C'est à Paris du côté du futur emplacement de l'opéra Garnier, que Joseph Dubonnet élabore en 1846 son vin de quinquina. Pour lutter contre le paludisme, il met au point ce médicament au goût amer, qu'il masque avec une décoction d'herbes et d'épices à forte saveur. Les soldats de la Légion étrangère l'utilisent dans un premier temps dans les marécages infestés de moustiques en Afrique du Nord. Puis l'épouse de Joseph sert la première la potion en apéritif auprès de ses amis, et le bouche à oreille assure la popularité du Dubonnet.
Le dimanche , la publicité qui s'affichait encore sur un mur de la place Sainte-Anne à Rennes revit pour une soirée. Un son et lumières est projeté devant plusieurs centaines de nostalgiques de cette boisson. La destruction de la publicité est due à la construction de la ligne B du métro rennais.
Fin 2014, le Dubonnet élevé en foudres de chêne (16 % vol. - 100 cl) n'est plus disponible et ne semble plus commercialisévec un goût de vin plus prononcé reste quant à lui toujours disponible.
Le Dubonnet a aussi été commercialisé en bouteille 18° dans les années 1960.
Le Dubonnet est élaboré à partir de moûts de raisin provenant de cépages de Grenache noir et de Carignan pour les rouges et de Muscat, Grenache blanc et Macabeu pour les blancs. Ces moûts sont mutés à l'alcool neutre à 96° pour empêcher toute fermentation et conserver ainsi les arômes de fruits. On obtient ainsi des mistelles rouges et des mistelles blanches qui composent le Dubonnet. Les mistelles rouges, très colorées, donnent au Dubonnet ses arômes et son corps. Les mistelles blanches, très liquoreuses, donnent au Dubonnet sa rondeur et sa douceur.
Ces mistelles sont mélangées à des vins blancs (dits vins de base) sélectionnés pour leurs qualités (neutres, secs, peu acides) qui viennent enrichir l'assemblage. Ce dernier est élevé plus d'un an en foudre de chêne après unification par millésime (utilisation des vins d'une même année). À l'issue de ce vieillissement, le vin Dubonnet de base est prêt.
L'aromatisation du Dubonnet s'effectue par infusions naturelles et macération dans une partie du vin de base. Le concentré aromatique ainsi obtenu est ensuite ajouté à l'ensemble de ce vin de base. Le dosage des aromates et des plantes reste le secret du Dubonnet.
La marque « Quinquina Dubonnet » apparaît dès la fin du XIXe siècle dans des affiches publicitaires lithographiées par des artistes comme Jules Chéret ou Giuseppe Boano.
Dans les années 1930, elle est connue pour le slogan publicitaire élaboré par Cassandre pour sa promotion, « Dubo, Dubon, Dubonnet », modèle de publicité simple et épurée. Son étiquette comporte une mise en abyme comme la célèbre vache qui rit.
La vie de Mathusalem est décrite principalement dans des textes religieux extrabibliques, comme le Livre d'Hénoch, le Livre des secrets d'Hénoch et le Livre de Moïse. Les théologiens ont offert plusieurs explications à la longévité exceptionnelle de Mathusalem selon la Bible. Certains avancent qu'il s'agit d'une mauvaise traduction. D'autres considèrent que son âge est utilisé pour donner l'impression que le début de la Genèse est un passé très lointain. Le nom « Mathusalem » est devenu un symbole de longévité. C'est de là que vient l'expression « Vieux comme Mathusalem ».
Mathusalem est un patriarche mentionné dans le Livre de la Genèse. Il est un descendant direct d'Adam et de Seth, il est le grand-père de Noé. Son fils Lamech naît lorsque Mathusalem a 187 ans. Mathusalem meurt l'année du Déluge, soit cinq ans après son fils, mais l'Ancien Testament ne précise pas s'il meurt avant ou pendant l'inondation. Il est le plus vieil être humain mentionné dans la Bible. En-dehors de la Genèse, Mathusalem est mentionné dans l'Ancien Testament dans le Livres des Chroniques et dans le Nouveau Testament dans l'Evangile selon Luc. Dans ce dernier livre, Luc affirme que Jésus Christ est le descendant direct de Mathusalem.
Il est principalement connu pour ses affiches publicitaires pour les chemins de fer, comme l'Étoile du Nord, la boisson Dubonnet, le paquebot Normandie, et pour les caractères typographiques qu'il a créés dans les années 1930 comme le Bifur et le Peignot, et, tiré de sa retraite par Pierre Bergé, pour avoir dessiné le logo de la marque Yves Saint Laurent, en 1961.
L'œuvre de Cassandre se distingue également par son travail sémantique. Dans le cadre de la campagne pour l'apéritif Dubonnet, il crée une succession d'images dont la légende fait apparaitre progressivement la marque et constitue le slogan, soutenu par l'illustration : « Dubo », un homme stylisé regarde un verre d'apéritif, seuls le verre, son bras et son visage sont en couleur, le reste est esquissé ; « Dubon », il le porte à sa bouche, la couleur se répand dans son corps) ; « Dubonnet », il se ressert et toute l'image est en couleur.
Le style de Cassandre associe la pureté des lignes à l'utilisation dramatique de la couleur notamment par des dégradés réalisés à l'aérographe, une technique qui se répand progressivement dans les années 1920.
Les différentes variations de publicités...
Cette affiche publicitaire pour DUBONNET est signée Léonetto CAPPIELLO.
Série de cartes postales publicitaires DUBONNET, scènes de la guerre 14-18.
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