23 juillet 2022
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La balade débute dans la brume du matin, sur les bords de l'Aulne (ou rivière de Châteaulin), à Ladevennec
Le lieux de prises de photos est marqué d'une X.
Le cimetière des navires de Landévennec est un méandre de l'Aulne, situé à proximité de Landévennec, où sont stockées certaines coques de navires, en particulier de la Marine nationale française, en attente de démantèlement.
L'Aulne forme, peu avant d'entrer dans la rade de Brest, un méandre qui s'enroule autour de l'île de Térénez puis de la pointe de Pen Forn, qui accueille l'abbaye Saint-Guénolé. Les fonds y sont de plus de 10 mètres quelle que soit la marée. Les hauteurs environnantes abritent le site de quasiment tous les vents : le site est idéal pour la Marine. Seul le banc du Capelan, situé au sud de Logonna-Daoulas, dont les fonds remontant à moins de 5 mètres, passage obligé, empêche certaines très grosses unités d'accéder à cet endroit. Situé en zone natura 20001, le site est concerné par des directives, notamment sur la protection des oiseaux, en outre la Marine Nationale a accepté de ne pas transférer ni d'intervenir sur les vieilles coques de Landévennec et les brise-lames de la Base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, durant la période de nidification au printemps.
Vers 1840 est créée la Station Navale, visitée par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie lors de leur voyage d'août 1858 en Bretagne. Cette station accueille les bateaux en réserve, dont les équipages (près de 200 marins) animent la vie du bourg de Landévennec.
De réserve de navires en bon état, le site devient un mouillage d'attente des coques des navires désarmés de la Marine nationale. Comme leurs confrères qui servaient de brise-lames devant le château de Brest ou servent encore face à l'école navale de Lanvéoc, ils attendent ici le chantier de démantèlement, à l'origine ils attendaient l'« océanisation » en haute mer, afin d'être utilisés pour des exercices de tirs de la Marine nationale, mais ceci n'est désormais plus autorisé. Dorénavant après avoir été désarmées et préparées en Penfeld, dans la base navale, les vieilles coques sont acheminées à Landévennec avant d'être remorquées vers un chantier de démolition de l'Union européenne, au bout de deux à trois ans. Les éléments susceptibles d'être polluants et de se déverser par ruissellement dans l'Aulne sont évacués avant le transfert.
Étant un site militaire, l'accès aux navires est formellement interdit au public, néanmoins le lieu exerce une indéniable fascination. Durant l'été 2014, l'artiste brestois Paul Bloas a collé sur cinq vieilles coques, une vingtaine de ses hauts personnages en papier, des "Prisonniers fantomatiques". Mais sa performance n'a pas été du goût des autorités maritimes qui ont porté plainte, poursuivi pour « dégradations d’épaves », il s’est vu signifier un simple rappel à la loi par le tribunal de Brest.
L'île de Terenez dans la courbe de l'Aulne.
Photo Wikipédia au printemps 2011.
L'église de Landévennec au bord de l'Aulne.
Sans doute une tombe d'enfant dans le cimetière.
Au fond de la rade de Brest, l’équipe de Serge Capitaine réhabilite un restaurant mythique de Landévennec fermé depuis quinze ans pour y faire un centre d’interprétation sur la Bretagne d’hier et d’aujourd’hui. Deux statues monumentales en granit ont été inaugurées vendredi 20 mai 2022, dans le cadre de la Fête de la Bretagne. Elles représentent Nominoé et Anne de Bretagne.
Les deux pièces de granit bleu ont été taillées par deux sculpteurs de la Vallée des Saints, cet hiver, à Carnoët (Côtes-d’Armor). Celle de Nominoë, par Jean-Philippe Drevillon, représente « un guerrier non agressif, explique le fondateur de Breizh Odyssée, Serge Capitaine. Mais qui dit au visiteur : ici commence la Bretagne. Ici, c’est chez nous. »
L'abbaye Saint-Guénolé de Landévennec est une abbaye située à Landévennec, commune de la presqu’île de Crozon en Cornouaille.
Elle est réputée avoir été fondée par saint Guénolé, personnage religieux qui aurait vécu à la fin du Ve siècle, ce qui en fait une des plus anciennes et plus importantes de Bretagne. L'historien Arthur de La Borderie la qualifie de « Cœur de la Bretagne ». Abandonnée en 1793 et en ruine dans les années 1810, elle est relevée par une nouvelle communauté monastique bénédictine en 1958, qui y construit de nouveaux bâtiments. Elle est affiliée à la congrégation de Subiaco Mont-Cassin.
