6 avril 2023
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Vous trouverez ci-dessous une suite d'étiquettes originales que, je l'espère, vous plairont autant qu'à moi !.
Cette sélection d'étiquettes de bières ne serait pas sans la découverte du site "Microbrasseries françaises" qui recense toutes (ou presque) les étiquettes des microbrasseries françaises des départements de l'Ain à celui de la Seine (75). Les départements suivants, c'est à dire la Seine Maritime et les autres qui devraient suivre ne sont pas publiés à ce jour (août 2023).
Je n'ai cherché qu'à sélectionné et publié les étiquettes les plus originales et les plus intéressantes par leurs graphismes sans oublier les textes !!!...
Bonnes découvertes...
Sélection d'étiquettes de microbrasseries de Corse.
Etiquettes des microbraseries de l'Eure et Loir et du Gard.
Les plus belles étiquettes des microbrasseries de la Haute Garonne et du Gers.
Quelques étiquettes originales des microbrasseries de la Gironde.
Les plus belles et les plus originales des étiquettes des microbrasseries du département de l'Hérault.
Une sélection d'étiquettes de bières artisanales des départements de l'Indre et de l'Indre et Loire.
De belles et originales étiquettes de brasseries artisanales (microbrasseries) des département du Jura, des Landes et du Loir et Cher.
Une sélection d'étiquettes de bières de microbrasseries de la Loire et de la Haute Loire.
Etiquettes des bières artisanales des départements du Loiret, du Lot, du Lot et Garonne, de la Lozère et du Maine et Loire.
Une sélection d'étiquettes de microbrasseries des départements de la Marne, de la Haute Marne et de la Mayenne.
Etiquettes des brasseries artisanales du département de la Meurthe et Moselle.
Une sélection d'étiquettes de bières artisanales des départements de la Moselle, de la Meuse et de la Nièvre.
BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS...
Une très belle et très vaste sélection d'étiquettes de brasseries artisanales de département du Nord.
Une sélection d'étiquettes de bicrobrasseries de l'Oise et du Pas de Calais.
Une sélection d'étiquettes de bières de brasseries artisanales des départements du Puy de Dôme, des Pyrénées atlantiques, des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Orientales.
Des étiquettes de bières (une sélection) des brasseries artisanales du Bas Rhin...
Etiquettes de bières des microbrasseries artisanales du département du Haut Rhin.
Les sélections d'étiquettes de bières des microbrasseries des départements du Rhône, de la Haute Saône, de la Saône et Loire et de la Sarthe.
Une sélection d'étiquettes de bières des microbrasseries des départements de la Savoie et de la Haute Savoie.
Quelques étiquettes de microbrasseries parisiennes...
Etiquettes des microbrasseries des Bouches du Rhône.
Etiquettes de microbrasseries de l'Ardèche..
Etiquettes des microbrasseries de la Côte d'Or...
Et si vous ne le saviez pas ...
Félix Kir, né le à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) et mort le à Dijon, connu surtout sous le titre de chanoine Kir, est un prêtre séculier, un chanoine et un homme politique français. Résistant, il fut, après-guerre, député-maire de Dijon durant 22 ans. Dans les années 1950, son nom a été donné à un cocktail, le kir.
Issu d'une famille originaire d'Alsace et installée à Alise-Sainte-Reine, Félix Kir naît dans ce village en 1876. En 1891, il entre en quatrième au petit séminaire de Plombières-lès-Dijon et est ordonné prêtre en 1901. Il est successivement vicaire à Auxonne ; curé de Drée ; vicaire à l'église Notre-Dame de Dijon de 1904 à 1910 ; curé de Bèze de 1910 à 1924, ministère au cours duquel il est mobilisé pendant la guerre dans les services de santé. De 1924 à 1928, il est curé de Nolay. En 1928, l'évêque de Dijon le nomme directeur des œuvres et groupements d'hommes et des œuvres de presse. Il s'installe alors à Dijon. Il est nommé chanoine honoraire en 1931.
