8 mai 2024
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Voici le dernier de nos illustres cousins trouvé... LE CHEVALIER BAYARD !.
Aussi connu, sinon plus, que nôtre autre cousin LE CONNETABLE du GUESCLIN. L'attribution de chevalier sans peur et sans reproches lui a sans aucun doute valu la faveur des publicitaires !.
Pour ce cousinage avec le chevalier Bayard, c'est en remontant la généalogie de sa mère : Hélène Alleman de Laval que nous arriverons au couple commun : Aymar IV de Poitiers Valentinois marié à Sybille des Baux (vers 1300).
Pierre Terrail, seigneur de Bayard, plus connu sous le nom de Bayard ou de chevalier Bayard, né en 1475 ou 1476 au château Bayard (à Pontcharra), et mort le à Romagnano Sesia ou Rovasenda (en Italie dans le Piémont), est un noble français qui s'illustra notamment comme chevalier durant les guerres d'Italie (XVe et XVIe siècles).
Sa vie est narrée par l'un de ses compagnons d'armes, Jacques de Mailles, dans la Très joyeuse et très plaisante histoire du gentil seigneur de Bayart, le bon chevalier sans peur et sans reproche. Il est à l'origine du personnage qui symbolise les valeurs de la chevalerie française de la fin du Moyen Âge. Une de ses devises est « Accipit ut det » qui signifie « Il reçoit pour donner ».
Pierre III Terrail est le fils d'Aymon (ou Amon), seigneur de Bayard, et d'Hélène Alleman de Laval, sœur de l'évêque de Grenoble Laurent Alleman. Les Terrail étaient une famille de la noblesse dauphinoise qui, depuis cinq générations, avait vu périr quatre de ses membres dans la guerre de Cent Ans. L'art de vivre et de mourir et le sens aigu de l'honneur étaient les valeurs essentielles de cette famille. Quoique nobles, ou notaires portant l'épée comme Pierre I Terrail, les Terrail ne peuvent mener grand train, leur domaine se limitant en effet à 28 journaux, soit l'équivalent de 7 hectares.
Pierre Terrail naît à Pontcharra en 1475 ou 1476, au château Bayard, une simple maison-forte construite au début du XVe siècle par l'arrière-grand-père de Bayard, Pierre du Terrail premier du nom (notaire qui porte l'épée). Aîné supposé d'une famille de huit enfants, dont quatre garçons, Bayard doit mener, au sein de cette grande famille, une vie ascétique. S'il peut entrevoir une carrière militaire, c'est grâce à la générosité de son oncle Laurent Alleman, frère de sa mère Hélène Alleman et évêque de Grenoble. Il débute tout d'abord par de très modestes études à l'école-cathédrale de la capitale dauphinoise, à l'angle de l'actuelle rue Hache, où il apprend à écrire. Son cousin germain, Gaspard de Vallier, fils d'Odette Alleman et de noble Claude Vallier, est maréchal de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem.
En , âgé de 11 ans, il obtient, toujours grâce à son oncle, une place de page à la cour de Charles Ier, duc de Savoie, où il reçoit le surnom de Riquet puis Piquet en raison de son ardeur à piquer son cheval avec ses éperons. Parti faire son apprentissage des armes à Turin, il termine ses études militaires à la cour de France. En 1493, à l'âge de 17 ans, il entre en qualité d'homme d'armes dans la compagnie du comte de Ligny.
Sitôt rejointe la compagnie du comte de Ligny, Bayard a l'occasion de faire connaître sa bravoure, qui le rend rapidement célèbre malgré son jeune âge. Il fait « merveille d'armes » dans de nombreux affrontements liés aux guerres d'Italie, sous Charles VIII. Il participe à la bataille de Fornoue le . En 1496, à la mort de son père, Pierre prend le titre de seigneur de Bayard.
Cavalier hors pair, il excelle également comme fantassin, comme l'atteste sa victoire dans le duel l'opposant au capitaine espagnol Alonzo de Soto Mayor, qui l'accuse de maltraitance durant sa captivité (1503). Six mois plus tôt, en février, il s'était déjà distingué lors d'un combat d'honneur à treize contre treize contre les Espagnols, selon Guyard de Belleville, où Bayard et d'Orose soutiennent seuls contre treize. Bayard devient le héros des récits que se content les soldats pour distraire leur ennui.
La défense du pont de Garigliano

En 1504, la retraite des troupes françaises hors du royaume de Naples est le théâtre de l'un de ses plus hauts faits d'armes. Le Garigliano qui se jette dans la Méditerranée au nord de Naples, fait séparation entre Français et Espagnols. Un échelon de reconnaissance est envoyé par l'armée française pour franchir le fleuve sur un pont de bateaux rapidement lancé. Averti au dernier moment, Bayard se joint au petit groupe d'éclaireurs en simple pourpoint, sans avoir pris le temps d'enfiler sa cuirasse et son casque.
