6 juin 2021
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Il est particulièrement connu pour ses illustrations d’avions ou d’automobiles parues dans L'Illustration.
Son père ingénieur-chimiste tenait rue de la Paix à Laval, un magasin de matériel photographique, et sa mère, au même endroit, dirigeait un rayon de parfumerie. Grâce à son père, également éditeur de cartes postales, Georges Hamel allait voir naître en lui une vocation pour le dessin et la peinture.
Enfant, il peignait déjà à la gouache des paysage de la campagne mayennaise et à 13 ans, à l'occasion d'une course automobile organisée le 11 mai 1913 dans le centre-ville, il croqua une série de personnages, confirmant ainsi ses dispositions pour le dessin et la peinture.
Scolarisé de 5 à 8 ans, à l'Immaculée-Conception de Laval, il est également élève au Lycée de Laval de 1912 à 1914. Il partit ensuite pour Angers où il fit la connaissance de jean-Adrien Mercier, qui devint son guide et son conseiller.
Il s'imposa très vite parmi les dessinateurs les plus chevronnés et eut les honneurs d'une couverture dans l'Omnia. Il devint l'un des plus prestigieux champion de l'Art-Disco[Quoi ?].
En 1927, le magazine L'Illustration possédait en lui un collaborateur qui lui coûtait très cher, mais dont la première page était un dessin, une affiche ou une voiture de course signée Géo Ham. Les grandes marques automobiles Amilcar, Rolls-Royce, Talbot, Delahaye, Chenard et Walker bénéficièrent également de son talent.
Géo Ham était aussi un passionné d'aviation, ami de Jean Mermoz et Antoine de Saint-Exupéry. Il devint le peintre officiel de l'armée de l'Air pour l'Aéropostale. Il traversa la Cordillère des Andes à bord d'un avion piloté par Henri Guillaumet. Il partit ensuite en Éthiopie comme envoyé spécial de L'Illustration à l'occasion de la guerre contre l'Italie en 1935. On le retrouva en 1935 avec les troupes du général Franco en Espagne. Il participa également une fois à la course automobile des 24h du Mans en 1933.
Après la guerre, commença pour lui un lent déclin causé par l'arrivée de la photographie dans les journaux. En 1950, il réalisa néanmoins un grand reportage pour le journal Élite française sur Paris, Amsterdam et Téhéran. À la fin des années 1950, on ne vit plus sa signature. Il vivotait, abandonné de tous sauf de son vieil ami Jean-Adrien Mercier. Il vendit la Bugatti qu'il avait achetée dans les années fastes. Célibataire, il s'était fait une réputation de séducteur avec Paul Morand dont il était devenu l'ami.
Jean-Adrien Mercier était à ses côtés quand il mourut au mois de juin 1972 à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. On prétend que seulement 19 personnes assistèrent à ses obsèques. Mort sans héritier, ses œuvres ont été dispersées ou vendues. Il repose au cimetière de Laval.
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Published by christianlegac