Résistant
La Seconde Guerre mondiale permet au chanoine Kir d'exercer des responsabilités publiques. Le , alors que le maire de Dijon, Robert Jardillier, a quitté la ville, le chanoine Kir est nommé membre de la délégation municipale de Dijon. Il fait évader 5 000 prisonniers de guerre français du camp de Langres. Cet acte lui vaut d'être détenu par les Allemands d'octobre à décembre 1940, puis relâché ; mais il perd alors ses fonctions municipales. Il est à nouveau arrêté, deux jours, en 1943. Son attitude patriote lui attire l'hostilité des collaborateurs. Le 26 janvier 1944, il est victime à son domicile d'un attentat perpétré non pas par la Milice, mais par des Français à la solde de l'Occupant, appartenant "au Kommando Sandrin organisé par l'Abwehrstelle". Blessé de plusieurs balles, hospitalisé, il se soustrait aux recherches de la Gestapo en quittant Dijon, où il revient le , jour de la Libération de la ville.
Il est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1946 et cité à l'ordre de l'armée. En 1957, il est élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur.
Député-maire de Dijon
En mai 1945, le chanoine Kir est élu maire de Dijon et le reste jusqu'à sa mort, étant réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965. Il est conseiller général de Côte-d'Or et député à l'Assemblée nationale de 1945 à 1967, et inscrit au CNI. Il fut le doyen de l'Assemblée nationale de 1958 à 1967 et présida, en tant que doyen d'âge, la première séance de la Ve République.
À Dijon, sa réalisation la plus notable est le lac artificiel à l'ouest de la ville, créé pour agrémenter la ville et réguler les crues de l'Ouche. Inauguré le 20 juin 1964, il reçoit officiellement en 1965 le nom de lac du chanoine Kir. Sous les mandats du chanoine Kir, de nouveaux quartiers de Dijon sont urbanisés, notamment celui de la Fontaine-d'Ouche.
Le maire de Dijon apprécie les jumelages : il jumelle sa ville avec York et Dallas en 1957, Mayence en 1958, Reggio d'Émilie en 1963, Meknès en 1967. Dijon et Stalingrad sont associées en 1959.
C'était un personnage truculent, aux réparties mordantes. Il travailla de son vivant à créer sa propre légende, en s'attribuant des actions exceptionnelles. Il n'hésita pas à prendre le képi pour faire la circulation dans les rues de Dijon. À un député communiste qui l'invectivait sur sa foi, refusant qu'on pût croire en Dieu sans jamais l'avoir vu, il répondit :
« Et mon cul, tu l'as pas vu, et pourtant il existe ! »
Prêtre député, il portait, comme l'abbé Pierre, la soutane sur les bancs et à la tribune de l'Assemblée nationale. À la tribune de l’assemblée, il eut cette formule :
« Mes chers confrères, on m’accuse de retourner ma veste et pourtant, voyez, elle est noire des deux côtés. »
Lors d'une visite officielle en France, le premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), Nikita Khrouchtchev, vint à Dijon le 28 mars 1960 pour rencontrer le chanoine Kir. Cette entrevue ne put avoir lieu, le chanoine en ayant été dissuadé par l'évêque de Dijon, soutenu par la Commission permanente de l'Épiscopat, en raison des persécutions commises contre les catholiques dans les pays communistes. L'après-midi du 28 mars 1960, Félix Kir quitta Dijon et n'y revint que le soir, pour éviter que se déroulent des manifestations devant son domicile, au moment de la visite de Khrouchtchev. Cet épisode, déformé par la presse, fut présenté comme un « enlèvement » du chanoine Kir. Cependant, le chanoine rencontra quelques semaines plus tard Nikita Khrouchtchev à l'ambassade soviétique à Paris, le 17 mai 1960. Puis il fut invité à lui rendre visite en septembre 1964 à Moscou, et il s'entretint avec lui au Kremlin.
Cette rencontre, ainsi que le jumelage (officiellement « protocole d'amitié ») de Dijon avec Stalingrad (aujourd'hui Volgograd) en 1959, firent de lui le plus célèbre « anticommuniste pro-bolchevik de l'Histoire de France ». Cela lui valut un désistement en sa faveur du candidat communiste au second tour des élections législatives de 1962 (alors qu'il était membre d'un parti nettement à droite, le Centre national des indépendants et paysans). Il fut alors réélu face au candidat gaulliste, réélection qui n'aurait pas été assurée sans ce désistement.
Le chanoine Kir meurt à 92 ans le 25 avril 1968, des suites d'une chute dans des escaliers. Son adjoint, le docteur Jean Veillet, le remplace pour trois ans à la tête du conseil municipal, mais ne se présente pas aux élections municipales en 1971. Robert Poujade lui succède alors pour trente années à la mairie de Dijon.