Rapidement, les trois ou quatre cents Français et Suisses ayant franchi le Garigliano sont débordés par les 1 500 hommes appuyés d'artillerie lancés contre eux par Gonzalve de Cordoue. L'armée française doit battre en retraite. Le pont, fort étroit, impose aux Espagnols de se présenter un à un devant Bayard, resté seul à l'arrière-garde. La vaillance, l'adresse et l'endurance de Bayard font merveille. Il faut toute la persuasive ardeur de ses compagnons pour qu'il en laisse quelques-uns prendre le relais : François de Bourdeille (le père de Brantôme) et le capitaine Ymbault de Rivoire. C'est finalement l'artillerie française, mise en batterie sur la rive opposée, qui contraint les Espagnols à refluer et met fin à la bataille.
Capitaine
En avril 1507, toujours sous le règne de Louis XII, il force le passage des Apennins devant Gênes et prend la ville, qui vient de se soulever. Cette victoire est l'occasion d'un éblouissant défilé de troupes françaises en présence du roi, le .
Le , Bayard s'illustre à la bataille d'Agnadel (au sud de Bergame, près de Crémone), victoire qui ouvre à Louis XII les portes de Venise ; une victoire acquise dans un bain de sang : 14 600 morts, qu'une chapelle des morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui. Le roi vient précisément d'octroyer à Bayard les fonctions de capitaine, grade habituellement réservé aux puissants nobles du royaume : les troupes sont généralement commandées par le lieutenant, le capitaine, souvent un notable, étant rarement présent sur le champ de bataille.
D'août à septembre de la même année, se déroule le siège de Padoue. Bayard se trouve alors en garnison à Vérone. Il attaque quatre garnisons vénitiennes qui protègent la porte de Vicence. En 1510, il tente d'enlever le pape Jules II, qui s'était retourné contre ses anciens alliés français.
En , après avoir pris Bologne, il assiège Brescia. Le , alors qu'il combat à pied, il y est grièvement blessé d'un coup de pique dans le haut de la jambe. Recueilli par un gentilhomme, il sauve sa demeure du pillage et sa femme du déshonneur.
Vite remis, il s'illustre à nouveau, à Ravenne, lors du délicat retrait des troupes françaises. Son cousin et frère d'armes, Soffrey Alleman dit le Capitaine Molard, et son compagnon d'armes, Gaston de Foix, y meurent, dans la fleur de l'âge, le .
L'armure du chevalier Bayard au musée de l'armée à Paris.
Marignan
Devenu roi le , François Ier manifeste dès le son intérêt pour Bayard en le nommant lieutenant général du Dauphiné.
À Marignan, au soir de la victoire, il est dit que, pour le « grandement honorer », François Ier voulut prendre « l'ordre de chevalerie de sa main ». C'est ainsi que le lendemain matin, le , les compagnies d'ordonnance se seraient rassemblées et le roi, alors âgé de vingt ans, se serait fait adouber par celui qui réalisait le mieux aux yeux de tous l'idéal de courage et de loyauté des preux du Moyen Âge. Plusieurs auteurs évoquent l'adoubement du roi par Bayard sur le champ de bataille de Marignan le : Symphorien Champier (1525), le Loyal Serviteur (1527, mais peut-être 1524) et Aymar du Rivail (v. 1530), ainsi que le maréchal de Florange (v. 1526). Quelques auteurs, notamment Didier Le Fur dans son livre, Marignan : 13-, paru chez Perrin en 2004, ont considéré cette histoire comme un mythe, qui aurait été monté par demande royale, et élaboré en 1525 : cette légende apocryphe aurait été montée afin notamment de faire oublier que celui qui aurait adoubé François Ier lors de son sacre (c'est-à-dire le connétable de Bourbon, artisan de la victoire de Marignan) se rangea en 1523 du côté de Charles Quint. Pire, le connétable aurait été l'organisateur de la future défaite de Pavie, et donc de l'emprisonnement de François Ier. La légende aurait donc été inventée pour faire oublier les liens « filiaux » qui liaient le roi et son traîtreux sujet, tandis qu'elle aurait renforcé un lien (inexistant au départ) entre le souverain et le symbole du courage et de la vaillance, qui meurt en 1524. L'invention pourrait également être liée à la volonté du roi de France de se montrer le parfait exemple, chevaleresque entre tous, alors qu'il était prisonnier.
D'autres historiens comme Robert Knecht et Nicolas Leroux ne croient pas du tout à une invention d'une hypothétique propagande royale, faisant de surcroît remarquer que, si l'on regarde les récits du sacre attentivement, le jeune roi, en fait, ne reçut pas la chevalerie du connétable de Bourbon
Gouverneur populaire