24 janvier 2019
4
24
/01
/janvier
/2019
10:33
UNE SELECTION DE
PUBLICITES
AVEC LES PERSONNAGES
DE LA
LITTERATURE...
Commençons cette suite de publicités avec les auteurs ou les personnages de notre littérature par MOLIERE avec ici, une suite de cartons publicitaires donnés aux mèdecins par des laboratoires pharmaceutiques.
Publicité: Le grand livre du mois.
Série éditée pour les laboratoires pharmaceutiques Le Brun et dessinée par Jean Effel.
Molière méritait bien son billet de banque !.
Alexandre POUCHKINE.
William SHAKESPEARE.
Les aventures de PINOCCHIO, écrit en 1881 par le journaliste et écrivain italien Carlo COLLODI.
John Milton (1608 - 1674) est un poète et un pamphlétaire anglais, célèbre pour être, en particulier, l’auteur de plusieurs poèmes épiques, Le Paradis perdu, Le Paradis retrouvé et Samson Agonistes, et aussi de sonnets.
Né en 1608 à Londres, alors dans le Royaume d'Angleterre, il fréquente de prestigieux établissements, St Paul's à Londres et Christ's College à Cambridge. Cependant, son désaccord avec son tutor (« directeur d'études ») rend son éducation, dans un premier temps, tumultueuse. À bien des égards, cependant, c'est un autodidacte qui ne cesse d'étudier et approfondir ses connaissances en langues anciennes et modernes, philosophie, littérature et théologie.
Après la victoire puritaine du Commonwealth de l'Angleterre, il est nommé secrétaire d'État aux Langues étrangères, poste qui le conduit représenter le nouveau régime auprès de l'étranger. Il publie de nombreux pamphlets et traités en latin ou en anglais. Sa vue baisse inexorablement et, à l'âge de 40 ans, il est complètement aveugle. Il reçoit alors l'aide d'assistants, en particulier celle du poète Andrew Marvell.
Lors de la Restauration, il est arrêté et emprisonné à la tour de Londres pendant quelques semaines, mais se voit assez rapidement libéré. Il se consacre alors à l'écriture de ses longs poèmes épiques, d'une Histoire de l'Angleterre et aussi de sonnets plus intimes, dont le célèbre On His Blindness (« Sur sa cécité »).
Il meurt le . Il est considéré comme l'un des géants de la poésie anglaise.
Heidi est un roman de la femme de lettres suisse alémanique Johanna Spyri publié en 1880. L'héroïne, une fillette, est devenue un personnage mythique de la Suisse et le roman fait partie des plus célèbres récits de la littérature d'enfance et de jeunesse.
POIL DE CAROTTE de JULES RENARD.
Robert Falcon Scott, né le près de Plymouth et mort le sur la barrière de Ross en Antarctique, est un officier de la Royal Navy et un explorateur polaire britannique, considéré comme l'une des principales figures de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique, pour lequel il dirige deux expéditions : l'expédition Discovery (1901-1904) et l'expédition Terra Nova (1910-1913). Au cours de la seconde, Scott mène un groupe de cinq personnes au pôle Sud le , où ils découvrent que l'expédition norvégienne de Roald Amundsen les avait précédés de quatre semaines. Sur le chemin du retour, tous vont mourir d'épuisement, de faim et de froid.
Diogène de Sinope, également appelé Diogène le Cynique, est un philosophe grec de l'Antiquité et le plus célèbre représentant de l'école cynique (Sinope v. 413 – Corinthe, v. 327 av. J.-C.). Il est contemporain de Philippe II de Macédoine, qui le fit prisonnier après la bataille de Chéronée, et de son fils Alexandre.
Dante Alighieri (Durante degli Alighieri dit « Dante ») est un poète, écrivain, penseur et homme politique florentin né entre la mi-mai et la mi-juin 1265 à Florence et mort le à Ravenne.
« Père de la langue italienne »1,2, il est, avec Pétrarque et Boccace, l'une des « trois couronnes » qui imposèrent le toscan comme langue littéraire.
Poète majeur (« Il sommo poeta » ou simplement « Il poeta ») du Moyen Âge, il est l'auteur de la Divine Comédie, souvent considérée comme la plus grande œuvre écrite dans cet idiome et l'un des chefs-d'œuvre de la littérature mondiale.
Nicolas BOILEAU.
Jean de La Bruyère, né à Paris le et mort à Versailles le , est un moraliste français.