Les vestiges de l'abbaye, à l'exclusion des bâtiments de commun, sont « classés » à l'inventaire des monuments historiques depuis le . Ces vestiges ainsi qu'un musée historique sont accessibles au public.
Les ruines de l'abbaye.
Les ruines de l'abbatiale.
Situation du sillon des anglais (X) et situation du cimetière de bâteaux de Rostellec (C) sur l'île longue au Fret.
Le sillon des anglais. Landévennec.
Landévennec, depuis le sillon des anglais, vues sur Brest et l'île longue.
Le cimetière de bâteaux de Rostellec au Fret, à l"entrée de l'île longue.
Un autre cimetière de bateaux, celui du FRET, tout près de Rostellec
Vue sur Brest depuis la pointe des espagnols.
La Recouvrance devant le phare du Portzic dans le goulet de Brest.
Le phare du Portzic a été bâti sur un terrain militaire en 1848, au niveau de la pointe du Portzic, en même temps que le phare du Petit Minou, qui le précède au nord du Goulet de Brest, grâce à la loi du , accordant un crédit de 2 500 000 Francs pour la construction de nouveaux phares sur les côtes en France.
Le phare est allumé le .
Il a été électrifié en 1953 et automatisé en 1994. Il est télécontrôlé depuis la station du phare du Créac'h depuis 2000.
Un poste sémaphorique est installé aux pieds du phare depuis 1987, à la suite du transfert du phare du Petit Minou au Portzic. Il constitue le poste essentiel de régulation du trafic maritime entrant et sortant de la Rade de Brest.
Au débouché du goulet de Brest côté rade, le phare fait face à la pointe des Espagnols.
Feux : 1 feu principal à secteur avec 2 occultations et une périodicité de 10 secondes (éclat de 2 secondes puis éclat de 6 secondes), accompagnés de 2 feux scintillants blanc directionnels en direction du goulet, l'un continu (un éclat par seconde, soit le signal « Nord », indiquant au navigateur qu'il se trouve au nord du chenal), l'autre avec 6 scintillations (une par seconde) et un éclat long, soit le signal « Sud », indiquant au navigateur qu'il se trouve au sud du chenal.
Carte du goulet de Brest.
Le fort du Dellec (en Plouzané) face à la pointe des espagnols.
Le goulet de Brest est un bras de mer qui relie la rade de Brest à l'océan Atlantique.
Long de 3 000 m et large de seulement 1 500 m, il est situé entre la pointe du Petit Minou et le Phare du Portzic au nord, et l'îlot des Capucins et la pointe des Espagnols au sud.
À chaque renversement de marée, l'océan remplit et vide la rade de Brest en torrents pouvant atteindre 4 à 5 nœuds. Ainsi l'escale naturelle pour les voiliers est l'anse de Camaret-sur-Mer, afin d'attendre un courant favorable pour y accéder. C'est également dans l'anse de Camaret que se prépositionne le remorqueur Abeille Bourbon basé à Brest les jours de tempête pour pouvoir porter secours plus rapidement aux navires en détresse.
La pointe des capucins, vue sur la pointe du Tourlinguet à Camaret.
La pointe des capucins, vue sur Plouzané, le phare du petit Minou.
Le phare du Petit Minou indique aux bateaux désirant se rendre à Brest, la route à suivre pour entrer dans la rade. Il forme un alignement avec le phare du Portzic.
Il comporte également un secteur rouge qui signale le plateau des Fillettes, l'une des roches immergées du goulet de Brest. Pour parer ce danger, certains marins utilisent ce moyen mnémotechnique :
« Le Minou rougit quand il couvre les Fillettes. »
Il se trouve en avant du fort du Petit Minou, sur la commune de Plouzané.
Haut de 26 mètres, il se trouve à 34 mètres au-dessus du niveau de la mer. Allumé en 1848 il est automatisé depuis 1989 et commandé depuis Brest. Son nom viendrait de min (pointe, en breton), au pluriel.
Caractéristiques : Feu principal blanc et rouge à 2 éclats toutes les 6 secondes. Portée 19 milles marins dans le blanc et 15 milles marins dans le rouge.
Feu auxiliaire : Alignement avec le phare du Portzic. Portée 23 milles marins.
À côté du phare se trouve l'ancienne tour du sémaphore de la marine nationale ; il a été déplacé à la pointe du Portzic en 1984.
La plage du Minou, située à proximité, a été le lieu d'aboutissement, en 1869, de l'un des premiers câbles télégraphiques reliant l'Europe aux États-Unis (provenant de Brest, le câble était enterré le long de la route de Brest au Conquet). Cette plage ne se découvre qu'à marée basse et son sable a longtemps été utilisé pour amender les sols de la commune. Peu propice à la baignade, cette plage est surtout fréquentée par les surfeurs et les pratiquants du bodyboard.
