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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 12:44

Vous allez me dire ENCORE la généalogie !... Exact, aujourd'hui, je vais apprendre à mes enfants et petits enfants, l'existence d'un autre cousinage...
Il s'agit de Paul Fleuriot, chevalier de Langle, né le 1er août 1744 à Quemper Guezennec (22) qui a épousé Georgette de Kerouartz à Brest en 1784. Elle est la fille de François Jacques de Kerouartz, président du Parlement de Bretagne et de Marie Jeanne Charlotte Louise Toussainte de Kerouartz. Paul Fleuriot est le fils de Jean Sébastien Fleuriot et Marie Jeanne de la Monneraye. Vous allez trouver ci-dessous quelques extraits de notre arbre. Arbre, que vous allez pouvoir remonter pour arriver à un couple commun : Jean Guynamant et Mauricette de la Haye. (généalogie des Guinamant, Plougonver).
Ce Paul Fleuriot de Langle n'est pas n'importe qui...
Paul Antoine Marie Fleuriot, vicomte de Langle, né le 1er août 1744 au château de Kerlouët à Quemper-Guézennec, Côtes-d'Armor et décédé le 11 décembre 1787, à Maouna (Îles Samoa), est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Entré dans la Marine royale à l'âge de 14 ans, au début de la guerre de Sept Ans, il y fait toute sa carrière. Nommé capitaine de vaisseau puis chef de division pendant la guerre d'indépendance des États-Unis.

Garde marine12 en 1758, à l’âge de 14 ans à Brest, il effectue une brillante carrière de marin et de scientifique. Membre de l’Académie de Marine en 1774, il reçoit alors la croix de Saint-Louis en 1778 et est également membre de Ordre de Cincinnatus (Chevalier).
Il participe de 1780 à 1782, à l’expédition de la baie d’Hudson dans la guerre d’Indépendance Américaine. Il reçoit alors son brevet de capitaine de vaisseau, et est fait prisonnier par l’amiral anglais John WALLACE.

Admiré pour ses compétences, ses connaissances et sa force de caractère, il est choisi par son ami Jean-François de La Pérouse14 comme second de l’expédition La Pérouse et commandant de la frégate Astrolabe. Réputé pour ses connaissances en mathématiques et en astronomie, il commandait le vaisseau L’Astrolabe (114 personnes à bord) lors de l’expédition de Jean-François Galaup de La Pérouse.

Le premier août 1785, il partit de Brest, commandant “ L’Astrolabe ” avec La Pérouse, cdt “La Boussole”, et fut massacré avec une partie de son équipage le 11/12 1787 dans l’île Maouna, archipel des Iles des navigateurs (Samoa).

il était également membre puis président de l'Académie de Marine. Il embarque comme second de l'expédition de Lapérouse (1er août 1785 - 11 décembre 1787). Paul Fleuriot commandera la frégate l'Astrolabe, le second navire de l'expédition avec la Boussole. Paul Fleuriot sera tué à coups de massue à Maouna (îles Samoa) le 11 décembre 1787.
C'était juste pour vous raconter un bout d'Histoire mais rien ne vous empêche, comme moi, de tirer un peu plus les fils !.

GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE
GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE

Les extraits des arbres généalogiques...

GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE
GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE
PAUL FLEURIOT DE LANGLE ET
L'EXPEDITION DE LA PEROUSE.

L'expédition, composée de 220 hommes, quitta Brest le sur deux navires, la Boussole et l'Astrolabe, des gabares (navires marchands de 500 tonneaux) reclassifiées comme frégates pour la circonstance.

Pendant près de trois années, La Boussole, vaisseau commandé par La Pérouse à qui le commandement de l'expédition fut confié, et l'Astrolabe vaisseau commandé par Paul Fleuriot de Langle, parcoururent tous les océans du globe (Brésil, Chili, Île de Pâques, Îles Sandwich, Alaska, Californie, Macao, Philippines, Japon, Kamtchatka, Australie…).

Durant le voyage Lapérouse fut particulièrement soucieux du bien-être et de la santé des équipages et des savants comme en témoignent la multiplication des escales d'avitaillement, le seuil fatidique des soixante-huit jours de mer pratiquement respecté et la recherche de havres « non miasmatiques ».

 

L’expédition de La Pérouse est une expédition « de découverte » commandée à partir de 1785 par Jean-François de La Pérouse, et sous l'impulsion du roi de France Louis XVI, dans le but d'effectuer une exploration de l'océan Pacifique dans la lignée de James Cook voire d'effectuer une circumnavigation du globe. Les navires de l'expédition, La Boussole et L'Astrolabe, s'échouèrent à Vanikoro ce qui mit un terme à l'expédition en 1788. Des survivants s'installèrent temporairement sur place avant de disparaître.