La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Cet ouvrage, constitué d’un ensemble de brèves pièces littéraires, compose une chronique essentielle de l’esprit du XVIIe siècle.
Jean RICHEPIN...
Jean Richepin, né à Médéa(Algérie) le et mort à Paris le , est un poète, romancier et auteur dramatique français.
Jean Richepin est enterré à Pléneuf-Val-André, dans les Côtes-d'Armor, où il venait souvent passer des vacances dites « bretonnes » avec Raoul Ponchon, qui reposera à ses côtés en 1937.
François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le au château de Fénelon à Sainte-Mondane (Quercy, aujourd'hui la Dordogne) et mort le à Cambrai, est un homme d'Église, théologien, pédagogue et écrivain français.
Précepteur du duc de Bourgogne, archevêque de Cambrai (1695-1715), il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme, et surtout, après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV et dont l'influence littéraire fut considérable pendant plus de deux siècles. Fénelon a également écrit plusieurs autres ouvrages concernant la pédagogie ou bien didactiques (Traité de l'éducation des filles, Recueil des fables, Dialogues des morts, notamment).
René Descartes, né le à La Haye-en-Touraine (aujourd'hui Descartes) et mort le à Stockholm, est un mathématicien, physicien et philosophe français.
Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne. Il reste célèbre pour avoir exprimé dans son Discours de la méthode le cogito — « Je pense, donc je suis » — fondant ainsi le système des sciences sur le sujet connaissant face au monde qu'il se représente. En physique, il a apporté une contribution à l’optique et est considéré comme l'un des fondateurs du mécanisme. En mathématiques, il est à l’origine de la géométrie analytique. Certaines de ses théories ont par la suite été contestées (théorie de l’animal-machine) ou abandonnées (théorie des tourbillons ou des esprits animaux). Sa pensée a pu être rapprochée de la peinture de Nicolas Poussin pour son caractère clair et ordonné. Le cogito marque la naissance de la subjectivité moderne.
Sa méthode scientifique, exposée à partir de 1628 dans les Règles pour la direction de l'esprit, puis dans le Discours de la méthode en 1637, affirme constamment une rupture par rapport à la scolastique enseignée dans l'Université. Le Discours de la méthode s'ouvre sur une remarque proverbiale « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » pour insister davantage sur l'importance d'en bien user au moyen d'une méthode qui nous préserve, autant que faire se peut, de l'erreur. Elle se caractérise par sa simplicité et prétend rompre avec les interminables raisonnements scolastiques. Elle s’inspire de la méthode mathématique, cherchant à remplacer la syllogistique aristotélicienne utilisée au Moyen Âge depuis le XIIIe siècle.
Comme Galilée, il se rallie au système cosmologique copernicien ; mais, par prudence envers la censure, il « avance masqué », en dissimulant partiellement ses idées nouvelles sur l’homme et le monde dans ses pensées métaphysiques, idées qui révolutionneront à leur tour la philosophie et la théologie. L’influence de René Descartes sera déterminante sur tout son siècle : les grands philosophes qui lui succèderont développeront leur propre philosophie par rapport à la sienne, soit en la développant (Arnauld, Malebranche), soit en s’y opposant (Locke, Hobbes, Pascal, Spinoza, Leibniz).
Il affirme un dualisme substantiel entre l'âme et le corps, en rupture avec la tradition aristotélicienne. Il radicalise sa position en refusant d'accorder la pensée à l'animal, le concevant comme une « machine », c'est-à-dire un corps entièrement dépourvu d'âme. Cette théorie sera critiquée dès son apparition mais plus encore à l'époque des Lumières, par exemple par Voltaire, Diderot ou encore Rousseau.
LA FONTAINE mérite aussi d'être en tête de la présentation... Les publicités avec des emprunts aux FABLES sont si nombreuses qu'un article complet lui est consacré. (Voir les fables de La Fontaine et les publicités)
Publicité: Le grand livre du mois.
Jean RACINE et son billet de 50 francs...
Virgile, en latin Publius Vergilius Maro (né vers le 15 octobre 70 av. J.-C. à Andes, dans l'actuelle Lombardie et mort le 21 septembre 19 av. J.-C. à Brindes dans le Sud), est un poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste.
Son œuvre, notamment ses trois grands ouvrages qui représentent chacun un modèle dans leur style (L'Énéide en style noble, Les Bucoliques en style moyen et Les Géorgiques en style bas), est considérée comme une quintessence de la langue et de la littérature latine, ayant servi de référence et même d'idéal esthétique pour des générations de lettrés européens, en particulier chez les défenseurs du classicisme
FRANCOIS RABELAIS...