Les étiquettes des microbrasseries des Hautes Alpes, des Alpes de Haute Provence et des Alpes Maritimes...
Etiquettes des microbrasseries de la Charente...
Une sélection d'étiquettes de microbrasseries de Charente Maritime.
Etiquettes des microbrasseries du Cantal...
L'Alsacienne sans culotte et la bière des sans culotte...
Bières et Rugby...
Étiquettes de bières de microbrasseries en Dordogne et dans la Creuse...
Les étiquettes de microbrasseries du Doubs et de l'Ain.
Les étiquettes de microbrasseries de l'Aisne...
Les Vandales, mentionnés pour la première fois par l'historien Tacite, ont une origine scandinave : pour les Sillings, du Nord du Jutland, pour les Hasdings, du golfe d'Oslo, qu'ils quittèrent pour le Jutland également.
Entre le Ier et le IIIe siècle, ils sont établis en Germanie orientale, dans une région située entre la Vistule et l'Oder, au bord de la mer Baltique. Alors très proches d'autres populations, comme les Goths, les Gépides et les Burgondes, ils partagent une langue commune, le gotique. Le nom de Vandale, qui a pu désigner plusieurs peuples barbares, est bientôt porté par deux peuples frères : les Sillings, qui donnèrent leur nom à la Silésie, et les Hasdings, qui gagnent la Slovaquie actuelle : il est possible que le nom de « Hasdings » n'ait été alors porté que par la famille royale. L'historien byzantin Procope indique que les Goths, les Gépides, et les Vandales étaient physiquement et culturellement identiques, suggérant une origine commune.
En effet, les Vandales installés au cours du IIIe siècle en Slovaquie, au nord du Danube, face à la Pannonie et l'Illyrie des Romains, sont en contact durant près de deux siècles avec d'autres peuples non germaniques, comme les Sarmates. C'est au cours de cette période de séjour dans les steppes russes que les Vandales deviennent, comme les Goths, un peuple de cavaliers renommé. Ils s'associent aux Sarmates, nation nomade d'origine iranienne, et notamment à leur principale tribu, celle des Alains. À partir du milieu du IIIe siècle, les Vandales deviennent une composante de la pression des peuples qui migrent dans les régions du Danube. Coalisés avec leurs voisins Goths et Sarmates, ils lancent à partir de 248 de nombreuses attaques sur les provinces romaines danubiennes.
En 271, l'empereur romain Aurélien bat les Goths et les Vandales sur le Danube, et signe un traité avec les Vandales pour la fourniture de 2 000 cavaliers, servant comme troupes auxiliaires des légions.
Des groupes de Vandales s'établissent ainsi dans l'Empire, recevant l'autorisation de s'installer sur des terres abandonnées, moyennant la fourniture de contingents de soldats auxiliaires. Ce procédé explique qu'un des derniers grands généraux de l'Empire, Stilicon, soit d'origine vandale. Mais l'antigermanisme des milieux dirigeants romains mène à son exécution en 408.
Dans la seconde moitié du IVe siècle, les Vandales et les Alains, influencés par les Goths, se convertissent à l'arianisme, que le concile de Nicée de 325 érige en hérésie, mais qui subsiste jusqu'au VIIe siècle.
Les étiquettes de microbrasseries des Ardennes...
Vous l'avez lu sur des étiquettes :
Dans la mythologie celtique, Arduinna est une divinité celte topique de la faune. Elle est devenue une déesse gallo-romaine, de la chasse et des bois, protectrice de la forêt d'Ardenne parfois assimilée à Artémis/Diane sous le nom de Diana Arduinna.
Son culte à mystères était très présent dans les régions voisines des Ardennes et chez les peuples belges. L'un de ses sanctuaires les plus célèbres était le mont Saint-Walfroy, entre Margut et Sedan.
Au XIIe siècle, à Lunéville où jadis, sur la colline de Léomont, avait été vénérée cette déesse gallo-romaine Diana assimilée à la Diane chasseresse dont l'astre était la lune et le pouvoir naturel passait par les lunaisons, l'Église catholique romaine promulgua des ordonnances interdisant ce culte qui semblait se perpétuer encore.
Elle est dans les arts traditionnellement représentée chevauchant un sanglier. L'apparition chronologique de cette représentation est sujette à débat.