Le fort des capucins.
L'îlot des Capucins, avancée rocheuse de la pointe des Capucins, est un îlot rocheux situé dans l'océan Atlantique au pied de la falaise de la commune de Roscanvel, dans la Presqu'île de Crozon en France. Son nom vient d'un rocher à proximité de l'îlot, qui a la forme d'un moine en prière.
Sa position est stratégique : il a longtemps défendu par ses batteries d'artillerie l'accès à l'entrée du goulet de Brest. Le fort contrôle, en outre, la totalité de la baie de Camaret. La vue est entièrement dégagée de la pointe du Grand Gouin (au sud-ouest), au fort de Bertheaume (au nord-ouest).
Le fort est construit en 1848. Dans cette partie la plus large de l'entrée du goulet de Brest, Vauban dans les années 1694-1696, prévoyait la construction de deux batteries croisant leurs feux à l'entrée du goulet : le fort du Minou au nord (à l'ouest de Brest) et celui des Capucins au sud (presqu'île de Roscanvel). Sur l'îlot des Capucins des batteries hautes, plates-formes et épaulements, auraient été construits vers 1694-1695, dont il ne reste rien. Il était prévu qu'elles soient complétées par une batterie basse et un bâtiment de casernement défendus par une enceinte. L’ingénieur Traverse dresse les plans le . Ils sont validés par Vauban mais le projet ne sera exécuté qu’en 1847-1849.
Le site a subi de nombreuses modifications afin de s’adapter aux nouveaux armements dans les années 1880-1890. Plusieurs batteries de mortiers remaniées postérieurement ont remplacé la batterie de gros calibre restée active jusque dans les années 1870. En 1888, une batterie de rupture sous roc tirant à fleur d'eau est installée (on y accède par un bel escalier descendant profondément sous le roc), un magasin à poudre terrassé et dans les années 1891-1893, est mis en place un système de projecteurs alimenté par une usine électrique. En 1917, les deux canons de rupture de 47 tonnes sont démontés.
Le casernement est en schiste et granite et s'intègre parfaitement au paysage.
L'îlot est relié à la terre par un pont daté de 1859. Le pont a perdu ses rambardes de protection et son passage par vents de tempête peut être délicat.
En haut sur la pointe, il existe une batterie haute (1885) à gauche et à droite de l'îlot, une batterie du plateau avec magasin à poudre sous roc, et une batterie de mortiers (1889). Le magasin à poudre construit vers 1890-92 est un renforcement issu de la crise apparue à la suite de l'invention de l'obus torpille (seul le béton armé sur trois à douze mètres d'épaisseur, renforcé par une armature d'acier, lui résiste). Bâti sous 6 à 8 mètres de roc franc il jouait le rôle de magasin général pour l'ensemble du groupe des Capucins, et alimentait les différents magasins des batteries. Du vestibule nord part un tronçon de galerie menant à un puits vertical, autrefois équipé d'un monte-charge (disparu) et débouchant, comme l'escalier, sur la route en tranchée desservant les ouvrages (route autrefois équipée d'une voie ferrée étroite).
L'ensemble a été très endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Le général allemand Ramcke, commandant de la place de Brest, y installe son quartier général dans le but de livrer un ultime combat. Il se rend le .
Exercice de tir... Le photographe est visé !.
Nous voici maintenant à Camaret...
Camaret, le sillon, le cimetière de bateaux, la chapelle Notre Dame de Rocamadour et au fond le phare du petit minou qui parait tout proche et il est pourtant de l'autre côté du goulet de Brest !. (voir sur la carte ci-dessous marquée d'un X).
Camaret, la chapelle Notre Dame de Rocamadour et la tour Vauban.