Roland ou Hruotland (Hruodland en francique), dit « Roland le preux », né dans la région de Trêves et mort en 778 à Roncevaux, est un chevalier franc, comte urbain de Trêves puis comte des Marches de Bretagne, chargé de défendre la frontière du royaume des Francs contre les Bretons, et – selon la légende – neveu de Charlemagne. Il a notamment donné son nom à la brèche de Roland et à la Chanson de Roland.
Le personnage de Roland associé à son épée Durandal, à son cheval Veillantif et à son cor, un olifant.
Personnage historique
Selon la Vita Karoli Magni, œuvre écrite entre les années 829 et 836 par Eginhard, moine et chroniqueur, les Vascons massacrèrent Roland et toute son armée au cours de la bataille de Roncevaux.
Le roi Charles Ier, futur Charlemagne, conduisit effectivement ses troupes à Saragosse en Espagne à la demande du wali de la ville, Sulayman ibn al-Arabi, mais ce dernier ayant été remplacé entretemps, Charles trouva les portes de la ville closes. De dépit, l'aile occidentale de l'armée franque, conduite par le roi, rasa les défenses de la ville navarraise de Pampelune, qui avait pourtant résisté à la pression musulmane.
Le en représailles, des Vascons rattrapèrent et décimèrent l'arrière-garde de l'armée du roi Charles, lourdement armée, alors qu'elle progressait dans une vallée encaissée depuis Roncevaux. Roland et quelques autres nobles y trouvèrent la mort, ainsi que le comte du palais Anselme le Preux.
LA LEGENDE...
Trois cents ans plus tard, vers la fin du XIe siècle, des récits tels que La Chanson de Roland remplacent les Vascons par des Sarrasins, et la mort de Roland devint un symbole de l'affrontement entre chrétiens et musulmans. Roland devint l'un des Paladins de Charlemagne et son histoire était contée dans de nombreux récits de la Matière de France.
Selon une légende qui a pris naissance avec le développement de la Reconquête et celle du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le tombeau du comte Roland, seigneur de Blaye, se trouverait à Blaye, dans la basilique Saint-Romain, nécropole des rois Mérovingiens d'Aquitaine, aujourd'hui détruite mais dont les fouilles archéologiques sont visibles.
JEAN JACQUES ROUSSEAU.
MONTESQUIEU.
Montesquieu sur le billet de banque (période anciens francs).
Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël , est une romancière et philosophe genevoise et française née le à Paris où elle est morte le .
Issue d'une famille de protestants valdo-genevois richissimes, fille du ministre des finances de Louis XVI Necker, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres. Elle épouse, en 1786, le baron Erik Magnus Staël von Holstein, ambassadeur du roi Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles. Le couple se séparera en 1800. Devenue baronne de Staël, elle mène une vie sentimentale agitée et entretient en particulier une relation orageuse avec Benjamin Constant, écrivain et homme politique franco-vaudois rencontré en 1794.
Entretemps, sa réputation littéraire et intellectuelle s'est affirmée grâce à trois essais philosophiques que sont les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l'influence des passions sur le bonheur de l'individu et des nations (1796) et De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800).
Favorable à la Révolution française et aux idéaux de 1789, elle adopte une position critique dès 1791 et ses idées d'une monarchie constitutionnelle la font considérer comme une opposante gênante par les maîtres de la révolution. Malgré le statut de diplomate de son mari, elle doit se réfugier auprès de son père en Suisse à plusieurs reprises. Interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte qui la considère comme un obstacle à sa politique, elle s'installe en Suisse dans le château familial de Coppet qui sert de lieu principal de rencontres au groupe du même nom, et d'où elle fait paraître Delphine (1802), Corinne ou l'Italie (1807) et De l'Allemagne (1810/1813).
Veuve en 1802, elle se remarie en 1811 avec un jeune officier genevois, Albert de Rocca, et rouvre son salon parisien à la faveur de la Restauration de la maison de Bourbon.
Grâce à la publication de De l'Allemagne (1813-14), elle popularise en France les œuvres des auteurs de langue allemande, jusqu'alors relativement méconnues. Elle ouvre ainsi la voie au romantisme français, directement inspiré des premiers romantiques allemands et anglais. Ses œuvres fictionnelles majeures, dans lesquelles elle représente des femmes victimes des contraintes sociales qui les enchaînent, sont Delphine (1802) et Corinne ou l'Italie (1807).
