Samedi 19 septembre 2015: Les programme des visites:
- La chapelle Notre Dame Du Tertre à Chatelaudren.
- La chapelle de Kermaria en Plouha.
- L'église de Lanloup.
- La chapelle de L'Isle en Goudelin.
- La Basilique de Guingamp.
La Chapelle Notre Dame du Tertre , joyau de Châtelaudren, doit son nom de "Chapelle rouge" à la couleur dominante du plafond du choeur et de la chapelle sud constitué de panneaux peints. L'édifice dont les parties les plus anciennes remontent au début du 14ème, a été, maintes fois,remanié depuis lors, notament à la fin du 15ème. C'est à cette époque(1460-1480) que les lambris du plafond ont été peints sans doute par des artistes d'un atelier itinérant. Cette fresque étonnante constituée de 138 tableaux évoque l'Ancien et le Nouveau Testament (choeur), la légende de Sainte Marguerite, la légende de Saint Fiacre et la légende de Sainte Marie Madeleine.
Croix extérieure: Le Christ surmonté d'une archivolte est probablement un réemploi d'une croix du XVè siècle.
L’édifice dont les parties les plus anciennes remontent au début du XIVè siècle a été maintes fois remanié, notamment à la fin du XVè siècle (chœur et porche latéral). Il est agrandit au XVè siècle par l’ajout d'une chapelle au droit du chœur. Le clocher date également de 1560.
Son originalité provient sans aucun doute de ses peintures des voûtes lambrissées. J. Geslin de Bourgogne écrivait en 1849 qu'il s'agissait "d'une des plus grandes pages laissées par le 15è siècle non seulement à la Bretagne, mais à la France toute entière".
Les fidèles ne sachant guère lire, le prêtre se servait de ces dessins pour illustrer ses propos et pour raconter l'histoire du salut biblique.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
Lambris de la chapelle Notre Dame du Tertre de Chatelaudren.
La chapelle Notre-Dame-Du-Tertre est également dotée d’un mobilier très intéressant, à noter en particulier:
- Le retable du maître-autel, oeuvre d'Yves Le Bonniec (sculpteur de Tréguier), date de 1650.
- Le retable du Rosaire date de 1673
- Une statue en bois polychrome (début 16e): « Vierge à l’Enfant assise».
- Une statue de la Vierge en albâtre (16e):
Cette Vierge à l'Enfant couronnée prenait place à l'origine dans le retable de la chapelle Notre-Dame-du-Tertre. Ses drapés exubérants et le traitement en haut relief sculpté à partir d'un bloc rectangulaire d'albâtre sont caractéristiques de l'école anglaise de la fin du Moyen-Âge.
- Un fauteuil aux armes de Bretagne et de France et une crédence où sont représentés Saint Laurent et Sainte Barbe placés dans le chœur.
Grotesque Bois XVe siècle chapelle Notre-Dame-du-Tertre
Les quatre sablières de la chapelle sont ornées de chiens, de cerfs, de dragons et de sangliers. La clef de voûte pendante semble représenter une femme en train d'accoucher
Chatelaudren (22): Il y a toujours quelque chose à découvrir et pourtant nous y sommes déjà passé !... Fresques peintes sur un transformateur, sur le chemin de la chapelle Notre Dame du Tertre. Clin d'oeil au petit écho de la mode imprimé jadis à Chatelaudren...
Plouha (22): Croix, à la sortie de Plouha, sur la route de Kermaria In Isquit.
Plouha (22), La chapelle de Kermaria In Isquit...
Le porche surmonté de la secrétairerie... C'est de cet endroit, sous l'ancien Régime, qu'après l'office du dimanche, le sénéchal de la Juridiction et le procureur rendaient la justice. Accusés et plaideurs prenaient place au pied de la croix qui se dresse sur le parvis...
La secrétairerie, au-dessus du porche...
Les apôtres dans le porche de la chapelle...
La chapelle de Kermaria est, avec l'église de Kernascléden (Morbihan), le seul sanctuaire de Bretagne à posséder une fresque représentant ce thème de l'art macabre du Moyen Âge. Cette fresque comportant 47 figures d'environ 1,3 m de haut, avait été recouverte de badigeon au XVIIIe siècle, et remise au jour en 1856 par Charles de Taillart. La réalisation de cette fresque est située entre 1488 et 1501, soit environ un demi-siècle après celle du cloître des Innocents à Paris.