Elle a par la suite été assimilée prosaïquement à la déesse chasseresse romaine Diane.
Charles 1er de Gonzague :
Petit-fils de Frédéric II, duc de Mantoue, fils de Louis de Gonzague, duc de Rethel, prince de Mantoue, et d'Henriette de Clèves, duchesse de Nevers, comtesse de Rethel, Charles est né à Paris dans l'hôtel de Nevers. Fortuné, parent d'Henri IV (ils descendaient tous les deux de Charles de Bourbon-Vendôme) et de plusieurs maisons souveraines, il reçoit une solide éducation tant intellectuelle que militaire.
Ayant atteint l'âge de treize ans et portant le titre de courtoisie de duc Charles de Nevers, il accompagne son père en ambassade auprès du pape Clément VIII et a l'occasion de visiter les cours de Rome, Florence et fait connaissance avec Mantoue où règne son cousin germain Vincent Ier.
Le il reçoit le titre et la fonction de Gouverneur de Champagne avec enregistrement le . Il le transmet « en survivance » à son fils François de Paule de Gonzague, duc de Rethelois, mais du fait de sa mort prématurée le François de Paule ne succède pas à son père ; le gouvernement de Champagne passera en 1631 à Louis de Bourbon-Soissons.
À 15 ans, en 1595, pour porter secours à Jean de Montluc, gouverneur de Cambrai, il entre dans la ville assiégée par Louis de Berlaymont et des troupes espagnoles, avec une force de 450 cavaliers. La ville tombera quand même aux mains des assiégeants.
Peu de temps après, le , son père Louis meurt à Nesle et Charles se retrouve duc de Nevers et de Rethel de plein droit.
Il épouse, le , à Soissons, Catherine de Lorraine, fille de Charles II, duc de Mayenne et de Bar (de la Maison de Lorraine-Guise ; c'est le célèbre Mayenne qui s'opposa à Henri IV), et d'Henriette de Savoie-Villars. Ils auront ensemble six enfants :
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François, né le , qui portera, à partir à sa majorité en 1619 (treize ans) le titre de courtoisie de duc François III de Rethel et mourra le à l'âge de seize ans ;
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Charles II, né en 1609, qui deviendra, en 1621 à la mort de son oncle maternel Henri, duc de Mayenne et d'Aiguillon sous le titre de Charles III de Mayenne, puis reprendra, en 1622 à la mort de son frère aîné, le titre de courtoisie de duc Charles IV de Rethel et mourra en 1631 à l'âge de 22 ans. Postérité de son mariage avec sa cousine Marie de Mantoue : suite des ducs de Nevers, Rethel, Mayenne, Montferrat et Mantoue ;
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Ferdinand, né en 1610, qui deviendra, en 1631, à la mort de son frère Charles, duc de Mayenne et d'Aiguillon sous le nom de Ferdinand de Mayenne et mourra en 1632 à l'âge de 22 ans ;
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Louise-Marie, née en 1611, qui épousera successivement deux rois de Pologne, Ladislas IV, dont elle sera veuve, puis son demi-frère Jean II, et mourra en 1667 à l'âge de 56 ans ;
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Bénédicte, née en 1614, qui prononcera ses vœux en 1633, deviendra abbesse d'Avenay près d'Épernay (actuel département de la Marne, France) et mourra le à l'âge de 23 ans ;
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Anne, née en 1616, qui épousera en 1639 Henri II de Guise, le petit-fils du célèbre Balafré assassiné sur ordre du roi Henri III, dont elle divorcera en 1641 pour se remarier avec Édouard de Bavière-Palatinat (Pfalz-Simmern), petit-fils maternel du roi Jacques VI-Ier Stuart d'Ecosse et d'Angleterre, avec qui elle aura une nombreuse postérité qui s'unira à maintes maisons nobles d'Europe (par exemple les Este-Modène (par Charlotte-Félicité femme de Renaud III) d'où les Orléans-Penthièvre dont le roi Louis-Philippe ; les Condés suivis des Orléans, dont le même Louis-Philippe, d'où les Saxe-Cobourg des Bulgares (Ferdinand Ier) ou des Belges (Louise) ; ou les Saxe par Wilhelmine-Amélie, femme de l'empereur Joseph Ier de Habsbourg, d'où Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, d'où les Bourbon-Parme (Charles III), dont l'impératrice Zita…). Elle mourra en 1684 à l'âge de 68 ans, héritière de la maison de Lorraine-Guise par sa mère, et c'est par elle que le titre de duc de Guise est passé aux Condés puis aux Orléans.
