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16 août 2022 2 16 /08 /août /2022 13:03
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

La baie de Saint Brieuc avec, sur la gauche, les stations de Binic et Saint Quay Portrieux.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

C'était une façon originale de situer Binic. BINIC, le grain de beauté des côtes d'Armor...

Binic  est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Binic-Étables-sur-Mer. Binic appartient au pays historique du Goëlo.

Elle est notamment connue pour être une station balnéaire attractive, où le tourisme prédomine. Binic est appelée aussi « le grain de beauté des Côtes-d'Armor ».

En 1821, grâce à François Le Saulnier de Saint-Jouan, un armateur binicais, avec l'appui de la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, Binic devient une commune à part entière en se détachant de la paroisse d'Étables-sur-Mer. Elle compte alors 1 611 habitants. Il faut attendre 1840 pour que les limites entre Binic et les communes d'Étables-sur-Mer et de Pordic soient définitivement arrêtées.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Binic vu du ciel, photos "Survol de France".

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Binic, coucher de soleil sur le port et l'église.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Binic vu du ciel...

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Au XIXe siècle, Binic connut son apogée en devenant, en 1845, le premier port français pour la Grande Pêche. Le port recevait annuellement 150 à 160 navires et l'activité se partageait entre la pêche à Terre-Neuve et le cabotage (importation de sel, de vin, de bois du Nord, de farines et légumes). Binic était alors le premier port de pêche à la morue.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Après la pêche à la baleine et surtout l'épopée de la morue sur les côtes de Terre-Neuve, et le commerce au long cours, en passant par le Cap Horn, les marins binicais n'ont pas cessé de courir les mers depuis au moins le 16ème siècle jusqu'au tournant du 20ème siècle. Les sources écrites permettent de citer le premier navire de Binic, la "Julie", signalé dans les eaux de Terre-Neuve en 1523 et de situer la période la plus florissante de la grande pêche au milieu du 19ème siècle, après que Binic fut au 1èème siècle, le premier port d'armement de Bretagne pour cette pêche (15 vaisseaux armés pour Terre-Neuve en 1612). Un document adressé aux Etats de Bretagne fait mention en 1734 du navire le "Modéré" de Binic de François Guibert, sieur de la Salle au sujet de droits de port et de conflits avec les Malouins. Les marins binicais auraient en effet étaient les précurseurs avec les équipages basques de cette pêche "à la molue" sur la côte septentrionale de Terre-Neuve. Tout l'art de "binicasser" la morue, c'est à dire de la préparer en vert (séchée sur les graves, les "fumiers" ou les "vignaux" et empilés en "mulons") ou salé, leur reviendrait. Il faut préciser que le port de Binic dépendait encore de la commune d'Etables avant de prendre son autonomie communale en 1820. En 1822, le quartier maritime de Saint-Brieuc comptait 2600 terre-neuvas et dépassait celui de Saint-Malo. En 1829, les ports du Légué, de Binic, du Portrieux et de Paimpol envoyaient ensemble à Terre-Neuve, une soixantaine de navires. En 1845, 37 navires envoyés à terre-Neuve place Binic au premier rang des ports français de Grande Pêche. Après Terre-Neuve, l'Islande devint en 1852 la nouvelle destination des marins bretons de Paimpol puis des ports de la baie de Saint-Brieuc, en suivant la trace des marins dunkerquois. Le port de Binic réoriente ses navires vers le l'eldorado islandais, plus proche, tout en poursuivant ses voyages à Terre-Neuve, jusqu'à la fin de l'usage du "French shore" en 1904. Cependant, les conditions d'accès à la ressource deviennent difficiles. En 1912, Binic n'armait déjà plus que 6 goélettes et un chasseur pour l'Islande et 6 navires pour Terre-Neuve, 2 navires en 1924 et un seul en 1927 ("Brocéliande"). Il faut aussi signaler 41 naufrages pour l'armement binicais entre 1866 et 1917, dont 17 navires perdus corps et biens (13 islandais et 4 terreneuviers), soit la disparition de cinq à six cent hommes en l'espace d'un demi siècle. Nous avons repéré 16 objets provenant de collections privées, témoins de l'épopée terreneuvienne et islandaise des Binicais, dont une coffre de main terreneuvas et un livre de bord de navire terreneuvier.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

