le devant l’église du Graal à Tréhorenteuc ; elle a été volée le .
Gaël (35) :
Saint Méen fonda au VIIe siècle le monastère de Saint-Jean-de-Gaël à l'orée de la forêt de Brocéliande, sur les bords du Meu, là où un seigneur local lui offrit une terre. C'est là qu'il accueillit notamment Judicaël, roi de Domnonée. Sa réputation de thaumaturge attira pendant longtemps des pèlerins venus parfois de loin, implorant la guérison du "mal de Saint Méen", une espèce de lèpre ou de gale, en tout cas une maladie de peau, horrible à voir. L'hospice de Saint-Méen à Rennes, transformé par la suite en hôpital psychiatrique, recevait alors les pèlerins en route vers le monastère de saint Jean de Gaël. Le monastère de Gaël fut détruit en 811 par les troupes franques de Charlemagne, puis en 919 par les Vikings. Il fut reconstruit un peu plus au nord, en un lieu devenu depuis Saint-Méen-le-Grand.
Judicaël (né vers 590 - mort le 16 ou /652) est un saint breton. Fils du roi Judhaël de Domnonée et de la reine Pritelle, il est roi des Bretons au VIIe siècle.
À la mort de Judaël vers 605, pourtant fils aîné et héritier, il préfère se retirer au monastère Saint-Jean de Gaël que saint Méen venait d'ériger à la suite de l'usurpation de l'un de ses puînés Haëloc poussé par son « gouverneur » (latinnutritius) nommé Rethwal.
La mort en 615 d'Haëloc, converti par Maclou en 610, lui permet d'occuper le trône. Judicaël quitte alors son monastère pour prendre la direction du royaume de Domnonée. Pendant vingt ans, il gouverne le royaume avec autorité et sagesse, après s'être marié à Morone vers 630.
Le Chronicon Briocense indique que Judicaël, avec l'appui de « son oncle » Budic de Cornouaille, mène de nombreuses guerres contre Dagobert, qu'il repousse à deux reprises.
L'évêque Ouen de Rouen dans sa vita d'Éloi de Noyon et le pseudo Frédégaire dans sa « Chronique » relatent qu'en 635/636 sous le règne de Dagobert Ier, les Bretons agressaient les frontières des Francs. Menacé de l'intervention de l'armée de Bourgogne qui venait de vaincre les Basques de la Soule, le roi Judicaël accepte de venir rencontrer le roi dans sa villa de Clichy. Judicaël échange des présents avec Dagobert reconnait sa suzeraineté et conclut la paix mais comme il était « un homme très religieux et avait une grande crainte de Dieu », effrayé par la licence qui règne à la cour royale, il refuse son hospitalité et préfère se rendre à la résidence du « référendaire » Dadon le futur saint Ouen qu'il savait « respectueux de la religion ». Ce dernier geste est cependant interprété par Julia M.H.Smith comme une défiance du souverain breton face à la demande de soumission formulée par Dagobert.
Vers 642, Judicaël se serait de nouveau retiré au monastère de Gaël, certains disent au monastère de Paimpont qu'il avait fondé. Il laisse le trône à son frère Judoc (ou Josse). Ce dernier ayant embrassé à son tour la vie monastique on ignore qui occupe le trône et son héritage semble avoir été partagé. Judicaël serait mort dans la nuit du dimanche16 au /652. Il fut enseveli à côté de son maître saint Méen.
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