Elle meurt en 1817, peu de temps après une attaque de paralysie qui la terrasse au cours d'un bal que donnait le duc Decazes, laissant inachevées ses Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, ouvrage posthume publié en 1818, ainsi que ses Dix années d'exil, parues à titre posthume en 1821.
Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard, à la ville Madame Jacques Récamier dite Juliette1 ou Julie Récamier, née le à Lyon et morte le à Paris, est une femme de lettres française dont le salon parisien réunit, à partir du Directoire et jusqu'à la monarchie de Juillet, les plus grandes célébrités du monde politique, littéraire et artistique.
Marcel Pagnol est un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français, né le à Aubagne (Bouches-du-Rhône) et mort à Paris le .
Il devient célèbre avec Marius, pièce représentée au théâtre en mars 1929. Il fonde à Marseille en 1934 sa propre société de production et ses studios de cinéma, et réalise de nombreux films avec les grands acteurs de la période (en particulier Raimu, Fernandel et Pierre Fresnay), dont Angèle (1934), Regain (1937) et La Femme du boulanger (1938).
En 1946, il est élu à l'Académie française. Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses Souvenirs d'enfance avec notamment : La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. Il publie enfin, en 1962, L'Eau des collines, roman en deux tomes : Jean de Florette et Manon des Sources, inspiré de son film Manon des sources, réalisé dix ans auparavant et interprété par Jacqueline Pagnol.
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), née le à Paris et morte le dans la même ville, est une femme de lettres française.
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Rose-Madeleine d'Aiguillon. Son père, Marc Pioche, qui espère faire oublier ses origines bourgeoises en se faisant appeler « de La Vergne », écuyer du roi, meurt alors qu’elle n’a que quinze ans. C'est en 1650, à l'âge de 16 ans, qu'elle devient demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry.
En 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, un oncle du mari de la marquise de Sévigné ; les deux femmes, qui ont huit ans de différence, deviendront pour toujours « les plus chères amies du monde » .
En 1655, Marie-Madeleine épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de trente-huit ans, François Motier, comte de La Fayette, dont elle aura deux fils. Ce veuf désargenté, frère de la célèbre Louise de La Fayette, qui mène une existence retirée dans son château, lui apporte un nom. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux en Auvergne et dans le Bourbonnais bien qu’elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s’introduire dans la haute société de la Cour et à ouvrir avec succès son propre salon. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date à partir de laquelle François de La Fayette se fait tellement discret qu'il semble avoir littéralement disparu (ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'un document trouvé dans les archives de la Trémoille indique que ce mari silencieux avait vécu jusqu'au 26 juin 1683). La Bruyère a résumé ainsi cette étrange situation : « Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s’il est mort ou en vie… ».
On compte, parmi les connaissances de Marie-Madeleine de La Fayette, Henriette d'Angleterre, future duchesse d’Orléans, qui lui a demandé d’être sa biographe; le Grand Arnauld et Huet dont le Traité de l'origine des romans sera publié en préface de son Zaïde. Au tout début de la Fronde, elle a également été proche du cardinal de Retz.
Établie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » Leur fidèle et constante amitié fera écrire à Madame de Sévigné, leur amie à tous deux, au moment de la mort du duc de La Rochefoucauld : « ... rien ne pouvait être comparé à la confiance et aux charmes de leur amitié. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette à beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine et Boileau. En 1669 apparaît le premier tome de Zaïde, un roman hispano-mauresque édité sous la signature de Segrais mais presque certainement dû à Madame de La Fayette. Le deuxième volume paraît en 1671. Zaïde fut l’objet de rééditions et de traductions, notamment grâce à la préface de Huet.
L'œuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d’abord éditée par un de ses amis en mars 1678. Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique.
La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort.
La Princesse de Montpensier est une nouvelle publiée anonymement par Madame de La Fayette en 1662.
L'action de cette nouvelle se situe durant la période historique de la Renaissance, soit un peu plus d'un siècle avant la création de l'œuvre littéraire.
Une adaptation cinématographique a été tournée, en 2010, sous le nom identique de La Princesse de Montpensier par le réalisateur français Bertrand Tavernier.
François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un écrivain, moraliste et mémorialiste français, surtout connu pour ses Maximes. Bien qu'il n'ait publié officiellement que ses Mémoires et ses Maximes, sa production littéraire est dense.
COLETTE.
Publicité: Le grand livre du mois.