La pêche de la morue sur les côtes d'Islande au XIXe siècle

Le départ s'effectue dans les derniers jours de mars, voire début avril.
Le bateau arrivé en vue des côtes d'Islande, après douze jours à trois semaines de mer, la pêche peut commencer.
La moitié de l'équipage est sur le pont.
Chaque homme est pourvu de lignes, en bon chanvre, bien fabriquées, point trop torses, de six, huit ou neuf lignes de grosseurs et d'environ 120 brasses de longueur, pourvues d'un plomb pesant en moyenne sept livres.
Les hommes se plaçaient le long du bord, face au vent, afin que leurs lignes ne passent pas sous le navire. Cette position rend l'action de pêche très pénible
Les quarts de travail se font de quatre en quatre heures, les repas toutes les huit heures.
La préparation de la morue est faite sur le pont et revient aux hommes non occupés à pêcher.

La morue, prise et fichée à la pointe de l'élangueur, en est enlevée pour être placée sur l'étal, où l'étêteur, mettant la tête à faux sur le rebord de sa table, la tranche avec son couteau à deux tranchants. Il retire ensuite les entrailles, conserve le cœur et la rate pour les amorces, et le foie pour l'usage médicinal si répandu. L'habilleur fend le poisson dans toute sa longueur et en retire la grosse arête ; il coupe les ailerons et les nageoires ; puis un mousse le lave à l'eau de mer pour en enlever le sang. On les fait ensuite égoutter ; on les paque, c'est-à-dire on les arrange dans des barils en les saupoudrant de sel partout. On laisse confire dans cette saumure deux jours ; on les verse dans des bailles après les avoir lavées dans cette saumure ; on les repaque dans les barils en mettant un lit de sel puis un lit de morues. On presse fortement sur ces lits avec un faux fond plus étroit que l'entrée, car il est indispensable que l'air ne puisse y pénétrer, sans cela la morue jaunit et se rancit. Un repaquage nouveau sera fait à destination, et le poisson pourra dès lors attendre l'acheteur[1].

Les langues, mises à part, indiquent combien de morues chaque pêcheur a capturé ; ce compte est important car, dit-on, le moins chanceux a pour corvée de vider le parc aux têtes et de les jeter à la mer, pendant que les autres soupent et se reposent.
Le retour va demander deux à trois semaines, et on imagine que le travail à bord ne manque pas : réparation d'avaries, nettoyage du bateau, peut-être même un rapide nettoyage de l'équipage, autant de tâches différées quand le poisson donnait. Et dans les premiers jours de septembre, les bateaux sont de retour.

Les bateaux

Deux types de bateaux étaient utilisés pour partir en Islande : la «Goélette» et le «Dundee».

  • La goélette était un bateau plus profilé, mais plus difficile à manœuvrer.

  • Le dundee était plus trapu, mais d'un maniement plus aisé.

Ces bateaux naviguaient à la voile.

La préparation du poisson

La préparation du poisson est toujours la même quel que soit le type de pêche. La morue est :

  • “ébreuillée” : les intestins ou breuilles sont enlevés et jetés à la mer.

  • “décollée” ou “étêtée” : la tête est coupée et jetée à la mer. (l'étêteur)

  • “tranchée” ou “habillée” : la morue est fendue jusqu'à la queue et l'arête centrale enlevée. (l'habilleur)

  • “énoctée” : le sang est gratté autour de l'arête centrale.

Ensuite, soit elle est mise à sécher, soit elle est frottée de sel.
Deux manipulations sont particulièrement délicates : le tranchage car c'est une opération dangereuse et le salage qui demande un juste dosage et une égale répartition de sel.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Pêcheur d'Islande ...

De 1763 à 1792, l'activité se développe considérablement grâce à un accord entre la France et le Danemark, autorisant les navires français à pêcher sur les côtes d'Islande.
La flottille compte régulièrement une soixantaine de navires.

Au départ de Binic

Binic était en 1908 un quartier d'inscription maritime.
Les navires qui partent de Binic, vers l'Islande, pêchent sur la côte ouest et font relâche sur Reykjavik, Patrixfjord et Dyrefjord.