Il prend le temps de sillonner quelque peu l'Europe, rendant visite à nombre de cours souveraines, s'instruisant au passage sur l'art de la guerre : ce seront la Flandre, l'Angleterre, la Hollande, la Frise, le Hanovre, le Danemark, la Poméranie, le Brandebourg, la Saxe, la Bohême, la Pologne et l'Autriche qui seront ainsi visités. Il va participer, en , au côté des troupes impériales, à un siège de la ville de Buda en Hongrie tenue par les troupes turques, siège au cours duquel il va être blessé, ce qui mettra un terme à son voyage et le ramènera en France.
Pendant ses pérégrinations, le , Henriette de Clèves-Nevers, mère de Charles, meurt à Paris en son hôtel de Nevers.
Charles et Catherine sont sincèrement pieux. En atteste leur quasi-frénésie de création de fondations pieuses, abbayes, monastères, collèges ou hôpitaux, les projets de croisade toutefois déçus, ou le décès de Charles vêtu en moine franciscain en 1637.
Le , le jour même de ses 26 ans, il fait commencer les travaux de ce qui va devenir Charles-Ville. Le lieu choisi est situé en son duché de Rethel, à environ 45 km au nord de cette ville, dans une boucle de la Meuse juste en face de la citadelle de Mézières. Près de 35 ans de travaux seront nécessaires pour en faire une ville digne de ce nom. Mais, dès 1608, il en fait la capitale de sa principauté d'Arches.
Cependant, les treize années qui vont suivre vont être, pour le couple mais surtout pour Catherine, une sombre période de décès consécutifs :
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le , Charles Emmanuel, frère de Catherine, meurt à Naples ;
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le , Charles, père de Catherine, meurt à Soissons ;
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le , Henriette, mère de Catherine, meurt à Soissons ;
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le , son épouse Catherine meurt à Paris en l'hôtel de Nevers ;
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le , Henri, frère de Catherine, meurt à Montauban ;
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le , François, fils aîné de Charles et Catherine, meurt à Charleville.
Le , a lieu à Mantoue le mariage de son fils cadet héritier Charles (François, l'aîné, est mort en 1622) avec Marie, fille de François IV de Gonzague et nièce du duc Vincent II. Le mariage a été prévu et arrangé par le duc régnant, Vincent II qui, sans doute inquiet de la succession des duchés de Mantoue et Montferrat, voit là l'occasion de donner une suite à son règne. Son père Vincent Ier et le père du marié (Louis de Gonzague-Nevers) étaient cousins, Marie est sa nièce, la fille de son frère l'ancien duc François IV. Mais, le jour même de ce mariage, Vincent meurt, ouvrant ainsi la succession des duchés de Mantoue et Montferrat. Dès lors vont se déchaîner tous les appétits : d'un côté, l'Empereur Ferdinand II souhaite installer sur ce trône vacant Ferdinand II de Gonzague, duc de Guastalla, qui lui est fidèle, et le duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, allié à l'Empereur, qui espère annexer le Montferrat ; et d'un autre côté, Charles qui se considère comme le plus proche parent dans les mâles de Vincent II et veut assumer sa succession, soutenu par le roi Louis XIII qui défend son fidèle duc de Nevers. À tout cela, se mêle le pape Urbain VIII qui s'oppose à l'Empereur et défend Charles. Un nouvel épisode de la lutte des guelfes (partisans de la Papauté) contre les gibelins (partisans de l'Empereur) s'ouvre, sur fond de guerre de Trente Ans. Dès 1628, les troupes impériales s'emparent de Mantoue : commence la guerre de Succession de Mantoue. Le traité définitif de Cherasco sera signé le qui confirmera Charles Ier à la tête des duchés de Mantoue et de Montferrat, tandis que la Savoie s'approprie une partie de ce dernier.
En 1628, il vendit sa fabuleuse collection d'art au roi Charles Ier d'Angleterre, collectionneur passionné, par le biais de Daniel Nijs.
À son tour, Charles est frappé dans sa famille :
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le , son fils puîné et héritier le duc Charles de Mayenne, d'Aiguillon et de Rethel, meurt à Cavriana près de Mantoue ;
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le , son fils benjamin Ferdinand duc de Mayenne meurt.