Jenny l’ouvrière était, autour de 1850, un personnage populaire. Avant d’être l’héroïne de ce drame en 5 actes, écrit pour le théâtre de la Porte Saint-Martin et créé là le 28 novembre 1850, elle était le sujet d’une chanson populaire écrite par Émile Barateau en 1847. À la suite du succès de la pièce, elle est reprise dans un roman homonyme de Jules Cardoze, dans une romance, Le Mariage de Jenny l’ouvrière, ou les Regrets du fiancé (1850), et dans une sorte de variation sur le thème, le roman La Blanchisseuse de banlieue, ou la Nouvelle Jenny l’ouvrière (1857).
2L’histoire de notre héroïne est simple et pathétique: Jenny, jeune brodeuse belle et honnête, «cherchant à venir en aide à sa famille tombée dans la pauvreté, décide de se prostituer en devenant la maîtresse de Maurice d’Ornay, un riche agent de change. Déshonorée, Jenny n’ose plus revoir sa famille, mais continue à aider son père à son insu. Après diverses péripéties, Jenny finit par épouser Maurice» (p. 7). Elle obtient ainsi le pardon de son père et, à la dernière scène, l’assurance de l’amour et du dévouement de son mari, bouleversé par la nouvelle qu’elle attend un enfant.
3Le sujet et certaines données de l’intrigue, notamment l’évocation du demi-monde, le portrait de la fille perdue au grand cœur et l’inflexibilité morale d’un vieux père, ne sont pas sans rappeler la contemporaine et plus célèbre Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, dont la version romanesque date de 1848 et la version théâtrale de 1852. Les différences notables, et les caractéristiques distinctives de cette pièce, soulignées dans l’introduction, résident dans la fin heureuse sur fond de réconciliation familiale, plus proche de la comédie larmoyante du siècle précédent, et dans l’accumulation de malheurs qui, durant la première partie de l’intrigue, s’abattent sur la famille de Jenny, la réduisant à la misère, puis sur son amant, qui perd sa fortune à cause d’une mauvaise spéculation boursière.
4Les thèmes centraux du drame, sujets brûlants en ce milieu du xixe siècle, au lendemain de la révolution de 1848 et au début de l’émancipation des femmes en France, sont la condition de vie des ouvriers, représentés par la famille de Jenny, et l’attitude sévère de la société envers les femmes qui entretenaient une liaison en dehors du mariage. Il n’est dès lors pas étonnant que la pièce soit tombée sous les ciseaux de la censure. Les censeurs demandèrent aux auteurs d’atténuer le tableau de misère et de faim dans l’exposition de l’intrigue, qui auraient pu «montrer la prostitution comme la conséquence fatale de la pauvreté» (p. 18) et de modifier le dénouement. Un malaise providentiel, avertissant l’héroïne qu’elle attend un enfant, vient remplacer une tentative de suicide suspendue seulement in extremis et l’importance de l’argent obtenu par Jenny pour sa famille en marchandant ses faveurs est largement estompée.
5La particularité de cette édition, établie par Janice Best et Nicole Corbett sur le manuscrit soumis à la censure, conservé aux Archives nationales de France, est de publier pour la première fois le texte original de la pièce au lieu des versions expurgées parues en 1850, 1853 et 1857. Les variantes sont commentées dans l’introduction et dans les notes. En annexe, on trouve une transcription intégrale du rapport des censeurs (pp. 147-149), ainsi que le texte de la chanson de Barateau, image d’Épinal de la fille du peuple simple et bonne qui donna naissance à l’héroïne.
Michel ZEVACO: les PARDAILLAN
EDMOND ROSTAND... Cyrano, l'aiglon...
Jacques-Bénigne Bossuet (surnommé parfois l'« Aigle de Meaux »), né le à Dijon et décédé le à Paris, est un homme d'Église, évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Le cardinal Grente voit en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu.
Paul Déroulède est un poète, auteur dramatique, romancier et militant politique français, né le à Paris et mort le à Nice, sur le mont Boron.
Son rôle de fondateur de la Ligue des patriotes et son revanchisme en font un acteur important de la droite nationaliste en France.
François Ponsard est un poète et auteur dramatique français, né à Vienne (Isère) le et mort à Paris (16e arrondissement) le (à 53 ans).
Alphonse de LAMARTINE.
ALEXANDRE DUMAS...
Pour Alexandre Dumas, l'inspiration vient du cognac Etournaud.
C'était évident !... C'est en Armagnac qu'il faut aller chercher les publicités avec des mousquetaires.
PAUL et VIRGINIE de Jacques Henri Bernardin de SAINT PIERRE.