Les pêcheurs ne sont pas forcément des professionnels, on trouve dans leurs rangs des paysans, des laboureurs de Bretagne et de Normandie qui embarquent à partir de février jusqu'en été pour les campagnes de pêche en Islande.
Les pêcheurs recevaient 10 à 20 centimes par morue pêchée.

Les épouses

Les épouses, les fiancées, les sœurs, les filles, toutes viennent aider à la préparation et au transport de l'équipement du marin. Elles assistent ensuite au départ des goélettes.
Les femmes des marins devaient survivre seules avec les enfants pendant les 6 mois que durait la pêche avant le retour du mari … s'il revenait.

Le salaire

Un cinquième du produit de la pêche et du fret était réservé à l'équipage, une fois retranchés par l'armateur les frais généraux déboursés pour l'expédition.
Le salaire variait aussi selon la spécialité du matelot : charpentiers, calfats, tonneliers, caplaniers (ceux qui pêchaient les appâts), les habilleurs, les saleurs, les décolleurs, les maîtres de bateaux pouvaient percevoir une avance acquise définitivement, quatre fois supérieure à celle d'un simple pêcheur.
En 1854, le salaire d'un ouvrier agricole est de 2 500 francs pour 300 jours de travail.
À la même époque et pour la même durée de travail, la grande pêche assure un salaire compris entre 5 000 et 6 000 francs.

Une goélette de 100 à 120 tonneaux peut ramener jusqu'à 55 lasts, c'est-à-dire 750 tonnes de morue,

Localisation de l'Islande

L'Islande est un État insulaire à la limite entre l'océan Atlantique et l'océan Arctique. Ses plus proches voisins sont : le Groenland, situé à 287 km au nord-ouest, et les îles Féroé, à 420 km au sud-est.
D'une superficie de 103 000 km², le pays est entouré d'une zone économique exclusive de 758 000 km².
L'Islande est bordée par la mer d'Irminger au sud-ouest, le détroit de Danemark à l'ouest, la mer du Groenland au nord et la mer de Norvège à l'est.

Les premiers hôpitaux d'Islande

Ce sont les Français qui ont construits les premiers hôpitaux en Islande, ceci dans le but d'y soigner les pêcheurs français, blessés et malades, au cours de ces campagnes de pêche aux larges de l'Islande.
La France en construisit trois au cours du XIXe siècle.

  • à Fáskrúðfjörður

  • sur les îles Vestmann

  • à Reykjavík.

C'est en 1897 que le premier navire-hôpital "Le Saint-Paul" de la Marine nationale accompagna les pêcheurs en campagne (équipé à son bord une salle d'observation avec sept lits, une pharmacie bien équipée, une salle de réunion et une chapelle).

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

C'était probablement un dimanche à Binic !.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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À l'époque de la grande pêche, Binic était aussi un port baleinier. Une époque où Louis Marie arma deux navires baleiniers, L'Entreprenant en 1833 puis Le Persévérant en 1838, pour chasser les baleines dans les mers du Sud, en Afrique puis en Australie. Chacun de ces navires eut une origine singulière ou un destin tragique... Le Persévérant a en effet terminé sa course dans un naufrage ravageur, après avoir perdu plusieurs hommes du scorbut : seuls 10 marins en sont revenus sains et saufs sur un équipage qui en comptait 27 au départ...

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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Scène de chasse à la baleine vers 1840 par un baleinier des mers du sud.

1837 Le baleinier Persévérant
En 1837, Louis Marie, arme un second baleinier construit à Redon en 1836 qu’il fait baptiser sous le nom de Persévérant.

Pour sa première croisière à la chasse à la baleine, il a pour commandant le capitaine au long-vours
 Yves Marie Augustin Duval du quartier de Morlaix , il a 28 ans c’est son premier commandement mais a déjà une bonne expérience
 comme officier sur un baleinier. Dans les mers du sud.
 L’équipage est de 33 personnes dont 5 officiers dont le chirurgien Jean-Marie Chaumont.