Le sort de l'expédition, resté mystérieux plusieurs années, donna lieu à plusieurs expéditions de recherche. Entre 1791 et 1794, une expédition à la recherche de Monsieur de Lapérouse est confiée au contre-amiral Antoine Bruny d'Entrecasteaux. En 1825, Dumont d'Urville, alors capitaine de frégate, est vivement frappé par le sort de cette expédition. Il prend la tête d'une nouvelle entreprise de circumnavigation qui part de Toulon le 25 avril. Il faut attendre 1826-1827 pour que le capitaine marchand Peter Dillon découvre les restes du naufrage à Vanikoro, Îles Santa Cruz (Îles Salomon), au nord du Vanuatu. Plusieurs plongées sur le site permettent de localiser les épaves dans les années 1960, ainsi que plusieurs missions d'archéologie sous-marine, conduites par l'association Salomon, entre 1981 et 2009.

Admiré pour ses compétences, ses connaissances, notamment en mathématiques et en astronomie, et sa force de caractère, il est choisi par son ami Jean-François de La Pérouse comme second de l'expédition La Pérouse et commandant de la frégate L'Astrolabe (500t, 114 membres d'équipage). Il se distingue par la qualité des relations qu'il entretient à bord avec les scientifiques embarqués. « En effet, le choix des deux chefs de l'expédition convenait parfaitement au but qu'on se proposait. Si Lapérouse, d'un esprit plus brillant et plus généralisateur que de Langle était digne de la direction supérieure de l'entreprise, d'un autre côté ce dernier en était le véritable chef naval, et M. de Lesseps, qui avait été le compagnon des deux amis pendant une partie de cette fatale expédition, ne faisait que confirmer cette opinion, lorsque, présenté à Louis XVI à son retour en France et apprenant de la bouche de ce monarque la mort de de Langle, il lui dit ces paroles qu'il a répétées à l'un des petits-fils de l'infortuné navigateur : Sire, votre expédition est perdue ! »

Comme le rappelle Pierre Bérard, c'est « l’esprit d’invention de Mr de Langle qui, aidé d’un matelot ancien garçon meunier, imagina d’adapter à nos petites meules un mouvement de moulin à vent. Il essaya d’abord avec quelque succès des ailes que le vent faisait tourner, mais bientôt il leur substitua une manivelle ; nous obtînmes par ce nouveau moyen une farine aussi parfaite que celle des moulins culinaires, et nous pouvions moudre chaque jour deux quintaux de blé. »

Les frégates La Boussole et l'Astrolabe au mouillage devant l'île de Maui.

Les frégates La Boussole et l'Astrolabe au mouillage devant l'île de Maui.

GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE

Trajet emprunté par l'expédition La Pérouse.

GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE

L'Astrolabe et la Boussole au mouillage probablement en Alaska en 1786.

Sur le chemin du retour, Paul-Antoine et ses hommes accostèrent sur l'île Maouna pour chercher de l'eau potable qui manquait sur le vaisseau. Sur leurs chaloupes chargées de barriques d'eau, ils attendirent que la marée soit haute pour pouvoir rejoindre le vaisseau.

Des indigènes de Tutuila encerclèrent les canots, et l'hostilité monta. Fleuriot de Langle refusa de tirer sur les indigènes, car la mission devait rester pacifique sur ordre du roi. Il reçut une pierre sur la tête, et tomba à l'eau.

Dès lors, une véritable bataille commença entre l'équipage et ses agresseurs. Onze marins furent tués sur place, vingt furent blessés et Fleuriot de Langle fut achevé à coups de massue.

Il est nommé chef de division le (à titre posthume).

GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE

Très affecté, La Pérouse aurait pu couler bas cent pirogues qui contenaient plus de cinq cents personnes, avant de quitter cette île, mais, dit-il, Je craignis de me tromper au choix des victimes, le cri de ma conscience leur sauva la vie. Les restes de Fleuriot de Langle ont été inhumés dans le chœur de l'église Saint-Louis à Brest après des obsèques en grande pompe.

Au nombre de ses descendants, figure l'écrivain Jean de La Varende.

À Nantes, un square porte son nom dans le centre-ville.

Comme en témoigne M. de Fleurieu : « Un esprit éclairé par la culture des sciences utiles à l'homme de mer, une grande expérience assurée par la théorie, une âme forte supérieure aux dangers, et ne s'en dissimulant pas l'étendue, un sang-froid qu'aucun événement ne pouvait altérer, une conception prompte, un coup d'oeil sûr et exercé, tels sont les talents, les qualités, les moyens qui préparaient un général pour commander un jour nos armées navales et soutenir avec autant de dignité que d'honneur le pavillon français. »

Après les massacres, L'Astrolabe repartira, mais le bâtiment s’abimera sur les récifs de Vanikoro, au nord de la Nouvelle-Guinée (sans doute vers ). Quant à La Pérouse et à l'équipage de La Boussole, l'on reçut en janvier 1788 de leurs nouvelles, écrites de Botany Bay (sur la côte orientale de l'Australie). Ce furent les dernières... le bâtiment périra également à Vanikoro.

C'est seulement en 1826, dans l'île de Vanikoro, que l'on découvrit les débris de son bateau : un morceau de bois sculpté, une écuelle en argent estampillée de fleurs de lys, une cloche de bord en bronze. Tous ces vestiges avec lesquels il est impossible de reconstituer la tragédie où périt l'Astrolabe furent abrités au Musée de la Marine.

GENEALOGIE LE GAC : UN COUSINAGE DE PLUS... PAUL FLEURIOT DE LANGLE
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