C'est le jour de visite du parc tropical de Deshaies... Nous prenons la direction de la route de la traversée pour nôtre première halte qui sera celle de LA CASCADE AUX ECREVISSES.
La route de la Traversée est la seule route qui traverse le massif de la Basse-Terre. Elle se situe au cœur du parc national de la Guadeloupe.
Elle permet de relier la ville de Petit-Bourg à celle de Pointe-Noire en traversant le col des Mamelles, qui doit son nom à ses deux reliefs en forme de poitrine. Le col des Mamelles est composé de la Mamelle de Petit Bourg qui culmine à 716 mètres d’altitude et de la Mamelle de Pigeon à 768 mètres.
Cette route, longue de 17 kilomètres, a été construite en 1967 afin de rallier plus rapidement d’un côté à l’autre de Basse-Terre.
Elle est la porte d’entrée à une petite visite de la forêt tropicale grâce à ses départs de sentiers et points de vue incomparables.
La route de la Traversée, aussi connue sous le nom de route des Mamelles ou RD23, est une prouesse d’ingénierie et un témoignage de l’harmonie entre l’homme et la nature. C’est plus qu’une simple voie de communication ; c’est un passage à travers l’histoire et la beauté naturelle de l’île.
S’étendant de Petit-Bourg à Pointe-Noire, en traversant le massif de la Basse-Terre, cette route est unique en son genre. Elle serpente à travers le massif des Mamelles, franchissant des sommets comme le Petit-Bourg à 716 mètres et le morne Pigeon à 768 mètres. Avant sa construction, le trajet entre le nord et le sud de l’île nécessitait un long détour par Sainte-Rose ou Basse-Terre. Aujourd’hui, la route de la Traversée offre un chemin direct à travers la forêt tropicale luxuriante, restée presque inchangée depuis des siècles, un sanctuaire de verdure préservé de la pollution et des déchets.
Le projet ambitieux de cette route a débuté en 1960, mais il a fallu sept ans d’efforts soutenus pour le mener à terme. Enfin, en 1967, la route est ouverte, apportant un grand soulagement aux habitants de Pointe-Noire, de Bouillante et de Vieux-Habitants. Auparavant, le trajet pour rejoindre Pointe-à-Pitre, le centre économique de l’île, prenait près de deux heures. La route de la Traversée a révolutionné la vie quotidienne en rendant Pointe-Noire accessible sans passer par Basse-Terre.
Les deux mamelles.
La cascade aux écrevisses, de bon matin et déjà des baigneurs !.
Pointe Noire est une des villes importantes de la côte Ouest de la Basse Terre. Elle s’étale, au nord de la route de la traversée, le long d’une côte plutôt rocheuse coincée entre la mer et les montagnes boisées.
C’est une ville qui est restée elle-même, avec une rue principale, rue de la République, composée de vieilles maisons créoles abritant de petits commerces. La route parallèle, plus à l’intérieur, rue Baudot, praticable dans le sens sud-nord, est bien moins attirante avec ses multiples ralentisseurs, son collège sans âme et ses bâtisses banales.
Au centre ville on peut déambuler sur la rue principale, voir l’église, l’original monument au mort et le front de mer.
Un peu au Sud, en contrebas, la plage Caraïbes, bien que très caillouteuse par endroit, offre un beau panoramas et en arrière plan quelques restaurants. Attention, stationnement impossible le week-end, c’est plein !!!
Plus au nord, en contrebas de la route en allant vers Deshaies, la plage de Petite Anse est sympathique. Une anse très claire et propice au masque-tuba ! Attention la route est très pentue… avec un stop en haut !
Pas mal de choses à voir aux alentours comme la Caféière Beauséjour, la cascade du Saut d’Acomat ou une écloserie de ouassous.
Il y avait un superbe Parc aux Orchidées qui n’est plus ouvert à la visite. Tout est réservé pour les gites et les massages, dommage…
Signalons côté Sud, juste avant d’entrer dans Pointe Noire, la route qui mène à l’atelier de l’artisan arénophile Michel Coste avec ses beaux tableaux de sable. En continuant cette route sur quelques kilomètres on découvre un petit sanctuaire entretenu et fleuri. La Vierge y serait apparue. Au pied de ce sanctuaire la rivière avec des bassins d’eau fraîche où on peut se tremper.
L'île de Montserrat visible à l'horizon sur la gauche de la photo.
Le village de Deshaies vu du ciel.
Vues diverses de Deshaies...
L’histoire du Jardin botanique de Deshaies
Cet immense jardin a appartenu à plusieurs propriétaires au fil du temps. C’est Guy Blandin, qui, le premier, introduit des espèces de plantes rares dans le parc. En 1979, Coluche, le célèbre humoriste français, achète la propriété. En 1985, il demande à un ami pépiniériste et paysagiste de renom, Michel Gaillard, d’entretenir son jardin. Il lui permet, en effet, de se servir de ses terres pour créer une pépinière.
Orchidées, hibiscus, roses de porcelaine, balisiers...
Le jardin tropical de Deshaies : Les colibris et le moqueur grivotte.
On souhaitait terminer le périple par le port de Sainte Rose et embarquer pour voir les oiseaux mais il fallait attendre l'après-midi (trop chaud !) et les sorties en mer sont surtout destinées aux amateurs de plongées...
Sainte rose, l’Hôtel de Ville .