 L’équipage est payé à la part 1/14ème pour le capitaine, 1/300ème pour le mousse,
1/115ème pour Alexis Briand harponneur du quartier de Saint Brieuc, cette part semble faible
pour un harponneur, poste clef d’un baleinier. 1/150ème pour Jean-Claude Orhan matelot et voilier.
L’Entreprenant arme certainement 4 pirogues, pour la chasse à la baleine. Chaque pirogue
avait 6 hommes d’équipage, un patron à l’aviron de queue, un harponneur à l’avant et 4
hommes aux avirons, le harponneur a également un aviron.
Dans le publicateur de Bordeaux du 19 mai 1838
Rapport du capitaine Ardouin, commandant le navire le Lisbonnais, venu de Rio de Janeiro au Havre :
 j’ai rencontré le 13 avril, par 32° de latitude nord et 38° à 40° de longitude ouest, le baleinier le Persévérant de Binic, venant
 de la pêche. Ce navire paraissait très peu chargé
On apprend dans « l’annuaire des côtes du nord de 1840 »
En janvier 1840
« Arrivé au havre du navire baleinier « Le Persévérant », appartenant à M. Marie de Binic.
C’est le seul de la baie de St. Brieuc qui se livre à ce genre de pêche. Le succès qu’il vient d'obtenir justifie la constance de
 son armateur, qui malgré les obstacles qu’il a rencontré au début,
n’a pas désespéré de doter le pays d’une industrie qui, avec nos excellents marins peut prendre une extension illimitée.
 Le Persévérant a pris 27 baleines et apporté 1800 barils d'huile.
 

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

1841 le naufrage du baleinier Persévérant
Au printemps 1841, le Persévérant est en chasse dans l’ouest de l’Australie, encore appelé à cette époque la Nouvelle Hollande.
D’après une transcription indirecte du rapport du capitaine Duval au ministère de la marine
nous apprenons les éléments suivants :
En mars 1841 l’Entreprenant mouille dans la baie de Shark, une partie de l’équipage monte un
petit campement avec une tente sur l’île Dirk Hartog pour y chasser des tortues et d’autres
nourritures pour rafraichir l’équipage.
Un fort coup de vent survient, le baleinier chasse sur ses ancres et vient s’échouer sur les rochers. Le navire est perdu.
5 membres de l’équipage périssent pendant le naufrage ou dans les jours suivants. L’équipage
reste sur l’île Dirk Hartog jusqu’au 30 mai Dans l’espoir de voir d’autre baleiniers venir au mouillage en baie de Shark.
Mais aucun passage de navire, le capitaine Duval en concertation avec son équipage prend
alors la décision de rejoindre l’île de Java à bord des pirogues baleinières. Car ils ne peuvent
pas trouver de secours plus prêt la côte ouest de l’Australie n'étant pas habitée par des européens à cette époque.
Quatre baleinières partent pour une traversée de plus de 600 miles. Mais rapidement les
quatre pirogues se trouvent séparées. L’une d’elles est secourue par le navire anglais Elisa,
celle du capitaine Duval arrive après une longue traversée dans le nord-est de l’île Java.
Ils échangent, auprès de la population locale, la baleinière contre leur survie et de l’aide pour rejoindre Batavia.
Le capitaine Duval conclu son rapport en affirmant qu’il ne reste plus rien de ce bel armement baleinier.

Recherches archéologiques :
Au milieu de la cote ouest, l’île Dirk Hartog est particulièrement riche pour l’histoire de
l’Australie. Découverte par le hollandais Dirk Hartog en 1616, redécouverte par le français St
Alouarn en 1772 elle fut l’objet de plusieurs campagne de fouille archéologique.

Le site du naufrage du « Perséverant » et du campement de son équipage a fait l’objet d’une
campagne en 2006, raconté sur le site du « Western Australian Museum »
Lors de cette campagne, les restes de l’épaves du bateau n’ont pas été trouvé mais le
campement de l’équipage a été retrouvé à 1km au sud du cap Levillain . Des cercles en fer de
tonneaux, des foyers de pipe, un morceau de crane humain et des dents ont été mis en évidence.

En conclusion, l’histoire de l’armement baleinier de Binic, avec en particulier le naufrage du
Persévérant et la grande traversée du capitaine Duval entre l’Australie et Java mériterait des
recherches bien plus approfondies. Je serais vraiment curieux de lire le rapport du capitaine
Duval sur cette mésaventure.
18 Octobre 2013 Pierre-Yves Decosse
http://www.histoiremaritimebretagnenord.fr/
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BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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Le phare de Binic.