À Kermaria, la farandole macabre est située en hauteur, de part et d'autre de la nef principale, au-dessus des arcs séparant les bas-côtés de la nef. Elle commençait par le personnage de l’Acteur (ou l’Auteur), aujourd'hui disparu, situé près du chœur côté épître, chargé de rédiger les sentences morales de huit vers chacune, tracées sous chaque personnage. Après l’Acteur, la chaîne comprend, séparés par des squelettes au rire sardonique :
Au centre, la femme, seul personnage que la Mort ne tient pas
La réalisation est dans les tons clairs pour les personnages, marqués par un trait léger, sur fond ocre rouge-brun. Le décor de la farandole est une galerie séparée par des colonnettes, dans les travées desquelles évoluent les personnages.
Les statues en bois polychrome de la chapelle de Kermaria In Isquit...
Lanloup (22): L'enclos paroissial...
Les statues des apôtres sous le porche...
Le clocher de l'église de Lanloup...
Les statues extérieures de l'église...
Saint-Loup, évêque de Troyes en 426...
Saint-Gilles et la biche...
Sous le porche, sainte Vierge en bois du XIV e siècle...
Les gargouilles de l'église de Lanloup...
Le Maitre Autel de l'église de Lanloup qui vient d'être restauré...
Lanloup: Ex-voto du XIXè dans l'église... Ce trois mâts à simple hunier était porté lors des processions. Comme de nombreuses paroisses côtière, Lanloup développe une activité maritime à risque.
La statue de St Nicodème...
Eglise de Lanloup: Quelques statues de l'église...
Statue de St Yves... St Yves est présent dans de très nombreuses chapelles et églises de la région...
Statue de Saint Blaise...
Statue de Saint-Mathurin...
L'éducation de la Vierge...
Lanloup: La statue de N.D. du Bon Voyage...
Lanloup: La Vierge et l'enfant...
Saint-Joseph et l'enfant...
Le Sacré Coeur de Jésus...
La statue de Sainte Apolline...
Lanloup: La statue de Sainte Colombe...
Lanloup : Les vitraux de l'église... Saint Antoine de Padoue...
Saint Loup et Sainte Colombe...
Lanloup: La chaire à prêcher de l'église...
L'annonciation "Ave Maria"...
Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes...
Lanloup, au centre du Maitre autel, tableau représentant Jésus et la foule "Laissez venir à moi les petits enfants"...
La Crucifixion, table représentant le seigneur Guillaume de Lanloup et sa femme, françoise du Perrier, qui sont en prière dans leurs vêtements du 17ème, daté de 1634 et signé Georgius Le Tourneur (huile sur toile). Ce tableau est classé...
Lanloup: Les bannières de l'église...
Après un déjeuner à Bréhec, petite promenade le long de la corniche et voici photographié avec un objectif Canon 100-400, le phare du Grand Léjon qui veille à l'entrée de la baie de St Brieuc. Le phare n'était même pas visible à l'oeil nu!.
Goudelin (22): La chapelle de l'Isle...
Goudelin, la chapelle de l'Isle... C'est ici qu'a lieu la bénédiction des chevaux...
