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8 août 2024 4 08 /08 /août /2024 08:26
CHRISTIAN LE GAC : GENEALOGIE, GASTRONOMIE, HISTOIRE, PHOTOS...

Aujourd'hui, je ne vais pas parler que généalogie... Je vais aussi parler un peu de gastronomie et d'Histoire et le tout agrémenté d'images prises sur internet mais aussi de photos personnelles...

Tout part de recherches généalogiques avec la présence dans nos 40 000 aïeux d'une branche de Mornay... Tiens, tiens, ce nom me parle, cherchons s'il y a un lien avec ce à quoi je pense...

La sauce MORNAY a été introduite dans le tout Paris de Charles X par le grand restaurant LE GRAND VEFOUR situé sous les arcades du Palais Royal.

La sauce Mornay est une sauce dérivée de la sauce Béchamel à laquelle on a ajouté un jaune d’œuf et du fromage râpé. Elle est créée en cuisine sous le règne du roi Charles X et servie au restaurant Le Grand Véfour vers les années 1820. Elle doit son nom au marquis de Mornay qui était alors réputé comme l’un des hommes les plus élégants de la capitale française. Il ne faut pas oublier son frère Charles Edgar de Mornay...

Ces deux personnages dits très élégants de l’époque sont des descendants de nôtre branche de MORNAY.

Le marquis Auguste Joseph Christophe Jules de Mornay est né le 1er juin 1798 à Doué (77) et décédé le 2 juin 1852 à Paris. Il s'est marié le 10 juin 1822 avec Hortense Joséphine Louise Soult (1804-1862), elle est la fille de Jean Dieu Soult (1769-1851) maréchal d'Empire et ministre de la guerre pendant la restauration et de Jeanne Louise Elisabeth Berg fille du bourgmestre de Solingen en Allemagne.

Pourquoi je vous parle du Maréchal Soult ?... Dans ma généalogie (du côté Houdu) j'ai un certain François Cousin, militaire et mes recherches, m'ont conduit aux archives militaires du château de Vincennes d'où je suis sorti, avec beaucoup de chance, avec un important dossier sur le dit François Cousin dont des demandes d'admission à l'hôtel des invalides, de sortie (pour se remarier), de réintégration (ce qui, en principe était impossible) avec une tentative de suicide et ces courriers étaient adressés au maréchal Soult...

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Jeanne Louise Elisabeth Berg avec sa fille Hortense Joséphine Louise Soult.

4 portraits du maréchal Soult.

Hortense Joséphine Louise Soult épouse du Marquis de Mornay.

Un petit mot sur le frère du marquis, le comte Charles Henri Edgar de Mornay (1803-1878) marié à Julie Pahlen, homme parait-il très élégant lui aussi et fréquentant avec son frère le grand Véfour. Ami du peintre Eugène Delacroix, il avait pour maitresse officielle une certaine Mademoiselle Mars...

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Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mademoiselle Mars, est une comédienne française, née le à Paris où elle est morte le

Mademoiselle Mars est la fille naturelle des comédiens Monvel et Jeanne-Marguerite Salvetat, dite Madame Mars, restée trois ans à la Comédie-Française après y avoir été reçue en 1778. Elle a pris ce nom car elle ne pouvait prendre celui de son père, qui avait manqué à ses promesses en n'épousant jamais Jeanne-Marguerite, et dont elle eut une demi-sœur prénommée Joséphine.

Elle reçut son éducation théâtrale du futur second époux de sa mère, un vieux comédien du Théâtre Montansier, Jean-Baptiste Lesquoy dit Valville, régisseur du Théâtre Louvois. Il la fit commencer très jeune dans des rôles d'enfant.

Mademoiselle Mars entre à la Comédie-Française par l'entremise de l'actrice Louise Contat en 1795. Elle y joue des rôles d'ingénues et d'amoureuses du théâtre français, principalement dans Molière, et elle est admise comme sociétaire en 1799.

En 1812, après le départ de Mlle Contat, elle trouve d'autres emplois, notamment celui de coquette (Célimène dans Le Misanthrope) ou de marquise dans les pièces de Marivaux.

Paris admire son talent, son charme et son jeu d'actrice. Napoléon lui accorde une entrevue dans un kiosque du jardin de Rambouillet, à la suite de quoi il la protégera et lui offrit un mobilier de chambre à coucher qui fut exposé en 1933 dans un décor d'A.Lion ; il illustra l'article Regards sur le passé de Jacques Boulenger (numéro de "L'Illustration" consacré aux intérieurs modernes du 27/05/1933 - arch. pers.).