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BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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Quelques très belles photos de Binic glanées sur le net...

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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Binic, borne de la voie de la Liberté.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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C'était au début des années 1900... Le chemin de fer départemental de la ligne Saint-Brieuc à Paimpol immortalisé sur cette ancienne carte postale en gare de Binic...

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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Le cachet de la poste faisant foi, nous sommes à Binic dans les années 14.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Table d'orientation en forme de coquille Saint Jacques (perle de la baie de St Brieuc) près de la chapelle Notre Dame d'Espérance, entre Etables sur mer et Saint Quay Portrieux.

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L'île Harbour devant Saint Quay.

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Le phare de l'île Harbour et en arrière plan, le phare du Grand Léjon.

L'Île Harbour, est appelée "Insula Herbora", selon les deux interprétations suivantes : pour l'une, seule île recouverte de végétation de la baie, pour l'autre, elle prit le nom de son ancien propriétaire, une famille de pêcheurs : "l'île à Rebours". Le site d'implantation du phare appartient au domaine maritime. Il y avait à l'origine trois constructions dont deux furent détruites. La fonction de ce phare est de signaliser le danger des écueils des roches de Saint-Quay et l'entrée de la rade de Portrieux. Le feu devait éclairer la passe étroite qui sépare les îles St-Quay du continent, qui représente la seule voie maritime praticable de la baie pour les navires qui se rendent aux ports de Portrieux, Binic, St-Brieuc, Dahouët et Erquy, en passant entre ces îles et les rochers des grands et petits Léjon. Ce furent les armateurs de la baie de St-Brieuc, qui firent l'avance des sommes nécessaires à l'administration pour achever la construction dans les meilleurs délais. En 1890, un rapport mentionnait que "le feu fixe de 5ème ordre de l'île Harbour ne présente qu'un intérêt secondaire pour la navigation depuis surtout l'allumage des feux de Portrieux et du Grand Léjon. Cependant, à raison de sa situation isolée en mer, il nécessite des dépenses élevées pour son entretien qui est confié à trois gardiens. Ces dépenses paraissent hors de proportion avec les services rendus". Ce fut la raison pour laquelle, on décida de faire l'essai d'un feu fonctionnant automatiquement, de façon permanente de jour et de nuit. La tentative s'avéra concluante, ce qui permit d'étendre ce dispositif à d'autres feux, dont Binic et Portrieux. Le feu des îles de St-Quay, au sommet nord-ouest de l'île Harbour, a été édifié en régie par le service des Phares et Balises entre 1847 et 1850, allumé le 6 mai 1850. Le feu fonctionnait au gaz de St-Marcet à l'origine. La maison-phare fut gardienné jusqu'en 1891 ; il est aujourd'hui automatisé. Considéré à l'origine comme un feu de 5ème ordre, il fut transformé en feu permanent en 1891. En 1928, les marins du "Syndicat des marins de Sous la Tour" à Plérin, réclamèrent sans succès, que la portée du feu soit plus faible, afin de ne pas le confondre avec les feux de terre. Le feu fonctionnait à cette époque au gaz d'acétylène dissous. Le feu fonctionne aujourd'hui grâce à l'énergie éolienne et à l'énergie solaire. Jean Dufour, menuisier de profesion, fut l'un des gardiens du phare au début du 20ème siècle. Selon la tradition orale, il aurait aménagé l'enclos en jardin potager et commencé à décorer les murets de motifs géométriques avec des coquillages.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

L'Île de la Comtesse.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Lever de soleil sur les îles Saint Quay et le phare de l'île Harbour.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

Saint Quay et sa piscine d'eau de mer datant de plus d'un siècle et située pas loin du casino. Elle apparait sur des spots interlude des émissions de FR3 (comme les escaliers de St Malo).

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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La villa Ker Moor...

Mon dieu !, comment a-t-on pu laisser faire... Je ne parle pas de cette construction de type mauresque, je parle de ce que l'on a autorisé comme construction moderne devant !!!, une honte.

