C'est à Saint Valéry sur Somme que nous avions réservé notre hébergement et c'est donc à partir de ce petit port de la Baie de la Somme que nous avons découvert la région...
Photo survol de France : Le Crotoy.
Voici quelques photos de la Baie de Somme et de Saint Valéry empruntées au site survol de France....
St Valéry sur Somme: l'église St Martin, recouverte de grès et de silex en damier.
Intérieur de l'église St Martin de St Valéry.
Quelques vitraux de l'église St Martin de Saint Valéry sur Somme...
Quelques Ex votos...
Photos des extérieurs de l'église St Martin...
La Baie de Somme vue depuis l'église de St Valéry.
La porte Guillaume flanquée de ses deux tours... C'est de Saint Valéry sur Somme que Guillaume le Conquérant part à la conquête de l'Angleterre en 1066. Prisonnière des anglais, Jeanne d'Arc traverse la ville en 1430.
Quelques vues de la Baie de Somme depuis la porte Guillaume sur les hauteurs de St Valéry.
St Valéry sur Somme, la digue promenade au lever du jour.
Je n'oublie pas de jeter un oeil et même deux sur les pignons des maisons afin de voir si je peux encore découvrir de nouvelles anciennes publicités murales. Ci-dessous, voici une publicité Dubonnet en escalier. Si vous aimez ces Publicités voyez mon reportages "Routes de France... Le temps fait son oeuvre".
La maison rose de St Valéry...
St Valéry sur Somme, le long de la digue promenade un petit matin de novembre...
Promenade le long de la digue promenade au petit matin en compagnie d'un grèbe huppé juvénile...
Les canards sont des appâts pour les chasseurs !...
Les moutons "prés salés" de la Baie de Somme...
Peut-être sont-ils à abri de la tempête, Grande aigrette et héron cendré dans un pré de la Baie de Somme...
Grande aigrette dans la Baie de Somme...
Saint Valéry sur Somme, la chapelle des marins dominant la Baie de Somme.
Rue typique de la vieille ville de St Valéry et du quartier des pêcheurs.
Paysage d'automne entre St Valéry sur Somme et la pointe du Hourdel...
La pointe et le port du Hourdel, à l'entrée sud de la Baie de Somme.
Bâteaux de pêche dans le petit port du Hourdel...
Le Hourdel, vue générale...
Autour de Saint Valéry sur Somme nombreuses sont les sculptures d'oiseaux qui ornent les ronds points...
Ce n'était pas prévu au programme de la visite (fin novembre) mais, à la faveur d'un voyage spécial nous avons pu prendre quelques photos de l'arrivée du convoi tracté par une locomotive 230 de chez Fives Lille RBE332 de 1909. Cette machine a été en service sur le réseau breton jusqu'en 1969. Elle a ensuite été en service sur la ligne Blonay Chamby (entre Vevey et Montreux, en Suisse).
Elle a été cédée au Chemin de Fer de la Baie de Somme, remise en état, et mise en service en 2009.
Le matériel du Chemin de Fer de la Baie de Somme en gare de Saint Valéry...
Manoeuvre en gare de Saint Valéry, la locomotive s'engage sur le pont tournant pour prendre l'autre voie afin de se remettre en tête de train pour le retour au garage...
Le château d'eau peint du Crotoy...
Monument aux morts, le Crotoy...
Le Crotoy, la Baie de Somme, face à St Valéry.
Hôtel des tourelles au Crotoy...
Goéland marin dans le port du Crotoy.
Noyelles, petit village près de St Valérye sur Somme. Les deux statues de lion à l'entrée du village ont été offertes par la Chine. C'est ici que se trouve le plus grand cimetière chinois de la Grande Guerre 14-18.
Portail d'entrée du cimetière chinois de Noyelles.
Pendant la Première Guerre mondiale, Noyelles abrita une importante base arrière britannique dont un grand camp de coolies (travailleurs immigrés chinois). Ils furent recrutés par l'armée britannique entre 1917 et 1919 dans le cadre du corps de travailleurs chinois (en anglais, Chinese Labour Corps), pour des tâches de manutention à l'arrière du front mais certains connaitront les zones de combat.
Ils représentent l'une des premières immigrations chinoises en France. Ils avaient l'interdiction de se mêler à la population civile du lieu. Certains resteront en France après la Grande Guerre (Wikipédia).
Ils étaient affectés à des tâches pénibles et dangereuses comme le terrassement de tranchées, le ramassage des soldats morts sur le champ de bataille, le déminage des terrains reconquis, la blanchisserie, les services de santé auprès des malades, en particulier ceux atteints de la grippe espagnole...
En 1921, le gouvernement britannique décida l'édification du cimetière chinois à Nolette. Le Major Truelove est chargé de sa réalisation sous l'autorité d'Edwin Lutyens.
Propriété de l'État français et gérée par la Commonwealth War Graves Commission, la nécropole située près du hameau de Nolette dans la commune de Noyelles-sur-Mer a été inaugurée en 1921 par le Préfet de la Somme. 849 travailleurs chinois sont inhumés à Noyelles-sur-Mer. La plupart travaillait au camp chinois de l'armée britannique situé sur la commune entre 1917 et 1919.
Beaucoup sont morts d'une épidémie de choléra qui a sévi dans le camp, de la grippe espagnole en 1918-1919 ou de la tuberculose, voire tués dans les zones de combat.
Le site est caractérisé par le portail d'entrée, les inscriptions sur les tombes et les essences d'arbres (pins, cèdres...) qu'on ne rencontre pas dans les autres cimetières du Commonwealth ainsi que par l'absence de croix du Sacrifice et de pierre du Souvenir.
Les tombes de ce cimetière sont constituées de 849 stèles en marbre blanc, avec sur chacune d'elle gravée une inscription en anglais « Faithful unto Death » ou « Though dead he still liveth » ou encore « A good reputation endures for ever » ainsi que des idéogrammes chinois et parfois, très rarement, le nom en anglais ou le matricule du défunt.
Le porche monumental et le mur de l'entrée tiennent lieu de mémorial pour la quarantaine de Chinois morts sur terre ou sur mer sans tombes connues.