Les traces d´une première chapelle sont attestées sur ce lieu dès 1183, puis en 1373. Les inscriptions sur la pierre noire située dans le mur extérieur semble indiquer qu´une nouvelle chapelle est édifiée en 1527. Mais la chapelle que nous voyons actuellement fut construite entre 1610 et 1683 sur la roche Roch' a ma dour qui arme le sillon de galets. Il est possible que la flèche de la chapelle ait été détruite durant la bataille de 1694, même si aucun document ne l´atteste avec certitude. La toiture fut détruite par un incendie le 24 février 1910. Le nom de cette chapelle viendrait du pèlerinage vers St Jacques de Compostelle dont Rocamadour en Quercy est l´une des étapes. Un abbé érigea ici une chapelle pour servir d´étape aux pèlerins nordiques qui allaient prier la vierge noire de Rocamadour et qui débarquaient à Camaret. La vocation maritime de cette chapelle est attesté tant par son site d´implantation (jusqu´au 17e siècle, la chapelle était isolée de la côte à chaque marée haute) que par son rôle d'étape pour des pèlerins venant par mer et par les traditions qui s'y rattachent. En effet, par temps de brume, la cloche de la chapelle guidait le retour des bateaux et son pardon en septembre était suivi d´une bénédiction de la mer. On trouve aussi à l´intérieur 8 ex-votos marins : 3 maquettes suspendues (2 goélettes morutières étrangères à Camaret et le langoustier Belle-Étoile), 4 bouées avec leurs rames (St-Christophe et N.D. de Bon Secours de Camaret, N.D. de Lourdes d´Ouessant, Rouanez-ar-Rosera d´Audierne) et une maquette sous vitrine devant un paysage peint. Une petite copie d´une oeuvre du peintre Charles Cottet représentant l´incendie de la chapelle se trouve dans l´édifice, l´original étant conservé à la mairie.
Camaret, la tour Vauban.
La tour Vauban, initialement nommée tour de Camaret ou tour Dorée, est une tour polygonale défensive construite sur un plan directeur de Vauban et érigée sur le Sillon à Camaret-sur-Mer dont elle figure sur les armoiries. Elle constitue un des prototypes les mieux restaurés des forts à la mer à batterie basse et tour de gorge construits par Vauban, avec comme originalité l'enduit qui la recouvre, à base de brique pilée.
Camaret, le sillon, le cimetière des bateaux.
Camaret sur mer, la tour Vauban.
Camaret, le phare et le sémaphore du la pointe de Tourlinguet.
La pointe de Toulinguet est une pointe de Bretagne. Elle se situe à l'extrémité de la Presqu'île de Crozon sur la commune de Camaret-sur-Mer en Bretagne.
Ce site est interdit d'accès car il se situe sur le terrain militaire de la Marine nationale du sémaphore du Toulinguet (construit en 1949).
On y trouve aussi le phare du Toulinguet datant de 1848.
C'est une maison-phare qui a été bâtie sur la pointe du Toulinguet en 1848 et a été mise en service en juillet 18491.
Il se trouve sur un terrain militaire, une tour construite en 1812 ainsi qu'un rempart en restreignent l'accès. Un sémaphore de deuxième catégorie de la Marine nationale est installé dans l'enceinte, non loin du phare qui n'est donc pas accessible au public.
Coucher de soleil sur le Tourlinguet et la pointe Saint Mathieu.
La pointe de Pen-Hir (en breton Beg Penn Hir) est une pointe de terre qui se trouve dans la presqu'île de Crozon, en Bretagne. Elle est située au sud-ouest sur le territoire de la commune de Camaret-sur-Mer. Par temps clair on peut voir côté nord, sur les côtes du Léon, de l'anse de Plougonvelin jusqu'à la pointe Saint-Mathieu, côté sud, sur la baie de Douarnenez et l’extrémité de la Cornouaille, de la pointe de Kastel-Koz à la pointe du Raz, et au-delà les îles du Ponant (île de Sein et île d'Ouessant). Les falaises à pic, hautes, avec une différence de niveau d'environ 70 mètres avec la mer d'Iroise, formées de grès armoricain, sont pour cette raison utilisées pour l'escalade.
En contrebas de la pointe se trouvent les Tas de Pois (en breton Ar Berniou Pez) comptant six Dahouets : le Grand Dahouët tenant de la terre, Petit Dahouet, Penn-Glaz (tête verte), Chelott, Ar Forc'h (la Fourche) et Bern-Id (Tas de blé). Cet avancement fut anciennement nommé à cause de leur forme Pézeaux ou Tas de Foin avant d'être rebaptisé au milieu du XIXe siècle en Tas de Pois.
Le monument aux Bretons de la France libre fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le .
Le monument aux Bretons de la France libre, dite Croix de Pen-Hir est un monument commémoratif aux Bretons de la France libre, inauguré dans les années 1960 par le général de Gaulle. Construit en granite bleu de Brennilis, il est destiné à porter témoignage de l'existence des Français libres bretons, qui ont notamment fondé l'association Sao Breiz en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été créée de 1949 à 1951 par l'architecte Jean-Baptiste Mathon et le sculpteur François Victor Bazin.
« Aux Bretons de la France libre - MCMXL - MCMXLV - La France a perdu une bataille, mais la France n'a pas perdu la guerre. Dans l'univers libre des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour ces forces écraseront l'ennemi. »