François René de Chateaubriand.
René de CHATEAUBRIAND et le château de Combourg (35).
Jean René de Chateaubriand a l'honneur sur un billet de banque de 500 francs.
Blaise PASCAL.
VOLTAIRE...
Voltaire, honoré par le billet de 10 francs (nouveaux francs).
Publicité: Le grand livre du mois.
HONORE DE BALZAC.
Bien connu pour être un gros consommateur de café !.
Publicité: Le grand livre du mois.
JULES VERNE...
Publicité: Le grand livre du mois.
Voici un nouvel article qui, en fait, reprends toutes les publicités déjà épinglées, concernant celles ou sont représentées des personnages de la littérature, que cette littérature soit pour la jeunesse ou autre.
ALPHONSE DAUDET...
Albert Camus :
Albert Camus, né le à Mondovi (aujourd’hui Dréan), près de Bône (aujourd’hui Annaba), en Algérie, et mort accidentellement le à Villeblevin, dans l'Yonne en France, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, journaliste, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et, proche des courants libertaires, dans les combats moraux de l'après-guerre.
Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir ». Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957.
Dans le journal Combat, ses prises de position sont audacieuses, aussi bien sur la question de l'indépendance de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste français, qu'il quitte après un court passage de deux ans.
Il ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience.
En marge des courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. Il est ainsi amené à s'opposer à l'existentialisme et au marxisme, et à se brouiller avec Sartre et d'anciens amis. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle — l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'histoire. Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes de communistes et sa rupture avec Jean-Paul Sartre.
George Bernard Shaw (Dublin, - Ayot St Lawrence (en), Angleterre, ) est un critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de pièces de théâtre et scénariste irlandais. Acerbe et provocateur, pacifiste et anticonformiste, il obtient le prix Nobel de littérature en 1925
Louis Dominique Garthausen dit CARTOUCHE est un personnage bien réel dont plusieurs auteurs ont mentionné son nom, entre autres, Alexandre Dumas...
L’homme au masque de fer est l'un des prisonniers les plus fameux de l'histoire française. Le mystère entourant son existence, ainsi que les différents films et romans dont il a fait l'objet, n'ont cessé d'alimenter les imaginations.
Le point de départ de l'affaire est la mort, le à la Bastille, au terme d'une longue captivité, d'un prisonnier dont nul ne connaissait le nom ni le motif de l'incarcération. Il aurait été enterré dans le cimetière de l'église Saint-Paul sous le nom de Marchiali, bien que d'autres sources indiquent les noms de Marchioly, ou Marchialy et avec une fausse indication d'âge. Sur cette base, l'histoire a été considérablement amplifiée, la légende y a ajouté force détails, et la politique s'en est emparée, l'homme au masque de fer devenant, sous la plume de Voltaire, un symbole de l'absolutisme monarchique. Selon certaines sources, ce serait même une totale invention de cet écrivain pour discréditer la monarchie absolue, puisqu'en réalité, masquer avec un loup des prisonniers détenant des secrets d'État ou considérés comme nuisibles à celui-ci était une pratique courante à l'époque.
Les Archives nationales de France ont mis sur leur site web officiel les données relatives à une très importante découverte : les inventaires des biens et des papiers du geôlier de l’homme au masque de fer (l’un fait à la Bastille en 1708, l’autre fait en la citadelle de l’île Sainte-Marguerite en 1691, à proximité du prisonnier masqué, dont le notaire décrit la première cellule). Ces documents (64 et 68 pages), qui avaient été cherchés sans succès depuis plus d’un siècle, et que l’on croyait perdus, n’ont été découverts qu’en 2015, au sein des 100 millions de documents du Minutier central des notaires.
Une partie des 800 documents en possession du geôlier Saint-Mars a été analysée par le notaire, renvoyant, entre autres, à des actes passés à Pignerol, Exilles et Cannes (pour la citadelle des îles de Lérins), ainsi qu’à un troisième inventaire. L’avarice notoire du geôlier Saint-Mars est confirmée, ainsi que les détournements d’argent opérés sur l’homme au masque de fer (dont la cellule est misérable), tandis que sa fortune, qui avait été chiffrée sans preuves à 2 millions de livres, est de 300 000 livres seulement.
LE CHEVALIER d'EON.
Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Éon de Beaumont, dit « chevalier d'Éon » (, hôtel d'Uzès de Tonnerre (Yonne) - , Londres) est un diplomate, un espion, un officier et un homme de lettres français.
