Dans nôtre généalogie LE GAC, nous allons retrouver deux fois Plézou de Quelen (née vers 1365) par deux mariages, l'un avec Jéhan du Liscoët (1360-1381) et qui est le frère de Roland marié à Isabelle Hammoneaux de Kérario. L'autre par son mariage avec Roland de Kérimel vers 1395.
Plézou de Quelen se marie également avec Olivier Hélary de Kermartin (né vers 1372) chevalier et sieur de Kermartin... Il est l'arrière petit fils de Hélary de Kermartin, le frère de Saint Yves.
Qui était Saint Yves ?
Saint Yves, connu également sous le nom d'Ivo Helory, est né le 17 octobre 1253 au manoir de Ker Martin, à Minihy, près de Tréguier, dans l'actuel département des Côtes d'Armor en Bretagne. Ses parents, Haelori et Azo, étaient de nobles origines. Au cours de sa vie, Saint Yves a laissé un héritage durable en tant qu'avocat, juge et protecteur des plus démunis.
Dès son jeune âge, Saint Yves a démontré une passion pour l'apprentissage. Il a poursuivi ses études à l'Université de Paris à partir de 1267, puis a étudié le droit à Orléans de 1277 à 1279. Après avoir acquis une solide formation juridique, il est retourné en Bretagne en 1280.
À partir de 1280 jusqu'en 1284, Saint Yves a séjourné à Rennes, où il a exercé en tant qu'official de l'archidiacre Maurice. Pendant cette période, il a également suivi l'enseignement théologique des Cordeliers de Rennes et a développé une vision ascétique de sa vie.
En 1284, Saint Yves a quitté Rennes pour devenir official de l'évêque de Tréguier. Il a également été ordonné prêtre et est devenu recteur de Trédrez. En commençant ses prédications en 1290, il a partagé sa sagesse et sa compassion avec la communauté.
Saint Yves a consacré sa vie à la charité et à la pauvreté. Il menait une existence frugale, se contentant de repas simples composés principalement de pain de seigle et de légumes. Sa générosité envers les pauvres était exceptionnelle, donnant tout ce qu'il possédait et offrant des paroles saintes en plus de l'aide matérielle.
Outre ses activités spirituelles, Saint Yves était un magistrat respecté. Doté d'un grand sens de l'équité, il cherchait à concilier les parties et à rendre une justice prompte, sans tenir compte du rang ou de la fortune. Il était particulièrement connu pour être l'avocat des démunis, des mineurs, des veuves et des orphelins, défendant leurs droits avec zèle et dévouement.
Saint Yves a marqué son époque par sa piété, sa sensibilité et son amour de la justice. Son dévouement à la défense des plus vulnérables en fait un modèle intemporel d'altruisme et de compassion. Sa canonisation en 1347 a consacré son statut de saint patron, et il est aujourd'hui honoré par les avocats et les fidèles qui voient en lui un guide spirituel et un exemple à suivre.
On ignore ce que pouvait être le premier tombeau de saint Yves à la cathédrale de Tréguier. Il est remplacé au XVe siècle, aux frais du duc Jean V, par un tombeau monumental qui trouve place dans la chapelle ducale. Cet édicule nous est connu par les descriptions d'Albert le Grand et de Dom Lobineau, hagiographes de saint Yves à l'époque moderne : réalisé en pierre blanche, il comportait un gisant du saint surmonté d'un dôme porté par des colonnettes élégantes. Les parois du tombeau étaient sculptés de scène de bataille figurant les victoires du duc Jean IV de Montfort sur Charles de Blois. L'ensemble était rehaussé d'ornements en argent doré. Ce tombeau participait d'une entreprise politique importante pour les ducs de Bretagne de la maison de Montfort : elle consistait à utiliser les dévotions populaires pour le saint trégorrois pour consolider leur légitimité, alors même que c'était la famille rivale des Penthièvre qui avait historiquement soutenu la canonisation de l'official de Tréguier.
Cet édicule, détruit en par le bataillon d’Étampes, est reconstruit entre 1886 et 1890 sous la forme du cénotaphenéogothique qui existe actuellement. Il est presque entièrement construit en pierre blanche de Chauvigny, à l'exception du socle du gisant, en granite breton, et de la statue elle-même, réalisée en marbre. Les angles et les piliers latéraux portent douze statues de saints bretons, venues remplacer en cours de projet le collège apostolique du dessein initial.
La chapelle, suivant sa vocation funéraire, abrite également le tombeau du duc Jean V, qui y a été enterré en . La dalle funéraire est sculptée en granite rose
Paul Gruyer : Femmes passant sous le tombeau présumé de saint Yves (vers 1900). Cimetière du Minihy Tréguier (22).
La vallée des Saints à Carnoët (22)... La statue en granit de Saint Yves a été l'une des premières édifiées sur le site avec Sainte Annes et les saints fondateurs de la Bretagne.
Langoat (22) : voûte peinte de l'église.
Lanrivain (22) : la calvaire, Saint Yves entre le riche et le pauvre. Calvaire Saint Yves à Plésidy (22). Calvaire de Plougonven (29), St Yves entre le riche et le pauvre.
Dans nos églises et chapelles de Bretagne, laquelle n'a pas une représentation de St Yves sous formes de statue, vitrail, bannière pour les processions !.
Il y a aussi les fontaines Saint Yves comme à Plougasnou dans le nord Finistère.
:
Reportages photos lors de nos balades, découverte d'une activité, d'un métier. Découverte de la nature , faune et flore, les arbres remarquables. Histoire et architecture. Généalogie familiale.