Cette recherche de vieilles cartes postales aurait sans doute fait plaisir à mon père (né à Guingamp) et à mon grand père paternel qui avant de venir exercer son métier de facteur à Guingamp venait d'un lointain pays nommé Plougonver à une bonne vingtaine de kilomètres de là...
Un hommage à mon père et à mon grand-père Le Gac...
Je commence la présentation des cartes de Guingamp par celle ci-dessus représentant la rue de la Trinité. Ce qui m’intéresse c'est que l'on découvre sur la gauche, au coin de la rue de la Trinité et de la rue Yves Riou, le café tenu par ma grand mère paternelle (originaire de St Agathon).
A Guingamp, photo datant probablement de 1915, après le décés d'Hervé (mon arrière grand-père paternel)... Mon grand-père Emile Marie Le Gac et son épouse Marie Madeleine Le Goux avec leurs deux ainés, Hervé et mon père Emile, et Anne Marie Lancien, veuve d'Hervé LE GAC.
Deux cartes postales anciennes intéressantes pour moi qui retrouve dans notre généalogie des sabotiers et boisseliers...
Le marché aux cochons sous le château de Guingamp.
Guingamp : Les marchés aux choux, aux cochons, au beurre, aux sabots...
Que de "toukenn" !...
La coiffe TOUKENN est par excellence celle de l'ancien évêché de TRÉGUIER. On la voit dans la partie est du canton de Morlaix et dans les cantons de Lamneur et Plouigneau (Finistère), Plestin, Plouaret, Perros-Guirec, Lannion, Tréguier, La Roche-Derrien, Paimpol, Pontrieux; la partie ouest du canton de Lanvollon, Bégard, Guingamp, Boubriac, Belle-isle-en-Terre; dans la plus grande partie du canton de Callac, soit au total 19 cantons de Bretagne.
Bien que portée en Haute-Cornouaille et dans une partie du Goëlo, cette coiffe est en quelque sorte l'emblème du Trégor. La façon de placer les barbes à affiner l'origine des personnes: devant les oreilles ou en arrière, selon que l'on vienne de Tréguier ou de Lannion. De même pour la place des personnes dans la société, ce sont les multiples manières de porter la coiffe ainsi que la richesse de ses broderies qui contribuent à la distinction: la pose de la coiffe plus ou moins vers l'arrière de la tête, les cheveux plus ou moins apparents.
A Morlaix, ville commerçante partagée entre Léon et Trégor, la Toukenn va naturellement côtoyer les modes du Léon. Son évolution au début du xxe siècle sera marquée par la passage du tulle au filet comme base de ses délicates broderies, sans que pour cela le tulle disparaisse.
Guingamp, la coiffe de cérémonie. La coiffe courante, celle que l'on portait tous les jours était la "toukenn".
Sur cette photo du mariage de mes parents, le 18 juillet 1935 à l'église St Michel à St Brieuc, la seule coiffe visible est celle de ma grand mère paternelle qui porte la coiffe de cérémonie de Guingamp.
Sur cette autre photo, celle du mariage de la sœur de ma grand-mère paternelle avec au 1er rang de gauche à droite, mon grand père (le 2ème), ma grand mère portant la toukenn, son père Pierre Marie Le Goux qui est aussi le père de la mariée (Eugénie Le Goux qui se marie avec François Marie Le Guen le 14 février 1909 à St Agathon) qui, elle, porte la coiffe de cérémonie de Guingamp.
La Fontaine de la Plomée est une fontaine située à Guingamp au sommet de la Place du centre, au croisement de la rue Notre Dame et de la rue Henry Kerfant. Le terme Plomée vient du mot breton plomenn signifiant "pompe, fontaine" et localement "source". La fontaine a été classée monument historique par arrêté du 25 juillet 1902.
La fontaine a été construite au XVe siècle.
En 1588, elle fut transférée au sommet de la place et devint ornementale.
Elle a été rénovée en 1743 par le sculpteur Yves Corlay.
Composée de trois bassins, le premier en granit, les deux autres en plomb, la fontaine est surmontée d’une statue dans laquelle certains reconnaissent une Vierge florentine et d’autres la déesse celtique Anna.
Cette fontaine est devenue un des symboles de la ville de Guingamp. Elle sert de lieu de rassemblement lors des événements populaires marquant la vie guingampaise.
En 2003, la fontaine a été rénovée et équipée d'un système d'alimentation en circuit fermé.
Lors du pardon de Notre Dame de Bonsecours, début juillet, la grande procession qui déambulait dans la ville en passant par la rue Yves Riou et la rue de la Trinité se terminait sur cette place du centre avec un feu de joie.
On observe sur cette ancienne carte les publicités pour Meniet et Kub.
Guingamp : l'arrivée du TGV de l'époque...
La gare de Guingamp dans les années 1950.
Guingamp, les halles... Pour ma part, j'ai connu les halles mais comme salle des sports où, après le match de foot d'en avant, nous allions avec mon oncle Raymond voir jouer les basketteuses "les violettes de Guingamp".
Comme tous ceux qui ont fait leur service militaire, c'est ici que j'ai fait ce que l'on appelait les "3 jours".
La branche LE GAC et les villages qui les concernent autour de Callac et de Plougonver...