la chapelle Notre-Dame de l'Isle (XIVème siècle), fondée en 1380 par les moines de l'abbaye de Beauport à l'emplacement d'un oratoire plus ancien. Le choeur est de la fin du XIVème siècle. Le reste est du XVIème siècle (vers 1500). La tour du clocher, de forme carrée, supporte une flèche datée de 1714 : ornée de trois clochetons. La chapelle abrite une cloche du XVIème siècle et les statues de Notre-Dame de l'Isle et de saint Eloi. Le vitrail principal est offert en 1779 par les seigneurs de Kergariou (ou Kercariou), en Bringolo. La chapelle renferme les gisants de Guillaume de Goudelin et de Béatrice Péan (vers 1420). Cette chapelle sert d'église paroissiale de 1777 à la Révolution. Le 20 juillet 1714, la foudre endommage le clocher. " L'édifice comprend une nef avec bas côtés de six travées ; et, accolé au pignon ouest, un clocher extérieur. Les deux dernières travées, formant le choeur, sont du XIVème siècle ; le reste de la fin du XVème ou des premières années du XVIème siècle. La flèche fut frappée par la foudre le 20 juillet 1714, et réparée aussitôt ; la longère sud, entièrement reconstruite, porte la date de 1849, année en laquelle l'édifice fut très restauré, d'ailleurs avec intelligence. La base du clocher est ouverte sur deux faces. Avec les pinacles des accolades décorant, les portes ne descendant pas jusqu'en bas et ses fenêtres hautes à meneaux perpendiculaires, elle est nettement influencée par l'architecture anglaise. Les arcs des voussures du porche sont très ouverts et presque circulaires. Vendue sous la Révolution, en un très grand nombre de parts, beaucoup furent données à la fabrique en 1807, les dernières en 1846 et 1847. Le porche et le clocher ont été classés le 20 janvier 1913. Mobilier : Statues anciennes de saint Eloi et saint Joseph ; Vierge en pierre du XVème siècle sous le porche (classée). Statues modernes de saint Tugdual et saint Yves. Tombeau en pierre de Guillaume de Goudelin du XVème siècle (classé). Autels modernes en pierre de Caen, sculptés par Ogé. Les autels anciens sont à Coadout " (R. Couffon) ;
Les gisants de Guillaume de Goudelin et Béatrice Péan (vers 1420).
La chapelle ND de l'Isle à Goudelin, le choeur...
Goudelin (22): La fontaine de la chapelle de ND de l'Isle...
Guingamp (22): La basilique Notre Dame de Bon Secours...
La façade Ouest est remarquable par le portail qui s'ouvre entre la tour du XVIème siècle et celle du XIIIème siècle. La décoration, très fouillée, associe les motifs religieux (statuettes des apôtres) et profanes : feuillages, amours, bustes portant costumes du XVIème siècle, antiques.
Guingamp: La basilique Notre Dame de Bon Secours, le porche Notre Dame... Le petit Autel avec la statue de Notre Dame de Bon Secours vénérée depuis des siècles...
Le Porche Notre Dame, les statues des apôtres...
L'intérieur de la basilique...
Lorsque l'on entre par le portail ouest, l'on est immédiatement frappé par l'opposition des styles des deux côtés de la nef : au nord XIVème siècle, au midi XVIème siècle.
La nef, non voûtée, comprend en élévation au nord de grandes arcades, un triforium qui se retourne sur la face ouest du carré du transept pour se raccorder à celui de la longère midi, et des fenêtres hautes ; au sud de grandes arcades, un triforium et au-dessus une seconde galerie et pas de fenêtres hautes. L'un de ces derniers piliers supportant, les grandes arcades est décoré des quatre vertus cardinales dont deux sous des traits masculins. Il est à remarquer que les piliers quadrilobés de la nef sont exactement semblables, ainsi que leurs bases, à ceux du bas de la nef de la cathédrale de Tréguier.
Le carré du transept comprend quatre fortes piles du XIVème siècle enrobant en partie les anciens piliers romans que l'on aperçoit encore. Sous les triples voussures romanes ont été bandés d'autres arcs, et sur la face ouest un arc supplémentaire pour soutenir le triforium. Les piliers du carré sont décorés, plus curieusement qu'artistement, par des têtes qui semblent en sortir, ainsi que l'on voit également à La Roche-Derrien. Les ailes du transept, qui comportent deux arcades, sont voûtées en trois travées, ce qui semble indiquer une reprise récente, probablement du XIXème siècle.
Dans le choeur, les grandes arcades occupent toute la hauteur et les bas côtés ont également la même hauteur. Les piles étant très grêles, on les a contrebutées par des arcs-boutants intérieurs.
Statue de Notre Dame de Bon secours utilisée pour les processions...
Panneaux sculptés représentant différentes étapes de la vie de Jeanne d'Arc.
Vitrail du voeu de la guerre 1870-1871...
Le vitrail du couronnement de Notre Dame...