Fantaisie mauresque à Saint Quay Portrieux, la villa Ker Moor était une maison de villégiature construite à la fin du 19° siècle pour William Waddington français d'origine écossaise qui fut,archéologue, diplomate et président du conseil (1879). La villa a été agrandie au cours du 4ème quart du 20ème siècle. Dans les années 80, il y avait un restaurant au rez-de-chaussée, plus récemment un hôtel a été construit au pied de la villa.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...

C'était avant, on aime ou on aime pas ! mais maintenant mes souvenirs s'envolent !!!.

Fantaisie mauresque à Saint Quay Portrieux, la villa Ker Moor était une maison de villégiature construite à la fin du 19° siècle pour William Waddington français d'origine écossaise qui fut,archéologue, diplomate et président du conseil (1879). La villa a été agrandie au cours du 4ème quart du 20ème siècle. Dans les années 80, il y avait un restaurant au rez-de-chaussée, plus récemment un hôtel a été construit au pied de la villa.
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Carte postale des années 50 - 60 représentant la plage du casino.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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Saint Quay : La même grande plage (sans le casino) vers 1900.

BINIC  et   SAINT  QUAY  PORTRIEUX...
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A chacun sa fête... Si Binic fête la morue en souvenir de la grande pêche en Islande, Saint Quay Portrieux a sa fête de la coquille Saint Jacques !.

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Le Portrieux, côté Etables sur mer (photo "Survol de France").

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Saint Quay Portrieux... vue partielle du port, la plage de la comtesse, pour les anciens, ce n'est plus celle que l'on a pu connaître dans son enfance!.

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Saint Quay Portrieux, l'île de la comtesse accessible à marée basse. Combien d'amoureux, ne voyant pas le temps passer, s'y sont faits piégés!.

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Un peu d'histoire+

 

Léguée aux moines bénédictins de Léhon au 13e siècle par le Comte d’Avaugour, seigneur du Goëlo, elle aurait hérité du titre de noblesse de son épouse.

En 1679, un recensement des biens de la commune indiquait déjà la dénomination d’« Île de la Comtesse ». «L’île de la terreur » aurait aussi pu convenir au 19e siècle. Le caractère irascible et vindicatif de sa propriétaire, la Comtesse Tranchant des Thuilais, qui a longtemps fait parler d’elle.

En 1872, un original racheta le site. Les projets ambitieux qui l’animaient n’aboutirent jamais.

Il fallut attendre le début du 20e siècle, pour que vienne à son tour la Comtesse de Calan. Madame et son époux, haut fonctionnaire de France au Maroc, furent séduits par les lieux. Face à l’île, ils exprimèrent sans retenue leur goût prononcé pour l’architecture mauresque. En témoigne le Château de Calan, coiffé de son bulbe doré, et ses ouvertures aux allures orientales.

Depuis 1975, l’île est propriété de la commune. Petit caillou de ruines et de verdure, chacun peut s’y aventurer à marée basse.

Superficie : 3 850 m2

Flore variée : tamaris, figuiers, fruitiers, et autres vivaces...

Après la Révolution, les propriétaires vont se succéder, dont la famille d'Eugène Rimmel, célèbre parfumeur français exilé à Londres ayant inventé le mascara, le lieu devient une sorte de petit conservatoire botanique privé où étaient cultivées des essences rares et de la lavande entrant dans la fabrication des substances aromatiques.

Sur l'île, des constructions sont encore visibles de nos jours. Ces murs n’ont jamais été un début de quelconque forteresse ou manoir comme le dit la légende. Ils ont été bâtis dans l’unique but d’abriter un jardin botanique et un potager. Leur construction en forme de U a été étudiée de façon à ce que la base du U soit la plus large possible, protégeant l’île dans sa plus grande largeur des vents du nord / nord ouest.

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Saint Quay, la plage du casino à gauche et les grèves vers Tréveneuc...

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Saint Quay Portrieux, vue générale du ciel (photo Survol de France), du port jusqu'au casino...

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L'île de la comtesse.

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Lever de soleil sur Saint Quay Portrieux.

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commentaires

L
Je suis l’arrière arrière petit-fils de Yves Marie Duval. <br /> Bravo. Félicitations.
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