Il est resté célèbre pour son goût prononcé pour le travestissement. Cela peut expliquer que l'on présente encore dans certains écrits son identité sexuelle comme une énigme historique. En effet, un collège de médecins peut constater à l'autopsie qu’il était doté d’attributs masculins normalement constitués même si un autre examen, effectué non dévêtu de son vivant, était arrivé à la conclusion opposée.
Il a joué un rôle important dans la diplomatie officielle et surtout parallèle de Louis XV. Il a contribué à faire basculer la Russie dans le camp français au début de la guerre de Sept Ans. Puis, lors de son ambassade en Angleterre, il a élaboré, entre autres, un plan d’invasion du pays par la mer.
C’est l’un des personnages les plus brillants et les plus contradictoires du XVIIIe siècle : il vit habillé en homme pendant quarante-neuf ans et en femme pendant trente-deux ans. Il aime la fête et la bonne chère et il écrit des essais sur des sujets divers et précis (par exemple : Mémoire sur l'utilité de la culture des mûriers et de l'éducation des vers à soie en France). Il risque sa vie pour la France et il tente de l’escroquer en divulguant des documents secrets, etc.
Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné, est une épistolière française, née le à Paris et morte le au château de Grignan (Drôme).
Ernest RENAN.
SHERLOCK HOLMES. Œuvre de Sir ARTHUR
CONAN DOYLE.
Je n'ai pas trouvé beaucoup de publicités détournées mais de nombreuses enseignes de PUBS...
EMILE ZOLA...
Publicité Le grand livre du mois.
ROBIN DES BOIS...
Avant d'être un dessin animé de Walt Disney, Robin des bois était un héros littéraire depuis le 14ème siècle.
WALTER SCOTT et IVANHOE...
GUILLAUME TELL...
Guillaume Tell (en allemand Wilhelm Tell) est un héros légendaire des mythes fondateurs de la suisse. Son histoire est évoquée pour la première fois dans le livre blanc de Sarnen et dans le Tellenlied.
D'après la légende, le bailli impérial de Schwyz et d'Uri — au service des Habsbourg, qui tentent de réaffirmer leur autorité sur la région —, Hermann Gessler, fait ériger un mât surmonté de son chapeau, exigeant que les habitants le saluent comme s'il était effectivement présent. Guillaume Tell passe devant le chapeau en l'ignorant. Gessler le condamne alors à tirer un carreau d'arbalète dans une pomme posée sur la tête de son fils (Walter). Par la suite, Tell tue Gessler d'un carreau d'arbalète en plein cœur alors qu'il passait dans le chemin creux (Hohle Gasse) situé entre Küssnacht et Immensee.
Le récit a donné lieu à de nombreuses controverses historiques portant sur son authenticité. Aujourd'hui, l'histoire est tenue comme une légende dont on retrouve des éléments dans les Gesta Danorum de Saxo Grammaticus.
le café GUILLAUME TELL à Mulhouse.
Zorro (mot qui signifie « renard » en espagnol) est un personnage de fiction créé en 1919 par Johnston McCulley (1883-1958) : c'est un justicier masqué vêtu de noir qui combat l'injustice dans la ville de Los Angeles, en Californie espagnole (Alta California) (1769-1821) au sein de la Nouvelle-Espagne, à l'époque où Monterey en était la capitale. Son costume entièrement noir comprend une cape, un chapeau connu sous le nom de sombrero cordobés, et un masque domino qui couvre la partie supérieure de son visage. Ce personnage a inspiré des romans, des bandes dessinées, des films, des séries télévisées, des dessins animés, des jeux et d'autres héros masqués tels que Batman chez DC Comics (du propre aveu du dessinateur Bob Kane) ou El Aguila chez Marvel Comic.
La Case de l'oncle Tom (Uncle Tom's Cabin) est un roman de l'écrivain américaine Harriet Beecher Stowe. Publié d'abord sous forme de feuilleton en 1852, il vaut le succès immédiat à son auteur. Le roman eut un profond impact sur l'état d'esprit général vis-à-vis des Afro-Américains et de l'esclavage aux États-Unis ; il est un des facteurs de l’exacerbation des tensions qui menèrent à la Guerre de Sécession.
Stowe, née dans le Connecticut et pasteur à la Hartford Female Academy, était une abolitionniste convaincue. Elle centre son roman sur le personnage de l'oncle Tom, un esclave noir patient et tolérant autour duquel se déroulent les histoires d'autres personnages, aussi bien esclaves que blancs. Ce roman sentimental dépeint la réalité de l'esclavage tout en affirmant que l'amour chrétien peut surmonter une épreuve aussi destructrice que l'esclavage d'êtres humains.