- au-dessus du porche Sainte Jeanne : vitrail du XIXème siècle retraçant la vie de Françoise d'Amboise, comtesse de Guingamp, duchesse de Bretagne au XVème siècle ;
Du côté Nord, tous les vitraux sont de la seconde moitié du XIXème siècle (armoiries des donateurs). Du côté Sud, tous les vitraux sont modernes : atelier de M. de Sainte Marie, à Quintin.
- enfeu de Roland de Coatgoureden, sénéchal du duc Charles de Blois (XIVème siècle) ;
Ces panneaux de bas-reliefs proviennent de l'ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne Nouvelle démolie en 1910, afin d'élargir les rues et d'aménager le carrefour de Porz-an Quen. D'abord déposé dans la chapelle de l'Institution Notre-Dame, ce bas-reliefs est transféré dans la basilique après la démolition, vers 1960, des trois autels de l'abside. Les panneaux représentent la flagellation du Christ, la montée au calvaire, la mise au tombeau et la résurrection. La précision de ce travail permet d'envisager une influence flamande.
L'enfeu du Messire Jean-Marie Robin. Le vénérable et discret Messire Jean-Marie Robin est curé doyen de Guingamp à l'époque du couronnement. Sur la table de marbre au fond, on lit cet épître. " Içi gît extrêmement vénéré Messire Jean-Marie Robin, doyen de cette église et chanoine du diocèse de Saint Brieuc et Tréguier, vicaire général. Pendant 20 ans, il gouverna cette paroisse avec la plus grande douceur. Il mourut le 24 décembre de l'an du seigneur 1865 âgé de 70 ans. L'affection de ses paroissiens fidèles au-delà de la tombe lui a élevé ce monument ". Mubi de ses vêtements sacerdotaux, la tête appuyée sur un coussin. A droite et à gauche des anges. A ses pieds la levrette traditionnelle. L'ange du chevet déroule une banderole où se lient ces mots : " defuntus adhuc loquitir " (Le défunt parle encore).
Au fond de l'abside (à gauche), un Parasol basilical restauré en 2000 et tintinnabulum (1900).
Le 24 octobre 1899, un décret du Pape Léon XIII élevait l'église paroissiale Notre Dame de Guingamp à la dignité de Basilique mineure. Cette décision fut officialisée à l'occasion du Pardon du 3 juillet 1900. Parmi les privilèges concédés aux basiliques mineures figurent :
- le droit au pavillon : c'est un parasol formé de bandes alternées rouges et jaunes, bordées à la base d'un lambrequin aux couleurs contrastées.
- le droit au beffroi (ou tintinnabulum), petite clochette surmontée d'un beffroi de bois sculpté, armorié aux armes de la basilique.
Note : le beffroi est celui d'origine (1900) ; le parasol a été restauré pour la commémoration, 100 ans plus tard, des cérémonies de 1900.
Le labyrinthe de la basilique Notre Dame de Bon Secours à Guingamp...
- souvenir de l'érection en basilique (1899), armoiries, évocations de la frérie blanche (triple cordelette nouée et devise) ;
Le buffet d'orgues porte l'inscription : « Ces orgues ont été construicts en 1646 du temps que nobles gens François Le Goff et Pierre Allain étoient gouverneurs de ceste église ».
- enfeu de Monseigneur Morel, évêque de Tréguier (fin XIVème siècle). Cet enfeu date de 1401. Originaire de Guingamp, ce saint évêque de grande science et de zèle apostolique, mourut au couvent des Cordeliers de Guingamp et choisit sa sépulture à Notre-Dame, dans cette même chapelle Saint-Jacques, qu'il avait richement dotée. Il repose, revêtu de ses ornements pontificaux. A la clef de voûte, ses armes, d'argent au Léopard de gueules. Au fond de la labbe, un évêque Saint Tugdual et deux femmes, sans doute les vertus familières au défunts présentant le prélat agenouillé en habit de choeur à Notre-Dame assise tenant dans ses bras l'Enfant Jésus.
Note : ce monument du XVème siècle a été dégradé par le vandalisme révolutionnaire. Il n'est plus permis ni de distinguer ni de reconnaître les statuettes en demi-relief qui décoraient la face externe du sépulcre.