Ces deux personnalités s'apprécièrent sincèrement. Pendant les Cent-Jours, elle porta sur scène des violettes, fleurs qui servaient de signe de ralliement aux partisans de l'Empereur.

À la Restauration, Mlle Mars est victime d'une campagne menée à son encontre par les royalistes, qui ne lui pardonnent pas sa carrière sous l'Empire. Louis XVIII lui attribue en revanche une pension de 30 000 livres en récompense de son talent.

Mlle Mars prend le risque de jouer dans les premiers drames modernes et romantiques et réussit à s'adapter à ces rôles parfois difficiles.

Habitant à Paris dans un hôtel particulier de la rue de la Tour-des-Dames dans le quartier de la Nouvelle Athènes, elle fréquente en voisine l'atelier du peintre Ary Scheffer qui exécute son portrait, conservé aujourd'hui au musée de la vie romantique à Paris, avec son buste et un médaillon sculptés par David d'Angers.

Le , elle donne sa représentation d'adieux à la Comédie-Française dans le rôle de Silvia du Jeu de l'amour et du hasard.

Elle joue en bourse, perdant des sommes énormes, et prêtant beaucoup, mais sa fortune lui permettant de telles extravagances, elle efface les dettes de ses débiteurs avant de mourir en 1847.

Elle est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (8e division). Victor Hugo assiste à ses funérailles et raconte la foule immense piétinant les tombes voisines, les actrices du Théâtre-Français jetant sur le cercueil des bouquets de violettes, les prêtres se retirant pour ne pas assister aux éloges funèbres d'une comédienne.

Le portrait de cette comédienne a été réalisé par plusieurs peintres dont Charles Thévenin, François-Joseph Kinson et François Gérard ; le portrait effectué par ce dernier artiste a été reproduit par une gravure d'Étienne-Frédéric Lignon.

Une petite boisson pour accompagner vôtre plat à la sauce Mornay?

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Étrange procession que ces hommes et femmes qui se dirigent tôt le matin, calmement, bien que ça bouchonne, au pied d'une curieuse fontaine. À leurs bras, des casiers garnis de bouteilles ou de bonbonnes, vides. C'est qu'à Plancoët, à la source Sassay, l'eau potable est gratuite et ça se sait! Libre-service, oui, mais avec modération. Une absurde légende urbaine colporte que «l'eau de Plancoët passe sous le cimetière de Nazareth» (un quartier de la commune), d'où sa forte teneur en minéraux. «C'est une chansonnière de Saint-Malo qui, il y a fort longtemps, a composé ce refrain, juste pour la rime!», explique-t-on à la mairie de Plancoët. Vérifications faites, aucun cimetière n'est effectivement implanté sur le tertre de Brandefert, l'impluvium protégé d'une surface de 100hectares. «Ce périmètre de protection permet d'assurer une eau à zéro nitrate, non traitée et non chauffée, indique NicolasCherdronnet, responsable commercial du site de la source Sassay. Deux cents contrôles sont effectués chaque jour!»

Sur le site de la source Sassay est mise en bouteille la célèbre eau de Plancoët, unique eau minérale de Bretagne, mais également l'eau de source Sainte-Alix, soit 50millions de bouteilles par an. Ces deux eaux sont indifféremment mises à la disposition des Plancoëtins venant se servir au griffon. Environ 100.000 litres par mois sont ainsi distribués gratuitement, à raison de 18 litres maximum par personne et par jour. Depuis le mois de mars, chaque usager doit posséder une carte nominative, remplaçant l'ancienne vignette apposée sur le pare-brise du véhicule. Et pas question pour les fraudeurs de se la couler douce. Située à deux pas de la source, la gendarmerie effectue parfois des contrôles inopinés. Ce n'est pas l'alcoolémie qui est alors l'objet du délit mais bel et bien les volumes d'eau transportés. Les petits malins qui se serviraient sans être résident de Plancoët peuvent même se voir infliger une amende de 50EUR.

À la source du lien social

Plus qu'une source d'économies, le griffon est, avant tout, perçu comme un lieu de rencontres et d'échanges quotidiens. «J'y viens pour voir du monde, depuis 1982», indique un Plancoëtin. «J'y viens depuis que je suis toute petite et mes parents y venaient avant moi, indique une Plancoëtine adepte du griffon. Je prends de l'eau tous les jours, pour boire, mais aussi pour cuisiner et même pour donner à mon chat, qui boude l'eau du robinet!». C'est bien connu, à Plancoët, quelle que soit l'eau, minet râle...

Le Griifon, lieu d'approvisionnement des Plancoetins

Le Griifon, lieu d'approvisionnement des Plancoetins

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Plancoët, le rond point à proximité de la source Sassay...

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