La Case de l'oncle Tom est le roman le plus vendu du XIXe siècle et le second livre le plus vendu de ce même siècle, derrière la Bible. On considère qu'il aida à l'émergence de la cause abolitionniste dans les années 1850. Dans l'année suivant sa parution, 300 000 exemplaires furent vendus aux États-Unis[réf. nécessaire]. L'impact du roman est tel qu'on attribue à Abraham Lincoln ces mots, prononcés lorsqu'il rencontre Harriet Stowe au début de la guerre de Sécession : « C'est donc cette petite dame qui est responsable de cette grande guerre. »
Le roman, et encore plus les pièces de théâtre qu'il inspira, contribuèrent également à la création de nombreux stéréotypes concernant les Noirs, dont beaucoup persistent encore aujourd'hui. On peut citer l'exemple de la mammy, servante noire placide et affectueuse, des enfants noirs à moitié habillés aux cheveux en bataille, et de l'oncle Tom, serviteur dévoué et endurant, fidèle à son maître ou sa maîtresse blancs. Plus récemment, les associations négatives avec le roman ont, dans une certaine mesure, éclipsé l'impact historique de La Case de l'oncle Tom en tant que livre antiesclavagiste.
Gérard de VILLIERS et le personnage de Malko. Gérard de Villiers, né et mort à Paris ( - ), est un écrivain, journaliste et éditeur français. Il est notamment connu pour avoir écrit la série de romans d'espionnage SAS.
À la mort de Ian Fleming en août 1964, l'éditeur Philippe Daudy lui propose d'écrire des romans d'espionnage avec un héros récurrent. Gérard de Villiers accepte la proposition et crée un personnage : Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, surnommé « S.A.S. ». Outre cette série qui connaît un très grand succès populaire (150 millions de livres vendus de 1965 à 2013), il écrit des livres de Mémoires : Sabre au clair et pied au plancher, Mes Carnets de grand reporter. On lui doit aussi des livres d'enquête, notamment en 1970 Papillon épinglé où il démystifie le récit prétendument autobiographique d'Henri Charrière, Papillon. Et, en 2005, une enquête sur l'enlèvement en Irak des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot.
Gérard de Villiers se décrit comme « résolument à droite, libéral, anticommuniste, anti-islamiste, anticommunautariste, antisocialiste », et il déclare avoir été accusé, à tort, de racisme.
Le , il est arrêté par la police et emmené devant le substitut du parquet qui lui demande le règlement immédiat d'une somme approchant les trois millions de francs pour dette fiscale, sous menace d'un emprisonnement immédiat (contrainte par corps) en cas de non règlement. Il appelle alors son éditeur (Plon) qui envoie un coursier avec un chèque de 2 964 497 francs. Il doit alors au fisc dix-sept millions de francs, pénalités comprises.
Le , Gérard de Villiers, qui est largement ignoré sinon méprisé par la critique littéraire en France, se voit consacrer un long article à la une du New York Times. Dans cet article, l'auteur, journaliste confirmé spécialiste des relations internationales, explique la valeur et la fiabilité étonnantes des informations contenues dans les romans de Gérard de Villiers, au point que de nombreux diplomates lisaient ses livres. Selon un agent de la CIA, ses livres contiennent « beaucoup d'informations. Il est en contact avec tous les services de sécurité et il en connaît tous les acteurs ». Hubert Védrine, interrogé à son sujet déclare : « L'élite française prétend ne pas le lire, mais ils le lisent tous. » L'hebdomadaire Courrier international a publié une traduction de cet article en février 2013. Ses livres de la série SAS figuraient, paraît-il, parmi les favoris de Jacques Chirac.
En août 2013, M, le magazine du Monde consacre sa couverture et publie un long article illustré sur l'auteur de SAS et révèle que Gérard de Villiers a travaillé pour le SDECE qui utilisait SAS pour faire de la désinformation. Cet article, ainsi que deux autres datés de 2013, sont reproduits à la fin du tome 200 La Vengeance du Kremlin.
Il meurt à la clinique Bizet (21 rue Georges-Bizet à Paris)le Des journalistes et des écrivains lui ont aussitôt rendu hommage comme Renaud Girard, Vladimir Fédorovski, Jean des Cars et Jean-Sébastien Ferjou. Il est inhumé au cimetière de Passy (10e division).
NOTE PERSONNELLE :